La filière de l'éolien en ordre de marche pour la transition énergétique

La filière de l’éolien en ordre de marche pour la transition énergétique française

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Alors que la nouvelle PPE, ambitieuse pour l’énergie éolienne, devrait être fixée par décret début 2020, les acteurs de la filière de l’éolien français se sont donnés rendez-vous pour leur colloque national annuel, le 16 et 17 octobre 2019. L’optimisme semblait de mise, car de nombreux freins au plein développement de l’éolien, en particulier l’éolien en mer, sont en passe d’être levés.

« L’éolien compétitif est désormais une réalité en France »

Pour la dixième année consécutive, France Energie Eolien (FEE), le syndicat des professionnels français de l’énergie éolienne, a organisé son colloque national au Parc Floral de Paris. Le thème de cette année était « Protéger l’avenir », en phase avec la montée des inquiétudes mondiales sur les effets du changement climatique.

En la matière, l’éolien a une carte centrale à jouer. Il s’agit, avec le photovoltaïque, de la “nouvelle EnR” la plus mature. Son potentiel en France est élevé, et sa part dans le mix électrique ne cesse d’augmenter. Ses coûts ont fortement diminué ces derniers années, s’établissant aujourd’hui, en France, à 62 euro le MWh en moyenne : « l’éolien compétitif est désormais une réalité en France », comme l’a affirmé durant le colloque Etienne Pourcher, de l’Observatoire des Energies de la Mer.

« L’éolien permet la diversification du mix énergétique français, générant une énergie propre, sûre, inépuisable et compétitive. Il s’impose comme l’un des impératifs catégoriques à la réussite de la transition énergétique en France et dans le monde », a ainsi déclaré Pauline Le Berthe, déléguée générale de FEE, la veille de l’ouverture du colloque.

Une PPE ambitieuse, pour une énergie appréciée des Français

La filière a atteint in extremis, malgré des ralentissements administratifs et des recours systématiques, l’ objectif de 15 GW installés à fin 2018, fixés par la précédente Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). La nouvelle PPE, pour la période 2019-2028 est particulièrement ambitieuse : entre 34,1 et 35,6 GW pour l’éolien terrestre et entre 4,7 GW et 5,2 GW pour l’éolien en mer en 2028.

A cette date, si ces objectifs sont tenus, l’éolien couvrira ainsi 23% de la consommation d’électricité en France : « Si nous réussissons la PPE, nous pourrons alors réussir la nouvelle révolution industrielle en France », a déclaré avec enthousiasme Barbara Pompili, Présidente de la Commission du développement durable à l’Assemblée nationale. La filière attend avec impatience que cette PPE soit figée par décret, sans doute début 2020.

Le colloque a été aussi l’occasion de rappeler que, malgré le bruit que peuvent faire les opposants, 73% des Français ont une bonne image de l’éolien. Un chiffre qui monte à 80% pour les riverains : « un opposant sur deux à l’éolien pendant la phase de projet d’un parc éolien près de chez lui a changé d’avis une fois le parc installé » ont souligné les représentant de la FFE. Le gouvernement travaille actuellement à simplifier les possibilités de recours contre les parcs éoliens, afin d’accélérer leur mise en service.

L’éolien en mer : les voyants sont enfin au vert

Beaucoup d’espoirs reposent également sur l’éolien en mer, au rendement bien plus élevé que l’éolien terrestre. La France dispose du deuxième potentiel européen en la matière (30 W selon l’Ademe), mais, malgré des appels d’offre lancés dès 2011, aucune éolienne en mer n’est encore en service.

Pour autant, les voyants semblent enfin au vert : sept projets de parcs en mer ont été définitivement validés, en Bretagne, Normandie et Loire-Atlantique, et devraient entrer en service à partir de 2021-2022. « La France sera le 4eme pays à installer de l’éolien en mer à l’horizon 2022 mais il faut un horizon dégagé » ont affirmé avec une pointe de malice les représentants de WindEurope, syndicat européen des professionnels de l’éolien.

Autre préoccupation majeure : travailler au pilotage de la production et de la consommation, via des smart grids, afin de pallier l’intermittence de cette énergie. Les technologies numériques peuvent également aider à mieux prévoir le vent, et donc la production éolienne : « On met de l’intelligence partout sur notre réseau pour mieux anticiper le vent et ainsi accroître notre capacité de transport de l’électricité issue de l’éolien ; grâce à cette prédiction, la production éolienne peut désormais venir sur les marchés temps réel et peut ainsi contribuer au réseau et au système énergétique », a déclaré François Brottes, de RTE.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Une très bonne étude scientifique internationale récemment publiée dans Science (lien sur l’article joint) sur le potentiel de l’éolien et les manières de mieux exploiter techniquement cette énergie au plan mondial + création de métiers et d’emplois à la clé :

    https://hub.jhu.edu/2019/10/18/charles-meneveau-future-wind-energy/

    Autre situation qui évolue notamment en faveur de la Chine comme dans d’autres domaines énergétiques et à rappeler aussi :

    La Chine possède actuellement un tiers de l’énergie éolienne mondiale, quatre des dix premiers fabricants d’éoliennes, six des dix premiers fabricants de panneaux solaires et un quart de la capacité solaire mondiale. Principal marché mondial des énergies renouvelables, elle espère fournir un développement faible en carbone et circulaire aux 4,3 milliards de consommateurs asiatiques dans le cadre du développement d’une ceinture verte et d’une route.

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  • @ Dan :

    Vous conseillez sans doute aux allemands de construire des EPR avec une date d’ouverture plus qu’hypothétique, à un prix désormais autour des 130 euros/MWh, de consommer du charbon en attendant les multiples reports d’ouverture et hausses de prix, de stocker les déchets de plus de 100.000 ans dans des mines salines qui prennent l’eau, et de se mettre comme nous spécialistes de coûteuses “lignes Maginot” qui ne servent à rien à la merci de missiles hypersoniques dont on ne peut protéger les centrales nucléaires et qui nous fragilisent plus que jamais, sans parler de tout avion civil et plus avec la hausse du trafic
    aérien ? Ca fait aussi des problématiques de l’énergie.

    L’étude scientifique plus haut concerne l’éolien au plan international et résume les perspectives techniques et anticipations à prévoir en terme d’approches pluridisciplinaires entre autres. Cela induit aussi la poursuite de la baisse des prix de l’éolien.

    Dans l’histoire des transitions énergétiques l’éolien et le solaire sont les technologies dont les prix ont le plus rapidement baissé ne vous en déplaise.

    https://www.yaleclimateconnections.org/wp-content/uploads/2019/02/0219_KK_LCOE_graph.jpg

    Vous citez de nouveau le cas de l’Allemagne mais cette fois en faisant l’amalgame avec l’ensemble des renouvelables dont géothermie, biomasse etc. Donc de nouveau :

    – tenez compte du fait que les allemands ont commencé leur transition vers des énergies décarbonées près de 35 ans après nous qui avions utilisé tout notre charbon et gaz donc n’avions plus guère de choix
    – distinguez les prix selon les consommateurs et entreprises,
    – et ce que concerne l’ensemble des taxes (qui incluent entre autres l’efficacité énergétique etc où les allemands sont leaders mondiaux et exportent largement)
    – rappelez vous que nous sommes “importateurs nets” de leur électricité depuis leur transition car ils ont eu pour objectif de maintenir des prix de marché bas et en particulier plus bas que nous ce qui a favorisé notamment leurs industries énergivores exportatrices, industries qui se portent globalement bien mieux que les nôtres,
    – que si le prix de l’électricité “TTC” aux particuliers est élevé, les taxes comme on le constate au Danemark et autres n’ont pas vocation à durer des décennies à ce niveau puisque le régime des appels d’offres aux renouvelables et sans subventions s’est mis en place depuis plusieurs années pour les renouvelables (même désormais parfois taxées dans certains pays)
    – que la facture “totale” d’énergie d’un particulier allemand n’est pas plus élevée que la nôtre, correction faîte de la différence de climat et bien moindre rapportée aux revenus,
    – que quelques 55% des allemands touchent des revenus des énergies renouvelables ce qui vient en diminution de leurs factures,
    – que les exportations de leur secteur cleantech est bien supérieur au nôtre (Siemens est par exemple toujours numéro 1 mondial de l’éolien)

    Chez nous les anti-éoliens type JL Butré & Cie après avoir été nuisibles à Alstom, aux turbines Arabelle, à la défense, l’hydraulique, à Areva etc se chargent d’EDF, d’Engie etc

    Il y a un en effet une différence entre contester tel ou tel projet et être une poignée d’extrêmistes qui n’a rien d’autre à faire de mieux que de relayer des arguments la plupart erronés, engager des procédures systématiques et réussi à retarder la baisse des prix de l’énergie en France par les multiples procédures, délais etc et c’est la CRE qui le disait à juste titre.

    – que le bilan de la transition allemande leur est positive en termes financiers depuis plusieurs années
    – qu’ils nous ont dépassé sur des marchés qui touchent quelques 197 pays et par exemple en Europe entre autres en terme d’hydrogène/power to gas avec un plan de développement mis en place il y a plusieurs années que nous n’avons pas aussi développé et dont des pays comme la Suisse se sont notamment inspirés. Pour mémoire le power to gas ne sert pas seulement le secteur électrique mais vient notamment en substitution du gaz importé, s’applique aux transports, à l’industrie etc

    Et on peut lister ainsi une multitude d’aspects qui vous échappent manifestement complètement.

    En outre, et pour le rappeler aussi une nième fois, c’est une de vos démarche absurde et stérile d’opposer toujours l’Allemagne et la France et d’autres pays européens puisque l’on coopère étroitement dans de nombreux domaines énergétiques notamment. Et pour mémoire EDF comme Engie font du nucléaire mais ont des chiffres d’affaires en plus forte hausse dans les renouvelables.

    Regardez une fois encore la part du nucléaire français dans le monde, ses perspectives et celle de ce secteur.

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  • @ énergie +
    La comparaison que vous faîtes entre le prix du Kwh nucléaire et le prix du Kwh éolien n’a aucun sens. c’est comme comparer des choux et des carottes.
    Parce que:
    – Le kwh éolien est intermitent contrairement au kwh nucléaire
    – L’éolien est massivement subventionné contrairement au kwh nucléaire (ce qui est une ruine pour les finances publiques)
    – et enfin, la comparaison est malhonnête car elle compare le kwh du plus cher des EPR (aujourd’hui les centrales nucléaire produisent à 33 euro le Mwh) à ce que serait hypothétiquement le cout du Mwh éolien dans plusieurs années dans des conditions optimales

    Une comparaison qui serait vraiment pertinente serait de comparer le coût du système complet qui garantit d’avoir l’électricité quand on a besoin.
    Et en éolien ça donne:
    – une puissance installé entre 4 et 5 fois supérieure au nucléaire.
    – des immenses capacités de stockage supplémentaires pour gérer l’intermitence (se chiffre en centaine de milliard d’euros)
    – des millers de kilomètres de lignes electriques supplémentaires.

    Les études faîtes par les experts (c’est à dire pas vous) comme J.M jancovici ont calculé que le coût total d’un système reposant uniquement sur l’éolien serait entre 5 et 30 fois supérieure au nucléaire.

    Tout le monde se focalise sur l’EPR de flamanville pour essayer de montrer de façon desesperé que le nucléaire est une voie sans issue.
    Le nucléaire produit 75% de l’électricité francaise depuis plus de quarante ans et 10% de l’électricité dans le monde.
    Pour quelquechose qui ne marche pas, c’est plutôt pas mal.
    Quant à l’EPR, il y a en 2 qui tournent en chine et celui de Finlande démarrera en début d’année prochaine.

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  • @ Dan
    A défaut d’arguments, vous parlez doctrine, de dogmatisme. Et vous allez chercher un « anonyme » finlandais. Et vous sortez de la France pour nous parler d’Allemagne en ne voyant que la part électrique produite par le charbon. Les citoyens allemands plébiscitent dans leur grande majorité la continuation de la transition énergétique. Evidemment, vous en trouverez quelques uns qui ne sont pas d’accord, comme nous avons chez nous des anti-éoliens forcenés. Restez donc en France et voyez la vérité en France. Ou lisez le livre que vient de sortir Jérémy Rifkin « Le New Deal vert mondial » qui prédit une société entièrement fondée sur les renouvelables, sans fossiles, ni nucléaire.

    Répondre
  • @ Sam Sam (et indirectement Dan)

    Il est répertorié dans le monde à l’heure actuelle plus de 280 études approfondies de mix énergétiques 100% renouvelables couvrant la majorité des pays, émanant d’universités, de gestionnaires de réseaux, de producteurs d’énergie, d’organismes spécialisés et au plan économique d’institutions financières, de banques etc. La plupart sont revues par leurs pairs, modélisées, confirmées, reconfirmées, mises à jour etc.

    Donc si vous voulez lire des experts vraiment impliqués dans l’énergie et pas seulement des consultants comme JM Jancovici, très sympathique par ailleurs mais qui a comme tout le monde ses limites de consultant comme chacun dans son job, vous rassurer sur les possibilités d’opter pour tel ou tel mix énergétique, les besoins de stockage et les tarifs de l’énergie, vous ne devriez pas manquer de matière, mais çà demande un peu plus d’efforts d’analyse que de répéter les arguties superficielles erronées et souvent binaires habituelles que l’on peut lire un peu partout, distillées par des lobbyistes et communicants et reprises par des amateurs non spécialisés en énergie.

    Vous tombez comme Dan dans le lobbying et la guerre permanente que se sont toujours livrés les producteurs d’énergie pour défendre leur intérêts et dont vous devriez connaître les méthodes qui ont fait l’objet d’études au même titre que le secteur du tabac, des alcools, de l’alimentaire etc

    Il y a eu des débats sans fin entre climato-sceptiques et non climato-sceptiques qui ont fait le jeu des producteurs d’énergie pollueurs leur permettant de gagner du temps et d’en arriver à la situation déplorable où nous sommes alors que l’on prévoyait déjà en 1824 le réchauffement climatique d’origine anthropique donc humaine. Vous voyez le temps perdu à ne rien faire.

    C’est la même chose quand vous tombez comme Dan dans le piège nucléaire ou renouvelables, vous perdez du temps et en faîtes perdre au autres.

    Le secteur de l’énergie comme d’autres évolue constamment et il ne se limite pas au nucléaire ou aux parcs éolien et solaire PV ou à un système centralisé, c’est juste une transition parmi d’autres. Les technologies actuelles comme à venir permettent de multiples et bien meilleures possibilités comme par exemple développer des micro-réseaux ou se passer du réseau avec les avantages d’économies de coûts, de matières et autres que cela apporte.

    Le nucléaire a pu permettre face aux crises pétrolière une transition partielle en urgence en France dans les années 70 mais un demi-siècle plus tard les choses ont largement évolué et si l’on est objectif et indépendant on peut analyser les effets pas seulement positifs mais aussi négatifs comme par exemple sur le développement des autres énergies non carbonées de l’approche tout nucléaire centralisée comme inscrit dans les documents de l’époque.

    Vous pourrez vérifier sur son site qu’à ce titre JM Jancovici et plus encore de nombreux consultants de son cabinet Carbone4 déplorent à très juste titre l’immense retard pris en France dans le domaine de la chaleur et du solaire thermique entre autres. On peut citer aussi l’hydraulique et bien d’autres domaines comme l’efficacité énergétique, les réseaux de chaleur solaires etc où nos positions sont peu brillantes alors que nous sommes très dépendants des importations d’énergie avec toutes les conséquences néfastes que celà implique.

    Vous savez très bien que nous ne pouvons pas et n’avons pas besoin de répéter les grands chantiers nucléaires des années 70, que de nombreux paramètres ont changé et qu’en conséquence votre prix de 33 euros/Wh est complètement erroné et vous ne trouverez aucun document, y compris de la Sfen, qui prétendrait à un tel prix à l’heure actuelle pour l’électricité nucléaire. EDF a toujours réclamé un tarif très nettement supérieur et désormais régulièrement en hausse avec le vieillissement du parc.

    Pour confirmation j’ai maintes fois publié ici et pour Dan les graphiques démontrant que l’on avait quasi continuellement été “importateurs nets” d’électricité d’Allemagne depuis leur transition car elle y est moins chère comme les marchés spots le confirment.

    On a toujours su que l’énergie éolienne est variable et on a toujours prévu du stockage en cherchant toutefois à l’éviter au maximum en profitant du vaste réseau Entso-e qui est la bien meilleure approche et alors que nous avons échangé de l’énergie avec nos voisins depuis plus que des décennies. Il est répertorié plus de 300 technologies de stockage dans le monde dont une centaine est économiquement viable maintenant ou sinon à court terme.

    On a toujours modélisé ces besoins de stockage et en France il est de l’ordre de 15% en moyenne. Le montant qu’il faut ajouter au réseau n’est donc que très partiel.

    L’opérateur global européen et plus Entso-e, comme le confirme ses rapports semestriels, améliore le réseau électrique européen depuis plusieurs années. Vous évoquez un surcoût du réseau renouvelables mais l’amélioration en cours concerne toutes les énergies et va permettre d’économiser au plan de l’Union européenne plus de 500 TWh par an, soit plus que la consommation électrique française et il est prévu que ce soit amorti en 12 ans.

    Il n’a jamais était prétendu que la France devrait être recouverte d’éoliennes mais dans les modélisations, dont on peut faire varier les % selon les objectifs de plus ou moins telle énergie, on trouve généralement 20 à 30% de part d’éolien terrestre. Nous sommes à 6,78% en moyenne actuellement comme le précise l’opérateur de réseau responsable de l’équilibrage et 4 fois plus lors des pics de production, mais avec des éoliennes et des systèmes de parcs bien moins performants que ceux que l’on sait faire désormais et dont le potentiel d’amélioration est encore élevé, et non tenu compte d’un potentiel éolien offshore plus important que prévu et des baisses de prix plus rapides qu’anticipées.

    Pour mémoire on obtient des Cop de 80 dans le solaire CSP qui concerne la majeure partie de la France en chaleur comme en froid et avec des taux de couverture souvent supérieurs à 90%, quand on constate des Cop moyens bien inférieurs à 3 en pratique et en moyenne sur des analyses de parcs de pompes à chaleur. Donc votre approche tout nucléaire centralisé prend un sacré coup de plombs dans l’aile quand on aborde toutes les technologies et approches dont on dispose et que l’on ne se contente pas de répéter les arguties des lobbies et de leurs intérêts comme vous le faîtes vous et Dan sans étudier ces technologies en détail ni approfondir.

    L’éolien et le solaire PV sont les 2 énergies qui ont le plus rapidement baissé dans toute l’histoire des transitions énergétique et beaucoup de mode de stockage sont sur la même tendance. L’ensemble dispose encore d’un potentiel de baisse puisque ce sont des systèmes produits en très grand nombre et particulièrement automatisés. Personne dans le nucléaire et dans le monde n’affirme pouvoir obtenir les mêmes résultats et vous pouvez constater qu’après plusieurs EPR on se heurte toujours à des problèmes. L’ASN souligne également régulièrement les problèmes des anciens réacteurs et surcoûts.

    Une simple machine de production solaire PV peut fabriquer chaque mois l’équivalent en production de 3 réacteurs nucléaires. Je vous laisse imaginer le différentiel de vitesse de déploiement possible.

    L’allemand Siemens, numéro 1 mondial de l’éolien, déclarait pouvoir passer à moins de 30 euros le MWh en éolien terrestre sous peu “par la seule meilleure organisation de son mode de production”.

    Je vous passe sur tous les rapports et prévisions de toutes origines sur les perspectives des renouvelables dans le monde qui dans tous les cas sont très supérieures au nucléaire et ce n’est pas sans raison économique.

    Reprenez le dernier rapport du Giec qui fait la synthèse de toutes les perspectives du nucléaire et des renouvelables dans le monde au cours des décennies à venir et vous verrez le % dérisoire du nucléaire, tant en terme d’électricité qu’en proportion de tous les usages énergétique. Ils contredisent vos chiffres dont vous ne citez pas la source.

    Tout le monde sait (ou devrait savoir) que ce n’est pas avec le nucléaire que l’on sauvera le climat (même les renouvelables malgré leur vitesse de déploiement et compétitivité n’y arriveront pas), mais par contre on peut observer que le bras armé du gouvernement russe actuel, Rosatom, signe des contrats dans des pays qui n’ont la plupart du temps ni le réseau, ni les moyens d’acquérir du nucléaire et avaient des solutions bien plus intelligentes, mais la méthode qui consiste à lier des pays via des prêts à très long terme et à une dépendance technologique avec des gouvernement souvent corrompus via des contrats douteux tenus parfois secrets pour les parlements concernés (exemple en Hongrie etc) reste toujours florissant. Un des problèmes est que ces centrales sont parmi les cibles préférées des missiles lors du moindre conflit.

    Posez-vous la question de la sécurité en France face à l’augmentation du trafic aérien et aux missiles hypersoniques. La position de l’autruche de mettre la tête dans le sable et de montrer votre derrière face aux missiles n’étant pas une réponse !

    Vous parlez de subventions et vous vous basez sur le passé quand l’Allemagne était pionnière, le nucléaire en a toujours et en demande, le projet Hercule de basculer à 100% dans le giron de l’Etat n’a pas été proposé par hasard (lisez également les nombreux rapports de la Sfen sur le sujet), les énergies fossiles polluantes sont encore bien plus subventionnées que les renouvelables dans le monde, il y a encore bien plus d’investissements dessus et vous ne semblez pas savoir qu’elles font désormais l’objet d’appels d’offres depuis plusieurs années en Europe comme ailleurs et qu’elles se développent de plus en plus sans subventions et sont déjà taxées dans plusieurs pays. Le secteur nucléaire n’a pas non plus pris en charge entre autres le réseau ni les barrages dans le passé.

    Pour conclure, vous et Dan, plutôt que de perdre votre temps (et le faire perdre à d’autres comme à moi-même) à perpétuer des débat binaires qui datent d’une vingtaine d’années, sont sans intérêt depuis le temps puisque les réalités s’imposent, et sont derrière vous manipulés par des communicants, lobbyistes, députés apparentés non compétents en la matière etc, vous feriez mieux de vous intéresser aux meilleurs approches de l’énergie qui ne se résument pas à du tout nucléaire ou du tout éolien etc.

    On hérite d’un parc d’un autre âge qui est très centralisé, tout comme le réseau électrique reposait sur le tracé des chemins de fer, développé pour les intérêts d’un pouvoir centralisé sous Napoléon III. La situation actuelle est très différente et nous disposons de nombreuses technologies et approches, donc l’intérêt et d’employer chacune au mieux.

    Par exemple vous devriez savoir que les bâtiments sont parmi les plus consommateurs, en particulier de chaleur et froid, que la plupart reçoivent à l’année plus d’énergie qu’ils ne consomment et qu’on dispose de plus en plus de technologies pour capter au mieux cette chaleur (donc faire du froid aussi) et la stocker, tout comme la faible part électrique restante à fournir, soit au plan du bâtiment, soit au pire au plan local, donc pouvoir se passer du réseau. L’éolien sert alors à terme en renfort mais pas en principal.

    Le bâtiment couplé à l’énergie (et d’ailleurs aussi l’eau et déchets organiques) a donc un grand rôle à jouer et 7000 villes en Europe participent déjà à des programmes et alliances européennes à ce titre dans le cadre des bâtiments producteurs d’énergie. C’est la même chose dans de très nombreux pays et continents.

    De même les voitures sont aussi parmi les sources les plus polluantes. On vend des SUV lourds pour faire des marges comme le rappelait encore récemment le président de Ford France, mais on sait faire des véhicules de moins de 500 kg et le prix du solaire comme son rendement désormais élevé en flexible (34%) permet un apport kilométrique déjà non négligeable sur des véhicules classiques comme une Toyota Prius (poids d’environ 1,5 tonne) pour qui Toyota revendique jusqu’à 54 km d’apport solaire quotidien, soit plus que la grande majorité des déplacements quotidiens.

    Le parlement a récemment retoqué une proposition de loi qui permettait à juste titre de taxer les véhicules avec un coefficient rapporté aussi au poids (source de pollutions et d’usage inutile de trop de ressources), pourtant vous pouvez imaginer l’impact très favorable qu’aurait (d’autant plus en auto-partage etc) le fait d’avoir des véhicules de moins de 500 kg, avec des Cx plus proches des 0,15 ou moins que des 0,3 et plus fréquents, des moteurs électriques dans les roues, beaucoup moins de batteries et le maximum de solaire en surface et donc des apports très largement supérieurs aux besoins quotidiens. Au delà des quelques 400.000 véhicules solarisés qui se vendent chaque année dans le monde et dont l’apport kilométrique est encore assez relatif, les groupes qui visent à des kilométrages nettement plus élevés et plus proches des 100 km par jour (Lightyear One, Aptera etc) sont sur la bonne voie, même si çà va gêner les vendeurs d’énergies et de véhicules thermiques plus lucratifs.

    Ces sujets ont nettement plus d’intérêt et d’impacts favorables que vos débats binaires répétitifs régulièrement relancés par des lobbyistes non spécialisés en énergie (Michel Gay, Prudhomme, JL Butré etc) qui sont bourrés de données erronées manipulées, qui n’intéressent plus personne et qui datent de près d’une vingtaine d’années, songez-y !

    Encore une fois pour mémoire prix spots comparés de l’électricité en Allemagne et France :

    https://www.renewable-ei.org/en/activities/column/img/20180302/img02.jpg

    .

    Répondre
  • @ Dan :

    Si les allemands avaient déployé du nucléaire leur électricité leur aurait coûté durablement plus cher – sans parler de tous les inconvénients qu’ils rencontraient déjà dans ce secteur et avec nous (Siemens), dont le stockage de déchets en mines salines – La plupart des études des années 90 l’indiquaient dont ceux en autres et pour mémoire de l’université de Stuttgart.

    Et celles récentes (DIW Berlin, Université de Postdam, Agora etc font plus que le confirmer)

    On peut également constater que comme tous les pays développés, ils se seraient heurtés au prix de vente non compétitif des centrales nucléaires dans le monde et auraient moins gagné qu’en captant, avec la Chine notamment, une part importante du marché mondial des renouvelables qui concerne à ce jour 198 pays et de multiples technologies en innovation permanente.

    Le nucléaire n’a jamais eu et n’aura jamais ces perspectives ni autant de marchés.

    Ils n’ont pas eu une démarche “écolo-bobo” comme la propagande nucléaire veut le faire croire pour cacher ses prix non compétitifs mais “pragmatique” et d’anticipation. On a la même démarche fiscale en France quand on favorise les entreprises et les emplois plutôt que donner plus de pouvoir d’achat à la population qui achète des produits souvent importés et donc avec des impacts plus défavorables sur l’économie.

    Le prix élevé des taxes ne rend pas leur facture plus élevée et vous constaterez qu’ils ne font pas beaucoup d’efforts non plus pour réduire le poids et la taille de leurs véhicules.

    Je vous avais démontré, études à l’appui, que c’est pareil en Californie où le prix TTC de l’électricité la place 6e sur 49 en terme de prix par ordre décroissant mais 46e/49 en terme de montant global des factures et c’est ce qui compte à court comme à long terme.

    L’article ci-après vous explique le détail des taxes et la 2e moitié rappelle que les opérateurs pourraient baisser les prix mais ne le font pas et que les allemands ne cherchent pas non plus à changer d’opérateur ni ne se préoccupent pas beaucoup de leur facture qui pèse peu dans leur consommation et revenus. C’est l’inverse en Bulgarie où l’électricité est pourtant moins chère.

    https://www.cleanenergywire.org/factsheets/what-german-households-pay-power

    Mais comme au Danemark ils ont une marge importante de baisse des taxes. Ce n’est pas notre cas puisqu’ils sortent du gué et nous nous y entrons avec un nucléaire vieillissant de plus en plus coûteux et des retards dans l’industrie des renouvelables et de l’efficacité énergétique.

    Pour Antoine Waechter : à l’approche des élections il veut peut-être faire parler de lui et vendre son livre avec un titre à sensation mais la technologie éolienne n’a rien d’un mythe. Elle a un rôle important à jouer donc inutile d’être excessif dans un sens ou dans l’autre, on répertorie très bien le nombre d’éoliennes par département etc donc si Antoine Waechter trouve des sites où il y en a trop, qu’il publie des photos ou vidéos non manipulées de lieux concernés pour que l’on constate. Mais globalement avec 6,78% du mix électrique en consommation moyenne on n’est pas dans les excès en général en France.

    On attend de ce dernier aussi qu’il publie un exemple de mix idéal car se baser uniquement sur une très forte réduction d’énergie est très louable mais difficile à appliquer rapidement notamment à tous les bâtiments.

    Pour la Finlande qui a une part réduite de nucléaire, rien n’est figé puisque vous pouvez constater que la Suède voisine, et compte tenu des bas prix notamment de l’éolien, n’exclue pas de ne pas renouveler son parc nucléaire.

    Répondre
  • @ Dan : à part perdre du temps et faire perdre du temps à publier et republier des âneries et titres de presse à sensation niveau salon de coiffure la plupart du temps, c’est tout ce que vous avez comme arguments en réponse à Charentas et moi-même, en plus d’insultes gratuites à l’égard de tout le monde et hors-sujet ?

    Votre document Allemagne-energies que vous avez déjà publié et auquel j’ai déjà répondu ne fait pour nième rappel que confirmer mes propos et le fait que nous sommes bel et bien la majorité du temps importateurs nets d’électricité d’Allemagne (hors la part destinée à la Suisse etc) depuis leur transition car elle est moins chère. Personne ne le conteste sauf vous.

    D’autres comme Bachoubouzouk avaient répondu que c’était les surplus d’énergies renouvelables qui faisaient baisser les prix en Allemagne. La réalité est moins simple.

    L’opérateur du réseau allemand a répondu sur ce sujet des prix négatifs et a souligné notamment le manque de réactivité du parc non renouvelable, à savoir thermique et nucléaire. Je cite:

    “La grande majorité de la production d’électricité conventionnelle au cours des périodes analysées avec des prix de l’électricité négatifs est attribuable à la “base de production conventionnelle” (14 à 19 gigawatts). Les centrales électriques raccordées au réseau ont temporairement réduit leur injection à leur minimum technique rapporté. Le manque de flexibilité de ces centrales détermine dans une large mesure le niveau du parc de production classique. Ces dernières années, certains opérateurs ont déjà investi dans l’assouplissement de leurs installations. Des investissements supplémentaires de la part des exploitants de centrales électriques peuvent réduire encore davantage le parc de production classique.”

    “En ce qui concerne les situations de goulets d’étranglement, l’Agence fédérale des réseaux a étudié la relation entre la production minimale et la priorité d’injection des installations de production d’énergie renouvelable (ER). Une part importante de la réduction des SER (39 – 88 %) était due à des goulets d’étranglement entre les réseaux de transport et de distribution. Dans ces cas, la réglementation des centrales électriques conventionnelles au niveau du réseau de transport n’a aucun effet. Il convient donc d’envisager des mesures d’incitation spécifiques pour l’élimination rapide de ces goulets d’étranglement.”

    “Pour une intégration complète de la production d’énergie renouvelable, il sera important de fondre progressivement le parc de production conventionnel et de fournir de plus en plus une production minimale comme solution de rechange – par exemple à partir de la production d’énergie renouvelable.”

    (document complet en allemand de l’Agence fédérale des réseaux dans le lien plus bas)

    Donc inutile de faire marcher votre imagination dans tous les sens pour raconter n’importe quoi et au lieu de reproduire les arguties de vos sites de lobbying, informez-vous directement auprès des spécialistes et responsables de ces sujets et qui sont parmi les mieux placés.

    Quant à votre 2e document sur la filière nucléaire française, il va aussi dans le sens de mes propos depuis des années faciles à vérifier ici, à savoir que les modélisations qui à l’origine donnaient l’avantage au nucléaire, se sont il y a plusieurs années retournées en faveur de plusieurs renouvelables.

    Au plan économique François Levêque (Cerna/Mines Paris Tech) avait un temps voulu contredire certaines de ces modélisations dont celle du DIW Berlin (sauf erreur dans The Conversation notamment). Ce dernier a republié récemment tout comme l’université de Postdam et autres dans le monde des modélisations qui confirment la difficulté économique du nucléaire qui n’arrive absolument pas à suivre la baisse des renouvelables qui sont fabriquées en très grande séries. Les solutions de stockage qui n’interviennent que très partiellement dans le mix et dont le coût a donc moins d’influence globale, sont aussi en baisse de prix quasi aussi rapide.

    Il n’était donc pas difficile de prévoir que la filière nucléaire française allait être en difficuté économique, en plus de ses problèmes techniques et manque d’attrait pour le futur des nouveaux énergéticiens, mais aussi dans ses parts de marché à l’étranger. Ainsi, Hervé Machenaud, ex-directeur de la Branche Asie-Pacifique d’EDF estimait que le nucléaire va être dominé par la Chine malgré la domination actuelle à marche forcée et à risques de Rosatom (Russie) avec ses 60% du marché.

    On en vient comme j’ai pu lire sur une Tribune ici à faire appel au bon vouloir des chinois pour tenter de sauver cette filière en France. L’expérience du TGV entre autres, ne semble pas avoir servi de leçon ni à comprendre la stratégie chinoise pourtant affichée et claire.

    Mais bon si vous voulez être borné et faire l’autruche comme à l’époque de la ligne Maginot, continuez, Charentas et moi on vous tendra une pale d’éolienne quand vous serez au fond de votre trou nucléaire et apelerez à la rescousse !

    https://www.bundesnetzagentur.de/SharedDocs/Pressemitteilungen/DE/2019/20191007_Mindesterzeugung.html

    .

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  • À quant la fin du mensonge sur les Enr ? Je prend les paris qu’en 2030, les émissions de GES n’auront pas baisser d’un pouce mondialement et probablement en France. Les enr du fait de leurs intermittence font appel au centrales fossiles pour produire rapidement le jus qui manque car ce sont les seuls installations à pouvoir le faire. Et donc émanation de GES, car c’est bien 22%de taux de charges et 14% pour le PV (source RTE). De plus malgré les efforts désespérés des promoteurs à nier les effets délétères des éoliennes sur la biodiversité, sur les humains, sur la catastrophe paysagères, ils ont une réalité décrite par de nombreuses études de part le monde. Mais nous en France depuis 20ans que cela a commencé aucune étude epimielogique indépendante n’a été faite, pourquoi ? Si avoir 20 éoliennes de 220m à 700m de chez-vous vous semble normal, c’est que vous n’êtes pas normal ! Elles émettons 500 000 flashs par nuit, seront bruillantes, generont le sommeil des centaines de personnes, et probablement d’autres maux mal connu à ce jour du fait des infrasons. Mais le plus beau, c’est leurs piètre production pour des objets de plus de 200 tonnes. Du fait de leurs taux de charges de 22 %, elles n’alimente que 400 foyers par Mw installé. On nous rabat les oreilles avec la réchauffement climatique qui fera brier le soleil encore plus intensément et ne fera plus tourner les éoliennes. Comme la encore démontrer la canicule de cette été, toutes les éoliennes européennes n’ont produit que 1% de leurs capacités. Aller sur RTE, chaque semaine des chiffres tant sur la production que sur les prix montrent le piètre rendement et le coût délirant de l’éolien. Nous marchons sur la tête. Alors que notre électricité est la plus decarbonner au monde on installe un système qui crée du carbonne, coûte un pognon de dingue (7 milliards par an), n’a pas l’assentiment social hormis celui des villes car pas Informer. Non, l’éolien est le scandale du siècle comme commence à s’en apercevoir les allemands et les polonais ont abandonné et la Norvège bientôt. Et tous cela avec des produits venant à 100% de l’étranger. Vous verrez que plus il y aura de l’éolien et plus la production électrique sera problématique. Ne soyez pas aveuglé par la propagande qui possède d’immenses trésor de guerre pour tout acheté. Et reflessichez aucun Enr ne pourra remplacer les 84% de consommation d’énergie fossiles d’ici 30 ans. Tout cela n’est qu’une histoire d’argent.

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