176 pays se sont réunis à Ottawa, au Canada, au sujet du plastique. Malgré des efforts timides et des discussions, aucun accord sur une baisse de production n’a été conclu.
Le sommet d’Ottawa, rassemblant des représentants de 176 pays, vient de se clôturer sur une note de progrès modeste dans la lutte contre la pollution plastique. Les discussions portent sur la nécessité de réduire la production de plastiques. Aujourd’hui, seuls 9% sont actuellement recyclés. Malgré de longues discussions, les pays n’ont pas réussi à s’accorder sur des mesures contraignantes pour freiner la production de cette matière durablement polluante.
L’idée d’un plafonnement de la production de plastique de 40% d’ici quinze ans, proposée par le Rwanda et le Pérou, émerge comme une solution potentielle. Cependant, cette proposition ne fait pas consensus pour le moment. De prochaines négociations auront lieu en novembre 2024 en Corée du Sud. Ce rendez-vous pourrait être déterminant pour l’adoption d’un traité international visant à contrer efficacement la pollution plastique.
La secrétaire parlementaire canadienne, July Dabrusin, veut rester optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord d’ici la fin de l’année 2024. Elle souligne un changement notable dans le ton des discussions. L’objectif est ambitieux : mettre fin à la pollution plastique d’ici 2040. Les délégués semblent s’orienter progressivement vers un compromis. Les défis sont considérables, notamment en ce qui concerne le plastique vierge, au cœur des enjeux de réduction.
Les organisations environnementales, comme Greenpeace, rappellent qu’il est impossible de résoudre la pollution plastique sans réduire significativement la production. De plus, un consensus a été trouvé pour mieux évaluer les produits chimiques utilisés dans la fabrication des plastiques. Mais surtout, renforcer le financement des initiatives de recyclage et de gestion des déchets. Les discussions vont se poursuivre.