Après avoir lancé en octobre dernier sa première offre de fourniture d’électricité à destination des particuliers « Total Spring », le français Total poursuit son offensive sur le marché de l’électricité en étoffant ses capacités de production. Le groupe pétrolier et gazier Total a annoncé jeudi 26 juillet le rachat de deux centrales à cycle combiné au gaz naturel (CCGT) dans le Nord et l’Est de la France, pour une capacité cumulée de 825 mégawatt (MW).
Producteur historique de gaz et de pétrole, le géant français se rêve désormais en leader de la fourniture d’énergie aux particuliers dans l’Hexagone. Le groupe Total affiche en effet de fortes ambitions sur les marchés du gaz et de l’électricité et espère devenir en quelques années seulement le deuxième opérateur français. Un objectif élevé pour lequel il n’hésite pas à investir massivement aussi bien dans les services d’approvisionnement que dans les moyens de production à proprement parlé.
Objectif : produire le tiers de l’énergie vendue
Après avoir acté le rachat ces dernières années de plusieurs fournisseurs d’énergie dont le belge Lampiris, ou plus récemment le français Direct énergie, le groupe pétrolier a officialisé jeudi 26 juillet l’acquisition auprès du fond américain KKR-Energas de deux centrales gaz afin de renforcer sa capacité de production d’électricité. « Cette acquisition permet à Total de poursuivre son intégration sur la chaîne de valeur du gaz et de l’électricité, de la production à la commercialisation », explique dans un communiqué Philippe Sauquet, directeur général de la branche « Gas, Renewables & Power » de Total.
Situées à Toul en Meurthe-et-Moselle et Pont-sur-Sambre dans le Nord de la France, ces deux unités à cycle combiné au gaz naturel (CCGT) enrichiront le pétrolier d’une capacité de production supplémentaire de 825 MW et lui permettront de compléter la production de sa filiale Direct Energie dans l’optique d’atteindre une production équivalente au tiers de l’énergie vendue. « Cet achat de deux centrales est destiné à compléter Direct Energie, afin que nous puissions produire environ un tiers de l’électricité que nous vendons », poursuit de son côté Patrick de la Chevardière, directeur financier chez Total. Pour rappel, Total possède déjà des capacités de production électrique via sa filiale Direct Energie qui dispose elle-même de deux centrales de 400 MW chacune en France et en Belgique et prévoit d’en construire une autre de même capacité en Bretagne.
Crédits photo : Total (Twitter)
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