La France figure en quatrième position parmi les grandes nations avec les tarifs d’électricité les plus élevés, juste derrière l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Selon les données de Verivox, le kilowattheure s’y échange à 28,3 centimes pour les ménages au premier trimestre 2024 dans le pays.
Si on élargit le spectre, les Bermudes tiennent la palme de l’électricité la plus chère du monde, mais parmi les pays développés, les tarifs européens sont particulièrement élevés. Aux États-Unis et au Japon, le kWh coûte bien moins cher, à moins de 20 centimes. Sans parler de la Chine, avec un prix de seulement 7 centimes par kWh !
Quand on regarde le poids de l’électricité dans le budget des ménages, la France se classe 16ᵉ au niveau mondial et 35ᵉ en prenant en compte le pouvoir d’achat. Les foyers français et allemands ressentent une pression financière bien plus grande comparée à des pays comme les États-Unis ou le Canada.
Face à cette hausse continue des coûts, quelles solutions peuvent envisager les gouvernements et les consommateurs ? La hausse de 26 % des prix en Europe depuis 2021 met en évidence l’impact durable de la crise énergétique. En moyenne, le kilowattheure d’électricité coûte actuellement 23,98 centimes d’euros en valeur nominale en Europe, contre 19,09 centimes d’euros en 2021, soit avant le début de la crise énergétique. Les gouvernements et les consommateurs cherchent des solutions pour limiter les répercussions financières.