Monde agricole : une alliance TotalEnergie / FNSEA pour favoriser la transition énergétique - L'EnerGeek

Monde agricole : une alliance TotalEnergie / FNSEA pour favoriser la transition énergétique

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Production d’électricité photovoltaïque, de biométhane et de biocarburants : tels sont les trois piliers de la transition énergétique des exploitations agricoles, en vertu d’un partenariat entre TotalEnergie et la FNSEA, dévoilé ce 4 mars 2022 au Salon International de l’Agriculture.

TotalEnergie et la FNSEA officialisent un partenariat pour la transition énergétique du monde agricole

La part du secteur agricole dans les émissions de gaz à effet de serre demeure très important (environ 20% en France). Et si la transition vers des modèles agricoles moins polluants (préférer les plantes à l’élevage, favoriser les circuits courts, limiter l’usage des engrais et des engins agricoles…) semble nécessaire à moyen terme, développer les renouvelables dans les exploitations agricoles fait partie des réponses aux grands enjeux climatiques de ce siècle.

TotalEnergie et la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ont justement profité du Salon International de l’Agriculture, ce 4 mars 2022, pour dévoiler un partenariat stratégique visant à favoriser la transition énergétique dans le monde agricole.

Les deux partenaires mettent en avant leur volonté commune de transformer l’agriculture vers la neutralité carbone, de s’appuyer sur les dynamiques locales et les circuits courts, « adaptées aux spécificités des différents territoires », et d’identifier les « opportunités de production d’énergies renouvelables, de stockage de carbone, de réduction des émissions, et de préservation de la biodiversité, afin d’accompagner la transition énergétique avec et pour les agriculteurs ».

Trois chantiers prioritaires : le photovoltaïque sur ombrières, le biométhane, les biocarburants

Pour atteindre ces objectifs, TotalEnergie et la FNSEA ont défini trois chantiers prioritaires, développés par des groupes de travail dans une optique durable. Le premier est celui de la production d’électricité renouvelable, via des installations agrivoltaïques, qui permettront, en plus de cette production électrique solaire, de protéger certaines cultures agricoles des intempéries et risques météorologiques (pluie, grêles, vents) ou de valoriser des terrains agricoles non productifs.

Second chantier, celui de la production de biométhane, qui permettra de valoriser des déchets organiques agricoles et de participer au verdissement de la production de gaz, tout en apportant des compléments financiers non négligeables aux exploitants agricoles.

Le troisième et dernier chantier est celui des biocarburants, non dans une logique de remplacement des cultures vivrières, mais dans une optique complémentaire, via la valorisation de résidus agricoles ou le développement de cultures « bas gaz à effet de serre » ou intermédiaires.

« Je suis très content de ce partenariat innovant avec la FNSEA qui accélérera la transition énergétique et agricole dans nos territoires grâce à des actions rapides et concrètes. Dans le monde agricole comme dans l’énergie, le développement durable est avant tout une affaire de terrain et de pragmatisme » a défendu Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies.

« La FNSEA a engagé une réflexion stratégique pour déployer à large échelle, pour les décennies à venir, le mouvement vertueux initié. Je ne peux que me féliciter de la signature de ce protocole de coopération avec TotalEnergies qui va venir accélérer et amplifier notre action. TotalEnergies dispose de l’expertise technologique, logistique et commerciale, indispensables à la concrétisation des ambitions de la France pour relever le défi des transitions énergétiques », complète Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • C’est ça, rasez ce qu’il reste de foret en France pour les remplacer par des champs de betterave et de Colza assaisonnée d’engrais azotés e (à base de gaz fossile) et de produits phyto-sanitaire et déversez le tout mélangé à du lisier et de la bouze de vache dans des méthaniseurs pour faire du gaz bio…

    On ignorera le rendement énergétique totalement nul puisque chaque M3 de bio-méthane et chaque litre de bio-éthanol contient moins d’énergie que ce qui l’a fallu fournir pour l’obtenir. (sauf pour l’ADEME qui grâce à un calcul hypocrite et tordu conclu que c’est viable)

    On ignorera également les fuites de méthane (GES 27 fois plus puissants que le CO²) et les émissions de protoxyde d’azote (GES 298 fois plus puissants que le CO²) liés à l’épandage des déchets de méthaniseur.
    Mais chuuuut !!! c’est du gaz bio !

    Enfin, on ignorera le gaspillage d’eau et la pollution des nappes phréatiques.

    C’est beau le progrès !

    Continuez à dévaster la France, pour ça on peut vous faire confiance les clowns en costards.

    L’important, c’est que les agriculteurs prennent leur chèque et que les politiciens soient réélu…..

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  • Revoilà l’andouille de Sam Sam qui mélange tout, ce qui conduit à un commentaire sans intérêt comme d’habitude.

    Que les agrocarburants soient généralement un mauvais choix, c’est un fait. Sauf dans certains cas amplement démontrés au plan scientifique. mais la science et Sam Sam çà fait 2 !

    Je rappelle que j’ai déjà publié ici les études qui démontraient des cas où le bilan est très positif mais comme Sam Sam n’étudie rien, forcément il sort des conneries à longueur de journée comme sa candidate favorite Marine le Pen, qui se ressemble s’assemble !

    Quand au biométhane il y en a de plusieurs sources.

    Le biogaz bien employé a un très bon bilan. On va encore pouvoir l’améliorer avec l’électrométhanogénèse qui permet d’utiliser les quelques 40% du C02 jusqu’à présent perdus par cette filière. Le résultat est très important puisque l’on augmente d’autant la production de biométhane tout en baissant les coûts quasiment d’autant. Mais çà Sam Sam ne connaît pas.

    De plus la liquéfaction hydrothermale, dans le domaine duquel les Pays-Bas sont en avance avec des pilotes industriels qui produisent déjà plusieurs TWh par an et qui sont suivis par de nombreux pays, permet de traiter les effluents d’égouts, d’industries et entre autres des unités de méthanisation. En France cela représente environ 140 TWh par an et çà va décoller à partir de 2025 via des systèmes modulaires de différentes capacités intégrables à tous les niveaux de production.

    Donc le problème de la qualité des épandages et ainsi réglé. De plus on récupère au passage près de 100% du phosphore, potassium etc qui vont manquer et qui sont actuellement importés issus de mines surexploitées dont les produits sont de plus en plus radioactifs et épandus sur les cultures. L’eau rejetées est de qualité supérieure à celle des stations d’épuration, elles aussi amplement concernées par la liquéfaction hydrothermale.

    Mais Sam Sam n’étudie rien et il croit que Marine le Pen va le sauver de sa connerie en arrachant des éoliennes, comme c’est affligeant surtout au moment où Poutine envahit l’Ukraine et poursuit sont processus de prise en tenaille de l’Europe de la Libye à l’Arctique et à qui il ne reste plus, après avoir envahi l’Ukraine, que de fermer les 65 km entre l’enclave de Kaliningrad et le Bélarus pour couper la voie terrestre par rail et route de commerce entre les pays Baltes + Scandinavie vers le Sud de l’Europe.

    Poutine l’ami de toujours de la famille le Pen et de Marine le Pen pour lequel vote cette andouille de Sam Sam !

    Sam Sam, retourne dans ta poubelle que tu n’aurais jamais dû quitter !

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  • @ Sam Sam : je vous le remets pour votre affligeante culture personnelle qui ne fait que baisser le niveau ici depuis que vous intervenez. Si vous vous reportez aux études et modélisations vous verrez que malgré l’importante quantité de gaz à bas prix disponible aux Etats-Unis, les modélisations lui préfèrent le stockage pour désormais des questions de compétitivité notamment

    La Californie, 5e puissance économique mondiale, a prévu de passer à 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050 comme de nombreux pays, dont plusieurs y sont déjà ou proches de l’être

    Les tendances économiques toujours favorables des renouvelables lui permettent d’accélérer la tendance et elle vient de relever son objectif d’énergies renouvelables à 73 % d’ici 2032

    15 GW de stockage sont prévus, ce qui rendra l’électricité californienne à 82% non émettrice d’ici 10 ans avec réduction de 46 millions de tonnes métriques de C02/an

    Le plan prévoit un rejet presque total des turbines à gaz (dont le prix est pourtant peu cher localement, ce qui confirme la compétitivité grandissante des renouvelables comme du stockage), 1,7 GW d’éolien offshore, le développement de la géothermie qui, avec les évolutions technologiques en cours, voit ses prix baisser (souvent les forages profonds représentent 50% du coût de cette technologie qui peut désormais s’appliquer pratiquement partout)

    Ce choix est le résultat de modélisations approfondies, prenant en compte les expériences et les prix des installations, en s’ouvrant à de nouvelles technologies telles que le stockage à long terme et par des consultations avec chaque fournisseur d’énergie.

    Cela abouti au système à faibles émissions le moins cher et le plus fiable qu’il soit possible de planifier aujourd’hui. En tant que tel, il sert de modèle à tous les autres États américains et d’autres dans le monde pour se diriger vers la décarbonisation – méthodiquement et logiquement, et au moindre coût.

    La CPUC (California Public Utilities Commission) souligne que conformément au projet de loi 350 du Sénat, a été élaboré un processus de planification intégrée des ressources (IRP) pour s’assurer que le secteur électrique de la Californie atteint ses objectifs de réduction des GES tout en maintenant la fiabilité aux coûts les plus bas possibles.

    Cela devrait également accélérer les récents changements de direction de nombreux grands services publics appartenant à des investisseurs américains, qui se concentraient auparavant uniquement sur les combustibles fossiles, qui s’orientent désormais clairement dans la direction que la Californie a tracée et dont elle démontre la pertinence vers le 100% énergies renouvelables

    https://www.cpuc.ca.gov/news-and-updates/all-news/cpuc-approves-long-term-plans-to-meet-electricity-reliability-and-climate-goals

    .

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  • Je vous en prie laissez l’idiot s’exprimer c’est un moment délicieux de le lire, de la bêtise à l’état pur. Concernant les bio trucs je vous fait confiance, ajoutons sur les terres pauvres, certaines prairies et certains vignobles du photovoltaïque pour un deal gagnant gagnant entre agriculture et production d’électricité c’est plus de 400 TWh d’énergie finale que nous pouvons produire, c’est pas rien.

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  • @ capitaine

    Vous avez des arguments factuels et sourcés ?
    Ou vous êtes juste dans l’insulte gratuite et la divination ?

    Peut-être qu’il est temps de vous trouver une place dans un EHPAD Orpea.

    Vous verrez, ils vont bien s’occuper de vous.

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  • @Energie +,
    C’est bon les andouilles (et maintenant les déjections de porcs sont assez largement méthanisés), il ne faut pas les jeter à la poubelle…

    Pour le Biogaz je suis assez pour mais les épandages de lixiviat posent problème par endroit et de vrais travaux scientifiques doivent être fait dans ce sens pour obtenir de meilleurs résultats qu’aujourd’hui. Les volumes à produire resteront toujours loin de ce que les Fossiles importés nous “apportent” en énergie. Pas sur que les diverses utilisations prévues pour le Biogaz soient toutes bonnes et cohérentes…

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  • @Capitaine,
    sur votre point “” c’est plus de 400 TWh d’énergie finale que nous pouvons produire, c’est pas rien. “”, vous paraissez sacrément optimiste !!! 400 TW.h c’est Vraiment Colossal !!!
    Vu le nombre de paysans/agriculteurs/exploitants agricoles restant en France, j’ai quelques doutes même si les derniers cités, les exploitants agricoles, ont maintenant de vrais “usines” avec leurs avantages et leurs inconvénients nombreux également… A voir, mais l’ordre de grandeur me semble bien bien optimiste !!! Si vous aviez des sources @Capitaine,
    De plus le changement climatique risque de ne pas toujours aidé dans les années à venir (hélas !).

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