EDF entame officiellement des discussions pour racheter l'activité nucléaire de General Electric (GE) - L'EnerGeek

EDF entame officiellement des discussions pour racheter l’activité nucléaire de General Electric (GE)

edf entame discussions racheter activite nucleaire ge - L'Energeek

Ce 23 septembre 2021, EDF et General Electric (GE) ont officiellement confirmé être en négocations pour un rachat d’une partie de l’activité nucléaire du groupe américain (en particulier les turbines Arabelle qui équipent les centrales françaises) par l’énergéticien français. La cession concernerait les anciens actifs nucléaires d’Alstom, passés sous pavillon américain en 2014.

L’ancienne activité nucléaire d’Alstom va-t-elle revenir dans le giron français ?

L’affaire est aussi sensible que cruciale pour l’avenir industriel et énergétique de la France. Voici plusieurs mois que General Electric (GE) a annoncé sa volonté de revendre ses 80% de parts dans la co-entreprise Geast, qui gère les ex-activités nucléaires d’Alstom, en particulier les turbines Arabelle qui équipent les centrales nucléaires françaises (les 20% restant étant toujours détenus par Alstom).

Geast est le fleuron d’Alstom Energy, racheté en 2014 par GE. A l’époque, ce choix de confier à un industriel américain des actifs stratégiques pour la filière nucléaire française avait été beaucoup critiqué. Aujourd’hui, GE, dans une situation financière précaire, veut absolument revendre Geast. L’Etat français a conservé une action préférentielle (golden share) dans le capital de Geast, qui lui donne un droit de veto sur l’identité du repreneur.

Ce 23 septembre, EDF et GE ont confirmé être en négociations pour un rachat par l’énergéticien français des 80% de Geast détenus par GE. Après avoir récupéré Framatome suite au naufrage d’Areva, EDF pourrait bien prendre le contrôle de la fabrication des turbines Arabelle. La solution semblerait logique si la France veut continuer de s’appuyer sur le nucléaire pour sa transition énergétique.

Mais le patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy, ne semble pas prêt à prendre une telle décision sans de solides garanties de l’Etat français. EDF fait en effet face à une dette de 40 milliards d’euros, et doit investir massivement dans les années à venir.

EDF prêt à prendre le contrôle des turbines Arabelle détenu par GE, mais uniquement si l’Etat passe commande de nouveaux réacteurs nucléaires

L’échec du projet Hercule résume bien les paradoxes dans lequel est pris l’énergéticien, pilier de la sécurité énergétique française et de son électricité historiquement peu chère, mais faisant face à de vrais soucis de rentabilité (entre autre à cause de l’Arenh, qui force EDF à revendre à prix réduit une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents fournisseurs d’électricité).

Dès lors, EDF ne rachètera pas Geast si l’Etat français ne passe pas commande de nouveaux réacteurs nucléaires de nouvelle génération. Une décision reportée au-delà de la présidentielle de 2022, et qui sera l’un des sujets les plus stratégiques et polémiques à gérer pour la prochaine mandature.

« Sur le plan énergétique, dans le contexte de hausse des prix, assurer la filière nucléaire pour éviter à la France de dépendre de l’éolien et du gaz est un vrai sujet pour le prochain président de la République », estime notamment le directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières, l’économiste Patrice Geoffron. Les syndicats militent pour le maintien des emplois et des compétences, et sont donc plutôt favorable à un rapprochement avec EDF.

Symboliquement, ce week-end a aussi vu se dérouler deux manifestations à Lyon, à propos de la décision de prolonger de dix ans la centrale nucléaire de Bugey. Plusieurs associations et ONG anti-nucléaires ont ainsi réclamé la fermeture de cette centrale, ce 25 septembre 2021. Ce même jour, l’association Les Voix du Nucléaire tenait à Lyon la 5ème édition de Stand Up For Nuclear, qui vise à informer sur les enjeux et problématiques réels de l’énergie nucléaire, notamment dans l’optique d’une transition énergétique.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Le nucléaire est tellement peu compétitif qu’il est obligé de faire la manche auprès de l’UE pour la taxonomie verte en négociant avec les pays adeptes du gaz, et à présent du chantage pour la réalisation en France d’EPR2 à 1 seule enceinte et qui ne sont toujours pas assez compétitifs et ne permettront d’ailleurs pas à EDF de s’en sortir durablement.

    De plus cela apporte quoi pour un pays et un opérateur surendettés d’investir de nouveau dans un secteur incapable de s’exporter et qui représente une part de marché internationale très modeste comparé aux concurrents et aux renouvelables qui elles sont universelles.

    En outre avec un bilan d’émissions qui va se dégrader avec l’exploitation d’uranium et qui peut même pour la France atteindre assez rapidement les 200g de C02 par KWh nucléaire (étude scientifique de 2014)

    L’Agence internationale de l’énergie atomique elle-même vient d’estimer la part de la consommation électrique nucléaire mondiale entre 6 et 12 % à horizon 2050 mais 12% est le scénario haut qui implique des conditions de financement et de soutien public très élevés.

    Et pour une grande part çà n’aide en rien le climat mais aggrave les risques puisque, outre les délais moyens de mise en opération plus longs que les renouvelables, çà augmente les risques puisque c’est vendu à des pays incertains ou en zone à risque et qui n’ont pas besoin de nucléaire mais qui visent plutôt la bombe atomique.

    Cà fragilise aussi nôtre propre système énergétique car notamment en cas de conflit, nos 56 réacteurs et nos grands barrages associés pour la flexibilité du nucléaire, c’est un véritable jeu de quilles pour un agresseur comme le sont les centrales nucléaires d’Israël pour l’Iran et pour les autres pays voisins concernés, comme partout ailleurs. L’iran en a fait la démonstration en 2019 sur un important site pétrolier d’Arabie Saoudite pourtant suréquipé d’anti-missiles américains, français et israéliens qui se sont avérés incapables de le défendre.

    De plus les multiples modélisations scientifiques que l’on réalise dans le monde aboutissent toutes au même constat économique, le nucléaire ne peut qu’occuper qu’une part modeste et est le plus souvent inutile. Exemples :

    – Etats Unis, modélisations du NREL, Naris, Doe etc. Résultat 11 à 13% de nucléaire pour le DOE, moins de 15% pour Naris en incluant le Canada sur un réseau couplé

    – Australie : pas besoin de nucléaire

    – Japon réduction de la part du nucléaire part rapport au scénario initial

    – Chine : 12% de nucléaire maxi à terme d’un programme pourtant massif dans ce domaine

    – Russie moins de 20% de nucléaire

    – Inde : très peu de nucléaire

    – Europe : de nombreux pays visent 100% renouvelables et les autres auront toujours des parts minimales de nucléaire

    etc

    Dans le même temps les modes de stockage évoluent très favorablement, les graphiques confirment des fortes hausses de la demande, les prix baissent, certains groupes envisagent déjà les 16 euros/MWh bien avant 2030 et les autres sont à peine plus élevés et ils apportent une bien meilleure réponse technique et de réactivité à l’offre demande (en secondes et non pas en demi-heure et plus comme les EPR, et les SMRs n’ont pas encore résolu cette question de manière assez satisfaisante non plus et çà fait grimper leur prix)

    En résumé, pourquoi investir à nouveau à perte dans des EPR dont le marché n’a guère de perspectives quand le couple renouvelables + stockage est en train techniquement comme économiquement de surpasser le modèle nucléaire et que les premiers sont universels au plan mondial, sans risques, sans déchets d’ultra-longue durée, bien plus recyclables, consomment bien moins d’eau, ne prélèvent pas la ressource uranium ou thorium de manière finie non recyclable alors qu’elles a des applications plus utiles notamment dans le spatial etc. et que le second n’offre pas du tout les mêmes perspectives et ne resout absolument pas ses problèmes techniques et n’arrive pas à gérer ses problèmes économiques avec autant de potentiel.

    Lorsque l’on analyse une énergie, on ne le fait pas avec des anciennes approches et techniques mais avec celles les plus récentes, on intègre tous les paramètres et pas seulement une poignée et on anticipe de quelques années car les choses changent vite en ce moment en particulier dans ce domaine.

    Au début de l’histoire de la transition beaucoup pensaient que les prix des renouvelables ne baisseraient pas autant et qu’elles seraient négligeables.

    Ils se sont plantés et on a perdu du temps à cause d’eux.

    Ensuite certains ont pensé que l’intermittence était insurmontable ou qu’il fallait forcément du gaz naturel.

    Ils se plantent, çà leu coûte cher et c’est tant mieux car on les avait avertis, et nous font perdre du temps.

    Il serait donc temps de se pencher sérieusement notamment sur le coupe renouvelables + stockage et par ailleurs le thème qui intéresse peu d’opérateurs et surtout pas EDF depuis son existence, l’efficacité énergétique qui ne rapporte pas aux marchands d’énergie et qui est souvent laissée de côté malgré son très important potentiel technique notamment.

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  • Article récent plus bas, par exemple pour le Royaume-Uni, qui confirme concrètement mes propos plus haut de besoins de stockage autres que le gaz naturel importé. Sauf qu’ils en sont toujours à parler de batteries et donc plus généralement de stockage court-terme, que par ailleurs les Etats-Unis ont encore principalement du Li-ion qui pour plusieurs raisons n’a pas de perspectives très durables dans ce domaine, alors qu’il y a lieu principalement de parler de stockage longue durée et qu’il existe plusieurs technologies à bas prix et rendement élevé en train de clairement émerger

    On considère dans le monde que les besoins de stockage d’un pays 100% renouvelable varient de 7 à 22 % avec une moyenne autour de 12/15%. L’Europe peut se situer en bas de fourchette compte tenu de ses complémentarités de ressources et de réseaux plutôt développés (électricité, gaz, chaleur, égouts, etc tous ayant un rôle énergétique). Elle peut ainsi économiser plus de 20% sur les coûts selon l’IEA qui est pourtant plutôt très prudente sur cet objectif car elle n’intègre pas les technologies et approches les plus récentes et performantes, donc se contente de “moyennes”.

    Le nucléaire quant à lui ne représente, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique que que l’on ne peut pas taxer de pro-renouvelables, tout au plus 6 à 12% de la consommation électrique mondiale à l’horizon 2050

    Le stockage lui représente donc, avec une moyenne de 12 à 15%, des perspectives bien plus importantes et bien moins risquées. En outre tous les pays font des renouvelables et beaucoup moins nombreux sont amenés à faire du nucléaire.

    Alors que la politique présentée comme “tout” nucléaire et érigée à tort comme un monopole dans les documents des années 70 en France à écarté les autres approches énergétique peu carbonées et nous a fait rater en bonne partie l’essor des renouvelables au grand dam des scientifiques du domaine, du Cnrs et autres centre de R&D dont on retrouve encore les propos sur le web, pourquoi diable faudrait-il de nouveau rater ce thème du stockage bien plus porteur, parmi d’autres, pour renflouer un secteur échoué qui n’ose pas aborder les réalités en face et qui a pour “idiots utiles” les Xavier Bertrand, Marine le Pen, Eric Zemmour, Arnaud Montebourg etc

    Résumé de l’article concernant le Royaume-Uni et qui s’applique à bien d’autres pays qui se sont fait dupés par les marchands de gaz, comme d’autres pays se font duper par les marchands de nucléaire faute d’analyser en détail les données techniques et économiques et les évolutions et tendances de chaque secteur.

    Je précise que les Etats-Unis eux, et parmi d’autres, ont compris depuis plusieurs années les enjeux et investissent plutôt massivement dans ce domaine et nous dépassent une fois de plus, ce qui n’empêche pas aux Etats-Unis également d’autres de vouloir renflouer le nucléaire ou de prolonger au delà de 80 ans les vieilles centrales existantes, ce qui est évidemment très risqué, mais les modélisations, qui comme les scientifiques indépendants, n’ont pas d’intérêts à défendre, leurs donnent tort et de plus en plus avec les évolutions technologiques et économiques en cours, pourtant pas toutes encore prises en compte par les centres de R&D qui font de la modélisation et n’intègrent pas les plus récentes évolutions, il y a toujours un délai de retard, ce qui implique donc de savoir anticiper et d’avoir des coups d’avances et non pas l’inverse comme on est en train de le faire en France avec le vieux monopole nucléaire pensé à une autre époque dans un autre contexte et qui ne disposait pas de toutes les approches et technologies actuelles et en cours.

    Article :

    “L’impact des prix élevés du gaz au Royaume-Uni a souligné la nécessité d’investir dans les technologies de stockage d’énergie, a déclaré le groupe commercial national de l’industrie, le réseau de stockage d’électricité (ESN).

    Les prix de l’électricité ont bondi au Royaume-Uni en raison des pénuries de gaz – qui ont entraîné une augmentation des prix de 250 % depuis le début de l’année et de 70 % depuis août seulement

    Au cours des dernières semaines, cela a conduit à des prix record de l’électricité, les enchères du jour à venir atteignant 1 675,30 £ (2 291,18 $ US)/MWh pour EPEX et 1 750 £/MWh pour Nordpool pour le 14 septembre, par exemple.

    Cette volatilité montre l’importance de construire des systèmes de stockage d’énergie pour fournir une résilience au réseau alors qu’il se retire des combustibles fossiles et que les énergies renouvelables se développent, a déclaré l’ESN.

    « En plus d’aider à équilibrer l’offre et la demande d’énergie dans la chaîne d’approvisionnement physique, le stockage d’énergie exerce également une influence apaisante et de renforcement de la confiance sur les marchés de l’énergie », a déclaré Madeleine Greenhalgh, responsable des politiques chez ESN.

    «Cela contribue à réduire la volatilité des prix du marché en donnant confiance aux commerçants préoccupés par l’approvisionnement en énergie et en dissuadant l’action des commerçants engagés dans la spéculation à court terme. Cet avantage du système de stockage d’énergie semble avoir été négligé par les décideurs politiques et les régulateurs. »

    Dans de bonnes conditions, ceux-ci pourraient être construits dans les années à venir.

    Compte tenu des prix élevés de l’électricité – qui ont conduit à une crise pour de nombreux petits fournisseurs, avec six fermetures le mois dernier – le gouvernement britannique examine le système énergétique pour assurer sa stabilité à l’avenir.

    « Les principales priorités du gouvernement, du régulateur et du gestionnaire du réseau électrique sont désormais de développer des marchés qui incitent à investir davantage dans une gamme de technologies de stockage à court et à long terme et encouragent les solutions de stockage zéro carbone à prendre le relais du gaz, tout en développant un un système électrique plus intelligent et plus flexible qui peut mieux faire correspondre l’offre et la demande », a ajouté Greenhalgh.

    L’appel d’ESN à un investissement accru dans le stockage fait suite à l’Association pour les énergies renouvelables et les technologies propres, soulignant également la nécessité de diversifier et de décarboner le système énergétique domestique du Royaume-Uni”

    https://www.energy-storage.news/uk-gas-price-shock-highlights-need-for-energy-storage/

    .

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  • la solution viable pour la transition energétique c’est d’augmenter le nucléaire massivement car c’est la seule source d’energie capable de suivre les besoin exponentiel en energie electrique qui va déferler sur la planete dans l’après fossile ! Tout les experts reconaissent que les energies vertes et meme les voitures electriques génèrent énormement de Co2 a la fabrication (plus ensuite) et que le meilleur bilan co2 et la meilleure securisation des reseau electrique est permise par le nucléaire !

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  • Pas compétitif le nucléaire ? A part l’hydraulique, réservé aux pays à géographie adaptée comme la Norvège, aucun autre moyen décarboné et PILOTABLE ne peut rivaliser avec le coût cash de 33 €/MWh du nucléaire actuel et même avec le nouveau nucléaire type EPR dont le coût complet ne devrait pas dépasser 60 €/MWh dans une production standardisée.
    Les énergies renouvelables (solaire et éolien) sont RAPPELONS-LE grassement subventionnées, c’est à dire financées par les contribuables avant même d’avoir commencé à les consommer : subventions portant sur la part énergie (MWh produits), mais aussi sur les coûts de raccordement au réseau national : plus de 20 €/MWh à la charge du consommateur sous forme de taxe TURPE pour l’éolien en mer !
    De plus, les énergies du vent et du soleil ne sont pas produites en phase avec les besoins, et demandent soit des moyens de secours (la plupart du temps des centrales au gaz) soit du stockage.
    Le stockage devrait compenser les fluctuations aléatoires de la météo (stockage de court terme) mais aussi l’absence fréquente et prolongée de production, notamment l’hiver quand la consommation est maximale. Et la technologie correspondant à ce qui serait un “stockage intersaisonnier” n’existe pas, les 16 €/MWh cités par l’internaute ci-dessus sont donc une vaste fumisterie.
    De plus en plus de scientifiques, économistes et vrais écologistes défendent le fait que le nucléaire est incontournable dans l’objectif planétaire d’éradiquer les combustibles fossiles. L’opinion publique commencent à réaliser les enjeux de cette transition énergétique et les atouts du nucléaire pour notre pays qui maîtrise cette technologie, notamment en comparaison des énergies dites renouvelables. Nul doute que le résultat des élections présidentielles dépendra en partie de la position des candidats sur le choix du futur mix énergétique de notre pays.
    Le fait que la France assure la pérennité de son parc nucléaire en rachetant (via EDF) GEAST qui produit les turbines Arabelle des centrales nucléaires, est donc un indicateur fort que nos dirigeants actuels ont enfin compris que sans cette technologie nous serions perdants dans les transition énergétique mais aussi dans la compétition internationale.
    On ne peut que s’en réjouir, mais on attend comme JB Lévy, que notre président sorte enfin de l’ambiguïté : s’il croit réellement au nucléaire pour le climat et l’industrialisation de la France, il faut arrêter de financer des énergies renouvelables dispendieuses, inutiles et inefficaces.

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  • @ Studer :

    Ne dites pas une fois de plus n’importe quoi, on vous connaît assez depuis le temps pour savoir que vous êtes un incompétent notoire en énergie et que vous n’êtes même pas fichu de citer une quelconque source crédible pour confirmer vos affirmations qui ne sont que vos rêves éloignés des réalités en cours. Cà devient pénible à force de perdre son temps à vous expliquer sources à l’appui quand vous citez des chiffres tirés de votre chapeau. Ce n’est pas en répétant des choses erronées contredites par les études, analyses et faits que çà en devient des vérités

    Pour preuve :

    L’Agence internationale de l’énergie atomique, pourtant très optimiste d’habitude dans la promotion du nucléaire, ne prévoit qu’une part entre 6 et 12% de nucléaire (12% avec soutiens massifs ce qui est peu plausible au plan mondial quand les compilations du Giec parmi d’autres sont en dessous) dans le mix électrique mondial à horizon 2050 (autant dire que pour décarboner c’est très modeste et trop tard, donc l’argent y est mal utilisé, en plus des nombreux risques et déchets que le secteur nous laisse). Vous devriez connaître cette prospective récente. Si le nucléaire était si compétitif comment expliquez-vous que la majeure part va aux renouvelables quel que soit l’horizon de 2030 à 2050 et pourquoi EDF est surendetté et que nos exportations de réacteurs nucléaire sont quasi insignifiantes ?

    Pour mémoire la production d’énergie renouvelable a dépassé avec la biomasse celle du nucléaire (source BP) il y a 2 ans et seules avec l’éolien et le solaire récemment (source Ember)

    Pour le prix du nucléaire vous parlez du nucléaire établi dans les années 70 et le prix que vous citez n’est même pas le prix demandé par EDF (qui demandait 63 euros le MWh) ni retenu par la Cour des comptes. On est de plus autour des 130 euros le MWh à Flamanville si on se base sur le dernier rapport de la Cour des comptes et le président d’EDF trouve le prix trop cher et n’ose même plus le fixer, dans un entretien aux Echos.

    Pour les EPR2 (1 seule enceinte donc supposés moins chers) mais également moins sécurisés et contestés par le CEA et l’ASN), la Sfen espérait 70 euros le MWh et l’opérateur a admis dans un récent rapport au Trésor qui est public et que vous devriez lui aussi connaître, que déjà ce prix varie entre 75 et 86 euros le MWh et on sait que ce type de chantier ne tient jamais ses objectifs de délais et prix, en particulier en France qui a perdu des capacités industrielles (part de 11% seulement comparée à l’Allemagne 25%, l’Italie et l’Espagne autour de 20-21%, la République Tchèque 31%) et çà ne se retrouve pas en quelques années qui plus est dans un pays surendetté et vieillissant, donc se tromper de choix par conservatisme peut se révéler très préjudiciable.

    Pour les subventions aux renouvelables vous parlez du passé. Mettez à jour vos données quant aux subventions. Pour mémoire le nucléaire, pourtant ancien et largement amorti, vient faire la manche en Europe et négocier avec des pays encore utilisateurs de gaz pour tenter de faire intégrer le nucléaire à la taxonomie verte, qui n’a pas plus à y faire et à tromper les épargnants que le gaz ou les fossiles.

    EDF va de plus devoir être renfloué par l’Etat comme auparavant l’ex-Areva Orano

    Trouvez des énergies dont les prix ont baissé et baissent autant que les renouvelables et le stockage dans l’histoire de l’énergie. En éolien offshore par exemple – qui était pourtant considéré comme parmi les plus chers – on s’attend au plan professionnel en moyenne à 35 à 60 euros le MWh à horizon 2030. Mais plusieurs entreprises, dont une française, estiment, calculs à l’appui, pouvoir atteindre 35 euros le MWh en 2030 et un groupe norvégien annonce déjà ce prix pour 2024 compte tenu de sa technologie. La Chine suit de près dans cette compétition où l’on a encore un peu d’avance en Europe.

    EDF est surendetté, comme l’Etat francais qui ne pourra le soutenir éternellement, à cause en bonne partie de ses aventures en Amérique latine dont Argentine. Le plan actuel vise à le renflouer. Le nucléaire français en terme de ventes de réacteurs ne représente par ailleurs quasiment plus rien au plan mondial en parts de marché dont la principale est actuellement détenue à environ 60% par le complexe militaro-industriel russe Rosatom, suivi par le chinois CNNC

    Le France se fait en outre évincée du Mali par la Russie alors que ses ressources uranium proviennent en partie du Mali et du Niger (exploitées par Orano au Nord du Mali) et qu’une autre partie des sources est dans une sphère d’influence russe.

    Ne connaissez vous pas non plus l’histoire de la géopolitique de l’énergie et les méthodes d’encerclement et de dépendance russe ?

    Vous pensez que si le Kremlin se positionne en Arctique et dans des pays du Moyen-Orient jusqu’à la Libye et au Mali c’est pour faire du tourisme ?

    Leur politique concernant le pétrole et le gaz s’applique aussi au nucléaire, mais eux ne font pas l’erreur d’avoir une part locale de nucléaire trop importante qui les fragiliserait lors d’un conflit et ne dépendent pas uniquement d’elle, mais par contre ils s’en servent abondamment au plan géopolitique (dépendance, influence, tenailles sur les ressources etc)

    En outre le bilan d’émissions du nucléaire se dégrade et selon une étude scientifique de 2014 qui mériterait une mise à jour, celui-ci même pour la France pourrait assez rapidement atteindre les 200 g/C02/KWh quand l’éolien est entre 4 et 7 g/C02/KWh et 30% de moins avec l’éolien en bois, vous savez ces éoliennes en bois plus résistantes que l’acier qui vous font rire et que développent Vestas, Siemens Gamesa etc avec Modvion entre autres et dont les prix sont également en baisse d’environ 1/3 et qui hormis éventuellement par le solaire organique sont imbattables en terme de peu d’émissions de Ges, de stockage carbone longue durée, facilité de transport, montage et recyclage etc. L’éolien évolue mais vous semblez ne pas en tenir compte.

    C’est sans compter la géopolitique de l’énergie et les moyens mis en oeuvre pour tenter de sécuriser et diversifier les ressources. Vous pouvez bien sûr compter sur l’Australie comme pour les sous-marins où les gouvernements ne sont pas toujours fiables !

    Vous avez la naïveté de penser que si les américains cèdent Geast et les turbine arabelle, cocorico le nucléaire est de retour, vous les prenez vraiment pour des débutants.

    Il sera de plus intéressant de connaître combien l’aventure avec Georges Tron et les dirigeants antérieurs aura coûté au final suite à ce rachat.

    Quant à la pilotabilité du nucléaire le temps de réponse d’un EPR est de plus d’une demi-heure. Vous n’échapperez donc pas aux besoins de flexibilité et stockage face à un réseau ou l’offre/demande nécessite une réactivité en secondes

    Pourquoi pensez vous que l’on n’a pas fait 100% de nucléaire et que l’on a mis du stockage hydro massif.

    Pourquoi croyez vous également qu’il y a des programmes de recherche pour tenter d’associer les SMRs notamment à la variabilité des renouvelables.

    Pour rappel les études scientifiques ont répertorié plus de 300 types de stockage dont une centaine à rendement élevé et, soit déjà compétitifs ou sinon à court terme. La plupart répondent à la demande dans un laps de temps relevant des secondes.

    Ces différents types de stockage sont déjà en forte croissance avec l’essor des renouvelables et on peut constater leur prix baisser et celui des 16 euros le MWh n’a lieu d’être pris que pour partie puisque l’on n’a pas besoin de stockage à 100%. J’ai déjà développé ici ce sujet et quelles étaient les autres formes et acteurs du stockage qui suivaient de près. Ce sont des données connues, vérifiables et que tout professionnel du secteur de l’énergie doit connaître, de même que ces évolutions qui changent évidemment la donne et dans lesquels une fois plus nous prenons du retard par rapport à d’autres pays dont nous allons dépendre et perdre les marchés concernés.

    Concernant le réseau, vous pensez qu’il a été ou qu’il est gratuit pour le nucléaire. Et je ne vous parle pas des données inconnues, coût total des démantèlements à terme, coût total du stockage à terme, non prise en charge des risques. Par contre on connaît le coût pour un accident majeur par réacteur selon l’IRSN et l’opérateur de 300 milliards à plus de 1000 milliards d’euros. En outre quand vous parlez de connexions vous abordez mal le sujet car çà dépend des sites, du type de transport d’énergie (connexion par ligne ou par pipeline qui dans ce cas remplace en moyenne 5 lignes), des impacts positifs sur la sécurité réseau, des gains par échanges d’énergie/stockage etc)

    Par exemple Entsoe réalise sur 12 ans des connexions en Europe qui permettent l’économie de 540 TWh par an.

    Lorsque vous faîtes un bilan, sachez analysez les investissements mais aussi les recettes sinon vos conclusions sont erronées

    Pourquoi croyez vous que les modélisations très pointues que l’on réalise partout dans le monde donnent l’avantage économique aux renouvelables et au stockage, en confirmation du peu d’attente de l’Agence internationale de l’énergie atomique elle-même concernant la part de nucléaire ?

    Par exemple prenez aux Etats-Unis les modélisations du NREL, du Naris (analyse qui a duré 8 ans des Etats-Unis couplé au Canada), du DOE etc le nucléaire est en part réduite chaque fois : 11 à 13% pour le DOE et le programme américain

    Zéro en Australie (étude de 1000 pages d’un des principaux opérateurs de réseau)

    Japon part de nucléaire en baisse, pas à cause de Fukushima mais aux évolutions des prix dans les renouvelables et le stockage

    Chine à terme maxi 12% de nucléaire

    Inde part réduite

    Pays européens : la plupart 100% renouvelables, Royaume Uni seulement 20%, Suède possibilité d’abandon du nucléaire etc. Et pour mémoire la Suède et la Finlande voulaient du nucléaire pour des motifs surtout militaires à cause de leur voisin russe qui les visite régulièrement, la Suède a choisi la neutralité mais n’est pas dupe et a toujours développé une industrie militaire importante comparée à sa taille et la Finlande s’est toujours réservée la possibilité de développer la bombe atomique.

    Pour la France vous espérez qu’un président ou que l’opinion publique va changer la donne c’est donc que vous confirmez que cette technologie ne peut pas se développer sans soutiens financiers durables malgré sa grande ancienneté et qu’elle n’est pas compétitive et ne s’exporte quasiment pas d’elle-même. Pourtant vos 33 euros le MWh devraient intéresser du monde et ce n’est pas ce que l’on observe en Finlande ou Grande-Bretagne !

    Il ne vous aura pas échappé par exemple dans le domaine militaire que lorsqu’une technologie ne se vend quasiment pas à l’export, elle doit être soutenue par le gouvernement, jusqu’à ce que ce soit intenable.

    Combien pensez vous vendre d’EPR ou autres dans le monde au prix où nous sommes et combien de réacteurs pensez vous que l’opinion publique acceptera en France alors qu’en plus les prix ne baisseront jamais autant ni aussi rapidement que les renouvelables qui pour mémoire sont loin d’être juste de l’éolien et du solaire ?

    RTE et la CRE ont encore récemment rappelé comme vous pouvez le vérifier que le fait de réduire le mix français à 50% de nucléaire n’était pas lié à une “décision politique” mais au fait que les acteurs du secteur concerné ont déclaré être incapables industriellement d’aller au delà alors que la transition concerne toute notre consommation d’énergies et pas juste la part des 23% d’électricité.

    Vous pensez vraiment qu’en manipulant l’opinion publique ou qu’un président, qui plus est élu pour 5 ans, va changer la donne dans une transition qui se fait sur des décennies et nécessitait d’anticiper toutes les évolutions des différents secteurs énergétiques décarbonés, ce qui n’a pas été fait suffisamment à cause des intérêts du monopole nucléaire et nous a fait rater les principaux marchés plus importants, en plus de mettre la France en difficultés au plan énergétique (nucléaire pas loin du dépôt de bilan sans soutien massif de l’Etat et renouvelables en retard) ?

    Les jeux sont en train d’être faits au plan mondial et le couple renouvelables + stockage se développe désormais plus vite, voit ses prix baisser plus vite, décarbone plus vite, est plus universel puisqu’il concerne tous les pays et s’intègre y compris jusque dans les bâtiments et au plan local.

    En outre je vous rappelle qu’en cas de terrorisme aggravé ou de conflits – tout comme le nucléaire de pays comme Israël est régulièrement menacé par l’Iran, idem pour les autres concernés au Moyen-Orient, entre autres, et que les anti-missiles Patriot américains ou autres français et israéliens n’ont pas stoppé des missiles basse altitude en 2019 sur un important site pétrolier saoudien qui s’est embrasé – il n’y a pas de moyens certains de pouvoir défendre des centrales nucléaires face aux armements actuels, c’est au contraire un véritable jeu de quilles pour un agresseur et on constate que les sites énergétiques comme les barrages sont des cibles favorites dans les conflits.

    Nous avons donc 2 points faibles majeurs parmi d’autres, ce sont nos réacteurs nucléaires et nos grands barrages. Les renouvelables n’ont pas besoin de tels barrages.

    Dans un conflit par exemple, la France serait à genoux encore plus rapidement qu’on ne l’a encore jamais été et avec des conséquences durablement catastrophiques

    L’énergie ce n’est pas des histoires de Babar chez les bisounours et de marchands de crèmes dessert ou d’opinions publiques ou de présidents potentiels qui varient au rythme de sondages ponctuels et de médias qui sous couvert de débats sans fin avec souvent des retraités peu compétents sur ce thème, font du commerce, ce sont aussi tous ces aspects dont il faut tenir compte.

    Désolé si vous pensez que Xavier Bertrand, Marine le Pen, Eric Zemmour, Arnaud Montebourg et tous les candidats qui caressent dans le sens du poil les quelques 200.000 personnes qui travaillent dans le secteur nucléaire vont arriver à contrer les grandes tendances technologiques et économiques mondiales et toutes les études et modélisations les plus pointues et indépendantes.

    Gesticuler pour tenter de capter des voix est une chose, les réalités technologiques et économiques en sont une autres.

    Analysez de plus près les données du secteur vous constaterez que çà évolue assez rapidement et que les débats franco-français pour prétendre que le nucléaire est la seule issue est un manque de connaissances dans ce domaine.

    En outre pourquoi tous les opérateurs d’EDF à Total en passant par Engie qui abandonne le nucléaire font des renouvelables et pourquoi les valorisation d’EDF se sont effondrées comparées à ses concurrents qui font des renouvelables comme en Europe ENI et ENEL en Italie et Espagne et qu’EDF ne pèse plus guère face aux opérateurs impliqués dans les renouvelables ?

    Enfin vous n’êtes pas scientifique puisque vous nous avez dit être retraité et avoir été dans la production d’énergie qui a votre époque avait donc peu de chances d’être dans les renouvelables donc évitez les formules “les vrais écologistes” ou “de plus en plus de scientifiques pensent que le nucléaire est indispensable”

    Ca tendrait à prétendre que ceux qui ne préconisent pas le nucléaire seraient de faux écologistes et que par ailleurs “Eurêka”, les scientifiques qui étaient des abrutis se sont enfin rendu compte que le nucléaire était la solution (sans doute grâce à vos lumineuses informations)

    Je suis scientifique du secteur de la R&D en énergie avec plusieurs spécialités et il n’y a à ma connaissance pas d’étude, enquête ou autre sur le nombre de scientifiques spécialisés en énergie pour ou contre dans le monde.

    Ce qui est clair est que toutes les équipes multidisciplinaires qui travaillent sur les mix et les modélisations et tiennent compte des aspects économiques aboutissent à peu de nucléaire ou pas du tout selon les pays.

    Vous avez en outre à présent plus de 200 études scientifiques et modélisations revues par leurs pairs (181 ont été recensées en 2018 via une étude elle aussi scientifique que vous devriez aussi connaître, elle sera mise à jour mais on a à priori désormais dépassé les 200 études) démontrant l’intérêt de mix 100 % renouvelables et un nombre sans doute supérieur réalisé par des opérateurs de réseaux, des organismes spécialisés, des opérateurs privés etc confirmant l’intérêt et la pertinence de mix 100% renouvelables.

    Vous avez en outre de très nombreux scientifiques spécialisés sur les réseaux électriques et dont la plupart ont participé ou réalisés des modélisations qui estiment plus pertinent de dépenser les fonds sur le 100% renouvelable que sur le nucléaire pour de nombreux motifs comme les délais plus long donc une perte de temps au plan climatique, des coûts inférieurs, les risques, le cycle complet, déchets, limites de ressources etc

    J’en ai déjà publié une liste ici.

    D’autres ont souligné la dépendance à Rosatom ou à CNNC (voir articles dans The Conversation entre autres)

    Si vous dites à un scientifique du secteur de l’énergie que vous allez décarboner en vendant du nucléaire au Soudan, à l’Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis, ou comme on l’a fait avec l’Irak et comme on a voulu le faire avec la Libye, je doute fort qu’il vous prenne au sérieux et valide l’aspect “incontournable” de ce choix.

    Ne confondez pas les scientifiques et les marchands de soupe et lobbies.

    Enfin pensez vous réellement décarboner rapidement le monde avec la vente de nos EPR à l’export ou n’avez vous pas l’impression que le gouvernement comme EDF tentent de sortir d’affaire un secteur qui emploie quelques 200.000 personnes avec les sous-traitants et qui est en grande difficulté ?

    Pensez vous que le fait d’avoir érigé le nucléaire en monopole via une politique clairement inscrite sur les documents des années 70 comme “tout nucléaire” en laissant de côté les autres secteurs peu carbonés comme ce qui existait et évoluait à l’époque comme le solaire thermique, l’hydro, les réseaux de chaleur etc au grand dam par exemple d’équipes du Cnrs dont vous pouvez encore retrouver les avis sur le net fut une idée si pertinente que çà quand le monopole se retrouve en situation critique en ayant abouti à quelques 8 millions de personnes en précarité énergétique “électrique” (avec des factures qui explosent faute d’efficacité du système énergétique global ) sur les 12 millions en précarité énergétique et des pertes de compétences dans les autres secteurs et pertes de marchés ?

    Autrement dit sous couvert de climat et comme vous nous avez dit avoir été dans la production d’énergie, n’avez vous pas l’impression d’avoir cherché à vendre de l’énergie sans analyser l’efficacité globale du système et les multiples technologies et approches qui auraient pu être plus durables, plus efficaces et plus pertinentes ?

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