Pour Jean-Bernard Lévy, l'Arenh est un « poison » qui a sabordé la rentabilité d'EDF - L'EnerGeek

Pour Jean-Bernard Lévy, l’Arenh est un « poison » qui a sabordé la rentabilité d’EDF

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Durant une audience publique au Sénat sur le projet Hercule, ce 10 février 2021, le président d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a défendu vigoureusement la réforme du groupe, et sa scission en trois entités, voulue par la Commission Européenne. Pour lui, EDF n’a pas d’autre choix pour en finir avec l’Arenh : en forçant le groupe à vendre son électricité nucléaire à bas prix à ses concurrents, ce dispositif est devenu un « poison » qui a conduit au surendettement du groupe.

Hercule permettra de mettre fin à l’Arenh, un « poison » pour EDF, d’après Jean-Bernard Levy

L’objectif de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, est de donner à son groupe les moyens financiers de faire face aux défis de la transition énergétique. Et, pour y parvenir, aller au bout du projet Hercule est pour lui la seule voie possible.

C’est le principal enseignement de son intervention devant le Sénat, ce mercredi 10 février 2021. Durant ce grand oral, le président du groupe a défendu le projet Hercule, qui prévoyait, avant cette audience, une réorganisation du groupe en trois entités – EDF Bleu, une entreprise publique, pour le réseau de transport et la gestion du parc nucléaire ; EDF Vert, une entreprise cotée en Bourse dont l’Etat demeurera actionnaire majoritaire, pour les activités commerciales, la distribution d’électricité et les énergies renouvelables ; et EDF Azur, une entreprise dédiée à la gestion des centrales hydrauliques, dont les concessions seront ouvertes à la concurrence.

Voulu par la Commission Européenne, défendu avec plus de prudence par le président Emmanuel Macron et sa ministre de la Transition Ecologique Barbara Pompili, mais critiqué avec force par les syndicats, qui craignent un démantèlement d’EDF, le projet Hercule déchaîne les passions. Il devrait être finalisé dans les semaines qui viennent.

Pour Jean-Bernard Lévy, cette réforme est indispensable, car c’est, aux yeux de la Commission Européenne, une condition sine qua non à une profonde transformation de l’Arenh. Ce dispositif, qui permet aux électriciens alternatifs d’acheter à EDF un quart de sa production nucléaire au prix fixe de 42 euros le mégawattheure, est, pour le patron du groupe, un véritable « poison », qui a provoqué un surendettement qui bloque les possibilités d’investissement d’EDF.

Une réforme nécessaire pour assurer le développement d’EDF, tant sur le nucléaire que sur les EnR

« Sans réforme, nous sommes menacés de devenir un énergéticien de seconde zone. Nous avons été dégradés cinq fois par les agences de notation ces dernières années », a tonné Jean-Bernard Lévy. Pour lui, le choix à faire est entre « garder le statu quo et continuer à vendre les joyaux de la couronne », ou mettre en œuvre Hercule, « la meilleure des solutions qu’on ait trouver pour respecter les contraintes européennes ».

Le patron d’EDF a largement insisté sur la principale inquiétude de l’opposition et des organisations syndicales : “Le groupe EDF doit rester un groupe public intégré. C’est un point essentiel, incontournable”, a-t-il insisté. Les différentes entités ne devront pas se faire concurrence mais coopérer entre elles.

Jean-Bernard Lévy a d’ailleurs précisé que les négociations avaient évoluées, et que l’idée dominante était désormais de revenir à la séparation d’EDF en deux entreprises seulement, l’hydro-électricité étant intégrée avec le nucléaire et le réseau de transport dans EDF-Bleu.

Il affirme par ailleurs qu’Hercule devrait permettre à EDF-Vert de se développer plus rapidement, et de doubler les objectifs du groupe en terme de renouvelables, de 50 GW à 100 GW à horizon 2030. Un point incontestable, car EDF-Vert regroupe les activités les plus rentables du groupe.

Il estime également que cette réforme devrait permettre à EDF de couvrir ses investissements dans le nucléaire. Jean-Bernard Levy en a également profité pour souligner qu’il fallait autoriser le plus vite possible EDF à construire 6 nouveaux EPR – même si l’exécutif a repoussé cette décision à 2022 au plus tôt.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Si EDF vend à perte son électricité nucléaire, alourdissant encore plus ses dettes chaque année, c’est que l’électricité nucléaire coûte plus cher à produire que le prix moyen sur le marché de gros.

    En octobre 2020, dans un rapport tenu secret (mais dont un élément a fuité), la CRE estimait, selon son mode de calcul, le coût de production de l’électricité nucléaire actuelle à 48€/MWh. Pour sa part, EDF estimait ce coût à 53€/MWh.

    En mai 2014, dans un rapport public “Le coût de production de l’électricité nucléaire actualisation 2014” la Cour des comptes estimait le coût complet (coût courant économique) de l’électricité nucléaire à 59,8 €/MWh pour 2013, en monnaie courante.

    En ne considérant que l’inflation, cela nous conduit à un coût de production nucléaire de 63 €/MWh en 2020.

    Pendant des années, on nous a vanté le nucléaire comme produisant l’électricité la moins chère. C’était sans compter les investissements nécessaires au maintien de l’outil de production. Et ne parlons pas de renouvellement à base d’EPR.

    Regardons maintenant les énergies renouvelables, que certains prétendent trop coûteuses. Ce qui était vrai il y a dix ans, au tout début du développement du solaire photovoltaïque et alors que l’éolien était encore faiblement développé, n’est plus vrai aujourd’hui.

    Lors des récents appels d’offres pour l’éolien terrestre, le tarif d’achat moyen était de 65 €/MWh.
    Celui de l’éolien en mer a fortement baissé partout en Europe depuis cinq ans. Lors du plus récent appel d’offre en France, pour Dunkerque, les propositions allaient de 44 €/MWh à 61 €/MWh, la moyenne étant à 51 €/MWh. Quatre candidats sur huit proposaient un tarif inférieur à cette moyenne.
    Pour les centrales photovoltaïques au sol, le tarif d’achat moyen se situe à 55 €/MWh.

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  • Soit le coût de production du renouvelable est devenu concurrentiel et c’est une bonne chose.

    Mais quand est-il des coûts annexe qui est ni plus ni moins que le service réseau ?

    Faire coïncider la production et la consommation n’est pas chose aisé.
    Il est rarement évoquer le coût des moyens des substitutions du renouvelable quand ces derniers ne sont pas en capacité de produire.
    Ces moyens de production sont toujours en complément des renouvelable et nécessiteront toujours de la maintenance et du personnel pour produire au moment opportun + le coût marginal du combustible.

    Ou alors il faudra expliquer à l’ensemble des utilisateurs du réseau électrique que par moment il ne sera pas possible de consommé de l’électricité comme ils le désirent.

    C’est fesable si les utilisateurs du réseau l’acceptent.
    Autrement ce sera pilotage tarifaire (renforçant la précarité énergétique).
    Ou du réglementaire avec abaissement de la puissance souscrite en temps réel pour bloquer la consommation.

    Cette dernière est certainement la plus équitable mais la première est plus probable dans notre société actuelle.

    Si certains lecteurs ont des études du coût de la complémentarité des renouvelables à soumettre à l’article pour ce serait souhaitable pour comparer un coût complet assurant le même service système.

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  • Quand les concurrents d’EDF se servent de l’ARENH, son prix sur le marché est très largement supérieur aux 63 €/MWh. Hier, par exemple, quand il n’y avait guère que le nucléaire (ou le charbon et le gaz sur le marché de nos voisins, suivez mon regard), le prix était en 80 et 130 €/MWh. Par contre, il est vrai que quand l’éolien et/ou le solaire donnent, le peix de marché est plutôt de l’ordre de 20-30 €/MWh (quand il n’est pas négatif). En l’achetant à 50 €/MWh, on subventionne encore à la moitié… et en effaçant le nucléaire, pourtant tout aussi fatal ou presque que le vent et le soleil, on fait encore augmenter artificiellement le prix moyen de ce dernier.

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  • Ce que ne dit pas l’article c’est qu’il faut rajouter au coût des Enr c’est le prix du couplage des centrales eoliennes et photovoltaïque avec des centrales thermiques (gaz) car les Enr sont intermittentes et non pilotables. Il faut rajouter aussi le coût de la mise en place du réseau électrique pour relier toutes ces centrales eoliennes avec le réseau. On ne peut comparer ce qui n’est pas comparable !

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  • Enel (Italie) Enel (Espagne) etc sont portés par les renouvelables comme en attestent les indices, valorisations, et notamment perspectives, EDF est plombé par le nucléaire comme d’autres :

    Exemple : capitalisations boursières

    Enel 87 M€

    Iberdrola 70 M€

    EDF 33 M€

    Indice cleantech en plus nettement forte hausse que les indices nucléaires avec notamment la baisse des prix des renouvelables

    https://wildershares.com/

    Ce n’est pas sans raisons que Jean-Bernard Levy président d’EDF devant la Commission des Affaires économiques du Sénat indiquait récemment : “nous visons aujourd’hui 50 GW de capacités renouvelables à l’horizon 2030. Nos calculs nous montrent qu’avec la réforme nous pouvons viser un doublement de cette capacité renouvelable : monter de 50 à 100 GW”

    Les résultats du récent appel d’offres éolien offshore en Grande-Bretagne (Round 4) remporté notamment par Total avec Gic confirment les grandes tendances et changements en cours

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  • En complément infographie : Concurrence sino-russe nucléaire en Afrique mais perspectives beaucoup plus importantes pour les renouvelables (qui ne sont pas jusqu’à présent une spécialité russe)

    Selon l’Agence internationale de l’énergie la part de nucléaire dans la production énergétique du continent ne va pas beaucoup augmenter d’ici 2040, notamment en raison de son coût de production, moins compétitif que les renouvelables, mais aussi de l’instabilité politique, du contexte sécuritaire tendu des pays intéressés etc

    https://www.jeuneafrique.com/1089444/politique/infographie-nucleaire-lengouement-africain-aiguise-les-appetits/

    .

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  • En complément infographie :

    Concurrence sino-russe nucléaire en Afrique mais perspectives beaucoup plus importantes pour les renouvelables (qui ne sont pas jusqu’à présent une spécialité russe)

    Selon l’Agence internationale de l’énergie la part de nucléaire dans la production énergétique du continent ne va pas beaucoup augmenter d’ici 2040, notamment en raison de son coût de production, moins compétitif que les renouvelables, mais aussi de l’instabilité politique, du contexte sécuritaire tendu des pays intéressés etc

    https://www.jeuneafrique.com/1089444/politique/infographie-nucleaire-lengouement-africain-aiguise-les-appetits/

    .

    Répondre
  • Je pense que les messages ci-dessus sont suffisamment explicites et n’ont pas besoin d’être appuyés. Juste un mot peut-être : Si l’ARENH est un fiasco qui n’a permis l’émergence d’aucun concurrent producteur d’électricité à EDF, et n’a suscité que des concurrents vendeurs, EDF n’avait effectivement pas besoin qu’on l’aide à vendre son électricité nucléaire. Mais ce qui pénalise EDF plus surement encore que l’ARENH c’est sa solution “d’avenir” nucléaire avec un EPR dont le coût de production du MWh à 110€ le MWh est estimé de la même façon que l’a été le coût de la construction de l’EPR à 3,3 milliards pour aboutir à 19,1 milliards d’euros comme le décompte en a été fait par la cours des comptes.. Appliquez le même correctif au pris estimé du MWh/EPR et vous obtiendrez ce que a toutes les chances d’être le prix réel du futur MWh/EPR 637 € soit un coût plus élevé que celui des premiers MWh qualifiés d’abusivement subventionnés à la naissance des premiers renouvelables.

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  • “….Jean-Bernard Levy en a également profité pour souligner qu’il fallait autoriser le plus vite possible EDF à construire 6 nouveaux EPR – même si l’exécutif a repoussé cette décision à 2022 au plus tôt.”
    Comment peut-on vouloir dès à présent lancer la construction de 6 nouveaux EPR (!) alors que les 2 premiers, 1 en Finlande, 1 en France (Flammanville) ne fonctionnent TOUJOURS PAS et où prix et délais n’arrêtent pas de dériver ! On en est déjà à 19 Milliards pour 3.3 estimés au départ !
    Comment peut-on prétendre ou laisser croire qu’avec de telles dérives une techno est maîtrisée!
    Il est URGENT de mettre en stand-bye !!
    A bons entendeurs….
    Salutations
    Guydegif(91)

    Répondre
  • A tous les génies qui postent ici et qui croient tout savoir mieux que tout le monde, je voudrais poser une petite question toute simple:

    Combien de kw peut-on tirer d’un panneau solaire en hiver entre 22:00 et 6:00 sachant qu’on a besoin d’alimenter les chauffages électriques d’appoint et qu’il fait – 10°C dehors ?

    L’ARENH était une réglementation complétement stupide qui a obligé EDF (une entreprise détenu à 80% par l’état a vendre à perte 1/4 de son électricité nucléaire à des parasites qui n’ont pas investi 1 centime dans les infrastructures et à fait perdre au minimum 5 milliards à EDF.
    On appelle aussi ça du pillage de bien publics.

    Personne n’empêche les concurrents d’EDF de construire des centrales et d’injecter leur électricité sur le réseau.
    Si ils ne le font pas c’est qu’il n’y aucune rentabilité à le faire.

    Les génies qui ont pondu ça avaient du croire que c’était possible d’adapter le modèle de la téléphonie mobile à celui de la distribution d’électricité ce qui est complétement stupide.

    Si une activité réponds à un besoin mais qu’elle n’est pas rentable, quel intérêt de la soumettre à la concurrence.
    Vous allez aussi lancer la concurrence dans les hôpitaux ou dans les écoles ?

    C’est bizarre, on nous explique à chaque fois ici que le Mwh éolien et solaire est beaucoup moins cher que le Mwh nucléaire et pourtant tous les pseudo-concurent d’EDF se précipite sur l’électricité nucléaire. Incroyable non !

    Si ils veulent aider EDF, les gouvernants doivent mettre fin à l’ARENH
    EDF n’a pas a subventionné ses concurrents, qu’ils se démerdent , c’est ça la vrai concurrence.

    ET SURTOUT IL FAUT ARRETER D’URGENCE TOUTES LES SUBVENTIONS AUX ENRI QUI NE SONT QUE DU GASPILLAGE D’ARGENT PUBLIC POUR ENTRETENIR DES RENTIERS SUR LE DOS DU CONTRIBUABLE.

    Répondre
  • “Si EDF vend à perte son électricité nucléaire, alourdissant encore plus ses dettes chaque année, c’est que l’électricité nucléaire coûte plus cher à produire que le prix moyen sur le marché de gros.”

    @ Gibus
    Je voudrais que vous m’expliquiez ce qu’est “le marché de gros”.
    Il aurait quelqu’un qui serait capable de produire en masse et moins cher qu’EDF ?

    Mais si c’est le cas, pourquoi les concurrents d’EDF se fournissent chez lui et pas sur ce “marché de gros”
    Ils doivent être complétement stupide ?

    Quand vous êtes abonné chez EDF, vous êtes alimenté par les centrales nucléaires.
    Et quand vous n’êtes pas abonné chez EDF, vous êtes aussi alimenté par les centrales nucléaires.
    Vous croyez quoi ?
    Si l’électricité était moins cher en Inde, on l’importerai selon vous ?

    Répondre
  • Pour qui ne sait même pas ce qu’est le marché de gros pour l’électricité (différent du marché de détail), on voit tout de suite le niveau de connaissances du personnage.

    Par ailleurs, un panneau photovoltaïque ne produit pas des “kw” mais des kWh.

    Les énergies renouvelables sont multiples et complémentaires, sans oublier le stockage, essentiellement procuré par les STEP à l’heure actuelle. STEP sans lesquelles le nucléaire serait bien incapable de fournir la France en électricité aux heures de forte consommation s’il n’y avait pas l’hydraulique et les autres renouvelables (et aussi les fossiles).

    Par exemple, lorsqu’il faisait bien froid le 12 février et que la consommation était maximale, le nucléaire n’a fourni que 60,5 % de l’électricité en énergie pour la journée et 55,6 % de la puissance à 19h.

    En 2019, le nucléaire n’a réalisé que 70,8% de l’électricité produite en France (rien à voir avec ce qu’indiquent les factures EDF). En 2012, c’était 75,0%. En 2020, le nucléaire n’a compté que pour 67,4% de la production d’électricité. Pour décembre 2020, mois hivernal, c’était seulement 68,5%.

    Les lois physiques de la circulation de l’électricité dans un réseau font que l’on est alimenté à près de 100% d’électricité nucléaire si on est géographiquement situé près d’une centrale nucléaire (mais pas toujours près de Flamanville : les deux réacteurs ont été à l’arrêt ensemble pendant plus d’un an, dont 23 mois pour le réacteur 2 – EDF a dû faire le “forcing” pour le remettre en service, sans quoi il aurait été mis en arrêt définitif à la fin du 24e mois, selon la législation en vigueur).

    Si on est situé près d’une centrale hydraulique, on est alimenté à près de 100% en électricité renouvelable. Toutes les nuances sont possibles ailleurs selon les heures, les jours et les semaines.

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  • Évidemment, à partir d’une situation catastrophique on poursuit dans la même veine. Faut pas gâcher l’incompétence.
    Surtout on ne conteste pas cette europe de m. faite d’europiomanes satisfaits et non élus faisant asseoir, debout, asseoir, couché, ceux qui ont bien voulu atteindre les plus ” hautes responsabilités” (ici il faut lire irresponsabilités. Il y en a même qui reviennent).

    Répondre
  • L’ARENH qui devait aider les concurrents producteurs d’électricité n’a réussit qu’à introduire des revendeurs qui ne produisent rien,. A supprimer d’urgence. Quant à dire que c’est L’ARENH qui a fait sombrer EDF, c’est bien plus qu’exagéré. Sans L’ARENH, EDF serait dans la même situation, plombée par L’EPR, le coût du carénage pour prolonger ses vieux réacteurs, le coût du démantèlement de ses réacteurs arrêtés depuis 20 ans, son train de vie exhorbitant, son coût social démentiel….

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