Daniel Lincot : "une économie citoyenne du photovoltaïque est en train de se mettre en place en France"

Daniel Lincot : “une économie citoyenne du photovoltaïque est en train de se mettre en place en France”

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Les énergies renouvelables se sont progressivement imposées comme des sources de premier plan dans la production d’électricité. Selon l’Agence internationale de l’énergie, les capacités de production d’énergie renouvelable devraient fortement progresser d’ici 2024. Alors que les installations photovoltaïques peinent à décoller en France, Daniel Lincot, directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS et acteur des recherches dans le domaine de l’énergie solaire photovoltaïque, appelle de ses voeux la mise en place d’un plan industriel ambitieux pour reprendre pied dans la fabrication de modules photovoltaïques innovants en France et en Europe. Entretien…

  • Dans une tribune publiée dans Le Monde le 22 novembre 2019, vous estimez que les énergies renouvelables représentent un véritable espoir. En quoi peuvent-elles accompagner efficacement la transition énergétique ?

Plus qu’accompagner, les énergies renouvelables peuvent et doivent être la cheville ouvrière de la transition énergétique ! Le fait que de plus en plus de scénarios visant les « 100% renouvelables » soient émis par des organismes indépendants comme l’ADEME, dès 2016, et de nombreux autres sur le plan international, sur des bases scientifiques rigoureuses, est un signal fort montrant que les énergies renouvelables ont un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique. Les discussions récentes au niveau européen sur le “New Green Deal” et le livre de Jéremy Rifkin, sont encore d’autres éléments qui vont dans ce sens. Un signal très positif, et courageux dans le contexte français, est venu de la mise au point très ferme d’Elisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique et solidaire, réaffirmant que le scénario “100% renouvelables” était également à étudier.

  • Dans cette même tribune, vous revenez sur l’histoire du développement industriel de l’énergie solaire. La France apparaît comme un pays précurseur en la matière, avec une volonté stratégique d’investir très tôt dans cette énergie. Qu’en est-il aujourd’hui ?

La France a commencé à revenir sur le devant de la scène mondiale à partir de 2007 avec le Grenelle de l’environnement et la loi adoptée en 2008. Le premier a débouché sur une politique publique volontariste de tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque, véritable déclencheur de son essor industriel. Malgré le moratoire de décembre 2010, la volonté stratégique française dans le domaine a été réaffirmée dans le cadre du programme des investissements d’avenir en 2010, de la loi sur la transition énergétique de 2015, puis de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 2018. Les objectifs sont ambitieux avec jusqu’à 44,5 GW de PV et 40,8 GW d’éolien prévus en 2028. On peut d’ailleurs saluer la continuité des politiques gouvernementales dans ce domaine et aussi le retour du volontarisme politique, de la COP 21 au “Make Our Planet Great Again” du président Macron. L’engagement des grands industriels de l’énergie, EDF, Total, Engie avec des plans solaires conséquents, est également à saluer. Il existe aussi tout un tissu de petites et moyennes entreprises très dynamiques.

Cependant, mon impression est que nous avons du mal à aller plus loin et à mettre vraiment en place une stratégie industrielle à la mesure des enjeux de la transition énergétique, visible et cohérente au niveau européen, et à même aussi de faire face à la concurrence asiatique dans un marché considérable. C’est le sens des projets de reconquête industrielle photovoltaïque en Europe, avec création d’usines de grande taille (Gigafactories) que je soutiens, à l’instar des grands projets fédérateurs dans le domaine de l’aéronautique ou du spatial qui ont ramené l’Europe et la France dans la course.

  • Vous considérez que l’énergie solaire a un potentiel immense pour répondre aux besoins planétaires. En quoi est-ce une énergie d’avenir selon vous ?

Pour moi, cela relève d’une évidence qui devrait s’imposer naturellement. La terre baigne dans un océan d’énergie fourni par le soleil et cela pour des milliards d’années encore. Nous n’en utilisons encore qu’une infime partie alors que nous avons maintenant avec le photovoltaïque, le solaire thermique et l’éolien, les moyens scientifiques et technologiques pour accroitre de façon très importante son utilisation, et ce dans toutes les régions du monde, et à toutes les échelles, de la toiture des maisons aux grandes installations de puissance.

  • Baisse des prix, innovation, stockage, quelles sont les grandes tendances qui traversent le solaire aujourd’hui, et dans quelle mesure peuvent-elles contribuer à démocratiser l’énergie solaire ?

L’énergie solaire est par essence démocratique car elle touche tous les êtres vivants sur terre, à l’échelle individuelle, comme l’air que l’on respire et que sans elle, il n’y aurait pas de vie sur terre, pas de pétrole ou de charbon non plus, car ces énergies sont issues du soleil il y a des millions d’années. Avec les progrès considérables réalisés dans le domaine du photovoltaïque et de l’éolien, celle-ci est devenue, contre toute attente, compétitive économiquement, et chaque citoyen, grâce à une toiture, une ferme photovoltaïque ou une éolienne à proximité, peut y avoir accès. L’appropriation citoyenne du photovoltaïque sur fond de progrès technologique est de mon point de vue, la tendance de fond que je voudrais souligner. L’émergence de coopératives citoyennes un peu partout sur le territoire, qui s’impliquent dans des projets concrets d’équipements de toitures ou de zones disponibles sans conflits d’espace, montre qu’une économie citoyenne du photovoltaïque est en train de se mettre en place en France. Elle est d’autant plus importante que la ressource solaire au niveau des villes et sols artificialisés (environ 50 000 km2) est considérable et son utilisation encore balbutiante.

L’économie citoyenne du photovoltaïque entrera en synergie avec les projets industriels classiques ou les grands plans et mesures facilitatrices de l’État. Après une focalisation sur l’injection directe dans le réseau dans un premier temps, la problématique du stockage connait actuellement une progression exponentielle et là aussi, comme pour le photovoltaïque, on assiste à une dynamique d’abaissement des coûts et de diversification des technologies qui fait qu’aujourd’hui la combinaison photovoltaïque ou éolien et stockage est en route vers la compétitivité. Des batteries au lithium à l’hydrogène, les solutions ne manquent pas pour couvrir des temporalités différentes, du stockage journalier au stockage inter-saisonnier. La révolution “électricité renouvelable couplée au stockage” est en marche. Elle peut compter sur l’intérêt croissant du grand public pour l’autoconsommation et la mobilité électrique.

  • Une centrale solaire flottante a été installée à Piolenc en octobre 2019, et de nombreux projets sont en cours, comme celui d’EDF Renouvelables à Lazer. Quels sont les atouts du solaire flottant ? Quelles sont ses perspectives de développement ?

Il s’agit d’un développement particulièrement intéressant, et qui d’ailleurs doit beaucoup à des entreprises françaises. J’ai eu la chance de visiter la centrale de Piolenc en septembre 2019 en marge de la conférence photovoltaïque européenne qui se tenait à Marseille. Ses avantages sont d’utiliser des zones complémentaires des zones terrestres et sans conflit d’espace, et pouvant s’intégrer harmonieusement dans l’environnement naturel. Il limite également l’évaporation de l’eau. Enfin concernant la production photovoltaïque, celle-ci est augmentée significativement du fait que la température est maintenue à une valeur plus basse que sur terre. La technologie n’en est qu’à ses débuts et devrait connaitre un développement très important dans les années à venir pour sortir du marché de niche actuel et aller vers un marché de masse, comme le souligne le numéro de décembre de la revue “Photon International” dans un dossier très complet qui titre en couverture “4 TW market niche : Floating PV shows impressive potential”. Je vois personnellement également se développer à terme des stations off shore de puissance situées dans les zones internationales marines, qui pourraient être couplées à la fabrication d’hydrogène sur place.

  • La COP 25 vient de s’achever. Alors que la France a promulgué la loi Energie-Climat, l’engagement du pays est-il à la hauteur de l’Accord de Paris et de l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 ?

Les engagements français vont dans la bonne direction et traduisent, je le pense, une vraie volonté de succès. Je suis cependant inquiet du fait que les installations photovoltaïques en France ont du mal à décoller et restent en deçà du GW par an, alors qu’il est prévu d’aller vers 2 à 3 GW annuels rapidement. Sans traduction concrète rapide, les engagements ne pourront être réalisés et pourraient rester de belles paroles.

Je pense qu’une des mesures à prendre est de mettre en place un plan industriel très ambitieux pour reprendre pied dans la fabrication de modules photovoltaïques innovants en France et en Europe, afin de couvrir toute la chaine de valeur comme pour les autres grandes industries stratégiques, automobile, aviation, espace, une part significative du marché et créer des emplois nouveaux.

Il est temps d’être aussi ambitieux et efficaces pour les énergies renouvelables que nous l’avons été pour le programme nucléaire en France !

 

Rédigé par : Daniel Lincot

Daniel Lincot
Directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS, Daniel Lincot est aussi acteur des recherches dans le domaine de l’énergie solaire photovoltaïque depuis 1978. Il a obtenu la médaille d’argent du CNRS en 2004. Il a été directeur scientifique de l’Institut Photovoltaïque d’Ile de France depuis sa création en 2013 jusqu’en juillet 2019. Il s’inscrit, dans le débat public, à l’accélération du développement de l’énergie solaire dans la transition énergétique.
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COMMENTAIRES

  • Aider le secteur de la construction à accélérer le déploiement de bâtiments “zéro-carbone” et “positifs en énergie” (+ recyclage de l’eau, agriculture locale etc donc bâtiments hybrides) permet de se passer du réseau donc de baisser fortement les coûts et il y a plein d’innovations d’intégration.

    Vers une exploitation à grande échelle de l’énergie solaire (spectre complet) couplée à un stockage moléculaire, permettant d’utiliser l’énergie solaire 24 heures sur 24, malgré un ensoleillement limité, des jours nuageux et d’autres contraintes.

    Comme le stockage n’est pas thermique mais moléculaire, l’efficacité et la durée du stockage sont nettement supérieures. Jusqu’à 80 % de l’énergie stockée a été récupérée la nuit et la récupération de jour est encore plus élevée.

    L’efficacité de la capture de l’énergie solaire atteint 90 %, en partie grâce à la capacité du système (développé à l’Université de Houston, TX) de capturer le spectre complet de la lumière du soleil, de le collecter pour une utilisation immédiate et de convertir l’excès en stockage moléculaire.

    Le système utilise le norbornadiène-quadricyclane comme matériau de stockage moléculaire, composé organique qui a une énergie spécifique élevée et une libération thermique exceptionnelle tout en restant stable pendant de longues périodes de stockage (environ 3 ans)

    Le même concept pourrait être appliqué en utilisant différents matériaux, ce qui optimiserait le rendement, y compris les températures de fonctionnement et l’efficacité.

    Pendant la journée, l’énergie solaire peut être captée à des températures allant jusqu’à 120 degrés Celsius (environ 248 Fahrenheit). La nuit, lorsque le rayonnement solaire est faible ou nul, l’énergie stockée est captée par le matériau de stockage moléculaire, qui peut la convertir d’une molécule à faible énergie en une molécule à énergie plus élevée.

    Cela permet à l’énergie stockée de produire de l’énergie thermique à une température plus élevée la nuit que le jour, ce qui augmente la quantité d’énergie disponible même lorsque le soleil ne brille pas.

    Les applications sont vastes : production de chaleur, de froid, d’électricité, de distillation, de dessalement, de réseaux de chaleur, etc.

    Des travaux similaires sont en cours à l’Université de Chalmers en Suède, entre autres.

    https://uh.edu/news-events/stories/2019/november-2019/11202019ghasemi-lee-solar-harvesting.php

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  • L’objectif de l’initiative SUNRISE est de fournir une alternative durable à la production de combustibles fossiles à forte intensité énergétique et de produits chimiques de base. L’énergie nécessaire sera fournie par la lumière du soleil, les matières premières seront des molécules abondamment disponibles, telles que l’eau, le dioxyde de carbone et l’azote.

    https://sunriseaction.com/sunrise-initiative/

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  • Le marché mondial du vitrage est considérable.

    Les cellules solaires transparentes sont des dispositifs de conversion d’énergie attrayants car elles peuvent être utilisées dans diverses applications de notre vie quotidienne, comme le photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV) et le photovoltaïque intégré aux véhicules (VIPV).

    Les cellules solaires utilisant le substrat transparent de couleur neutre c-Si (silicium cristallin) développé par une équipe de l’Institut national des sciences et des technologies d’Ulsan (UNIST – Corée) ont montré un rendement de conversion d’énergie allant jusqu’à 12,2 %. Les fenêtres ont été conçues pour permettre la transmission de toute la lumière visible incidente à travers le substrat, ce qui donne un substrat incolore. La variation de la densité de courant pour des angles d’incidence inférieurs à environ 40° était inférieure à 4 %. Le c-Si est l’un des meilleurs candidats pour développer des cellules solaires transparentes à haut rendement et à stabilité élevée, car les cellules solaires conventionnelles en c-Si sont connues pour leur haut rendement et leur stabilité à long terme par rapport aux autres cellules solaires.

    Comparativement aux autres types de cellules solaires transparentes, les cellules solaires transparentes proposées devraient également être plus faciles à commercialiser parce que le processus de fabrication est semblable à celui des cellules solaires au c-Si déjà commercialisées, sauf pour l’étape de structuration ou de gravure.

    https://www.eurekalert.org/pub_releases/2019-12/cp-phi120519.php

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  • AeroMINE (Etats-Unis) : Combinaison d’énergie solaire et éolienne sur des bâtiments.

    AeroMINE est développé en partenariat avec la Texas Tech University et Sandia National Laboratories. En l’additionnant à l’énergie solaire, les bâtiments commerciaux peuvent tirer plus de 100 % de leur énergie du toit. De nombreuses autres applications, telles que résidentielles, militaires etc peuvent tirer profit de cette technologie, tout comme les panneaux solaires.

    Les ailes qui font face au vent produisent une basse pression. Elles sont creuses et perforées, transférant la pression à l’intérieur de l’AeroMINE. La basse pression est reliée par un collecteur à un module générateur. Le module générateur se compose d’une hélice de 36 pouces et d’un générateur de courant alternatif. Comme l’air est tiré par la pression à travers l’entrée d’air, au-delà de l’hélice, le générateur produit du courant alternatif. La puissance est fournie par une petite boîte de puissance et de contrôle sur le côté du système.

    La puissance délivrée dépasse celle des éoliennes de taille similaire en raison de la puissance du concept et du rendement élevé qui en découle. Elle atteint un coût de l’énergie inférieur à celui du réseau. Chaque unité produit une puissance de 5kW AC, le système de collecte électrique est donc plus simple que les panneaux solaires.

    L’AeroMINE s’installe le long du bord du bâtiment. Il y a beaucoup de place pour la couverture solaire sur le toit également. 10 unités ont une capacité nominale de 50 kW. Les unités ont 3m de hauteur au-dessus du parapet et sont espacées de 5m.

    La solution est entièrement modulable. L’énergie produite (la plus importante à la crête du mûr du bâtiment) est tout à fait complémentaire. L’énergie solaire atteint son maximum avant la pointe de consommation de l’après-midi, alors que le vent atteint souvent son maximum un peu plus tard. La combinaison produit non seulement plus de puissance sur un cycle de 24 heures, mais elle produit aussi plus d’énergie pendant les périodes de pointe.

    Les bâtiments industriels ont généralement des plans d’énergie qui incluent une tarification de pointe excessive qui fait augmenter le coût de l’électricité du réseau. La combinaison de l’énergie solaire et éolienne derrière le compteur aide à réduire ce risque et, en fin de compte, à réduire le besoin de stockage d’énergie. Les AeroMINE fournissent une puissance supérieure à celle des panneaux solaires, lorsque la vitesse annuelle du vent dépasse 5 m/s. Contrairement aux panneaux solaires, elle ne se dégrade pas avec le temps. Le système fonctionne à de faibles vitesses de rotor à l’intérieur du conduit du générateur.

    Le rotor ne peut être ni vu, ni entendu, ni touché. Il est intrinsèquement sûr, silencieux et sans vibrations. Les seuls éléments qui peuvent être portés sont les paliers de l’arbre du générateur.

    Le Laboratoire national des énergies renouvelables (NREL) du ministère de l’énergie (DOE) des Etats-Unis, avec le financement de l’Office de l’efficacité énergétique et du Bureau des technologies éoliennes des énergies renouvelables du DOE, travaille avec des dizaines de petites entreprises à travers les États-Unis pour permettre à la technologie éolienne de devenir une ressource énergétique distribuée par le biais du Projet d’amélioration de la compétitivité. Les objectifs du CIP sont de rendre l’énergie éolienne distribuée compétitive sur le plan des coûts, d’améliorer son interopérabilité avec d’autres ressources énergétiques distribuées et d’augmenter le nombre de conceptions d’éoliennes de petite et moyenne envergure certifiées selon les normes d’essai nationales.

    La technologie AeroMINE a été entre autres sélectionnée par la société MassChallenge Inc., un accélérateur de démarrage basé à Boston.

    En vidéo :

    https://www.youtube.com/embed/17o-RaiSuic

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  • Un système de plus pour le stockage d’énergie solaire thermique, photovoltaïque et hybride plusieurs années de suite

    (avec une fois de plus une pensée pour nos “prix Nobel” en énergie qui ont découvert que le soleil se couchait la nuit et nous rappellent tout le temps l’intermittence solaire, ce que personne n’avait encore remarqué, heureusement qu’on les a hein ! ;o)))

    Inélio (Full Home Energy, Perpignan): système de stockage et de redistribution de l’énergie issue du photovoltaïque ou hybride pour la couverture jusqu’à 100% des besoins de chauffage, eau chaude et climatisation d’une maison, immeuble, entreprise etc.

    Inélio stocke le surplus d’électricité photovoltaïque produit au moment où la consommation est très basse et la redistribue sous forme thermique durant les heures pleines où l’électricité coûte le plus cher. Stockée sous forme chimique dans des réservoirs l’énergie peut être à tout moment utilisée pour le chauffage, la production d’eau chaude ou la production de froid.

    Le système étant stable, l’énergie stockée peut être utilisée plusieurs années après stockage.

    Au sein d’un module Inélio de la taille d’une petite pompe à chaleur se trouve un mélange de gaz piégé qui, par réaction chimique avec l’apport d’électricité via une résistance, va permettre le stockage durable de 5 kWh de chaleur et de 2,5 kWh de froid. La réaction inverse gaz-liquide permet de libérer chaleur et froid, pour les besoins de chauffage, d’eau chaude et de climatisation jusqu’à 100% des besoins annuels.

    Le stockage thermique présente un bien meilleur rendement que le stockage électro-chimique par batterie.

    Inélio est entièrement recyclable, garanti 20 ans (plus de 20.000 cycles sans perte de rendement), robuste et sans maintenance particulière avec un niveau sonore contenu (inférieur à 10 dB) et sans vibration. Son prix est sensiblement équivalent à une PAC air-eau soit entre 6 000 et 10 000 euros avec un amortissement attendu autour de 10 ans (moins de 7 ans si on se coupe du réseau)

    Les capacités de stockage sont modulaires pour s’adapter à tout type de maisons, habitats ou entreprises :

    – un étage réactif peut contenir 2,5 kWh de chaud et 1,25 kWh de froid pour un logement de taille moyenne
    – Un système à deux étages répond à 80% de la demande thermique (chauffage/rafraîchissement, eau chaude sanitaire) des maisons neuves avec la norme RT 2012
    – et 100% avec la future norme RE2020.

    Le système en kits modulaires peut s’adapter à tous les besoins de puissance dans différents secteurs d’activités, types et taille de bâtiments.

    La technologie, principalement destinée aux ménages (maisons neuves) et le tertiaire, se présente sous forme de mini container pour les maisons individuelles et sous forme de container maritime pour les grands immeubles.

    Inélio est commercialisée pour la rénovation et le neuf, donc sera souvent déjà installée dans le logement par les promoteurs immobiliers.

    L’usine de FHE a une capacité de production de 1 200 Inélio par mois, 15 000 par an. À partir d’avril 2020, pour répondre aux nombreuses commandes déjà enregistrées, l’usine produira 600 unités par mois. Le carnet de commandes est déjà plein jusqu’à fin 2020.

    Il faut cliquer sur l’image d’Inélio pour obtenir la documentation technique :

    https://www.full-home-energy.com/

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  • Et selon les régions, si l’on veut plus d’énergie par exemple en zone H1 (Hauts de France etc) :

    MIT : capter passivement la chaleur solaire pour le chauffage ou les applications industrielles, à partir d’un aérogel qui capte des températures beaucoup plus élevées que les capteurs solaires thermiques conventionnels (plus de 200 °C). Il laisse passer facilement la lumière du soleil mais empêche la chaleur solaire de s’échapper.

    On s’est beaucoup intéressé à la recherche d’un système passif moins coûteux pour recueillir la chaleur solaire à des température plus élevées nécessaires au chauffage, à la transformation des aliments ou à de nombreux procédés industriels.

    Les aérogels, types de mousse faite de particules de silice (à la base de la fabrication du verre), ont été mis au point depuis des années comme matériaux isolants très efficaces et légers, mais ils ont généralement une transparence limitée à la lumière visible, avec un niveau de transmission d’environ 70%.

    L’aérogel développé au MIT est suffisamment transparent pour servir à la collecte de la chaleur solaire en laissant passer plus de 95 % de la lumière solaire entrante tout en conservant ses propriétés hautement isolantes.

    Son succès réside dans les proportions précises des différents matériaux utilisés pour le créer, qui sont obtenues en mélangeant un catalyseur avec des grains d’un composé contenant de la silice dans une solution liquide, formant ainsi une sorte de gel, puis en le séchant pour faire sortir tout le liquide, laissant une matrice qui est principalement composée d’air mais qui conserve la résistance du mélange original.

    En produisant un mélange qui sèche beaucoup plus rapidement que ceux des aérogels conventionnels, un gel avec des espaces de pores plus petits entre ses grains – et qui donc dispersait beaucoup moins la lumière – a été réalisé.

    Lors d’essais effectués sur un toit du campus du MIT, un dispositif passif constitué d’un matériau sombre absorbant la chaleur et recouvert d’une couche du nouvel aérogel a pu atteindre et maintenir une température de 220 °C au milieu de l’hiver à Cambridge, alors que l’air extérieur était en dessous de 0°C.

    Auparavant, des températures aussi élevées n’étaient possibles qu’en utilisant du solaire CSP, avec des miroirs pour concentrer la lumière du soleil sur une ligne ou un point central, mais l’aérogel développé ne nécessite aucune concentration, ce qui rend le système plus simple et moins coûteux. Il peut trouver une grande variété d’applications qui nécessitent des niveaux de chaleur élevés.

    Par exemple, les simples capteurs de toit plat sont souvent utilisés pour l’eau chaude domestique, produisant des températures d’environ 80 °C. Mais les températures plus élevées permises par ce nouvel aérogel pourraient rendre ces systèmes simples utilisables pour le chauffage domestique et alimenter l’été un système de climatisation. Des versions à grande échelle pourraient être utilisées pour fournir de la chaleur pour une grande variété d’applications dans la production chimique, alimentaire et les process de fabrication.

    Dans la plupart des cas, le système de collecte de chaleur passive serait relié à des tuyaux contenant un liquide qui pourrait circuler pour transférer la chaleur là où elle est nécessaire. Par ailleurs, pour certaines utilisations, le système pourrait être raccordé à des caloducs, dispositifs qui peuvent transférer la chaleur sur une certaine distance sans nécessiter de pompes ou de pièces mobiles.

    Comme le principe est essentiellement le même, un capteur de chaleur solaire à aérogel pourrait remplacer directement les capteurs à vide utilisés dans certaines applications existantes, offrant ainsi une option moins coûteuse et plus résistante.

    Les matériaux utilisés pour fabriquer l’aérogel sont tous abondants et peu coûteux; la seule partie coûteuse du processus est le séchage, qui nécessite un dispositif spécialisé (séchoir à point critique) pour permettre un processus de séchage très précis qui extrait les solvants du gel tout en préservant sa structure à l’échelle nanométrique.

    Les travaux ont été principalement financés par le programme ARPA-E du Département de l’énergie des États-Unis.

    http://news.mit.edu/2019/aerogel-passive-heat-sunlight-0702

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  • Pour une transition plus rapide : les bâtiments à énergie positive

    La société berlinoise Catella Residential Investment Management (CRIM), en partenariat avec Elithis, société d’ingénierie du bâtiment basée à Dijon, a lancé un programme d’investissement de 2 milliards d’euros pour construire 100 tours résidentielles à énergie positive dans toute l’Europe d’ici 2030.

    Les tours à énergie positive sont des bâtiments qui produisent plus d’énergie que les locataires n’en consomment. Les tours offriront des appartements à des loyers abordables et fourniront le surplus d’énergie aux réseaux nationaux. Non seulement les habitants auront la possibilité d’éliminer totalement ou partiellement leurs factures d’énergie, mais ils bénéficieront également des coûts d’exploitation plus faibles de la tour grâce aux choix technologiques les moins coûteuses en termes de maintenance.

    La CRIM et Elithis commenceront à développer leurs trois premières tours résidentielles à Dijon, Saint-Étienne et Montevrain en France en 2020, et prévoient lancer trois autres projets sur le marché français plus tard l’an prochain.

    D’autres villes européennes suivront en 2021. Quelque 36 sites ont été identifiés en France pour le développement et les partenaires ont pour objectif de réaliser un total de 50 projets dans les grands centres urbains du pays. Les premiers projets hors de France seront lancés en 2021 dans le cadre d’une stratégie visant à développer 50 autres tours résidentielles à énergie positive sur les marchés européens au cours de la prochaine décennie. Chaque nouvelle tour construite visera à être meilleure que la précédente, en intégrant des pratiques “d’amélioration continue” dans le processus de développement. Malgré toutes les caractéristiques durables, les coûts de construction ne sont pas plus élevés que pour une tour résidentielle ordinaire.

    Les grandes villes européennes sont confrontées à une crise du logement abordable, en particulier pour les jeunes qui affluent vers les grands centres urbains pour y suivre des études et travailler.

    Elithis est un leader mondial dans la conception et le développement de bâtiments à énergie positive, tandis que Catella gère la plus grande plateforme transfrontalière d’investissement immobilier résidentiel en Europe, avec un actif total de près de 4,0 milliards d’euros dans neuf pays.

    https://www.catella.com/en/germany/news-and-press-releases/press-releases/2019/partnership-catella-residential-im-and-elithis-to-build-100-energy-positive-residential-towers-in-europe?

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  • Les bâtiments positifs en énergie c’est bien mais quand ils sont en plus “puits de carbone” c’est mieux car les émissions dans la phase de construction et du cycle des matériaux sont parfois supérieures à celles lors de l’usage même des bâtiments.

    Livre blanc “Builders for Climate Action” (alliance de concepteurs, constructeurs, promoteurs, décideurs et fabricants de matériaux transformant les pratiques pour qu’elles deviennent positives pour le climat aussi rapidement et intelligemment que possible).

    Une étude montre comment faire passer le secteur du bâtiment d’un important émetteur de carbone à un important puits de carbone. Dans certains cas, si les architectes tenaient compte des émissions incorporées dans leurs bâtiments, ils admettraient la responsabilité d’au moins deux fois l’empreinte carbone.

    Les estimations varient, mais on peut maintenant affirmer qu’entre 20 et 60 % des émissions de carbone d’un bâtiment moyen sont “incorporées” plutôt “qu’opérationnelles”.

    Par exemple, les maisons passives réduisent la consommation d’énergie après leur construction, mais certains des matériaux utilisés pour les construire ont un coût en carbone exceptionnellement élevé (et comme les maisons à consommation nette zéro, par définition, n’ont pas d’émissions opérationnelles, le carbone incorporé pourrait représenter 100% de leur pollution). Ou encore, si l’on tient compte du carbone incorporé des SPF (mousse de polyéthurane pulvérisée), un bâtiment à faible consommation d’énergie fait de mousse pourrait en fait être plus nocif pour la planète qu’un bâtiment résidentiel standard de même taille. Le SPF est fabriqué en combinant un cocktail de produits chimiques, dont beaucoup sont à base de pétrole, sous haute pression, sa création libère un grand volume de gaz à effet de serre dans l’atmosphère – son carbone intrinsèque est particulièrement élevé.

    D’ici à 2030, la grande majorité des émissions de CO2 des nouveaux bâtiments provient du carbone initial et non des émissions d’exploitation. Nous devons cesser dès maintenant de construire à partir de matériaux à forte CUE (émissions incorporées initiales, à savoir extraction, fabrication, construction) et nous devrions construire à partir de matériaux à faible teneur en carbone et à densité plus élevée. Le choix des matériaux est l’intervention qui a le plus d’impact au niveau de chaque bâtiment, avec des réductions des émissions initiales de 150%.

    Les concepteurs et les constructeurs peuvent transformer complètement l’empreinte carbone de leurs bâtiments en choisissant des matériaux à faible teneur en carbone. Le logement ” milieu manquant ” est l’option la plus économique pour construire rapidement des logements abordables.

    Livre blanc “Builders for Climate Action” sous forme diaporama :

    https://www.buildersforclimateaction.org/whitepaper1.html?

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  • ROYAUME-UNI : L’Active Building Centre, un consortium de partenaires universitaires, prévoit de créer un centre national d’excellence pour transformer les secteurs de la construction et de l’énergie.

    Des modélisations indiquent que la construction d’un million de maisons actives éliminerait le besoin d’une capacité de production de pointe de 3 GW, soit l’équivalent d’une grande centrale électrique. Et si l’on peut faire en sorte que les bâtiments fournissent non seulement suffisamment d’énergie pour leurs besoins mais aussi un surplus, ce surplus peut être utilisé pour alimenter des véhicules électriques, ce qui conduira à une plus grande décarbonisation (les voitures électriques seront une utilisation majeure de l’excédent d’énergie, étant donné que les voitures sont stationnaires et garées à côté d’un bâtiment pendant près de 95 % du temps).

    Le centre dirigera des projets de construction actifs dans tout le pays, formant ainsi des communautés à énergie positive. Le programme comprendra un ” laboratoire vivant ” phare à l’université de Swansea, mais il gérera à terme un portefeuille de 300 bâtiments dans tout le Royaume-Uni pour présenter les technologies et démontrer l’évolutivité.

    Les bâtiments sont capables de produire, de stocker et d’utiliser leur propre énergie, plutôt que de se contenter de la consommer. Ils produisent au Royaume-Uni une fois et demie plus d’énergie qu’ils n’en consomment et ils peuvent partager l’énergie entre eux.

    Les démonstrateurs d’Active Building utilisent un mélange de technologies, notamment des cellules photovoltaïques (solaires) intégrées, le solaire thermique et un revêtement de sol chauffé électriquement (remarque perso : sur ce dernier point on peut faire mieux !)

    Le centre prévoit utiliser les données pour lever les obstacles à la commercialisation du concept des bâtiments actifs, affiner les modèles commerciaux et accélérer l’adoption en fournissant des trousses d’outils pour aider à informer et à guider les concepteurs et les ingénieurs sur les développements futurs.

    Ils ont raison car en France beaucoup de concepteurs sont en retard, sans parler des éco-délinquants, isolations à 1 euro majoritairement mal faîtes, décharges sauvages des gravats du bâtiments etc

    Programme de rénovation des bâtiments dont partenaire et objectifs de l’Active Building Centre au Royaume-Uni :

    https://www.ukri.org/innovation/industrial-strategy-challenge-fund/transforming-construction/

    .

    Répondre
  • Les exemples de bâtiments/quartiers etc positifs ou neutres en énergie et encore dans une moindre mesure “zéro carbone” se multiplient de plus en plus dans le monde (plusieurs dizaines de milliers) mais il faudrait que ce soit plus généralisé car çà ne correspond encore qu’à un faible pourcentage du total et il y a encore des approches à améliorer.

    Parmi quelques autres exemples :

    https://inhabitat.com/net-zero-energy/

    .

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  • propriétaire dans le département des landes je suis très intrigué par les problèmes suivants:

    destruction du massif forestier landais qui a subit deux tempêtes et qui va se remettre dans 50 ans
    comment les élus acceptent dans les documents d’urbanisme cela sans obliger des installations sur toiture et parking
    le rêve de redevance très faibles pour les communes par rapport aux bénéfices énorme des opérateurs
    les projets sont de plus privé et non communaux
    destruction de la biodiversité et ce n’est pas les ERC qui serviront

    Répondre
  • Quelle est l’ énergie la moins chère ? EnR (solaire + éolien ) ou nucléaire EPR
    Consomation prévue : 420 Twh/an pendant 60 ans soit 25 000 Twh
    Pour un tout EnR ( éolien + solaire ) produire 420 Twh/an d’ électricité (outre les 60 Twh de l’ hydraulique) demandera des parcs totalisant 180 millions de KWc de panneaux PV produisant 200 Twh/AN + 40 000 éoliennes de 3 MW produisant 220 Twh/AN
    Cout du parc PV
    180 000 000 Kwc x 1 700 € le Kwc = 306 Milliards €
    Cout du parc éolien
    40 000 éol. x 3 000 KW x 1 800 € le KW = 216 Milliards €
    TOTAL :………………………………………………………. 522 Mds
    Pour 60 ans de production, il faudra remplacer les deux parcs EnR tout les 20 anse , ce qui triplera le cout: 522 x 3 = 1 560 Mds € ( non compris le cout du stockage de sécurité qui reste à chiffrer et à rajouter aux 1 560 Mds)

    Pour un tout nucléaire EPR
    Sachant qu’ il faudra produire 25 000 Twh sur 60 ans et qu’ un EPR produit 700 Twh sur cette durée, il faudra 25 000 : 700 = 34 EPR pour un cout de 34 x 31 Mds #1 000 Mds €
    soit une économie à minima tous les 60 ans de 560 Mds (9,3 Mds / an,) par rapport aux EnR

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  • @ Noël :

    Vous remettez toujours le même copié/collé mais vous devriez vous rendre compte par vous-même que son principe est erroné. En terme imagé on ne met pas un moteur électrique performant sur un fardier de Cugnot c’est absurde. En outre plusieurs de vos données sont inexactes.

    Les nombreuses études scientifiques et modélisations confirmées sur des pas “offre/demande” de quelques secondes sur plus 30 ans de données météo (y compris si extrêmes que jamais vécues) et qui n’ont pu être démenties, confirment les possibilités de passer aux 100% renouvelables à moindre coût que le nucléaire et fossiles.

    Vous avez dans le monde quelques 284 études et modélisations recensées sur le sujet.

    Et l’on n’a jamais autant travaillé sur l’énergie donc développé des technologies et approches multiples permettant des choix et modélisations pratiques de plus en plus optimisés.

    Ce ne sont donc pas les études qui manquent sur les démonstrations technologiques comme économiques sur les possibilités de passer aux 100% renouvelables et les prix des renouvelables sont devenus plus intéressants même part de stockage inclus à horizon 2030 à 2050 selon.

    De plus Entso-e et Entso-g qui avancent en coopération de même que RTE en France ne font que confirmer les nombreuses technologies et approches que l’on n’exploitait pas auparavant et qui leur ouvrent des choix nettement plus importants qu’avant.

    Je vous avais mis un tableau simple à comprendre issu des équipes de Stanford parmi d’autres.

    Je vous mets cette fois un résumé un peu plus développé d’études et modélisations sur l’Europe puisque c’est l’approche à cette échelle que l’on a dans le cadre d’Entso-e et Entso-g mais qui confirme qu’il est plus intéressant économiquement de passer aux renouvelables que de rester au nucléaire.

    Je peux vous mettre des études et listes d’études encore plus longues avec plein de calculs issus des modélisations qui vous l’admettrez sont nettement plus approfondies et sérieuses que vos calculs rapides sur un coin de table.

    Pour la variabilité éolienne on a 7 régimes de vents en Europe qui ne sont pas encore exploités ni reliés comme il le faudrait et si vous êtes observateur vous verrez que les critiques (notamment les lobbies relayés par des amateurs) ne tiennent compte que de quelques pays mais jamais l’ensemble de ces 7 régimes de vents avec notamment une forte complémentarité entre Groenland et Europe de l’Ouest.

    Pas plus que ne sont prises en compte les optimisations et connexions des meilleurs zones solaires.

    Au plan des prix plus bas pour les renouvelables à horizon 2030 à 2050 selon, d’autres études purement économiques confirment comme le DIW, l’université de Postdam, le groupe Lazard, Bnef etc dont je mets parfois les liens quand je passe par ici.

    Enfin pensez aussi que les missiles hypersoniques (33.000 km/h pour la Russie) se mettent en place et que le nucléaire est devenu indéfendable et en conséquence à très hauts risques, sauf à croire qu’il n’y aura jamais plus de conflits. Et le nucléaire est bien une cible de choix comme on le constate au Moyen-Orient notamment.

    http://web.stanford.edu/group/efmh/jacobson/Articles/I/143Country/19-WWS-Europe.pdf

    .

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  • Energie +
    Copié-collé à partir de quel document ? Que viennent faire le fardier de Cugnot , les moteurs électrique et les missiles Russes dans notre affaire ? Soyez moins confus Vous prétendez que je fourni des données inexactes mais vous n’ en citez aucune ce qui n’ est pas surprenant pour quelqu’ un qui manifestement préfère le laius aux chiffres.Vous évoquez de nombreuses études scientifiques qui vous confortent dans vos idées. Il en existe autant pour les contredire
    Je vous en citerai une  seule; Une étude de l ‘Association internationale de producteurs d’électricité VGB POWERTECH (Association regroupant les responsables énergie de 18 pays , installée en Allemagne) , publiée en juin 2017, indique que la production intermittente des EnR exige une capacité quasiment équivalente de systèmes de secours (centrales pilotables ou stockage )
    Soyez plus réaliste et essayez de calculer vous-même ce qu’ il en est au lieu de vous appuyer sur des études de tierces personnes
    Vous semblez énormément compter sur de nombreux progrès technologiques plus ou moins lointains à venir pour justifier votre position Les prévisions à long terme sont toujours délicates , rarement contestées mais le plus souvent très loin de la réalité. En matière d’ énergie, d’ éminents scientifiques tels JOLIOT-CURIE, LEPRINCE-RINGUET et d’ autres annonçaient au début des années 50 la fin du pétrole dans les 15 ans à venir grace a la fusion nucléaire A MEDITER

    Vous affirmez avec vigueur mais ne prouvez rien
    Pour finir, je vous parie une bouteille de champagne que vous ne trouverez pas d’ erreur dans les calculs de mon précédent message. Calculs qui donnent un net avantage financier à la fission atomique sur les énergies intermittentes, le moins couteux restant les centrales à gaz.
    Je n’ ai pas plus d’ intérêts personnels dans le nucléaire que dans les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques Bonne année bien sur

    Répondre
  • @M. Lincot
    Vous vous appuyez sur les études de l’ADEME que vous qualifiez d’organisme indépendant, pour faire la promo d’énergies intermittentes à vocation électrogène, tel le photovoltaïque.

    Tout d’abord l’ADEME est totalement gangrénée par des écolos “politiques” issus d’associations antinucléaires tels que Negawatt, Greenpeace Wise ou EELV.
    Il y a bien de brillant calculateurs en son sein, mais ceux-ci n’ont que peu d’idées des réalités industrielles et ils font même l’impasse sur des problèmes physiques majeurs. Pire, quand ils se lancent dans des démonstrations économiques, ils n’hésitent pas à utiliser des biais aussi stupéfiants que malhonnêtes.
    C’est ainsi que leur étude 2015 définissant un projet de parc électrique totalement renouvelable en 2050, avec du stockage par “Power to Gaz to Power”, surestimait fortement le rendement de ce stockage et surtout oubliait d’étudier l’équilibre instantané du réseau.
    Leur dernière étude sur l’économie d’un système à base de renouvelables (solaire et éolien) versus le nucléaire, a totalement été démontée par de vrais économistes tels MM. Finon et Lévêque et plusieurs instituts internationaux de renom : les détails sont facilement accessibles sur le net et très clairement exposés.
    Au final, en France comme en Allemagne d’ailleurs, un système électrique centralisé à base de nucléaire reste la seule solution écologique et économique sérieuse à moyen terme.
    Mais le solaire présente de l’intérêt là où la compensation de l’intermittence est possible avec de l’hydraulique (norvège, suisse, portugal…) où dans des territoires îliens de dimensions restreintes.

    Répondre
  • Copié-collé à partir de quel document ? Que viennent faire le fardier de Cugnot , les moteurs électrique et les missiles Russes dans notre affaire ? Soyez moins confus Vous prétendez que je fourni des données inexactes mais vous n’ en citez aucune ce qui n’ est pas surprenant pour quelqu’ un qui manifestement préfère le laius aux chiffres.Vous évoquez de nombreuses études scientifiques qui vous confortent dans vos idées. Il en existe autant pour les contredire
    Je vous en citerai une  seule; Une étude de l ‘Association internationale de producteurs d’électricité VGB POWERTECH (Association regroupant les responsables énergie de 18 pays , installée en Allemagne) , publiée en juin 2017, indique que la production intermittente des EnR exige une capacité quasiment équivalente de systèmes de secours (centrales pilotables ou stockage )
    Soyez plus réaliste et essayez de calculer vous-même ce qu’ il en est au lieu de vous appuyer sur des études de tierces personnes
    Vous semblez énormément compter sur de nombreux progrès technologiques plus ou moins lointains à venir pour justifier votre position Les prévisions à long terme sont toujours délicates , rarement contestées mais le plus souvent très loin de la réalité. En matière d’ énergie, d’ éminents scientifiques tels JOLIOT-CURIE, LEPRINCE-RINGUET et d’ autres annonçaient au début des années 50 la fin du pétrole dans les 15 ans à venir grace a la fusion nucléaire A MEDITER

    Vous affirmez avec vigueur mais ne prouvez rien
    Pour finir, je vous parie une bouteille de champagne que vous ne trouverez pas d’ erreur dans les calculs de mon précédent message. Calculs qui donnent un net avantage financier à la fision atomique sur les énergies intermittentes, le moins couteux restant les centrales à gaz.
    Je n’ ai pas plus d’ intérêts peronnels dans le nucléaire que dans les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques Bonne année bien sur

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  • @ Noël

    Je vais tenter de m’exprimer autrement puisque vous ne semblez pas comprendre.

    Vous avez mis plusieurs fois sur Energeek votre calcul qui n’a aucun intérêt puisque vous partez d’un système nucléaire centralisé ancien peu efficient (ma référence au fardier de Cugnot) qui a généré beaucoup de gaspillages (par exemple nous sommes mal classés en efficacité énergétique avec quelques millions de logements encore équipés de chauffages “grilles-pain” qui touchent les plus modestes, une industrie souvent inadaptée au plan énergétique etc) et vous lui rapportez le solaire et l’éolien, de plus limité au réseau français, alors que vous devriez comprendre aisément que l’on obtient une meilleure efficacité et de meilleurs tarifs sur un réseau étendu et que les renouvelables se déclinent en nombreuses technologies et approches déjà développées et qui évoluent encore. Reportez vous au fonctionnement du marché de l’électricité notamment. On n’a d’ailleurs pas fait de réseau national fermé mais un réseau avec des échanges continuels.

    En Grande-Bretagne (qui n’est pourtant pas la Côte d’Azur) une étude récente souligne que les bâtiments reçoivent à l’année 3 fois plus d’énergie solaire qu’il n’en consomment. Vaut-il mieux mettre une pompe à chaleur 2 à 3 fois moins durable avec un cop moyen pratique inférieur à 3 ou du solaire thermique, hybride voire CSP dont les Cop atteignent parfois 80 et alors que l’on sait faire du stockage thermique inter-saisonnier depuis des décennies, qu’il y a d’autres méthodes et que d’autres arrivent ? Simple question parmi tellement d’autres.

    Chaque pays peut développer son mix indépendant mais on a très vite vu des doublons et des surcoûts ce qui n’est évidemment pas le but car il y a une concurence mondiale sur les coûts énergétiques. Par exemple on ne fera pas le Brexit de l’énergie car il est plus intéressant pour le Royaume-Uni d’échanger avec l’UE tout comme pour la Bretagne en France d’échanger avec l’Irlande etc. Cà devrait vous être évident donc je pense que vous êtes quelqu’un qui n’a jamais travaillé dans l’énergie mais qui donne son avis sur ce sujet comme au Café du Commerce.

    Si çà vous amuse très bien, mais ce n’est pas du tout comme çà que l’on travaille au plan énergétique européen. Vous pouvez le vérifier vous-même en lisant par exemple les rapport réguliers d’Entso-e et Entso-g, entre autres, qui développent des approches complémentaires car c’est plus efficient. Idem entre pays puisque certains sont plus avancés que d’autres sur telle ou telle technique énergétique et tels ou tels coopèrent au sein de programmes européens. Le Danemark est assez en avance sur les réseaux de chaleur (64% des bâtiments connectés) dont basse température 5G avec apport et stockage solaire thermique et des coûts de moins de 30 euros le MWh, nous sommes très en retard avec 1 seul réseau 5G et seulement par ailleurs 5% de bâtiments connectés et des prix plus que le double de l’Europe du Nord pourtant au climat plus froid. Les Pays-Bas sont en avance sur la gazéification hydrothermale, nous sommes en retard etc.

    Je sais que beaucoup de “prix Nobel” de l’énergie (lol) s’expriment sur ce site comme Dan ou Studer par exemple sans avoir jamais travaillé dans ce secteur. Au passage il serait d’ailleurs amusant de demander à Studer alias Student et autres pseudos qu’il emploie, quels rendements il donne au P2G car lui et Dan entre autres nous ont régulièrement publié des énormités. En terme de P2G nous avons aussi du retard sur le plan allemand dont s’inspire la Suisse. Et le P2G ce n’est pas seulement le stockage mais la substitution au gaz importé, l’industrie, les transports lourds etc.

    Non les nombreuses études scientifiques et modélisations que je cite n’ont pas du tout autant d’études pour les contredire. Vous devriez le savoir si vous aviez étudié le sujet. Par définition elles sont la plupart revues par leurs pairs, font l’objet d’éventuelles critiques, qui font l’objet de réponses voire rectificatifs etc et de mises à jour.

    Je vous ai cité celle de Stanford, régulièrement mise à jour, qui a fait l’objet de critiques auxquelles il a été apporté chaque fois des réponses détaillées et qui n’a jamais été démentie mais au contraire confirmée par d’autre universités dans le monde. Elle est tout à fait valable.

    Vous me citez celle de producteurs d’électricité et je m’étonne là aussi que vous ne fassiez pas la distinction entre scientifiques et producteurs d’électricité (les uns n’ont la plupart pas d’intérêt particulier, les autres font du commerce). Il faut ne faut donc pas regarder les choses qu’au premier degré.

    Si vous demandez à un producteur de nucléaire de réaliser une étude sur le mix énergétique à développer il vous mettra des centrales nucléaire (c’est ce que propose régulièrement Jean Bernard Lévy actuel président d’EDF au prétexte que l’on risquerait de perdre un savoir-faire pour lequel les rapports démontrent que ce n’est pas en réalisant quelques réacteurs de plus que çà réglerait la longue liste de problèmes relevés). Un producteur de gaz vous proposerait une transition via le gaz etc.

    Vous faîtes un calcul sur un coin de table et vous prétendez que les scientifiques, ingénieurs et modélisations par pas de quelques seconde d’offre/demande et des données météo de plus de 30 ans de multiples universités etc (comme Stanford classée 2e dans le monde) sont des rigolos.

    Vérifiez que vos mollets ne gonflent pas trop car vous êtes en train de vous transformer en dirigeable !

    Il est évident qu’il est notoirement plus intéressant de mettre ici les liens d’études détaillées qui peuvent répondre à la plupart de vos interrogations.

    Une fois encore si vous connaissiez le secteur de l’énergie, vous sauriez que le nucléaire se heurte a des problèmes économiques depuis longtemps et si tel n’était pas le cas il verrait ses ventes en forte hausse. Des Etats-Unis au Japon en passant par la cour des comptes britannique etc vous devriez connaître tout cela tellement çà a été décrit. Alors que les renouvelables se développent par appels d’offres et de plus en plus sans subventions dans le monde, EDF malgré un parc des années 70 demande encore des aides, des commandes en France, a un endettement très élevé et a son projet Hercule de prise en charge à 100% par l’Etat donc de l’ensemble des risques par le public. On ferme des centrales nucléaires en Suède “pour raisons économiques” etc.

    Lisez le World Nuclear Industry Status Report qui n’est pas contestable et kyrielles d’études sur le sujet y compris les déclarations entre autres de dirigeants du secteur.

    Quant aux technologies renouvelables quand je passe par ici je publie souvent des liens sur leurs avancées technologiques.

    Si Energeek présentait plus souvent les avancées technologiques du secteur renouvelables vous comprendriez qu’il n’y a jamais eu autant de R&D dans le secteur de l’énergie dans le monde que ces dernières décennies et qu’il y a beaucoup de solutions et d’autres proches à être sur le marché mais je soupçonne que vous avez un certain âge et n’êtes pas très en pointe sur les dernières avancées de ces secteurs ! Lisez des sites de synthèses technologiques et scientifiques sur l’énergie il y a du nouveau quasiment chaque semaine et çà devrait vous préoccuper car pendant qu’en France on essaie de rassurer les salariés d’EDF et nombreux bénéficiaires de factures électriques réduites via des débats dépassés sur le nucléaire dans lesquels on perd du temps, d’autres pays avancent et nous dépassent dans bien des domaines énergétiques, nos centrales arrivent en fin de vie et le prix du nucléaire EPR rend attractif la déconnexion réseau pour des entreprises et plus.

    Vous voyez ce que çà prend de lignes d’aborder le sujet plus largement que la manière sommaire et erronée dont vous l’abordez et qui est hors des réalités que vous pouvez vérifier sur les évolutions du secteur.

    L’étude finlandaise ci-après est très longue mais présente assez bien et à titre indicatif et toujours modulable un bon nombre des aspects à envisager en énergie et les modélisations précises aboutissent là aussi à des prix plus intéressants pour la plupart des renouvelables que le nucléaire.

    http://energywatchgroup.org/wp-content/uploads/EWG_LUT_100RE_All_Sectors_Global_Report_2019.pdf

    Enfin c’est gentil pour le Champagne mais si je réponds à votre calcul et données vous allez perdre non pas une bouteille mais une caisse car vous avez multiplié les erreurs !

    J’ai tenté de vous faire comprendre que le secteur de l’énergie (comme beaucoup d’autres) ne tient pas qu’à quelques chiffres à un instant “t” dont plusieurs sont erronés et à une petite comptabilité de comptoir mais à de multiples paramètres. Quel intérêt de répondre à un problème dont le sujet est mal posé et qui contient en outre des données erronées. Si vous allez à l’hôpital vous faire opérer, je suppose que vous ne demandez pas au chirurgien de vous opérer comme au 19e siècle mais avec les meilleurs paramètres, technologies et approches.

    Je préfère que vous commenciez bien l’année et gardiez vos bouteilles de Champagne donc bonne année !

    Répondre
  • @Energie+
    Encore une fois. Si le but est de réduire l’empreinte carbone globale, les pays que vous citez le plus souvent (Allemagne, Danemark, Finlande….) ne montrent pas une réussite évidente : https://sciencenordic.com/carbon-climate-change-climate-solutions/average2-danish-household-has-fifth-highest-carbon-footprint-in-europe/1449383
    Alors, restez modeste dans vos discours si peu convaincants et toujours teintés de beaucoup mépris pour vos contradicteurs !

    Répondre
  • @ Dan :

    La différence avec vous c’est que je travaille dans le secteur de l’énergie depuis pas mal d’années comme scientifique et avec des opérateurs et plus et j’ai eu l’amabilité de vous répondre aussi en détail que possible aux quantités d’âneries que vous avez débité depuis quelques 3 ans et que je ne suis pas le seul à vous l’avoir fait remarquer.

    D’autres ont été moins patients avec vous ici comme sur d’autres sites comme vous le savez.

    Je n’ai aucun mépris puisque je prends la peine de répondre mais si vous êtes lourd, que vous ne lisez pas complètement les documents et textes que vous publiez, pas plus que ceux que l’on prend la peine de rechercher pour vous en réponse pour que vous puissiez comprendre assez facilement et/ou clairement etc et que maintes fois vous répétez les mêmes âneries alors que l’on vous apporte les preuves les plus claires et les moins contestables possible, c’est que soit vous êtes débile soit vous le faîtes exprès.

    Personne ne saurait vous convaincre puisque vous êtes convaincu d’avoir raison face à la terre entière mais vous êtes chaque fois incapable de démontrer vos arguties, vous n’évoluez jamais, ne présentez jamais aucune nouveauté, répétez toujours les mêmes choses que tout le monde connaît sans vous mettre à jour des évolutions et êtes très souvent de mauvaise foi quand vous n’êtes pas carrément malhonnête en publiant des données anciennes lorsque çà vous arrange, des articles de lobbying etc Je vous l’ai souligné maintes fois.

    A titre d’exemple vous êtes encore en décalage du sujet puisque l’on parle du “secteur énergétique” et vous parlez “d’empreinte carbone globale”. Nous l’avions déjà évoqué et vous ne faîtes toujours pas la différence.

    C’est votre manière de vouloir répondre coûte que coûte même si ce n’est pas le sujet et vous parlez d’être convaincant.

    Ecrivez moins et réfléchissez plus avant de publier. Nous perdrons moins de temps à devoir vous répondre et j’espère que vous progresserez à approfondir un peu plus ces thèmes. Tout le monde y gagnera.

    Si un pays ou une région a un niveau de vie supérieur à un autre et mange par exemple plus de viande etc il a une empreinte carbone supérieure à l’autre. On relève des écarts de 0,6 à 10 entre régions à l’intérieur des pays européens. C’est donc un sujet éloigné du seul mix énergétique.

    On dirait que çà vous dérange de constater que le Danemark, grâce aux renouvelables et parti quelques 20 ans après, progresse plus vite que la France dans la réduction de ses émissions de Ges énergétiques avec des prix nets de l’énergie inférieurs. Vous devriez au contraire vous en féliciter si vous êtes attaché à la réduction des émissions et non pas un nième lobbyiste du secteur nucléaire mettant en avant l’aspect C02 mais pas les problèmes que çà pose ni les pays à qui les centrales sont vendues. L’énergie ce sont de nombreux paramètres à prendre en compte objectivement et pas juste être partisan.

    Je vous ai déjà répondu plus en détail le 11 janvier concernant l’empreinte carbone sur cet autre lien :

    https://lenergeek.com/2020/01/03/danemark-eolien-electricite-renouvelables-2019/

    .

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