France : la baisse de la consommation électrique se poursuit

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La dernière semaine de 2022 a prolongé la baisse de la consommation électrique en France, selon les derniers chiffres publiés ...

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La dernière semaine de 2022 a prolongé la baisse de la consommation électrique en France, selon les derniers chiffres publiés par RTE ce 3 janvier 2023. Elle s’établit à -8,5 % par rapport aux moyennes 2014-2019 corrigées des effets calendaires et météorologiques. Par ailleurs, le gouvernement a indiqué que le risque de délestage cet hiver s’éloignait.

La consommation électrique en baisse de 8,5 % pour la dernière semaine de décembre en France

La baisse de la consommation électrique en France se maintient : durant la semaine du 26 décembre 2022 au 1er janvier 2023, soit la période entre Noël et Jour de l’An, elle a atteint -8,5 % par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019) à la même période, selon les chiffres publiés le 3 janvier 2023 au soir par RTE.

Ces chiffres appliquent le principe du retraitement des effets calendaires et météorologiques : il s’agit donc de la consommation qui aurait eu lieu si les températures avaient été alignées sur les températures normales définies par Météo France pour la période. Selon RTE, cela permet d’évaluer les évolution structurelles de la consommation, au-delà des effets dus à la météo.

Sur l’ensemble du mois de décembre, la baisse est de -8,5 %. Un pic de baisse a même été atteint mi-décembre, avec 9,7 %, proche des 10 % espérés par le gouvernement. En revanche, l’avant-dernière semaine du mois n’avait donné lieu qu’à une baisse de 7,4 %.

Selon RTE, ces chiffres en recul s’expliquent par des effets conjoncturelles. Pour commencer, historiquement, de nombreuses entreprises et industriels ferment pour les fêtes, la consommation est donc globalement plus basse tous les ans, limitant les possibilités de la réduire.

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Ensuite, le redoux de la deuxième moitié de décembre a limité mécaniquement les effets de sobriété : « Plus il fait froid, plus il y a besoin de chauffage, et plus il est alors possible d’agir sur notre consommation. A contrario, plus il fait doux, moins il y a de marges d’économies d’énergie puisque l’utilisation du chauffage est moindre », pointe RTE.

La sobriété atteint enfin le résidentiel et le tertiaire

Mais le principal enseignement des derniers chiffres de RTE est bien que la sobriété a enfin atteint les secteurs résidentiels et tertiaires, après avoir été essentiellement le fait d’industriels, souvent contraint par les prix de l’électricité plus que par une volonté de participer à un effort national.

Ainsi, en décembre, « la consommation agrégée des secteurs résidentiel et tertiaire (après correction des effets météorologiques) était ainsi inférieure d’environ 6% par rapport au niveau de 2021 », selon RTE.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, s’est montré rassurant sur les risques de délestage pour cet hiver 2022-2023, à la sortie du conseil des ministres, ce 4 janvier 2023.

« Le risque de coupure cet hiver semble s’écarter, notamment du fait d’une reprise progressive du fonctionnement de nos centrales nucléaires, mais aussi en raison des conditions météorologiques (…) mais aussi en raison de l’effort réalisé par l’État, les entreprises et l’ensemble des Français en matière de sobriété énergétique », a-t-il déclaré.

« C’est donc une nouvelle plutôt rassurante, mais qui ne doit pas nous éloigner de notre objectif qui est celui de la sobriété énergétique », a-t-il ajouté. 42 réacteurs nucléaires sur 56 sont désormais opérationnels en France métropolitaine.

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