Union européenne : un hiver 2023-2024 de tous les dangers sur le front du gaz

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La Rédaction

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Un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie, rendu public ce 12 décembre 2022, indique qu’en cas d’arrêt total des livraisons ...

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Union européenne : un hiver 2023-2024 de tous les dangers sur le front du gaz - © L'EnerGeek

Un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie, rendu public ce 12 décembre 2022, indique qu’en cas d’arrêt total des livraisons russes, l’Union européenne va manquer de gaz pour boucler l’hiver 2023-2024, et sera à la merci du moindre impondérable. De quoi inciter les Vingt-Sept à redoubler d’effort sur la décarbonation de leurs économies.

L’AIE alerte l’Union européenne sur la nécessité de réduire sa consommation de gaz pour éviter une pénurie pour l’hiver 2023-2024

Cette année, l’Union européenne est parvenu à remplir ses réserves de gaz fossile davantage et plus tôt qu’à l’habitude, ce qui rend optimiste pour la sécurité de l’approvisionnement cet hiver, malgré une baisse drastique des livraisons de gaz russe.

Mais ce remplissage des réserves a été réalisé en partie grâce à ce gaz russe, à l’époque où Gazprom n’avait pas cessé d’utiliser Nord Stream 1. Et, pour l’année 2023, l’hypothèse d’un arrêt total des livraisons russes est loin d’être nulle – et, quoiqu’il arrive, la Russie fournira moins de gaz à l’Union européenne en 2023 qu’en 2022. Qui plus est, la reprise économique annoncée de la Chine devrait induire un rebond de sa consommation de gaz, et donc de GNL.

Autant de raison qui ont poussé l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) à appeler, dans un rapport publié ce 12 décembre 2022, l’Union européenne à intensifier ses efforts de réduction de consommation de gaz naturel, afin de « passer » l’hiver 2023-2024.

En effet, selon ce texte, l’écart entre l’offre et la demande « pourrait atteindre 27 milliards de mètres cubes en 2023 dans un scénario où les livraisons de gaz de la Russie tombent à zéro et les importations de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Chine rebondissent aux niveaux de 2021 ». Ce volume de gaz équivaut à 6,5 % de la consommation européenne de 2021 – 412 milliards de mètres cube. En 2022, cette consommation devrait atteindre 360 milliards de mètres cube.

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L’Union européenne a fait des progrès, mais « elle n’est pas encore de danger »

« L’Union européenne a fait des progrès significatifs dans la réduction de sa dépendance au gaz russe, mais elle n’est pas encore hors de danger », pointe le directeur exécutif de l’AIE Fatih Birol. Outre la fin des livraisons russes et la probable relance de l’activité en Chine, il rappelle que les températures furent particulièrement douces cet automne dans l’Union, ce qui ne sera peut-être pas le cas l’année prochaine.

Fatih Birol juge donc qu’un « effort plus important sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et des pompes à chaleur et de mesures d’économies d’énergie, est vital pour parer aux risques de pénuries et d’une nouvelle flambée des prix l’année prochaine ».

Il rejoint en cela les conclusions d’un autre récent rapport, rédigé par The Shift Project et rendu public ce 6 décembre 2022, selon lequel 40 % des besoins en gaz de l’UE en 2025 risquent de ne pas être pourvus ou reposent sur « des sources d’approvisionnement non identifiées ».

« La transformation vers une économie sobre en énergie et en matière, avec le développement de sources d’énergie bas-carbone, apparaît comme un enjeu existentiel pour l’UE, face à l’ampleur des risques et incertitudes que cumule notre situation précaire », indiquait notamment le think tank.

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4 réponses à “Union européenne : un hiver 2023-2024 de tous les dangers sur le front du gaz”

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    Energie+

    Meilleure efficacité dans le traitement des eaux usées permettant de convertir plus de 85 % de la matière organique en biogaz utilisable pour le réseau, les transports, localement etc

    En plus on peu utiliser ce processus avant la gazéification hydrothermale afin d’optimiser le bilan final

    Une technologie de prétraitement ajoute une étape supplémentaire aux traitements typiques et utilise de la vapeur à haute pression contenant de l’oxygène pour décomposer les boues d’épuration.

    Elle améliore la conversion anaérobie des boues par rapport au taux de conversion actuel inférieur à 50 % et produit 98 % de méthane en plus.

    La digestion anaérobie pour réduire les boues de stations d’épuration est en effet jusqu’ici peu efficace et utilise beaucoup d’électricité.

    Dans ces travaux, l’oxygène ajouté avant le processus de digestion anaérobie dans les conditions de haute pression agit comme catalyseur décomposant les polymères du matériau.

    C’est une solution qui peut être utile même à petite échelle.

    L’équipe WSU travaille avec Clean-Vantage, start-up de technologies propres basée à Richland et active dans le domaine du prétraitement, ainsi qu’avec le Pacific Northwest National Laboratory (PNNL), qui effectue une analyse technico-économique du nouveau procédé.

    https://news.wsu.edu/press-release/2022/11/03/novel-waste-treatment-efficiently-converts-sewage-to-biogas/

    .

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    Energie+

    (suite) Etude liée :

    Improved valorization of sewage sludge in the circular economy by anaerobic digestion: Impact of an innovative pretreatment technology

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0956053X22004809?via%3Dihub

    .

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    Energie+

    Mieux stocker c’est également moins consommer :

    Percée dans les batteries sodium-soufre (Na-S) : on obtient désormais 4 fois la capacité de stockage du lithium, en plus du très bas coût et de la ressources très abondante

    Les batteries sodium-soufre (Na-S), notamment sous forme de sel fondu, existent depuis plus d’un demi-siècle mais les scientifiques ont modifié les électrodes pour améliorer la réactivité du soufre – un élément clé déterminant la capacité de stockage.

    Un processus de pyrolyse simple et des électrodes à base de carbone ont été utilisés pour améliorer la réactivité du soufre et la réversibilité des réactions entre le soufre et le sodium. Les résultats obtenus sont une capacité de stockage très élevée et une durée de vie très longue à température ambiante.

    Le matériau S@MoS2-Mo1/SGF présente une capacité réversible sans précédent de 505 mAh g-1 sur 1 000 cycles avec un faible taux d’évanouissement de capacité de 0,05 % par cycle.

    C’est une alternative plus dense en énergie et moins toxique aux batteries lithium-ion, qui, bien qu’utilisées de manière intensive dans les appareils électroniques et pour le stockage d’énergie, restent encore assez coûteuses à fabriquer et à recycler.

    Cette batterie Na-S a été spécialement conçue pour fournir une solution hautes performances aux grands systèmes de stockage d’énergie renouvelable, tels que les réseaux électriques, tout comme au stockage d’énergie résidentiel, en réduisant considérablement les coûts.

    Pour atteindre la neutralité climatique, l’UE aura besoin de 18 fois plus de lithium qu’elle n’en utilise actuellement d’ici 2030 et de près de 60 fois plus d’ici 2050.

    Le lithium et les terres rares seront bientôt plus importants que le pétrole et le gaz

    Les batteries Na-S sont donc une alternative majeure

    « Atomically Dispersed Dual-Site Cathode with a Record High Sulfur Mass Loading for High-Performance Room-Temperature Sodium–Sulfur Batteries »

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/adma.202206828

    .

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    Energie+

    Produire des plastiques biosourcés c’est également moins importer de composés fossiles qui financent Poutine et moins polluer :

    Nouvelle percée dans des bioplastiques entièrement biodégradables (et biosourcés), plus résistants à la chaleur et mécaniquement que leurs équivalents fossiles

    Avec des applications également envisagées dans d’autres classes de polymères comme les polyamides (à l’origine de microparticules de plastiques via les fibres textiles) et les polycarbonates.

    Le procédé remplace le pétrole dans la production de plastiques biosourcés très solides et durables à partir de blocs de construction déjà disponibles dans le commerce.

    En général, les plastiques polyesters sont synthétisés à partir de petites molécules de dialcool et de diacide. Ces monomères sont couplés dans une réaction de condensation, résultant en une longue chaîne polymère de blocs de construction moléculaires de manière alternée. Les propriétés macroscopiques des matériaux résultent à la fois du nombre de blocs de construction qui composent la chaîne polymère et des propriétés inhérentes des monomères. En particulier, leur rigidité est la clé d’un plastique ferme, solide et durable. À cet égard, le dialcool isosorbide dérivé du glucose est unique parmi les monomères biosourcés potentiels. Il a une structure moléculaire très rigide et est déjà disponible industriellement.

    Cependant, l’isosorbide est plutôt non réactif et, au cours des deux dernières décennies, il s’est avéré assez difficile d’obtenir des polyesters à base d’isosorbide utiles. Il était presque impossible d’arriver à des chaînes polymères suffisamment longues (pour atteindre une certaine ductilité) tout en incorporant des quantités suffisamment élevées d’isosorbide (pour arriver à un matériau solide et durable).

    L’impasse a été surmontée en incorporant un alcool arylique dans le processus de polymérisation. Cela conduit à la formation in situ d’esters d’aryle réactifs et à une amélioration significative de la réactivité des groupes terminaux lors de la polycondensation, la dernière étape de la synthèse du polyester lorsque la faible réactivité des isosorbides inhibe la croissance de la chaîne dans la polyesterification à l’état fondu traditionnelle.

    En conséquence, des matériaux de poids moléculaire élevé pourraient être produits avec l’incorporation de fractions élevées du diol secondaire rigide biosourcé, même jusqu’à 100 % en moles. Pour la première fois, un poly(succinate d’isosorbide) de haut poids moléculaire a pu être produit, le polyester obtenu à partir d’isosorbide et d’acide succinique.

    Les plastiques solides qui en résultent surpassent les plastiques existants comme le PET en termes de résistance à la chaleur, ce qui est par exemple pertinent pour la réutilisation – pensez au lavage des bouteilles qui a lieu à une température brûlante de 85 ° C. Les polymères à base d’isosorbide présentent également des propriétés barrière et mécaniques prometteuses qui peut surpasser les matériaux fossiles courants.

    La nouvelle approche de polymérisation se caractérise par sa simplicité opérationnelle et l’utilisation d’un équipement de synthèse de polyester standard. Il convient aux compositions de polyester existantes et nouvelles; les chercheurs prévoient l’exploration de compositions polyester jusqu’alors inaccessibles à base de monomères à faible réactivité mais aussi l’application de méthodes similaires dans d’autres classes de polymères comme les polyamides et les polycarbonates.

    Cette percée ouvre la porte à des matières premières plus biosourcées que fossiles.

    La recherche a été menée dans le cadre du projet RIBIPOL financé par le Dutch Research Council NWO avec des contributions de l’industrie, notamment LEGO et Avantium. La société de jouets LEGO a soutenu le projet dans le cadre de la recherche d’alternatives non fossiles pour ses briques en plastique. Avantium s’intéresse aux applications de bouteilles et de films.

    « Overcoming the low reactivity of biobased, secondary diols in polyester synthesis »

    https://hims.uva.nl/content/news/2022/12/an-important-step-towards-strong-and-durable-biobased-plastics.html?cb

    .

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4 réflexions au sujet de “Union européenne : un hiver 2023-2024 de tous les dangers sur le front du gaz”

  1. Meilleure efficacité dans le traitement des eaux usées permettant de convertir plus de 85 % de la matière organique en biogaz utilisable pour le réseau, les transports, localement etc

    En plus on peu utiliser ce processus avant la gazéification hydrothermale afin d’optimiser le bilan final

    Une technologie de prétraitement ajoute une étape supplémentaire aux traitements typiques et utilise de la vapeur à haute pression contenant de l’oxygène pour décomposer les boues d’épuration.

    Elle améliore la conversion anaérobie des boues par rapport au taux de conversion actuel inférieur à 50 % et produit 98 % de méthane en plus.

    La digestion anaérobie pour réduire les boues de stations d’épuration est en effet jusqu’ici peu efficace et utilise beaucoup d’électricité.

    Dans ces travaux, l’oxygène ajouté avant le processus de digestion anaérobie dans les conditions de haute pression agit comme catalyseur décomposant les polymères du matériau.

    C’est une solution qui peut être utile même à petite échelle.

    L’équipe WSU travaille avec Clean-Vantage, start-up de technologies propres basée à Richland et active dans le domaine du prétraitement, ainsi qu’avec le Pacific Northwest National Laboratory (PNNL), qui effectue une analyse technico-économique du nouveau procédé.

    https://news.wsu.edu/press-release/2022/11/03/novel-waste-treatment-efficiently-converts-sewage-to-biogas/

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  2. Mieux stocker c’est également moins consommer :

    Percée dans les batteries sodium-soufre (Na-S) : on obtient désormais 4 fois la capacité de stockage du lithium, en plus du très bas coût et de la ressources très abondante

    Les batteries sodium-soufre (Na-S), notamment sous forme de sel fondu, existent depuis plus d’un demi-siècle mais les scientifiques ont modifié les électrodes pour améliorer la réactivité du soufre – un élément clé déterminant la capacité de stockage.

    Un processus de pyrolyse simple et des électrodes à base de carbone ont été utilisés pour améliorer la réactivité du soufre et la réversibilité des réactions entre le soufre et le sodium. Les résultats obtenus sont une capacité de stockage très élevée et une durée de vie très longue à température ambiante.

    Le matériau S@MoS2-Mo1/SGF présente une capacité réversible sans précédent de 505 mAh g-1 sur 1 000 cycles avec un faible taux d’évanouissement de capacité de 0,05 % par cycle.

    C’est une alternative plus dense en énergie et moins toxique aux batteries lithium-ion, qui, bien qu’utilisées de manière intensive dans les appareils électroniques et pour le stockage d’énergie, restent encore assez coûteuses à fabriquer et à recycler.

    Cette batterie Na-S a été spécialement conçue pour fournir une solution hautes performances aux grands systèmes de stockage d’énergie renouvelable, tels que les réseaux électriques, tout comme au stockage d’énergie résidentiel, en réduisant considérablement les coûts.

    Pour atteindre la neutralité climatique, l’UE aura besoin de 18 fois plus de lithium qu’elle n’en utilise actuellement d’ici 2030 et de près de 60 fois plus d’ici 2050.

    Le lithium et les terres rares seront bientôt plus importants que le pétrole et le gaz

    Les batteries Na-S sont donc une alternative majeure

    « Atomically Dispersed Dual-Site Cathode with a Record High Sulfur Mass Loading for High-Performance Room-Temperature Sodium–Sulfur Batteries »

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/adma.202206828

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  3. Produire des plastiques biosourcés c’est également moins importer de composés fossiles qui financent Poutine et moins polluer :

    Nouvelle percée dans des bioplastiques entièrement biodégradables (et biosourcés), plus résistants à la chaleur et mécaniquement que leurs équivalents fossiles

    Avec des applications également envisagées dans d’autres classes de polymères comme les polyamides (à l’origine de microparticules de plastiques via les fibres textiles) et les polycarbonates.

    Le procédé remplace le pétrole dans la production de plastiques biosourcés très solides et durables à partir de blocs de construction déjà disponibles dans le commerce.

    En général, les plastiques polyesters sont synthétisés à partir de petites molécules de dialcool et de diacide. Ces monomères sont couplés dans une réaction de condensation, résultant en une longue chaîne polymère de blocs de construction moléculaires de manière alternée. Les propriétés macroscopiques des matériaux résultent à la fois du nombre de blocs de construction qui composent la chaîne polymère et des propriétés inhérentes des monomères. En particulier, leur rigidité est la clé d’un plastique ferme, solide et durable. À cet égard, le dialcool isosorbide dérivé du glucose est unique parmi les monomères biosourcés potentiels. Il a une structure moléculaire très rigide et est déjà disponible industriellement.

    Cependant, l’isosorbide est plutôt non réactif et, au cours des deux dernières décennies, il s’est avéré assez difficile d’obtenir des polyesters à base d’isosorbide utiles. Il était presque impossible d’arriver à des chaînes polymères suffisamment longues (pour atteindre une certaine ductilité) tout en incorporant des quantités suffisamment élevées d’isosorbide (pour arriver à un matériau solide et durable).

    L’impasse a été surmontée en incorporant un alcool arylique dans le processus de polymérisation. Cela conduit à la formation in situ d’esters d’aryle réactifs et à une amélioration significative de la réactivité des groupes terminaux lors de la polycondensation, la dernière étape de la synthèse du polyester lorsque la faible réactivité des isosorbides inhibe la croissance de la chaîne dans la polyesterification à l’état fondu traditionnelle.

    En conséquence, des matériaux de poids moléculaire élevé pourraient être produits avec l’incorporation de fractions élevées du diol secondaire rigide biosourcé, même jusqu’à 100 % en moles. Pour la première fois, un poly(succinate d’isosorbide) de haut poids moléculaire a pu être produit, le polyester obtenu à partir d’isosorbide et d’acide succinique.

    Les plastiques solides qui en résultent surpassent les plastiques existants comme le PET en termes de résistance à la chaleur, ce qui est par exemple pertinent pour la réutilisation – pensez au lavage des bouteilles qui a lieu à une température brûlante de 85 ° C. Les polymères à base d’isosorbide présentent également des propriétés barrière et mécaniques prometteuses qui peut surpasser les matériaux fossiles courants.

    La nouvelle approche de polymérisation se caractérise par sa simplicité opérationnelle et l’utilisation d’un équipement de synthèse de polyester standard. Il convient aux compositions de polyester existantes et nouvelles; les chercheurs prévoient l’exploration de compositions polyester jusqu’alors inaccessibles à base de monomères à faible réactivité mais aussi l’application de méthodes similaires dans d’autres classes de polymères comme les polyamides et les polycarbonates.

    Cette percée ouvre la porte à des matières premières plus biosourcées que fossiles.

    La recherche a été menée dans le cadre du projet RIBIPOL financé par le Dutch Research Council NWO avec des contributions de l’industrie, notamment LEGO et Avantium. La société de jouets LEGO a soutenu le projet dans le cadre de la recherche d’alternatives non fossiles pour ses briques en plastique. Avantium s’intéresse aux applications de bouteilles et de films.

    « Overcoming the low reactivity of biobased, secondary diols in polyester synthesis »

    https://hims.uva.nl/content/news/2022/12/an-important-step-towards-strong-and-durable-biobased-plastics.html?cb

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