Une fois de plus à contre-courant de l’Union européenne, qui vise à rompre économiquement avec la Russie, le gouvernement hongrois a confirmé, ce 26 juin 2022, que le conglomérat russe Rosatom allait commencer, dans les prochaines semaines, la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires d’une puissance de 1,2 GW chacun.
Quelques jours après avoir annoncé son intention d’augmenter ses livraisons de gaz russe, via une hausse de son contrat avec Gazprom (en décalage complet avec le reste de l’Union européenne, qui se bat pour se libérer de sa dépendance au gaz russe, et peine (doux euphémisme…) à faire respecter ses contrats en cours avec Gazprom), la Hongrie confirme sa volonté de garder Moscou comme principal partenaire énergétique, cette fois sur le volet du nucléaire.
Ce 26 juin 2022, le gouvernement hongrois a ainsi annoncé le démarrage “dans les prochaines semaines” de la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires sur le site de la centrale Parks, en collaboration avec le conglomérat russe Rosatom.
La veille, l’autorité de régulation nationale avait accordé le permis permettant de lancer les travaux de Parks II, après de très nombreux retards. “C’est un grand pas, un jalon important. Nous pouvons maintenant passer de la phase initiale à la phase de construction. Vous le verrez dans les prochaines semaines sur le site de Paks”, s’est félicité le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto, dans une vidéo publiée sur son compte Facebook.
Il estime ainsi qu’une mise en service à horizon 2030 est réaliste. Un accord signé en 2014 attribue à Rosatom la construction de ces deux réacteurs de 1,2 GW, sur le site de l’unique centrale nucléaire hongroise, à une heure de route de Budapest. Les quatre réacteurs de la centrale de Parks assurent actuellement près de la moitié de l’approvisionnement électrique de la Hongrie.
Sur les 12,5 milliards d’euros de budget de Parks II, 80 %, soit 10 milliards d’euros, est financé par un prêt de la Russie à la Hongrie, qui prend en charge les 2,5 milliards d’euros restants. “De cette manière, nous pouvons assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la Hongrie à long terme et protéger le peuple hongrois des fluctuations extrêmes des prix de l’énergie”, a affirmé M. Szijjarto.
Début avril 2022, en réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Finlande avait annulé un contrat en cours avec Rosatom pour la construction d’un réacteur nucléaire à Pyhajöki.
COMMENTAIRES
“Quelques jours après avoir annoncé son intention d’augmenter ses livraisons de gaz russe, via une hausse de son contrat avec Gazprom (en décalage complet avec le reste de l’Union européenne, qui se bat pour se libérer de sa dépendance au gaz russe, et peine (doux euphémisme…) à faire respecter ses contrats en cours avec Gazprom”
C’est l’UE qui est en décalage entre ce qu’elle dit et ce qu’elle fait.
Elle annonce vouloir se passer de l’énergie russe tout en suppliant GAZPROM de ne pas baisser les livraisons de gaz de NS1.
Stop à l’hypocrisie de clown vassalisés à l’Amérique !!!
C’est simple : la Hongrie n’a plus sa place dans l’UE.
En s’opposant frontalement non seulement à des décisions européennes, mais tout simplement à l’éthique, ce pays s’est disqualifié.
Aucune sanction autre que l’expulsion de l’UE n’est envisageable.
Les Grünen vassaux de Wladimir
Qui a permis la dépendance de l’Allemagne vis à vis du gaz russe sinon les écolos arrêtant les centrales nucléaires et voulant remplacer les centrales au charbon par de turbines à gaz ? Car les éoliennes et les panneaux PV ne peuvent à eux seuls garantir que MM Audi et Mercedès puissent sortir les grosses berlines. Vive le modèle Allemand copié par les verts français: on voit le résultat de la bien-pensance