Royaume-Uni : National Grid va investir 24 milliards de £ dans l’énergie « verte »

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Ce 19 mai 2022, le gestionnaire britannique du réseau d’électricité et de gaz National Grid a présenté ses résultats, en ...

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Royaume-Uni : National Grid va investir 24 milliards de £ dans l’énergie « verte » - © L'EnerGeek

Ce 19 mai 2022, le gestionnaire britannique du réseau d’électricité et de gaz National Grid a présenté ses résultats, en très forte hausse, ainsi qu’un plan d’investissement de 30 à 35 milliards de livres sterling sur 5 ans, dont 24 milliards pour des projets d’énergie « verte ».

24 milliards de livres d’investissement vert pour National Grid, gestionnaire britannique du réseau d’électricité et de gaz

Le Royaume-Uni poursuit ses investissements massifs dans la transition énergétique, afin d’atteindre son objectif de neutralité carbone à horizon 2050. Ce 19 mai 2022, c’est le gestionnaire du réseau d’électricité et de gaz, National Grid, qui a dévoilé un plan d’investissement vert de grande ampleur, en marge de la présentation de ses résultats.

« Nous nous sommes engagés à investir 30 à 35 milliards de livres [35 à 41 milliards d’euros, NDLR] sur les cinq prochaines années, dont plus de 24 milliards de livres [28 milliards d’euros, NDLR] d’investissements verts (…) pour parvenir à la neutralité carbone », a expliqué une porte-parole du groupe.

Le plan d’investissement comprend notamment deux liaisons électriques sous-marines à haut voltage entre l’Écosse et le nord de l’Angleterre, ainsi qu’un développement de sources d’électricité bas carbone, renouvelables et nucléaires.

National Grid entend également réduire les émissions de CO2 « sur les réseaux de distribution de gaz naturel », via notamment des investissements dans le biogaz et l’hydrogène vert : l’objectif est d’éliminer tout gaz fossile du réseau d’ici 2050.

Le gestionnaire du réseau veut également inciter les utilisateurs à isoler leurs logements et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments pour faire baisser la demande énergétique.

Le plus lu  Championnat de France des économies d'énergie, saison 2021-2022

National Grid a vu son chiffre d’affaire bondir de 35 %, à 18,45 milliards de livres [21,75 milliards d’euros] pour son exercice décalé terminé fin mars 2022, et son bénéfice net est en hausse de 43 % à 2,3 milliards de livres [2,7 milliards d’euros].

Le câble électrique France-Royaume-Uni sous la Manche mise en service le 25 mai

Ce 20 mai 2022, l’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink a annoncé la mise en service, ce 25 mai 2022, d’une infrastructure d’importance pour le réseau britannique, un câble d’échange d’électricité France-Royaume-Uni, long de 52 km, passant par le tunnel.

Getlink va pouvoir ainsi démarrer ses échanges commerciaux entre National Grid et RTE, gestionnaire du transport d’électricité français. Le câble, baptisé ElecLink, a une capacité de 1 GW, « l’équivalent de la consommation électrique de 1,65 million de foyers », selon Getlink.

« ElecLink contribuera à la sécurité d’approvisionnement et à la décarbonation de l’énergie consommée et permettra un accès à l’électricité au meilleur prix », complète le groupe.

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2 réponses à “Royaume-Uni : National Grid va investir 24 milliards de £ dans l’énergie « verte »”

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    Japon : IHI Corp. développe depuis plus de dix ans une turbine sous-marine qui exploite l’énergie des courants océaniques profonds

    La turbine marine géante appelée Kairyu ressemble à un avion de 330 tonnes. Elle comporte deux ventilateurs à turbine contrarotatifs qui sont reliés par un fuselage massif et elle fonctionne en flottant tout en s’ancrant au fond de la mer à une profondeur de 30 à 50 mètres, notamment pour ne pas être impactée par les typhons ou gêner les navires.

    IHI Corp. a des plans ambitieux pour implanter les turbines dans l’un des courants les plus forts du monde (le courant de Kuroshio) et transmettre l’énergie via des câbles sous-marins. La New Energy and Industrial Technology Development Organization (NEDO) du Japon spécule que ce courant pourrait potentiellement générer jusqu’à 200 GW de capacité d’énergie fiable.

    Cela équivaut à 60 % de la capacité de production actuelle du Japon.

    « Les courants océaniques ont un avantage en termes d’accessibilité au Japon », a déclaré Ken Takagi, professeur de politique des technologies océaniques à la Graduate School of Frontier Sciences de l’Université de Tokyo. « L’énergie éolienne est géographiquement plus adaptée à l’Europe, qui est exposée à des vents d’ouest prédominants et située à des latitudes plus élevées. »

    Le Japon est déjà le 3e plus grand producteur d’énergie solaire au monde et a réalisé des investissements ambitieux dans l’éolien offshore. Mais aucune de ces sources d’énergie ne pourrait fournir la stabilité et la fiabilité que génèrent les systèmes électriques basés sur les courants océaniques avec des facteurs de capacité de 50 à 70 %, tandis que l’éolien terrestre en a 29 % et le solaire 15 % au Japon.

    Le coût de l’énergie éolienne et solaire et du stockage sur batterie étant en baisse, IHI devra démontrer que les coûts globaux du projet pour l’énergie des courants marins sont compétitifs. IHI vise à produire de l’électricité à 20 yens / kWh grâce à un déploiement à grande échelle. Ce chiffre est à comparer aux 17 yens que coûte l’énergie solaire dans le pays et aux 12-16 yens que coûte l’énergie éolienne en mer. IHI a également déclaré qu’il avait procédé à une évaluation environnementale avant de lancer le projet et qu’il utiliserait les résultats des tests pour examiner tout impact sur l’environnement marin et l’industrie de la pêche

    https://www.ihi.co.jp/var/ezwebin_site/storage/original/application/5a7bd9898dee90868aa1e1e085beb50b.pdf

    .

  2. Avatar
    Rochain

    Si le nucléaire est sollicité pour atteindre cet objectif, à lui tout seul il va consommer les 24 milliards de livres pour faire un seul réacteur qui commencera à produire en 2040 et le reste peut déjà aller se brosser…. mauvaise pioche.

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2 réflexions au sujet de “Royaume-Uni : National Grid va investir 24 milliards de £ dans l’énergie « verte »”

  1. Japon : IHI Corp. développe depuis plus de dix ans une turbine sous-marine qui exploite l’énergie des courants océaniques profonds

    La turbine marine géante appelée Kairyu ressemble à un avion de 330 tonnes. Elle comporte deux ventilateurs à turbine contrarotatifs qui sont reliés par un fuselage massif et elle fonctionne en flottant tout en s’ancrant au fond de la mer à une profondeur de 30 à 50 mètres, notamment pour ne pas être impactée par les typhons ou gêner les navires.

    IHI Corp. a des plans ambitieux pour implanter les turbines dans l’un des courants les plus forts du monde (le courant de Kuroshio) et transmettre l’énergie via des câbles sous-marins. La New Energy and Industrial Technology Development Organization (NEDO) du Japon spécule que ce courant pourrait potentiellement générer jusqu’à 200 GW de capacité d’énergie fiable.

    Cela équivaut à 60 % de la capacité de production actuelle du Japon.

    « Les courants océaniques ont un avantage en termes d’accessibilité au Japon », a déclaré Ken Takagi, professeur de politique des technologies océaniques à la Graduate School of Frontier Sciences de l’Université de Tokyo. « L’énergie éolienne est géographiquement plus adaptée à l’Europe, qui est exposée à des vents d’ouest prédominants et située à des latitudes plus élevées. »

    Le Japon est déjà le 3e plus grand producteur d’énergie solaire au monde et a réalisé des investissements ambitieux dans l’éolien offshore. Mais aucune de ces sources d’énergie ne pourrait fournir la stabilité et la fiabilité que génèrent les systèmes électriques basés sur les courants océaniques avec des facteurs de capacité de 50 à 70 %, tandis que l’éolien terrestre en a 29 % et le solaire 15 % au Japon.

    Le coût de l’énergie éolienne et solaire et du stockage sur batterie étant en baisse, IHI devra démontrer que les coûts globaux du projet pour l’énergie des courants marins sont compétitifs. IHI vise à produire de l’électricité à 20 yens / kWh grâce à un déploiement à grande échelle. Ce chiffre est à comparer aux 17 yens que coûte l’énergie solaire dans le pays et aux 12-16 yens que coûte l’énergie éolienne en mer. IHI a également déclaré qu’il avait procédé à une évaluation environnementale avant de lancer le projet et qu’il utiliserait les résultats des tests pour examiner tout impact sur l’environnement marin et l’industrie de la pêche

    https://www.ihi.co.jp/var/ezwebin_site/storage/original/application/5a7bd9898dee90868aa1e1e085beb50b.pdf

    .

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  2. Si le nucléaire est sollicité pour atteindre cet objectif, à lui tout seul il va consommer les 24 milliards de livres pour faire un seul réacteur qui commencera à produire en 2040 et le reste peut déjà aller se brosser…. mauvaise pioche.

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