Ce mardi 31 août 2021, la centrale nucléaire de Chooz, dans les Ardennes, a annoncé la reconnexion au réseau de son réacteur numéro 2, après 6 mois d’arrêt. Cette interruption faisait suite à une visite de maintenance et à la détection d’une anomalie dans les gaines accueillant le combustible. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait donné son feu vert au redémarrage le 13 août 2021.
Après des investigations de sécurité poussées, l’ASN autorise le redémarrage du réacteur n°2 de la centrale de Chooz
D’une puissance de 1 450 MW, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Chooz, dans les Ardennes, située sur la Meuse, a été reconnecté au réseau ce 31 août 2021, d’après un communiqué officiel de la centrale, après six mois d’arrêt.
Le 12 février 2021, le réacteur avait été stoppé pour une maintenance, pour permettre notamment le déchargement des assemblages de combustible. Mais un examen approfondi de l’ASN montrait que les gaines renfermant le combustible “présentaient une desquamation préoccupante, correspondant à une corrosion d’épaisseur pouvant excéder 100 micromètres”.
Dès lors, l’ASN, qui n’avait pour autant détecté aucune fuite, avait demandé l’arrêt prolongé du réacteur, le temps de mener des investigations de sécurité, pour vérifier la cause de ces anomalies, et si elles étaient de nature à perturber la bonne marche du réacteur.
Au final, l’ASN a pu donner son feu vert à la relance du réacteur : “sur la base des expertises réalisées par EDF et de ses propres expertises avec le soutien technique des équipes de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), (l’ASN) a considéré que les conditions de sûreté requises étaient remplies pour un redémarrage”, précise l’agence.
Altrad en pôle pour racheter à Engie sa filiale de maintenance Endel, spécialisée dans le nucléaire
Actualité nucléaire, toujours, le prestataire de service industriel Altrad a annoncé, ce 31 août 2021, être rentré en négociations exclusives avec Engie pour le rachat de sa filiale de maintenance industrielle Endel, spécialisée notamment dans le nucléaire, et forte de 5 200 salariés.
Engie avait mis en vente cette filiale courant 2020, pour se recentrer notamment sur le énergies renouvelables et les infrastructures. Le montant de l’opération n’a pas été révélé, mais les analystes estiment que, compte tenu des difficultés structurelles et du déficit endémique d’Endel, le montant pourrait être nul ou négatif.
L’opération devrait être conclue “d’ici début 2022”, sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires et après consultation des instances représentatives du personnel d’Endel. Cette acquisition devrait permettre à Altrad d’ouvrir “une nouvelle page de son développement en France, en renforçant et diversifiant son offre industrielle en ingénierie et en mécanique”.
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