Malgré l’impact économique de la crise sanitaire mondiale, Tesla affiche des résultats positifs. La firme américaine vient de publier ses résultats pour le second trimestre 2021. Le constructeur de voitures électriques se prépare à entrer dans une nouvelle phase de développement international. Mais il est plus que jamais menacé par la concurrence des constructeurs traditionnels. Ces derniers multiplient les investissements sur le marché de l’électrique.
Tesla affiche une santé financière insolente. Alors que le marché des véhicules électriques se développe, Tesla s’affirme comme un leader. Et son positionnement sur le segment des véhicules électriques premium ne semble pas le desservir. Au contraire : sur le second trimestre 2021, Tesla a dépassé les 200 000 véhicules vendus. Le constructeur américain affiche donc un résultat net de 1,1 milliard de dollars pour la période.
Ces bons résultats interviennent dans un contexte de reprise économique aux Etats-Unis. Le marché américain est florissant. Et le secteur des produits de luxe est le premier bénéficiaire de ce rebond économique.
Fort de son succès, Tesla se positionne déjà sur de nouveaux objectifs. Pour assurer son développement international, le constructeur doit accroître sa capacité de production. La prochaine étape cruciale sera donc l’inauguration de l’usine Tesla en Allemagne. Le projet a connu un retard à cause de la crise sanitaire. L’usine devrait pourtant être opérationnelle d’ici la fin d’année 2021. Les véhicules électriques produits sur place doivent renforcer l’offre de Tesla en Europe.
L’autre enjeu économique concerne le réseau des bornes de recharge. Tesla a poursuivi son développement en 2020. En une année, il a presque multiplié par deux la quantité de bornes. Le constructeur est désormais à la tête d’un réseau d’environ 3 000 bornes de recharge. Et le réseau n’est plus réservé aux voitures Tesla ; désormais tous les véhicules électriques peuvent s’y recharger. Elon Musk a annoncé sa volonté d’élargir l’accès aux véhicules électriques des autres constructeurs. Officiellement, il s’agit de soutenir l’essor des mobilités durables. Mais plus pertinemment, il s’agit d’une avancée stratégique pour s’assurer un nouveau levier business.
Si les constructeurs automobiles historiques ont mis du temps à se mettre en ordre de bataille, la crise économique a rebattu les cartes. De toutes parts, les constructeurs annoncent des plans massifs pour investir dans les véhicules électriques et concurrencer Tesla. Le groupe Stellantis vient d’annoncer que ses marques premium (DS, Alfa Romeo et Lancia) allaient passer en 100% électrique d’ici 2026. Volkswagen débloque 73 milliards d’euros pour assurer la transition électrique de sa production. Daimler veut basculer en 100% électrique d’ici 2030, et investit 40 milliards d’euros pour cela. Sur le segment des voitures de luxe, Bugatti, qui vient d’être repris par Rimac, a annoncé travailler à un modèle électrique. En Italie, le constructeur Ferrari a déjà annoncé la sortie de sa première électrique pour 2025.
La concurrence devient féroce. Et elle souligne à quel point le marché des véhicules électriques progresse vite. La dernière étude du cabinet EY, publiée le 21 juillet dernier, est d’ailleurs très claire. D’après elle, les consommateurs sont désormais 41% à vouloir investir dans un véhicule électrique.
COMMENTAIRES
Reste qu’il faut impérativement aller vers les véhicules électriques les plus efficients, utilisant le moins de ressources et incluant notamment le plus possible de solaire
Sur ces plans l’Aptera Solar qui n’a pas été aidée financièrement aux Etats-Unis car c’est une 3 roues et que l’on aide les 4 roues, dépasse largement Tesla avec un coefficient de traînée Cd/Cx de 0,13 contre 0,23, deux fois et demi moins de consommation (100 Wh/mile ou 62 Wh/km contre 250 Wh/mile), beaucoup moins de batteries, beaucoup moins chère, plus d’autonomie (avec jusqu’à 46 miles par jour en plus grâce au solaire et durée de vie des batteries prolongée) etc
Et aux Etats-Unis ce sont, avant les bâtiments, les transports qui sont les plus émissifs
https://www.youtube.com/embed/lxPERIf2ejw
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Pour les véhicules professionnels ou de loisir électro-solaires il y a entre autres le X-Bus avec un poids léger et 600km d’autonomie et apport solaire jusqu’à 200 km par jour
https://electricbrands.de/fr/myxbus/
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ou encore Tropos Motors
https://www.electromobiliste.fr/tropos-teste-le-photovoltaique-integre-dans-les-superstructures-des-vehicules-utilitaires-electrive-com/
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ou encore le camping-car électro-solaire autonome en énergie le SHOW (S.elf sustaining H.ouse On W.heels) de Solar Team Eindhoven qui est son nième véhicule solaire et va parcourir 3000 km en Europe le 18 septembre prochain en passant par Paris, le Mans, l’île de Ré, Bordeaux etc
Cà remplace très avantageusement les camping-cars et autres qui se chauffent, cuisinent au gaz et roulent au diesel
https://innovationorigins.com/en/solar-car-from-solar-team-eindhoven-drives-its-very-first-meters/
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Et parmi la gamme des petits véhicules électro-solaires et autres “velocars”, sans que cette liste soit exhaustive, et où l’on arrive à seulement 10 à 15 Wh/km et des autonomies d’environ 70 à 150 km et plus selon les modèles :
https://velocar.net/
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