Une étude d’EY, publiée ce 21 juillet 2021, et s’appuyant sur 9 000 consommateurs répartis dans 13 pays du monde, révèle que 41 % d’entre eux souhaitent que leur prochaine voiture soit un modèle électrique. Une progression de plus de 10 % en moins d’un an, signe d’un changement de paradigme en cours.
41 % des consommateurs de 13 pays veulent que leur prochaine voiture soit électrique
Après les autorités publiques et les industriels, c’est au tour des consommateurs de se convertir à l’idée que la mobilité automobile de demain sera électrique. Le dernier baromètre Mobility Consumer Index, publié ce 21 juillet 2021 par le cabinet EY, montre ainsi une nette évolution par rapport à la précédente édition, datant de septembre 2020.
Les enquêteurs ont ainsi interrogé 9 000 consommateurs, dans treize pays du monde (Australie, Canada, Chine, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour, Corée du Sud, Suède, Royaume-Uni et États-Unis). Le principal enseignement est que 41 % de ces consommateurs pensent que leur prochaine voiture serait un véhicule électrique à batterie ou un hybride rechargeable. Contre seulement 30 % en septembre 2020.
Cette progression marque un vrai tournant. L’Italie mène la danse de la popularité du véhicule électrique, avec 63 % de consommateurs prêts à se convertir dès leur prochain achat. La Corée du Sud (51%) et Singapour (53%) sont les deux seuls autres pays où la majorité des consommateurs est prêt à opter pour une voiture électrique. Avec 48 % la Suède et, surtout, la Chine et son marché automobile de grande ampleur, approchent ce seuil.
Certes, dans les huit autres pays analysés, le véhicule thermique demeure le plus populaire. Mais la tendance vers l’électrique est forte, portée essentiellement par les préoccupations environnementales. Ces dernières sont ainsi, pour les consommateurs des 13 pays analysés, la raison numéro 1 de passer à l’électrique.
Un coût à l’achat jugé encore trop élevé, malgré un coût de possession inférieur à une voiture thermique
Un consensus se dégage également pour le principal frein à l’adoption du véhicule électrique : l’autonomie ou la durée de recharge sont désormais largement dépassés, pour les consommateurs, par le coût à l’achat. Pour autant, ce montant plus élevé au départ (qui est souvent partiellement compensé par des systèmes de bonus écologique, comme en France) peut également être vu comme un investissement.
En effet, de nombreuses études montrent que la fiabilité des véhicules électriques, le coût plus faible de l’alimentation électrique par rapport à l’essence et leurs dépenses d’entretien réduites font que leur coût de possession est systématiquement inférieur à celui d’un équivalent thermique.
Mi-juin 2021, une étude de l’UFC-Que Choisir a ainsi montré qu’en France, la voiture électrique est systématiquement plus rentable que son équivalent électrique, qu’elle soit neuve ou d’occasion, qu’il s’agisse d’une utilisation régulière ou modérée.
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