Stellantis, le groupe automobile né de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler, veut largement développer ses capacités de production de batteries pour ses véhicules électriques. Déjà partenaire de l’Airbus des batteries européen, le groupe entend disposer aussi de sa propre méga-usine de batteries. Si Stellantis n’a pas encore communiqué ses intentions en termes de localisation, le gouvernement italien vient, ce 17 juin 2021, de faire un appel du pied prononcé pour que cette mega-usine de batteries soit implantée en Italie.
Stellantis entend accélérer sur la mobilité électrique. Le constructeur, né de la fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler, a annoncé en avril 2021 de hautes ambitions en la matière, notamment sur le volet de l’autonomie. Le groupe entend ainsi proposer dès 2023 une autonomie de 500 à 800 kilomètres, et veut pour cela s’appuyer sur ses propres lignes de production.
Stellantis fait partie des entreprises partenaires du projet européen d’Airbus des batteries, qui devraient conduire à la prochaine création d’une co-entreprise avec Daimler, Renault et Total, afin d’implanter plusieurs méga-usines de batteries en France et en Allemagne. Cette alliance européenne des batteries veut notamment produire les batteries les plus vertes du monde.
Mais Stellantis souhaite également développer ses propres moyens de production pour atteindre, au total, une capacité de 130 gigawattheures (GWh) de batteries par an d’ici à 2025, et 250 GWh d’ici à 2030. D’après le directeur général du groupe, Carlos Tavares, les deux usines de Stellantis à Douvrin, dans le nord de la France, et à Kaiserslautern en Allemagne, devraient permettre de fournir les 50 premiers GWh à court terme. Mais le groupe entend implanter rapidement une première méga-usine de batteries, avant d’en construire d’autre.
Ce 17 juin 2021, le gouvernement italien s’est positionné pour que cette première usine soit installé dans le sud de l’Italie, où Stellantis dispose d’une usine, à Melfi, qui produira à partir de 2024 quatre nouveaux modèles de voitures électriques.
Au lendemain d’une table ronde réunissant des représentants du gouvernement, des syndicats et du constructeur automobile, le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti a ainsi annoncé avoir demandé à Stellantis d’installer en Italie sa « giga-factory » pour la production de voiture électrique.
«Nous nous attendons à ce qu’elle soit implantée en Italie, et nous sommes en attente d’une décision de l’entreprise», a précisé Giancarlo Giorgetti. Interrogé par l’AFP, Stellantis n’a pas souhaité commenter cette information.
COMMENTAIRES
Tropos Motors va proposer l’énergie solaire sur le toit et les côtés de ses véhicules électriques multifonctionnels, estimant après des tests “qu’ils pourraient fonctionner même sans électricité si nécessaire”, selon Markus Schrick, directeur général de Tropos Motors Europe.
L’énergie solaire devrait augmenter significativement l’autonomie des véhicules, réduire leurs charges, augmenter la durée de vie des batteries et permettre l’alimentation d’équipements électriques extérieurs, sans augmenter le poids des véhicules, en remplaçant des pièces structurelles. Ces véhicules sont facilement convertibles pour diverses applications (largeur 1,40 m, longueur 3,70 m, rayon de braquage 3,96 m)
Tropos Motors est une filiale de Tropos Technologies Inc – une société basée dans la Silicon-Valley – et du groupe Mosolf, un prestataire de services système pour l’industrie automobile en Europe.
Il fabrique et distribue des véhicules entièrement électriques et se spécialise dans les véhicules utilitaires e-LSV et les camions. Ces véhicules sont conçus pour les entreprises, les flottes, les premiers secours, l’agriculture, la livraison du dernier kilomètre et les applications de construction. L’ABLE de Tropos Motors est une gamme complète d’eCUV (véhicules utilitaires électriques) durables, polyvalents et disponibles.
https://www.electrive.com/2021/06/22/tropos-tests-van-with-integrated-solar-panels/
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Site de Tropos Motors
https://www.troposmotors.com/index.html
La capacité de stockage en 2ème vie des batteries va devenir considérable, ouvrant droit vers une transition énergétique alliant nucléaire et EnR, la proportion entre les 2 étant le résultat d’une approche économique.