La Commission Européenne valide le plan de soutien de 30,5 milliards d’euros de la France aux renouvelables

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Sans grande surprise, Bruxelles a donné, ce 27 juillet 2021, son feu vert au plan d’aide aux renouvelables de 30,5 ...

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La Commission Européenne valide le plan de soutien de 30,5 milliards d’euros de la France aux renouvelables - © L'EnerGeek

Sans grande surprise, Bruxelles a donné, ce 27 juillet 2021, son feu vert au plan d’aide aux renouvelables de 30,5 milliards d’euros présenté par la France. La Commission Européenne a jugé que les gains climatiques de ce soutien dépassaient largement la distorsion de la concurrence qu’il pourrait induire.

Pas de distorsion de la concurrence dans le plan d’aide aux renouvelables voulu par la France, selon la Commission Européenne

La réponse était attendue. Dans une conjoncture où l’Union Européenne, en pleine réalisation de son Green New Deal, vient de présenter les contours d’un nouveau paquet climat plutôt ambitieux, il semblait peu probable que la Commission Européenne retoque, pour des raisons de distorsion de la concurrence, un plan de soutien étatique aux renouvelables.

Et c’est donc sans surprise que la Commission a validé, ce 27 juillet 2021, le plan de 30,5 milliards d’euros présenté par la France pour soutenir la production d’électricité à partir de sources renouvelables, en le jugeant « conforme aux règles de l’Union en matière d’aides d’État ».

« Cette mesure d’aide encouragera le développement des sources d’énergie renouvelables clés et soutiendra la transition vers un approvisionnement énergétique durable sur le plan environnemental, conformément aux objectifs du pacte vert », a défendu la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.

Un « effet incitatif » pour développer les capacités renouvelables de la France

Ce plan vise à soutenir les opérateurs d’installations solaires, éoliennes terrestres et hydroélectriques via des appels d’offre qui se dérouleront entre 2021 et 2026, pour un total de 34 GW de puissance installée. Il offrira une prime à ces installateurs, qui s’ajoutera au prix du marché de l’électricité. Une façon de rendre ces appels d’offre plus attirants, et de s’assurer de leur réussite.

Le plus lu  Photovoltaïque : les enjeux du recyclage des panneaux solaires

Les aides pourront être versées jusqu’à 20 ans après la mise en service des installations. « La sélection des bénéficiaires au moyen d’une procédure de mise en concurrence garantira que l’argent du contribuable sera utilisé de la manière la plus efficace au regard des coûts tout en préservant la concurrence sur le marché français de l’énergie », complète Margrethe Vestager.

La Commission estime par ailleurs qu’une partie de ces projets risquaient de ne pas voir le jour en l’absence d’un soutien public, que l’aide aura un « effet incitatif », et qu’elle restera « proportionnée et limitée au minimum nécessaire ».

Ce 29 juillet, qui est en 2021 le « jour du dépassement » (celui où l’humanité a consommé l’intégralité des ressources que la Terre est capable de produire en un an), Jean Jouzel, climatologue et ancien président du Giec, a justement appelé, pour lutter contre le changement climatique, à « développer les renouvelables, en complément du nucléaire ».

https://twitter.com/Megabox_2424/status/1420640677197762560

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15 réponses à “La Commission Européenne valide le plan de soutien de 30,5 milliards d’euros de la France aux renouvelables”

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    Energie+

    Si l’on veut décarboner le monde plus vite, à meilleur prix, sans risque, de manière recyclable et renouvelable et pas limitée dans le temps, sans promouvoir le complexe militaro-industriel Rosatom, le Chinois CNNC qui vendent du nucléaire à n’importe quel pays sans se soucier des risques et implications régionales et futures (Soudan, EAU etc), en conservant l’uranium pour des applications plus utiles (spatial etc) et en impliquant beaucoup plus d’acteurs puisque les renouvelables sont universelles et se développent, des grands réseaux jusqu’aux coeur des bâtiments et véhicules, les renouvelables sont la meilleure approche et le meilleur investissement.

    Les universitaires et chercheurs internationaux les plus spécialisés sur les transitions énergétiques, dont plusieurs étudient depuis près de deux décennies la réalisation d’un approvisionnement énergétique complexe et sécurisé avec 100 % d’ENR, ont résumé les résultats de leurs recherches dans une déclaration en 10 points.

    Leur message principal est le suivant : la transformation vers 100 % d’énergies renouvelables est possible et viendra beaucoup plus rapidement que prévu. Un approvisionnement en électricité 100 % renouvelable est possible d’ici 2030, et avec une volonté politique substantielle dans le monde entier, une énergie 100 % renouvelable est également techniquement et économiquement réalisable dans tous les autres secteurs d’ici 2035.

    Un système 100 % ENR sera plus rentable qu’un futur système basé principalement sur les énergies fossiles et nucléaires.

    Avec de nombreux autres universitaires et chercheurs ils ont signé une déclaration publique appelant à lutter contre le changement climatique en passant à 100 % d’énergie renouvelable à partir de sources telles que l’énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, géothermique, marémotrice, houlomotrice etc

    L’énergie nucléaire n’est pas considérée comme renouvelable. La fission nucléaire, le processus actuellement utilisé pour créer de l’énergie nucléaire utilisable, nécessite de l’uranium comme combustible, qui est une ressource limitée.

    Investir dans une nouvelle énergie nucléaire est le moyen le plus sûr de provoquer une catastrophe climatique. Le changement climatique est urgent et les nouvelles centrales nucléaires sont chères et longues à construire.

    L’énergie nucléaire s’accompagne de préoccupations que les énergies renouvelables n’ont pas, notamment la prolifération des armes, les fusions, les déchets radioactifs, les risques d’extraction d’uranium, les transports, les sites à l’abandon etc

    De nombreuses études ont été menées sur les systèmes “100% énergie renouvelable” à l’échelle d’une région, d’un pays, ou du monde entier et ont fait le constat qu’ils fonctionnent non seulement pour répondre à la demande d’électricité, mais aussi pour couvrir tous les besoins énergétiques.

    Une transformation vers un système 100% énergie renouvelable peut advenir plus vite que les prévisions actuelles : le secteur électrique peut être transformé d’ici 2030, suivi des autres secteurs peu après. Avec de la volonté politique, une transformation du secteur énergétique mondial d’ici 2030-2035 devient possible

    L’électricité dans un système 100% ENR coûtera moins cher que dans notre système énergétique actuel : le coût total d’un système 100% ENR sera inférieur au coût de l’énergie conventionnelle, même si l’on exclut les coûts sociaux.

    L’ensemble des coûts sociaux (coût énergétique, environnemental, climatique et sanitaire) d’un système 100% ENR sera considérablement inférieur à celui du statu quo. Plus vite nous atteindrons un système 100% ENR, plus vite ces économies seront réalisées

    Un système 100% ENR peut couvrir les besoins énergétiques des régions, des pays et du monde de manière fiable (24h / 24 et 7j/7) et peu coûteuse.

    Une refonte massive du système énergétique mondial sera nécessaire, notamment en améliorant l’efficacité énergétique à tous les niveaux.

    Le solaire et l’éolien seront les principaux piliers de l’approvisionnement énergétique, associé au développement de la flexibilité sous de multiples formes, notamment avec le stockage, le couplage sectoriel, l’effacement des consommations, et l’intégration aux réseaux à grande et petite échelle.

    Les études s’accordent à dire que l’électricité prendra une part largement majoritaire (environ 80 à 95%) de l’approvisionnement énergétique mondial. L’électrification se traduira par une surabondance d’énergie propre et renouvelable bon marché, augmentant ainsi la prospérité de toute l’humanité.

    L’urgence climatique de la Terre nécessite l’achèvement d’une économie à zéro émission beaucoup plus tôt que l’année cible généralement discutée de 2050

    A ce jour, 11 pays ont atteint ou dépassé 100 % d’électricité renouvelable.

    12 pays ont adopté des lois pour atteindre 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2030

    49 pays ont adopté des lois pour atteindre 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2050

    14 États et territoires américains ont adopté des lois ou des décrets pour atteindre jusqu’à 100% d’électricité renouvelable d’ici 2030 et 2050

    Plus de 300 villes dans le monde ont adopté des lois pour atteindre 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2050 au plus tard

    Plus de 280 entreprises internationales se sont engagées à utiliser 100 % d’énergies renouvelables dans l’ensemble de leurs activités mondiales.

    Le Danemark a adopté des lois pour atteindre 100 % d’énergie renouvelable dans tous les secteurs d’ici 2050.

    L’UE dans son ensemble n’a fixé qu’un objectif de 32 % d’ENR dans l’énergie totale d’ici à 2030

    https://global100restrategygroup.org/

    .

  2. Avatar
    Sam Sam

    30 milliards de subventions jeté par la fenêtre après les 121 milliards déja engagés.
    On va donc dépasser les 150 milliards de subventions engagé dans les ENRs.
    Pour quel résultats ?
    Rien, le néant, une inutilité totale.!!!

  3. Avatar
    Energie+

    Lorsque l’on est intelligent on juge le prix de l’énergie à moyen long terme…

    https://www.visualcapitalist.com/electricity-from-renewable-energy-sources-is-now-cheaper-than-ever/

    .

  4. Avatar
    Energie+

    …et on tient compte notamment des paramètres nationaux

    Le gestionnaire Réseau Transport Electricité (RTE) publie l’étude « Futurs énergétiques 2050 » qui décrit six scénarios présentant différentes stratégies si la France veut atteindre la neutralité carbone en 2050.

    Accroître la part d’énergies renouvelables dans le futur mix énergétique apparaît comme indispensable.

    Les réacteurs nucléaires devront en effet être massivement fermés entre 2030 et 2060, pour des raisons industrielles et non politiques.

    Certains ont interprété à tort le chiffre de 50% pour la part du nucléaire dans la production d’électricité en 2050 comme une contrainte de nature politique. Or ce chiffre résultait bien d’une analyse technique: en intégrant les contraintes sur la durée de vie du parc existant, les rythmes maximaux de renouvellement du parc nucléaire par la construction de nouveaux réacteurs de troisième génération ainsi que l’effort d’électrification nécessaire pour atteindre la neutralité carbone, une part du nucléaire l’ordre de 50% de la production d’électricité en 2050 apparaît comme un maximum.

    Concernant la gestion de la variabilité de l’éolien et du solaire RTE rappelle qu’il présentera, pour les différents scénarios, non seulement une analyse de risque probabiliste en lien avec le critère public de sécurité d’approvisionnement défini dans le code de l’énergie, mais également une analyse approfondie et une illustration du fonctionnement du système dans certaines situations extrêmes (logique de «stress-tests»)

    Si chaque scénario est différent, ils ont tous un point commun : diminuer la consommation finale d’énergie et accroître la part d’électricité dans la consommation finale d’énergie, afin de remplacer petit à petit les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz. Ceci se traduit, dans les scénarios centraux présentés à l’étude, par une part des énergies renouvelables comprise entre 50 et 100% de la production nationale d’électricité en 2050

    « Tous les scénarios présentés dans cette étude prévoient une forte progression des énergies renouvelables » déclare RTE

    Augmenter la production d’énergies renouvelables est un vrai défi pour la France, qui peine à développer leur production. « Il faut raccorder les nouvelles installations de production et adapter le cœur du réseau. En utilisant des solutions flexibles en complément d’adaptations ciblées des lignes, on peut utiliser tout le potentiel des infrastructures existantes et accueillir jusqu’à 50 GW de solaire et d’éolien » détaille RTE.

    Dans une étude publiée en janvier 2021 avec l’Agence internationale de l’énergie, RTE énonce les conditions d’un développement efficace des énergies renouvelables sur le territoire français : un « développement important des sources de flexibilité », un « pilotage de la demande », un « stockage à grande échelle », des « centrales de pointe utilisant des combustibles décarbonés », et des « réseaux de transport d’interconnexion transfrontalière » sont essentiels.

    Un casse-tête pour la France, à la traîne dans la production d’énergies renouvelables

    Pour la France, produire de l’énergie renouvelable est un parcours semé d’embûches. En 2020, la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique est de 19,1 %, alors que l’objectif imposé par l’objectif renouvelable de 2009 est de 23%.

    Un des scénarios de RTE prévoit un mix énergétique français à l’horizon 2050 composé à 50% de nucléaire et 50% d’énergies renouvelables. Pour que la France soit en capacité industrielle et technique de produire une telle part de nucléaire trois critères sont nécessaires : le fonctionnement étendu des réacteurs actuellement en service tant qu’ils respectent les normes de sécurité, un rythme de construction élevé pour les réacteurs de troisième génération ainsi que la possibilité de recourir à d’autres types de réacteurs nucléaires tels que les SMR (Small modular reactors).

    Et ainsi seulement les professionnels du secteur pourraient tenir le rythme. « Cette trajectoire a fait l’objet d’ajustements suite à la consultation publique pour intégrer les contraintes industrielles remontées dans le cadre de la consultation, et elle est aujourd’hui jugée possible par les acteurs industriels de la filière », précise RTE.

    Mais même en cas de relance du nucléaire, il parait clair que les énergies renouvelables occuperont une place bien plus importante qu’aujourd’hui dans le futur mix énergétique français : « Ceci sera vrai même en cas de relance du nucléaire, car les réacteurs actuels devront à terme être arrêtés pour des raisons d’âge et parce qu’il n’apparaît pas possible de les remplacer au rythme extrêmement élevé auquel ils ont été mis en service entre la fin des années 1970 et le début des années 1990 », analyse RTE.

    Vers une sortie du nucléaire

    Et si la France se passait totalement du nucléaire ?

    Le rapport de la RTE intègre les scénarios d’une sortie complète du nucléaire : cela commencerait par le fait que la France « ne déciderait pas de la construction de nouveaux réacteurs ».

    Ensuite, il faudra compter sur une croissance importante des énergies renouvelables, en particulier les filières éolienne et solaire : « Dans le cas des centrales solaires, le déploiement devra atteindre jusqu’à 7 GW en moyenne d’ici à 2050, dans les scénarios les plus ambitieux, contre environ 1 GW/an historiquement ».

    « Ces rythmes peuvent apparaître élevés mais ils sont en phase avec les projections d’autres scénarios internationaux élaborés autour de l’objectif de neutralité carbone »

    Les scénarios prévoyant un système 100% EnR («scénarios M») sont au nombre de trois. Ils permettent de tester une sortie du nucléaire en 2050 (M0) ou en 2060 (M1 et M23). Leur logique consiste en une répartition diffuse des installations de production avec déploiement massif du solaire (M1) ou alors sur l’idée d’une massification du déploiement des énergies renouvelables autour de grands parcs (éolien en mer, à terre, et solaire photovoltaïque) (M0 et M23).

    En définitive, ces deux systèmes électriques décarbonés nécessitent des investissement massifs si la France veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    Par ailleurs la question de la réindustrialisation et des fuites de carbone s’est imposée comme un enjeu central du travail en cours. Depuis 30 ans, la France est parvenue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre mais, dans le même temps, son empreinte carbone n’a pas diminué: ce paradoxe s’explique par la désindustrialisation du pays et un recours croissant aux produits manufacturés importés, dans un contexte d’augmentation de la consommation.

    La reconstruction de l’appareil productif autour de solutions bas-carbone, dès les prochains cycles d’investissement, nécessite que l’électricité bas carbone soit compétitive par rapport aux alternatives carbonées proposées hors de France.

    Le dispositif de concertation, qui a fait ses preuves, est complété d’un conseil scientifique qui fournira un avis indépendant sur les travaux réalisés dans la phase II de l’étude. Le comité est composé de différentes disciplines universitaires (macroéconomie, économie de l’énergie et de l’environnement, philosophie, climatologie, architecture). Le compte-rendu de ses travaux sera rendu public en même temps que celui des études

    https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-06/BP50_Resume%20executif.pdf

    .

  5. Avatar
    Energie+

    Les scénarios avec une part majoritaire d’énergies renouvelables et au mieux 50% de nucléaire

    https://i.ibb.co/whC5CKn/Screenshot-2021-07-02-at-06-03-25-BP50-Resume-executif-pdf.png

    .

  6. Avatar
    Serge Rochain

    @sam sam
    30 milliards de subventions…… qui produiront 8 fois plus d’électricité que ce qu’aurait du fournir l’EPR, dont les 19 milliards eux ont vraiment été foutus par la fenêtre depuis 15 ans et toujours incapable de fournier le moindre watt

  7. Avatar
    dan

    « 8 fois plus d’électricité que … » et pourquoi pas 10, ou 15 pendant que vous y êtes. L’Allemagne est une bon laboratoire dans ce domaine. Et les résultats ne sont pas très concluants pour des coûts très élevés. https://allemagne-energies.com/energies-renouvelables/
    Et vous oubliez aussi les exports dus au manque d’adéquation entre production et consommation. La facture va être salée pour les consommateurs.

  8. Avatar
    dan

    L’Allemagne, laboratoire dans ce domaine, n’est pas spécialement bien partie. t en plus, ce pays importe de plus en plus jisqu’à perdre son autonomie dans le domaine électrique.https://allemagne-energies.com/tag/production-au-premier-trimestre-2021/

  9. Avatar
    dan

    L’Allemagne que l’on présente comme le laboratoire des énergies renouvelables semble connaître des limites. D’autant plus que ce pays perd d’année en année une certaine autonomie dans le secteur électrique. Le solde export/import tend vers 0 pour devenir négatif avec la fermeture de centrales thermiques charbon et nucléaire. https://allemagne-energies.com/2021/06/17/leffet-dun-1er-trimestre-2021-peu-venteux-sur-la-production-delectricite/

  10. Avatar
    dan

    Et le contenu carbone de son électricité est incomparablement plus élevé que celui de la France. Heureusement que ce pays ait conservé autant de centrales à charbon et n’hésite pas à les utiliser abondamment (30 à 35 % de son mix électrique ces jours-ci). Sinon son réseau s’effondrerait. Belle trajectoire vers le 100 % renouvelables chère à Energie+. http://www.electricitymap.org

  11. Avatar
    Energie+

    @ Dan

    On peut vous expliquer 100 fois les choses, détails, documents et preuves à l’appui, vous répétez 100 fois les mêmes âneries.

    Où voyez vous des ouvertures de centrales à charbon dans les études que je vous mets

    Et si les allemands avaient fait des EPR, ils en seraient où ? à quel prix ? et quand auraient-ils de l’électricité ? où mettraient-ils les déchets ? que feraient-il en cas d’accident, de conflit ?

    Et les polonais, vous allez les conseiller ? vous allez dire aux mineurs « charbon basta » comme Xavier Bertrand ou Marine le Pen et le RN « éolien Basta » ?

    Et la Chine qui fait du nucléaire massivement et qui rouvre des mines et 15 centrales à charbon encore ces jours-ci vous leur dites quoi ?

    Et tous les pays qui s’orientent de plus en plus vers les 100% renouvelables et/ou y sont déjà vous leurs dites quoi ?

    Quand la France a-t-elle implanté ses centrales et quand l’Allemagne a commencé sa transition ?

    La France avait-elle autant de charbon, les mêmes contraintes, industrie, histoire etc ?

    Vous êtes incapable d’analyser objectivement les tendances, de comprendre les paramètres, contraintes et contextes propres à chaque pays, les enjeux, les investissements et les recettes « nettes », les aspects géopolitiques de chaque pays, les technologies en cours de déploiement etc

    Vous mettez un lien et vous tirez vos propres conclusions différentes une fois de plus des propos du lien

    Et pour le climat vous pensez que le contenu C02 de l’électricité compte beaucoup alors que les émissions de C02 par habitant entre un allemand et un français sont très proches avec nos émissions importées. Le climat fait la différence ?

    Et nos EPR vendus en France et ailleurs vous trouvez qu’ils décarbonent beaucoup comparé aux cleantech allemandes vendues partout dans le monde et toutes les déclinaisons associées dont ils sont à l’origine et l’ensemble de leur impacts positifs.

    Quand serez vous capable de faire une analyse approfondie, globale, objective et complète d’un pays ou d’un sujet ?

    Et quand aurez vous l’envergure de comprendre que nous sommes en Europe et que lorsque que l’Allemagne, la France ou autres sont en difficulté sur tel ou tel point à tel ou tel moment, ce n’est pas à certains français d’esprit médiocre d’aller chercher des poux aux autres par des critiques stériles et minables mais déjà de régler nos propres problèmes et il est bien mieux de coopérer avec les autres et réciproquement, ce que font de très nombreuses entreprises et autres en Europe.

    Croyez vous que les allemands passent leur temps à critiquer les français comme vous ou Michel Gay le faîtes.

    Relisez le nombre d’imbécilités qu’il a écrit après sa retraite de militaire, c’est affligeant et çà n’a servi et ne servira à rien.

    Personne n’a jamais dit que l’Allemagne est un laboratoire des renouvelables alors que des études démontraient depuis longtemps qu’elle, le Luxembours, la Belgique, Singapour etc faisaient partie des pays mal classés pour une transition facile dans les renouvelables.

    Il y a des technologies en développement et tests dans de nombreux pays. Le laboratoire il est étendu au plan mondial ou quasiment selon les technologies. Dans le stockage par exemple il y a des approches différentes.

    Et la France c’est un laboratoire avec des réacteurs bientôt confrontés à l’effet falaise, EDF surendetté, le pays endetté, un monopole qui a abouti a empêcher beaucoup d’innovations dans les autres secteurs énergétiques peu émissifs, à peine 6% de réseaux de chaleur, très peu de solaire thermique, plein de trous dans la raquette énergétique avec toujours autant d’importations fossiles depuis des années (49%), de nombreuses dépendances externes, quelques 8 millions de personnes en précarité énergétique électrique sur les 12 millions en précarité énergétique etc.

    Et puis quelle hypocrisie vous pensez que l’Allemagne n’a pris que des décisions écologiques, que la France faisait de l’écologie en implantant ses centrales ou en en vendant à l’Irak, en cherchant à en vendre à la Libye, que le complexe militaro industriel russe Rosatom ou que CNNC en Chine ont de grande motivations écologiques quand des centrales nucléaires sont vendues au Soudan, ou par ailleurs aux EAU par la Corée, à l’Arabie saoudite etc.

    Avec votre raisonnement pourquoi ne donnez vous pas le prix Nobel d’écologie à Poutine avec les ventes des centrales Rosatom supérieures aux EPR français ou à Xi Jiping ?

    Vous parlez de transition énergétique comme si au cours d’un marathon après 500 mètres vous arrêtiez et affirmiez « on a gagné cocorico » !

    Comme le rappelle RTE le secteur nucléaire en France a indiqué ne pas être en mesure d’assurer pour des raisons techniques et industrielles la transition énergétique globale d’où le chiffre de 50% du mix électrique retenu.

    On avait Michel Gay et vous on dirait Michel Blanc dans les bronzés, vous êtes toujours sur le point de conclure !

    Si vous estimez que l’Allemagne semble atteindre ses limites, vous vos limites on les connaît depuis longtemps, vous regardez les choses par un tout petit bout de lorgnette !

  12. Avatar
    dan

    Et les résultats du premier semestre 2021 ne sont pas brillants pour ce « laboratoire » des ENR : https://www.printfriendly.com/p/g/tFapzA. Energie+ peut bien s’évertuer à lister ses « solutions » de VRP : https://www.printfriendly.com/p/g/tFapzA

  13. Avatar
    dan

    Et les résultats du premier semestre de ce « laboratoire des ENR » ne donnent toujours pas raison à Energie+ qui s’évertue, en vain, à lister ses « solutions » de VRP qui ne changeront pas beaucoup la donne et qui couteront très cher aux États et aux consommateurs. https://www.printfriendly.com/p/g/tFapzA

  14. Avatar
    Sam Sam

    Cher Rochain,
    Je peux affirmer sans le moindre doute que l’inutilité des ENRi est totale !!!!

    Car du fait de leur intermittence, elles ont besoin d’au moins un autre moyen de production en back-up.
    Donc, elles ne peuvent fonctionner qu’en doublon d’autres moyens de production qui fonctionnerait à 100% du temps sans les ENRi, ce qui les rendrait bien plus efficaces et rentable pour la plupart.

    Quant à l’EPR, si areva s’est montré incapable de le construire dans le délai initial, il y a en a 56 autres qui eux produisent plus de 70% de notre électricité DEPUIS PLUS DE 40 ANS, BORDEL !!!!!!!

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15 réflexions au sujet de “La Commission Européenne valide le plan de soutien de 30,5 milliards d’euros de la France aux renouvelables”

  1. Si l’on veut décarboner le monde plus vite, à meilleur prix, sans risque, de manière recyclable et renouvelable et pas limitée dans le temps, sans promouvoir le complexe militaro-industriel Rosatom, le Chinois CNNC qui vendent du nucléaire à n’importe quel pays sans se soucier des risques et implications régionales et futures (Soudan, EAU etc), en conservant l’uranium pour des applications plus utiles (spatial etc) et en impliquant beaucoup plus d’acteurs puisque les renouvelables sont universelles et se développent, des grands réseaux jusqu’aux coeur des bâtiments et véhicules, les renouvelables sont la meilleure approche et le meilleur investissement.

    Les universitaires et chercheurs internationaux les plus spécialisés sur les transitions énergétiques, dont plusieurs étudient depuis près de deux décennies la réalisation d’un approvisionnement énergétique complexe et sécurisé avec 100 % d’ENR, ont résumé les résultats de leurs recherches dans une déclaration en 10 points.

    Leur message principal est le suivant : la transformation vers 100 % d’énergies renouvelables est possible et viendra beaucoup plus rapidement que prévu. Un approvisionnement en électricité 100 % renouvelable est possible d’ici 2030, et avec une volonté politique substantielle dans le monde entier, une énergie 100 % renouvelable est également techniquement et économiquement réalisable dans tous les autres secteurs d’ici 2035.

    Un système 100 % ENR sera plus rentable qu’un futur système basé principalement sur les énergies fossiles et nucléaires.

    Avec de nombreux autres universitaires et chercheurs ils ont signé une déclaration publique appelant à lutter contre le changement climatique en passant à 100 % d’énergie renouvelable à partir de sources telles que l’énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, géothermique, marémotrice, houlomotrice etc

    L’énergie nucléaire n’est pas considérée comme renouvelable. La fission nucléaire, le processus actuellement utilisé pour créer de l’énergie nucléaire utilisable, nécessite de l’uranium comme combustible, qui est une ressource limitée.

    Investir dans une nouvelle énergie nucléaire est le moyen le plus sûr de provoquer une catastrophe climatique. Le changement climatique est urgent et les nouvelles centrales nucléaires sont chères et longues à construire.

    L’énergie nucléaire s’accompagne de préoccupations que les énergies renouvelables n’ont pas, notamment la prolifération des armes, les fusions, les déchets radioactifs, les risques d’extraction d’uranium, les transports, les sites à l’abandon etc

    De nombreuses études ont été menées sur les systèmes “100% énergie renouvelable” à l’échelle d’une région, d’un pays, ou du monde entier et ont fait le constat qu’ils fonctionnent non seulement pour répondre à la demande d’électricité, mais aussi pour couvrir tous les besoins énergétiques.

    Une transformation vers un système 100% énergie renouvelable peut advenir plus vite que les prévisions actuelles : le secteur électrique peut être transformé d’ici 2030, suivi des autres secteurs peu après. Avec de la volonté politique, une transformation du secteur énergétique mondial d’ici 2030-2035 devient possible

    L’électricité dans un système 100% ENR coûtera moins cher que dans notre système énergétique actuel : le coût total d’un système 100% ENR sera inférieur au coût de l’énergie conventionnelle, même si l’on exclut les coûts sociaux.

    L’ensemble des coûts sociaux (coût énergétique, environnemental, climatique et sanitaire) d’un système 100% ENR sera considérablement inférieur à celui du statu quo. Plus vite nous atteindrons un système 100% ENR, plus vite ces économies seront réalisées

    Un système 100% ENR peut couvrir les besoins énergétiques des régions, des pays et du monde de manière fiable (24h / 24 et 7j/7) et peu coûteuse.

    Une refonte massive du système énergétique mondial sera nécessaire, notamment en améliorant l’efficacité énergétique à tous les niveaux.

    Le solaire et l’éolien seront les principaux piliers de l’approvisionnement énergétique, associé au développement de la flexibilité sous de multiples formes, notamment avec le stockage, le couplage sectoriel, l’effacement des consommations, et l’intégration aux réseaux à grande et petite échelle.

    Les études s’accordent à dire que l’électricité prendra une part largement majoritaire (environ 80 à 95%) de l’approvisionnement énergétique mondial. L’électrification se traduira par une surabondance d’énergie propre et renouvelable bon marché, augmentant ainsi la prospérité de toute l’humanité.

    L’urgence climatique de la Terre nécessite l’achèvement d’une économie à zéro émission beaucoup plus tôt que l’année cible généralement discutée de 2050

    A ce jour, 11 pays ont atteint ou dépassé 100 % d’électricité renouvelable.

    12 pays ont adopté des lois pour atteindre 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2030

    49 pays ont adopté des lois pour atteindre 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2050

    14 États et territoires américains ont adopté des lois ou des décrets pour atteindre jusqu’à 100% d’électricité renouvelable d’ici 2030 et 2050

    Plus de 300 villes dans le monde ont adopté des lois pour atteindre 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2050 au plus tard

    Plus de 280 entreprises internationales se sont engagées à utiliser 100 % d’énergies renouvelables dans l’ensemble de leurs activités mondiales.

    Le Danemark a adopté des lois pour atteindre 100 % d’énergie renouvelable dans tous les secteurs d’ici 2050.

    L’UE dans son ensemble n’a fixé qu’un objectif de 32 % d’ENR dans l’énergie totale d’ici à 2030

    https://global100restrategygroup.org/

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  2. 30 milliards de subventions jeté par la fenêtre après les 121 milliards déja engagés.
    On va donc dépasser les 150 milliards de subventions engagé dans les ENRs.
    Pour quel résultats ?
    Rien, le néant, une inutilité totale.!!!

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  3. …et on tient compte notamment des paramètres nationaux

    Le gestionnaire Réseau Transport Electricité (RTE) publie l’étude « Futurs énergétiques 2050 » qui décrit six scénarios présentant différentes stratégies si la France veut atteindre la neutralité carbone en 2050.

    Accroître la part d’énergies renouvelables dans le futur mix énergétique apparaît comme indispensable.

    Les réacteurs nucléaires devront en effet être massivement fermés entre 2030 et 2060, pour des raisons industrielles et non politiques.

    Certains ont interprété à tort le chiffre de 50% pour la part du nucléaire dans la production d’électricité en 2050 comme une contrainte de nature politique. Or ce chiffre résultait bien d’une analyse technique: en intégrant les contraintes sur la durée de vie du parc existant, les rythmes maximaux de renouvellement du parc nucléaire par la construction de nouveaux réacteurs de troisième génération ainsi que l’effort d’électrification nécessaire pour atteindre la neutralité carbone, une part du nucléaire l’ordre de 50% de la production d’électricité en 2050 apparaît comme un maximum.

    Concernant la gestion de la variabilité de l’éolien et du solaire RTE rappelle qu’il présentera, pour les différents scénarios, non seulement une analyse de risque probabiliste en lien avec le critère public de sécurité d’approvisionnement défini dans le code de l’énergie, mais également une analyse approfondie et une illustration du fonctionnement du système dans certaines situations extrêmes (logique de «stress-tests»)

    Si chaque scénario est différent, ils ont tous un point commun : diminuer la consommation finale d’énergie et accroître la part d’électricité dans la consommation finale d’énergie, afin de remplacer petit à petit les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz. Ceci se traduit, dans les scénarios centraux présentés à l’étude, par une part des énergies renouvelables comprise entre 50 et 100% de la production nationale d’électricité en 2050

    « Tous les scénarios présentés dans cette étude prévoient une forte progression des énergies renouvelables » déclare RTE

    Augmenter la production d’énergies renouvelables est un vrai défi pour la France, qui peine à développer leur production. « Il faut raccorder les nouvelles installations de production et adapter le cœur du réseau. En utilisant des solutions flexibles en complément d’adaptations ciblées des lignes, on peut utiliser tout le potentiel des infrastructures existantes et accueillir jusqu’à 50 GW de solaire et d’éolien » détaille RTE.

    Dans une étude publiée en janvier 2021 avec l’Agence internationale de l’énergie, RTE énonce les conditions d’un développement efficace des énergies renouvelables sur le territoire français : un « développement important des sources de flexibilité », un « pilotage de la demande », un « stockage à grande échelle », des « centrales de pointe utilisant des combustibles décarbonés », et des « réseaux de transport d’interconnexion transfrontalière » sont essentiels.

    Un casse-tête pour la France, à la traîne dans la production d’énergies renouvelables

    Pour la France, produire de l’énergie renouvelable est un parcours semé d’embûches. En 2020, la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique est de 19,1 %, alors que l’objectif imposé par l’objectif renouvelable de 2009 est de 23%.

    Un des scénarios de RTE prévoit un mix énergétique français à l’horizon 2050 composé à 50% de nucléaire et 50% d’énergies renouvelables. Pour que la France soit en capacité industrielle et technique de produire une telle part de nucléaire trois critères sont nécessaires : le fonctionnement étendu des réacteurs actuellement en service tant qu’ils respectent les normes de sécurité, un rythme de construction élevé pour les réacteurs de troisième génération ainsi que la possibilité de recourir à d’autres types de réacteurs nucléaires tels que les SMR (Small modular reactors).

    Et ainsi seulement les professionnels du secteur pourraient tenir le rythme. « Cette trajectoire a fait l’objet d’ajustements suite à la consultation publique pour intégrer les contraintes industrielles remontées dans le cadre de la consultation, et elle est aujourd’hui jugée possible par les acteurs industriels de la filière », précise RTE.

    Mais même en cas de relance du nucléaire, il parait clair que les énergies renouvelables occuperont une place bien plus importante qu’aujourd’hui dans le futur mix énergétique français : « Ceci sera vrai même en cas de relance du nucléaire, car les réacteurs actuels devront à terme être arrêtés pour des raisons d’âge et parce qu’il n’apparaît pas possible de les remplacer au rythme extrêmement élevé auquel ils ont été mis en service entre la fin des années 1970 et le début des années 1990 », analyse RTE.

    Vers une sortie du nucléaire

    Et si la France se passait totalement du nucléaire ?

    Le rapport de la RTE intègre les scénarios d’une sortie complète du nucléaire : cela commencerait par le fait que la France « ne déciderait pas de la construction de nouveaux réacteurs ».

    Ensuite, il faudra compter sur une croissance importante des énergies renouvelables, en particulier les filières éolienne et solaire : « Dans le cas des centrales solaires, le déploiement devra atteindre jusqu’à 7 GW en moyenne d’ici à 2050, dans les scénarios les plus ambitieux, contre environ 1 GW/an historiquement ».

    « Ces rythmes peuvent apparaître élevés mais ils sont en phase avec les projections d’autres scénarios internationaux élaborés autour de l’objectif de neutralité carbone »

    Les scénarios prévoyant un système 100% EnR («scénarios M») sont au nombre de trois. Ils permettent de tester une sortie du nucléaire en 2050 (M0) ou en 2060 (M1 et M23). Leur logique consiste en une répartition diffuse des installations de production avec déploiement massif du solaire (M1) ou alors sur l’idée d’une massification du déploiement des énergies renouvelables autour de grands parcs (éolien en mer, à terre, et solaire photovoltaïque) (M0 et M23).

    En définitive, ces deux systèmes électriques décarbonés nécessitent des investissement massifs si la France veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    Par ailleurs la question de la réindustrialisation et des fuites de carbone s’est imposée comme un enjeu central du travail en cours. Depuis 30 ans, la France est parvenue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre mais, dans le même temps, son empreinte carbone n’a pas diminué: ce paradoxe s’explique par la désindustrialisation du pays et un recours croissant aux produits manufacturés importés, dans un contexte d’augmentation de la consommation.

    La reconstruction de l’appareil productif autour de solutions bas-carbone, dès les prochains cycles d’investissement, nécessite que l’électricité bas carbone soit compétitive par rapport aux alternatives carbonées proposées hors de France.

    Le dispositif de concertation, qui a fait ses preuves, est complété d’un conseil scientifique qui fournira un avis indépendant sur les travaux réalisés dans la phase II de l’étude. Le comité est composé de différentes disciplines universitaires (macroéconomie, économie de l’énergie et de l’environnement, philosophie, climatologie, architecture). Le compte-rendu de ses travaux sera rendu public en même temps que celui des études

    https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-06/BP50_Resume%20executif.pdf

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  4. @sam sam
    30 milliards de subventions…… qui produiront 8 fois plus d’électricité que ce qu’aurait du fournir l’EPR, dont les 19 milliards eux ont vraiment été foutus par la fenêtre depuis 15 ans et toujours incapable de fournier le moindre watt

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  5. « 8 fois plus d’électricité que … » et pourquoi pas 10, ou 15 pendant que vous y êtes. L’Allemagne est une bon laboratoire dans ce domaine. Et les résultats ne sont pas très concluants pour des coûts très élevés. https://allemagne-energies.com/energies-renouvelables/
    Et vous oubliez aussi les exports dus au manque d’adéquation entre production et consommation. La facture va être salée pour les consommateurs.

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  6. L’Allemagne que l’on présente comme le laboratoire des énergies renouvelables semble connaître des limites. D’autant plus que ce pays perd d’année en année une certaine autonomie dans le secteur électrique. Le solde export/import tend vers 0 pour devenir négatif avec la fermeture de centrales thermiques charbon et nucléaire. https://allemagne-energies.com/2021/06/17/leffet-dun-1er-trimestre-2021-peu-venteux-sur-la-production-delectricite/

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  7. Et le contenu carbone de son électricité est incomparablement plus élevé que celui de la France. Heureusement que ce pays ait conservé autant de centrales à charbon et n’hésite pas à les utiliser abondamment (30 à 35 % de son mix électrique ces jours-ci). Sinon son réseau s’effondrerait. Belle trajectoire vers le 100 % renouvelables chère à Energie+. http://www.electricitymap.org

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  8. @ Dan

    On peut vous expliquer 100 fois les choses, détails, documents et preuves à l’appui, vous répétez 100 fois les mêmes âneries.

    Où voyez vous des ouvertures de centrales à charbon dans les études que je vous mets

    Et si les allemands avaient fait des EPR, ils en seraient où ? à quel prix ? et quand auraient-ils de l’électricité ? où mettraient-ils les déchets ? que feraient-il en cas d’accident, de conflit ?

    Et les polonais, vous allez les conseiller ? vous allez dire aux mineurs « charbon basta » comme Xavier Bertrand ou Marine le Pen et le RN « éolien Basta » ?

    Et la Chine qui fait du nucléaire massivement et qui rouvre des mines et 15 centrales à charbon encore ces jours-ci vous leur dites quoi ?

    Et tous les pays qui s’orientent de plus en plus vers les 100% renouvelables et/ou y sont déjà vous leurs dites quoi ?

    Quand la France a-t-elle implanté ses centrales et quand l’Allemagne a commencé sa transition ?

    La France avait-elle autant de charbon, les mêmes contraintes, industrie, histoire etc ?

    Vous êtes incapable d’analyser objectivement les tendances, de comprendre les paramètres, contraintes et contextes propres à chaque pays, les enjeux, les investissements et les recettes « nettes », les aspects géopolitiques de chaque pays, les technologies en cours de déploiement etc

    Vous mettez un lien et vous tirez vos propres conclusions différentes une fois de plus des propos du lien

    Et pour le climat vous pensez que le contenu C02 de l’électricité compte beaucoup alors que les émissions de C02 par habitant entre un allemand et un français sont très proches avec nos émissions importées. Le climat fait la différence ?

    Et nos EPR vendus en France et ailleurs vous trouvez qu’ils décarbonent beaucoup comparé aux cleantech allemandes vendues partout dans le monde et toutes les déclinaisons associées dont ils sont à l’origine et l’ensemble de leur impacts positifs.

    Quand serez vous capable de faire une analyse approfondie, globale, objective et complète d’un pays ou d’un sujet ?

    Et quand aurez vous l’envergure de comprendre que nous sommes en Europe et que lorsque que l’Allemagne, la France ou autres sont en difficulté sur tel ou tel point à tel ou tel moment, ce n’est pas à certains français d’esprit médiocre d’aller chercher des poux aux autres par des critiques stériles et minables mais déjà de régler nos propres problèmes et il est bien mieux de coopérer avec les autres et réciproquement, ce que font de très nombreuses entreprises et autres en Europe.

    Croyez vous que les allemands passent leur temps à critiquer les français comme vous ou Michel Gay le faîtes.

    Relisez le nombre d’imbécilités qu’il a écrit après sa retraite de militaire, c’est affligeant et çà n’a servi et ne servira à rien.

    Personne n’a jamais dit que l’Allemagne est un laboratoire des renouvelables alors que des études démontraient depuis longtemps qu’elle, le Luxembours, la Belgique, Singapour etc faisaient partie des pays mal classés pour une transition facile dans les renouvelables.

    Il y a des technologies en développement et tests dans de nombreux pays. Le laboratoire il est étendu au plan mondial ou quasiment selon les technologies. Dans le stockage par exemple il y a des approches différentes.

    Et la France c’est un laboratoire avec des réacteurs bientôt confrontés à l’effet falaise, EDF surendetté, le pays endetté, un monopole qui a abouti a empêcher beaucoup d’innovations dans les autres secteurs énergétiques peu émissifs, à peine 6% de réseaux de chaleur, très peu de solaire thermique, plein de trous dans la raquette énergétique avec toujours autant d’importations fossiles depuis des années (49%), de nombreuses dépendances externes, quelques 8 millions de personnes en précarité énergétique électrique sur les 12 millions en précarité énergétique etc.

    Et puis quelle hypocrisie vous pensez que l’Allemagne n’a pris que des décisions écologiques, que la France faisait de l’écologie en implantant ses centrales ou en en vendant à l’Irak, en cherchant à en vendre à la Libye, que le complexe militaro industriel russe Rosatom ou que CNNC en Chine ont de grande motivations écologiques quand des centrales nucléaires sont vendues au Soudan, ou par ailleurs aux EAU par la Corée, à l’Arabie saoudite etc.

    Avec votre raisonnement pourquoi ne donnez vous pas le prix Nobel d’écologie à Poutine avec les ventes des centrales Rosatom supérieures aux EPR français ou à Xi Jiping ?

    Vous parlez de transition énergétique comme si au cours d’un marathon après 500 mètres vous arrêtiez et affirmiez « on a gagné cocorico » !

    Comme le rappelle RTE le secteur nucléaire en France a indiqué ne pas être en mesure d’assurer pour des raisons techniques et industrielles la transition énergétique globale d’où le chiffre de 50% du mix électrique retenu.

    On avait Michel Gay et vous on dirait Michel Blanc dans les bronzés, vous êtes toujours sur le point de conclure !

    Si vous estimez que l’Allemagne semble atteindre ses limites, vous vos limites on les connaît depuis longtemps, vous regardez les choses par un tout petit bout de lorgnette !

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  9. Cher Rochain,
    Je peux affirmer sans le moindre doute que l’inutilité des ENRi est totale !!!!

    Car du fait de leur intermittence, elles ont besoin d’au moins un autre moyen de production en back-up.
    Donc, elles ne peuvent fonctionner qu’en doublon d’autres moyens de production qui fonctionnerait à 100% du temps sans les ENRi, ce qui les rendrait bien plus efficaces et rentable pour la plupart.

    Quant à l’EPR, si areva s’est montré incapable de le construire dans le délai initial, il y a en a 56 autres qui eux produisent plus de 70% de notre électricité DEPUIS PLUS DE 40 ANS, BORDEL !!!!!!!

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