Shell : du pétrole aux EnR pour produire de l’électricité, il y a un pas ?

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Il existe comme un vent nouveau qui souffle sur les grandes compagnies pétrolières européennes. Afin d’anticiper au-delà du redressement des ...

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shell_electricite_enr_petrole - © L'EnerGeek

Il existe comme un vent nouveau qui souffle sur les grandes compagnies pétrolières européennes. Afin d’anticiper au-delà du redressement des cours des hydrocarbures, les majors du Vieux continent misent de plus en plus sur les énergies renouvelables. Ainsi, Shell fait à son tour le pari de la transition énergétique. Par l’intermédiaire de son directeur de la division EnR, le groupe a effectivement annoncé le 11 mars 2019 vouloir devenir le numéro 1 mondial de l’électricité en l’espace d’une dizaine d’années.

Shell met le cap sur l’électricité… 

Après l’annonce du fonds souverain norvégien de se désengager du secteur pétrolier, un autre signal indique que la vision des producteurs de brut commence à évoluer. C’est du moins ce qu’affirme Marteen Wetselaar, le directeur de la division énergies renouvelables du groupe Shell, au Financial Times. Une véritable révolution est en cours ! En effet, le producteur de pétrole ambitionne de devenir « la plus grosse société électrique de la planète » . L’objectif est d’autant plus ambitieux que le groupe se donne seulement 10 ans pour réussir son incroyable mue.

Pour atteindre son objectif, Shell s’est engagé à investir entre 1 et 2 milliards d’euros par an pour les EnR. Toutefois, si ces montants sont colossaux, la direction de Shell se garde bien pour l’instant d’expliciter comment ils seront utilisés. Pour justifier cette nouvelle stratégie, Marteen Wetselaar explique cependant : « le secteur de l’électricité est passé d’un système prévisible à quelque chose de beaucoup plus complexe, […] avec plein d’opportunités« …

Des acquisitions et des partenariats pour une stratégie ambitieuse…

Jusqu’à aujourd’hui, Shell a développé son offre dans les énergies renouvelables grâce à l’acquisition d’entreprises travaillant dans les EnR ou en développant des partenariats avec des acteurs de référence. Récemment, Shell s’est par exemple lancé dans un projet avec EDF dans le secteur éolien aux Etats-Unis. Pour ce qui est des acquisitions, on pense notamment au rachat, en 2017, du néerlandais NewMotion, spécialisé dans la recharge des véhicules électriques. Cette stratégie est directement inspirée de ses concurrents européens à commencer par le danois Ørsted et le français Total. Si Ørsted n’a jamais fait partie des grands leaders mondiaux du pétrole, son évolution est un modèle puisque cette entreprise née de l’extraction des hydrocarbures s’est muée en un champion incontesté de l’éolien (en mer) à partir du début des années 2 000. Du pétrole aux EnR pour produire de l’électricité, il y a un pas (de géant) qui peut donc parfois être fait…

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Cette même stratégie est suivie par Total qui a toutefois un objectif moins ambitieux – ou plus réaliste, puisque le groupe pétrolier français compte réaliser un tiers de son activité dans les EnR à l’horizon 2040. Pour cela, plusieurs acquisitions dans le secteur de la production et du stockage d’électricité ont été menées au cours de ces dernières années (Direct Energie, Quadran, SAFT, etc.). Désormais, Shell ne veut plus être en reste et se dresse contre Total afin de lui ravir le néerlandais Eneco en voie de privatisation. La guerre des majors est lancée, et le brut n’est plus le seul trésor à ravir.

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Une réponse à “Shell : du pétrole aux EnR pour produire de l’électricité, il y a un pas ?”

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    Solution de généralisation de la géothermie à haut rendement :

    La société canadienne Eavor Technologies a signé un accord avec Shell International Exploration and Production, dans le cadre du développement et de la commercialisation de sa nouvelle solution d’énergie géothermique Eavor-Loop, de conduction thermique en boucle fermée.

    Le système de canalisations enterrées agit comme radiateur ou échangeur de chaleur. Il consiste à relier deux puits verticaux de plusieurs kilomètres de profondeur (généralement 2,4 km) à de nombreux puits multilatéraux horizontaux de plusieurs kilomètres de long. Comme ces puits de forage sont scellés, un fluide de travail bénin et respectueux de l’environnement est ajouté à la boucle fermée.

    Il circule naturellement sans pompe externe grâce à l’effet thermosiphon d’un fluide chaud qui monte dans le puits de sortie et d’un fluide froid qui tombe dans celui d’entrée.

    L’énergie thermique ramenée naturellement à la surface (donc sans perte énergétique de circulation) est récoltée pour être utilisée dans une application de chaleur directe ou convertie en électricité avec un module de production d’énergie.

    En tant que système en circuit fermé, il n’y a pas de fracturation, pas d’émissions de GES, pas de risque de tremblement de terre, pas d’utilisation d’eau, pas de production de saumure ou de solides, pas de contamination d’aquifère.

    Contrairement aux pompes à chaleur qui convertissent l’électricité en chaleur à partir de puits très peu profonds, Eavor-Loop produit de l’électricité à l’échelle industrielle ou produit assez de chaleur pour l’équivalent de 16 000 foyers avec une seule installation.

    Un projet a démarré dans l’Alberta au Canada et un autre aux Pays-Bas. Shell a dressé la liste des dix principaux obstacles à l’énergie géothermique puis a sélectionné Eavor Technologies comme étant, selon le groupe anglo-néerlandais, la plus pertinente.

    https://eavor.com/technology/

    .

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1 réflexion au sujet de « Shell : du pétrole aux EnR pour produire de l’électricité, il y a un pas ? »

  1. Solution de généralisation de la géothermie à haut rendement :

    La société canadienne Eavor Technologies a signé un accord avec Shell International Exploration and Production, dans le cadre du développement et de la commercialisation de sa nouvelle solution d’énergie géothermique Eavor-Loop, de conduction thermique en boucle fermée.

    Le système de canalisations enterrées agit comme radiateur ou échangeur de chaleur. Il consiste à relier deux puits verticaux de plusieurs kilomètres de profondeur (généralement 2,4 km) à de nombreux puits multilatéraux horizontaux de plusieurs kilomètres de long. Comme ces puits de forage sont scellés, un fluide de travail bénin et respectueux de l’environnement est ajouté à la boucle fermée.

    Il circule naturellement sans pompe externe grâce à l’effet thermosiphon d’un fluide chaud qui monte dans le puits de sortie et d’un fluide froid qui tombe dans celui d’entrée.

    L’énergie thermique ramenée naturellement à la surface (donc sans perte énergétique de circulation) est récoltée pour être utilisée dans une application de chaleur directe ou convertie en électricité avec un module de production d’énergie.

    En tant que système en circuit fermé, il n’y a pas de fracturation, pas d’émissions de GES, pas de risque de tremblement de terre, pas d’utilisation d’eau, pas de production de saumure ou de solides, pas de contamination d’aquifère.

    Contrairement aux pompes à chaleur qui convertissent l’électricité en chaleur à partir de puits très peu profonds, Eavor-Loop produit de l’électricité à l’échelle industrielle ou produit assez de chaleur pour l’équivalent de 16 000 foyers avec une seule installation.

    Un projet a démarré dans l’Alberta au Canada et un autre aux Pays-Bas. Shell a dressé la liste des dix principaux obstacles à l’énergie géothermique puis a sélectionné Eavor Technologies comme étant, selon le groupe anglo-néerlandais, la plus pertinente.

    https://eavor.com/technology/

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