Comme prévu dans l’accord de cession du pôle énergie d’Alstom conclu en 2015, le groupe General Electric (GE) devrait bien investir dans de nouveaux moyens de production en Franche-Comté et créer plusieurs centaines d’emplois supplémentaires. Le conglomérat industriel américain a en effet officialisé, vendredi 16 juin 2017, le financement d’une nouvelle usine dans la région pour un investissement global de 125 millions d’euros.
Déjà présent à Belfort dans la production de turbines à gaz nouvelle génération, le groupe américain devrait prochainement renforcer ses positions dans la région avec pour ambition de créer pour la fin 2018 “le premier centre d’excellence de GE en France dans le domaine de la fabrication additive”. Comme l’explique lui-même le PDG de GE Jeff Immelt dans un communiqué publié la semaine dernière, à la suite d’un entretien avec le Président Emmanuel Macron, “la demande mondiale pour des énergies fiables, abordables et durables continue de croître et la France dispose des talents, des infrastructures et d’une volonté politique forte pour accompagner le développement du secteur”.
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Dans les faits, General Electric devrait mettre à disposition une enveloppe de 125 millions d’euros destinée à l’installation d’imprimantes 3D (jusqu’à 90 unités) sur un site de GE Power, dédiées elles-mêmes “dans un premier temps” à la production des composants de turbines à gaz. Rappelons que le groupe américain produit sur son site de Belfort la nouvelle turbine à gaz haute technologie 9HA, considérée à ce jour comme le modèle le plus puissant au monde, et mise en service pour la première fois au sein de la centrale à gaz EDF de Bouchain dans le nord.
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Si le nombre d’emplois supplémentaires créés à Belfort, où GE emploie déjà plus de 4.000 personnes sur un effectif français total de 16.000, n’a pas été précisé, le groupe a déjà fait part de son intention d’embaucher 150 personnes, réparties sur Saint-Priest (Rhône) et Massy (Essonne), dans le cadre de son engagement de créer 1.000 emplois nets en France d’ici à la fin 2018. Cette promesse, prise à la suite du rachat du pôle énergie d’Alstom en 2015, serait déjà réalisée à moitié, selon GE.
Crédits photo : General Electric