Alors que l’International Conference on Ocean Energy (ICOE) vient de désigner Cherbourg comme capitale des énergies marines renouvelables (EMR) en 2018, la ville portuaire bénéficie de nombreux investissements dans les énergies propres réalisés dans la Manche et l’océan Atlantique. La Commission européenne a d’ailleurs validé l’aide d’Etat apportée au projet Nepthyd.
La sous-préfecture de la Manche vient d’être désignée capitale mondiale des EMR en 2018 par l’ICOE, au détriment de Washington (Etats-Unis). Pour justifier son choix, l’organisation a rappelé les nombreux investissements réalisés dans la région, aussi bien dans les éoliennes off-shore que pour dans les hydroliennes. Plusieurs entreprises telles que DCNS Hydro, Engie, EDF ou Alstom font désormais figure de pionnières sur le littoral. En 2018, la ville aura également la responsabilité de préparer « une conférence qui rassemble tous les deux ans 600 à 900 experts et visiteurs ainsi qu’une centaine d’exposants venus du monde entier ».
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Récemment, la Commission européenne a d’ailleurs validé l’aide publique de la France pour le projet Nepthyd, au large de Cherbourg. Située un peu à l’ouest de la péninsule du Cotentin, une ferme hydrolienne composée de quatre turbines d’une puissance de 1,4 mégawatt (MW) va ainsi pouvoir bénéficier d’une aide du ministère de l’Environnement. En attendant davantage d’informations de la DG concurrence, sous la référence SA.42838, l’institution a estimé que le dispositif actuel « encourage l’utilisation d’électricité produite à partir de sources renouvelables, tout en limitant les distorsions de concurrence engendrées par le financement public ».
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Crédit photo : @OuestNormandieEnergiesMarines
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