Ocean Winds, filiale à 50 % d’Engie, a remporté le plus important des cinq lots d’éolien en mer flottant mis aux enchères par la Californie ce 8 décembre 2022 : le Bureau fédéral américain de l’administration de l’énergie dans les océans (BOEM) a attribué à Ocean Winds un projet de parc de 2 GW au large des côtes californienne.
La Californie mise gros sur l’éolien en mer flottant pour sa transition énergétique. Le Bureau fédéral américain de l’administration de l’énergie dans les océans (BOEM), qui a déjà attribué plusieurs parcs d’envergure à la Californie, a mis aux enchères, ce 8 décembre 2022, cinq nouveaux lots, d’une puissance installée totale de 4,6 GW, dans un processus décrit par le BOEM comme « une première pour de l’éolien en mer flottant aux Etats-Unis ».
Ocean Winds, coentreprise détenue à 50 % par le français Engie et à 50 % par EDP Renewables, s’est vue attribuer le lot le plus important, un parc éolien en mer flottant d’une puissance pouvant aller jusqu’à 2 GW, dans une zone de 325 km² à Morro Bay, au large du centre de la Californie, loin des côtes (90 km environ) et à très grande profondeur (plus de 500 mètres).
Le lot a été vendu 150 milliards de dollars par le BOEM : Ocean Winds a comme partenaire financier principal l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (Canada Pension Plan Investment Board). Les quatre autres lots ont été attribué à RWE Offshore Wind Holdings, California North Floating, Equinor Wind US et Invenergy California Offshore.
Sergio Val, directeur général Engie Renouvelables en Europe, administrateur d’Ocean Winds, a souligné que l’éolien flottant restait une technologie comparativement chère, mais dont les coûts commençaient à baisser, et qui avait l’immense avantage de proposer une « énergie renouvelable avec une faible intermittence ». Le secteur compte encore peu d’acteurs majeurs, les prix à l’entrée étant considérables, si bien que seules sept sociétés avaient présenté des offres durant ces enchères du 8 décembre.
Pour Ocean Winds, ce projet s’ajoute à trois autres en Amérique du Nord, Golden State Wind en Californie, Mayflower Wind (avec Shell) et Bluepoint Wind au large de New York et du New Jersey, pour un total de 6 GW d’éolien flottant en développement.
La France compte s’appuyer également sur les avantages de l’éolien flottant (parcs situés plus loin des côtes, intermittence moindre) pour sa transition énergétique, mais ne compte pour l’heure que des projets pilotes.
Si les trois projets en Méditerranée poursuivent leur développement (les flotteurs du projet au large de Port-St-Louis-du-Rhône ont ainsi été dévoilés le 14 novembre), celui au large de Belleville-Groix ne devrait pas se remettre du désengagement de Shell, ce 15 novembre, venant après ceux des turbiniers GE puis Vestas, et du fabricant de flotteur Naval Group (suite à l’abandon de l’éolien offshore par son nouveau propriétaire Saipem).
COMMENTAIRES
Il y a plusieurs façons d’améliorer le rendement de l’électrolyse et donc la production d’hydrogène et de power to x et leurs coûts :
– en optimisant tous les paramètres de production,
– en utilisant certains catalyseurs
– en faisant intervenir un champ magnétique
etc
Mais on peut en plus multiplier par 14 la production d’hydrogène à l’aide d’ondes sonores à haute fréquence, ce qui permet un approvisionnement abondant en hydrogène bon marché pour le stockage d’énergie, certaines industries, les transports lourds et intensifs, etc
Il n’est en outre plus nécessaire d’utiliser des électrolytes corrosifs et des électrodes coûteuses telles que le platine ou l’iridium.
Les ondes sonores évitent également l’accumulation de bulles d’oxygène et d’hydrogène présentes sur les électrodes, ce qui améliore grandement la stabilité et la conductivité et augmente fortement les performances de ces dernières
L’économie d’énergie nette est de 27 % constate le Royal Melbourne Institute of Technology University à l’origine de cette avancée et qui souhaite collaborer avec des partenaires de l’industrie pour intégrer cette technologie dans les processus et systèmes existants
Etude scientifique 12.22 “Acoustically-Induced Water Frustration for Enhanced Hydrogen Evolution Reaction in Neutral Electrolytes”
https://www.rmit.edu.au/news/all-news/2022/dec/green-hydrogen
.
(suite) Lien de l’étude
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/aenm.202203164
.