Etats-Unis : le New Jersey valide deux nouveaux parcs d'éolien en mer, pour un total de 2,66 GW - L'EnerGeek

Etats-Unis : le New Jersey valide deux nouveaux parcs d’éolien en mer, pour un total de 2,66 GW

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Après avoir approuvé le principe d’un parc éolien en mer de 1,1 GW au large de ses côtes en 2019, l’Etat du New Jersey, aux Etats-Unis, valide deux nouveaux projets, ce 30 juin 2021 : l’un de 1,15 GW, porté par Ørsted, déjà opérateur du premier parc, et l’autre de 1,51 GW, mené par Atlantic Shores, une co-entreprise détenue par Shell et EDF. Mais le projet doit encore être approuvé par l’autorité fédérale, et faire face à l’opposition d’associations de pêcheurs et de riverains.

Le New Jersey valide deux parcs d’éolien en mer, opérés par le danois Ørsted et une co-entreprise détenue par Shell et EDF

Pour sa transition énergétique, le New Jersey mise sur l’éolien en mer. Situé sur la côte Est des Etats-Unis, juste en dessous de New-York, cet Etat avait déjà approuvé, en 2019, la construction d’un parc de 1,1 GW au large de ses côtes. Le projet Ocean Wind 1, porté par le groupe danois Ørsted, comporte 92 turbines au large de Cape May et du sud du New Jersey. Il est dans l’attente d’une validation fédérale, qui devrait survenir d’ici juin 2023.

Ce 30 juin 2021, le Board of Public Utilities (PBU : « conseil des services publics ») du New Jersey a approuvé deux nouveaux parcs éoliens en mer, pour un total de 2,66 GW de puissance installée supplémentaire. Le premier, baptisé Ocean Wind 2, opéré également par Ørsted, consiste en l’installation de 82 turbines de 14 MW, toujours au large de Cape May, pour un total de 1,15 GW.

Le second a été attribué à Atlantic Shores Offshores Wind, une co-entreprise détenue par Shell New Energies US et EDF Renouvelables. Atlantic Shores a proposé au PBU du New Jersey plusieurs projets d’installation d’éoliennes en mer. Le plus important disposait d’une puissance totale de 2,3 GW. Au final, le PBU a validé un projet de 110 éoliennes de 13,6 MW, pour un total de 1,51 GW.

« Nous sommes ravis de poursuivre notre projet et de pouvoir ainsi tenir notre engagement de fournir une énergie propre et renouvelable, ainsi que des emplois bien rémunérés au New Jersey pour les années à venir », a déclaré Joris Veldhoven, directeur commercial d’Atlantic Shores. Il a insisté sur la formation des travailleurs locaux et la mise en place de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement sur le territoire du New Jersey.

Une mise en service attendue à horizon 2027-2028

Ces deux nouveaux parcs devraient fournir de quoi alimenter en électricité 1,1 millions de foyers, faisant du New Jersey un des leaders nord-américains de l’éolien offshore, aux cotés notamment de l’Etat de New York et du Massachussetts. Pour autant, ces deux parcs doivent encore obtenir une autorisation fédérale, et les chantiers ne devraient pas démarrer avant mi-2023, pour une mise en service attendue entre 2027 et 2028.

Ces projets vont également devoir faire face à l’opposition des pêcheurs locaux et des riverains. L’industrie de la palourde, une des plus florissantes du New Jersey, craint en effet que les éoliennes ne gênent son activité. Les deux principales critiques sont la présence des câbles sous-marins, qui vont interdire la pêche dans certaines zones, et les itinéraires plus long que vont imposer la présence d’éoliennes. Certains pêcheurs estiment que la durée de pêche pourrait être majorée de 50%.

Certains résidents se plaignent également de l’impact sur le paysage de ces éoliennes, notamment au large de Long Beach : « Le projet proposé sera le projet éolien moderne le plus visible au monde et apparaîtra comme un « mur » massif de structures industrielles sur toute la longueur de Long Beach Island. Cet effet visuel aura de graves répercussions socio-économiques négatives sur le tourisme, les locations et la valeur des propriétés de l’île »,détaille Bob Stern de la Long Beach Island Coalition for Wind Without Impact dans une lettre au BPU.

Sur ces oppositions, le BPU se montre raisonnablement optimiste : “Nous avons travaillé en étroite collaboration avec tous les segments pour garantir le fait que nous ne détruisons pas la vie naturelle là-bas. Nous avons rencontré et rencontré constamment les pêcheurs récréatifs et commerciaux. Nous avons également rencontré l’industrie du transport maritime pour nous assurer que les turbines ne perturbent pas le trafic », défend le président du BPU, Joseph Fiordaliso.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Le Comité de prospective de la la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié mardi 29 juin les conclusions de plusieurs groupes de travail qui se sont penchés sur l’avenir énergétique de la France

    L’Hexagone a une opportunité unique de devenir un champion mondial des énergies marines renouvelables grâce à l’étendue de son domaine maritime et au dynamisme de son écosystème industriel maritime. Malgré ses atouts et la présence d’un tiers des industriels européens opérant dans le secteur des énergies marines sur son territoire, elle accuse un retard important dans son calendrier pour le déploiement d’ouvrages de production d’énergie en mer, notamment l’éolien.

    La France doit se fixer des objectifs plus ambitieux en matière de développement de l’éolien en mer et d’autres énergies marines où elle accuse un retard de développement important sur certains de ses voisins, avec encore aucun parc raccordé

    Composé d’une soixantaine de membres, le groupe de travail n° 1 a auditionné 23 experts : industriels, élus, investisseurs, représentants de l’administration, représentants des pêcheurs, et association de défense de la biodiversité.

    Son rapport final présente un diagnostic du développement des énergies marines et formule 11 propositions consensuelles, pour assurer l’avenir des parcs éoliens en mer français. Ces propositions s’appuient sur 3 axes : planification, simplification, acceptabilité.

    Le développement des énergies marines en France nécessite de définir une stratégie globale associant l’ensemble des parties prenantes. Pour expliquer le retard français sur l’éolien en mer, le groupe de travail pointe trois défauts majeurs : le manque de simplification, de planification et d’acceptabilité. Trois idées directrices qui donnent lieu à 11 propositions.

    Le cadre réglementaire français est caractérisé par des procédures lourdes qui accentuent les délais de déploiement. Les nombreux recours en justice, qui sont systématiques pour ces projets à chaque étape, participent à la lenteur de la mise en service de ces parcs. Le manque de planification de long terme empêche les industriels, les pouvoirs publics locaux, tels que les autorités portuaires, et les gestionnaires de réseaux d’anticiper suffisamment, ce qui a des répercussions à la hausse sur le prix de l’électricité en sortie de parc. Ce manque de planification pèse aussi sur l’acceptabilité de ces parcs par les riverains et sur le développement des co-usages de la mer, avec les marins pêcheurs par exemple.

    La conjonction de tous ces facteurs laisse craindre un manque de vision de long terme et crée une incertitude quant à la maîtrise de la trajectoire fixée par les pouvoirs publics. Cette situation ne fait que renforcer la défiance locale.

    Les 11 propositions du rapport

    Renforcer la planification pour donner confiance

    Proposition n°1 : afficher des objectifs plus ambitieux pour la filière énergies marines renouvelables, en adoptant lors de la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 2023 les objectifs suivants :

    – éolien en mer : 18 GW en 2035 et 50 GW en 2050 (le potentiel technique exploitable identifié par l’ADEME est de 16 GW pour le posé et 34 GW pour le flottant) ;

    – hydrolien : 0,5 GW en 2030 et 3,5 GW en 2050 ;

    – houlomoteur : 100 MW en 2030 et 3,5 GW en 2050 ;

    – SWAC/ETM : dupliquer les efforts de recherche dans le domaine de l’ETM en s’appuyant sur l’expérience acquise des SWAC Polynésiens et réviser ainsi les PPE ultra-marines.

    Proposition n°2 : la mise en place, après un débat public national associant l’ensemble des parties prenantes, d’une planification nationale maritime engageante à horizon 2050, dont le principe serait inscrit dans la PPE. Ce portage politique pourrait être assuré par le ministère de la Mer.

    Proposition n°3 : en lien avec la planification établie au niveau national, dimensionner les parcs en fonction de ce qui est techniquement accessible en termes de raccordement afin d’éviter les surcoûts et les installations sous-optimales.

    Proposition n°4 : identifier les projets hybrides auxquels la France pourrait participer au niveau européen.

    Simplifier le parcours de délivrance des autorisations administratives

    Proposition n°5 : introduire dans les appels d’offres un critère relatif à la création d’emplois locaux induite par le projet.

    Proposition n°6 : capitaliser sur le retour d’expérience des travaux des parcs déployés ou en cours de déploiement au niveau français mais aussi européen pour développer des bonnes pratiques visant, lors de la mise en place des projets d’EMR, à améliorer le cadre de vie des riverains.

    Proposition n°7 : définir un accord global de coexistence avec les représentants des pêcheurs, dont les règles s’appliqueraient à l’ensemble des projets à venir.

    Proposition n°8 : modifier l’arrêté du 23 avril 2018 relatif à la réalisation du balisage des obstacles à la navigation aérienne pour tenir davantage compte de l’impact de la couleur des éoliennes sur le paysage et sur les risques de collision avec les oiseaux tout en assurant la sécurité aérienne.

    Créer les conditions de l’acceptabilité

    Proposition n°9 : généraliser le modèle de l’autorisation unique mis en place pour les projets d’énergie marines renouvelables en zones économiques exclusives, à l’ensemble des projets, y compris ceux dans le domaine public maritime.

    Proposition n°10 : mettre en place, en Méditerranée, un deuxième site d’essai raccordé au réseau sur le modèle du SEM-REV tout en unifiant l’ensemble des sites d’essais français via une Fondation de coopération scientifique pour structurer et financer les essais en mer.

    Enfin, l’ultime proposition vise à répondre à l’enjeu du stockage de la surproduction d’électricité des énergies marines renouvelables

    Proposition n°11 : coupler la question du développement des EMR avec celle de l’hydrogène.

    https://www.eclairerlavenir.fr/rapport-2021-du-groupe-de-travail-n1/

    .

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  • Le gestionnaire Réseau Transport Electricité (RTE) publie ce mois-ci l’étude « Futurs énergétiques 2050 » qui décrit six scénarios présentant différentes stratégies si la France veut atteindre la neutralité carbone en 2050.

    Accroître la part d’énergies renouvelables dans le futur mix énergétique apparaît comme indispensable.

    Les réacteurs nucléaires devront en effet être massivement fermés entre 2030 et 2060, pour des raisons industrielles et non politiques.

    Certains ont interprété à tort le chiffre de 50% pour la part du nucléaire dans la production d’électricité en 2050 comme une contrainte de nature politique. Or ce chiffre résultait bien d’une analyse technique: en intégrant les contraintes sur la durée de vie du parc existant, les rythmes maximaux de renouvellement du parc nucléaire par la construction de nouveaux réacteurs de troisième génération ainsi que l’effort d’électrification nécessaire pour atteindre la neutralité carbone, une part du nucléaire l’ordre de 50% de la production d’électricité en 2050 apparaît comme un maximum.

    Concernant la gestion de la variabilité de l’éolien et du solaire RTE rappelle qu’il présentera, pour les différents scénarios, non seulement une analyse de risque probabiliste en lien avec le critère public de sécurité d’approvisionnement défini dans le code de l’énergie, mais également une analyse approfondie et une illustration du fonctionnement du système dans certaines situations extrêmes (logique de «stress-tests»)

    Si chaque scénario est différent, ils ont tous un point commun : diminuer la consommation finale d’énergie et accroître la part d’électricité dans la consommation finale d’énergie, afin de remplacer petit à petit les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz. Ceci se traduit, dans les scénarios centraux présentés à l’étude, par une part des énergies renouvelables comprise entre 50 et 100% de la production nationale d’électricité en 2050

    “Tous les scénarios présentés dans cette étude prévoient une forte progression des énergies renouvelables” déclare RTE

    En utilisant des solutions flexibles en complément d’adaptations ciblées des lignes, on peut utiliser tout le potentiel des infrastructures existantes et accueillir jusqu’à 50 GW de solaire et d’éolien »

    En 2020, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la France est de 19,1 %, alors que l’objectif imposé par l’objectif renouvelable de 2009 est de 23%.

    Même en cas de relance du nucléaire, il parait clair que les énergies renouvelables occuperont une place bien plus importante qu’aujourd’hui dans le futur mix énergétique français : « Car les réacteurs actuels devront à terme être arrêtés pour des raisons d’âge et parce qu’il n’apparaît pas possible de les remplacer au rythme extrêmement élevé auquel ils ont été mis en service entre la fin des années 1970 et le début des années 1990 », analyse RTE.

    Vers une sortie du nucléaire

    Le rapport de la RTE intègre les scénarios d’une sortie complète du nucléaire : cela commencerait par le fait que la France « ne déciderait pas de la construction de nouveaux réacteurs ».

    Ensuite, il faudra compter sur une croissance importante des énergies renouvelables, en particulier les filières éolienne et solaire : « Dans le cas des centrales solaires, le déploiement devra atteindre jusqu’à 7 GW en moyenne d’ici à 2050, dans les scénarios les plus ambitieux, contre environ 1 GW/an historiquement ».

    « Ces rythmes peuvent apparaitre élevés mais ils sont en phase avec les projections d’autres scénarios internationaux élaborés autour de l’objectif de neutralité carbone »

    Les scénarios prévoyant un système 100% EnR («scénarios M») sont au nombre de trois. Ils permettent de tester une sortie du nucléaire en 2050 (M0) ou en 2060 (M1 et M23). Leur logique consiste en une répartition diffuse des installations de production avec déploiement massif du solaire (M1) ou alors sur l’idée d’une massification du déploiement des énergies renouvelables autour de grands parcs (éolien en mer, à terre, et solaire photovoltaïque) (M0 et M23).

    En définitive, ces deux systèmes électriques décarbonés nécessitent des investissement massifs si la France veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    Par ailleurs la question de la réindustrialisation et des fuites de carbone s’est imposée comme un enjeu central du travail en cours. Depuis 30 ans, la France est parvenue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre mais, dans le même temps, son empreinte carbone n’a pas diminué: ce paradoxe s’explique par la désindustrialisation du pays et un recours croissant aux produits manufacturés importés, dans un contexte d’augmentation de la consommation.

    La reconstruction de l’appareil productif autour de solutions bas-carbone, dès les prochains cycles d’investissement, nécessite que l’électricité bas carbone soit compétitive par rapport aux alternatives carbonées proposées hors de France.

    Le dispositif de concertation, qui a fait ses preuves, est complété d’un conseil scientifique qui fournira un avis indépendant sur les travaux réalisés dans la phase II de l’étude. Le comité est composé de différentes disciplines universitaires (macroéconomie, économie de l’énergie et de l’environnement, philosophie, climatologie, architecture). Le compte-rendu de ses travaux sera rendu public en même temps que celui des études

    https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-06/BP50_Resume%20executif.pdf

    .

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  • Les avantages de parts majoritaires de renouvelables en Amérique du Nord (70 à 80%) amplement modélisées et confirmées :

    Avec une série de rapports publiés récemment par le National Renewable Energy Laboratory (NREL), l’étude d’intégration des énergies renouvelables en Amérique du Nord (NARIS démarrée en 2016) et qui a fait l’objet de multiples modélisations, démontre qu’un futur réseau nord-américain à faible émission de carbone peut être réalisé par de multiples voies qui peuvent équilibrer l’offre et la demande en utilisant une variété de ressources flexibles renouvelables.

    Elle est basée sur les objectifs fixés en 2016 pour l’Accord de Paris dans chaque pays, avec jusqu’à 80 % de réduction des émissions de carbone à l’échelle du continent d’ici le milieu du siècle

    Tirant parti des capacités de calcul haute performance du NREL, elle a évalué les scénarios à l’aide de divers modèles, notamment le système de déploiement énergétique régional (ReEDS), le modèle de demande de marché de génération distribuée (dGen™) et la suite probabiliste d’adéquation des ressources (PRAS), ainsi que l’outil PLEXOS d’Energy Exemplar. Toutes les modélisations ont été basées sur des ensembles de données cohérents via le modèle NREL Renewable Energy Potential (reV), National Solar Radiation Database (NSRDB) et WIND Toolkit.

    NARIS s’appuie sur des décennies de travaux antérieurs sur les systèmes électriques à haut niveau de production renouvelable, notamment l’étude d’intégration éolienne et solaire de l’Ouest, l’étude d’intégration de la production d’énergie renouvelable de l’Est, l’étude Interconnections Seam et l’étude d’intégration pancanadienne de l’éolien.

    Une réduction plus importante des coûts des technologies éoliennes et solaires peut conduire à une transition plus rapide et moins coûteuse, et les objectifs de carbone peuvent toujours être atteints avec des hypothèses de coûts éoliennes et solaires prudentes.

    En ce qui concerne les coûts totaux du système pour atteindre des réductions de 80 % des émissions du secteur de l’électricité, les trajectoires de coûts éoliennes et solaires ont un impact plus important que les hypothèses de la politique courante.

    Pour les États-Unis et le Canada, ces mesures se comparent favorablement aux projections de la North American Energy Reliability Corporation pour le réseau contemporain, ce qui signifie que les scénarios analysés dans NARIS n’auraient pas d’impact fondamental sur la capacité du système électrique à équilibrer l’offre et la demande.

    Aux États-Unis, entre 1 200 et 2 000 GW d’énergie renouvelable peuvent être déployés pour produire 70 à 80 % de l’électricité américaine d’ici 2050 tout en respectant les exigences de réserve de planification. La production thermique (nucléaire, gaz et charbon) contribue à la capacité du futur système électrique à équilibrer l’offre et la demande dans tous les scénarios, même lorsque la majeure partie de la production d’énergie provient de l’éolien et du solaire. Le stockage peut également aider à fournir de la capacité au système.

    Au Canada, les technologies hydroélectriques, gazières et éoliennes contribuent le plus à la capacité du futur réseau d’équilibrer l’offre et la demande. La production thermique fournit 5 à 10 % de l’énergie dans tous les scénarios en 2050, mais contribue toujours à plus d’un quart des réserves de planification hivernale dans la plupart des scénarios. Cependant, les structures de marché existantes peuvent ne pas soutenir ces producteurs fonctionnant de cette manière. Une partie de cette contribution de la production thermique pourrait être remplacée par de nouvelles centrales hydrauliques ou de stockage. L’hydroélectricité continue de fournir environ la moitié des besoins en réserves de planification du Canada d’ici 2050, et l’expansion de l’hydroélectricité pourrait potentiellement contribuer davantage, en particulier dans un avenir où la demande d’électricité sera plus élevée.

    L’expansion de la transmission entre les régions d’un pays fournit de 60 à 180 milliards de dollars de bénéfices nets pour le système. Bien que ces valeurs ne représentent qu’un faible pourcentage (moins de 4 %) des coûts totaux du système

    Les avantages de l’expansion du transport sont plus élevés avec plus d’électrification et plus d’énergie éolienne et solaire, une tendance qui pourrait se poursuivre dans des scénarios à faible émission de carbone ou à plus long terme”, a déclaré Josh Novacheck, ingénieur de recherche sur le système électrique du NREL et coauteur de l’étude. “La transmission peut également assurer la fiabilité

    https://www.nrel.gov/news/program/2021/north-american-renewable-integration-study-highlights-opportunities-for-a-coordinated-continental-low-carbon-grid.html

    .

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  • @ Rochain,
    Désolé si je vous ai manqué.
    J’avais de la soudure à faire le week-end dernier et je peux pas non plus passer ma vie à faire l’éducation des attardés mentaux.

    J’imagine que avec quelques Eoliennes de 2,66 GW (ce qui est ridicule pour un pays comme les USA) tous les écolo-débiles y voient le début de la vague déferlante ENRi qui va engloutir le monde.

    cela permet aussi d’oublier quelques instant que les américains sont les 1er producteurs mondiaux de pétrole et gas de schiste !!!!

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  • Persistance dans l’insulte du caché derrière un pseudo tant il a honte de ce qu’il est. Retournez donc à la soudure ….. il y a du rafistolage de bricoleur à faire dans l’EPR

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  • Le soudeur nous délivre sa science, moi je lui propose un job sur Fla 3, il parait qu’ils manquent de bon soudeurs

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