Lors du sommet virtuel sur le climat « Partenariat pour la croissance verte et les objectifs mondiaux 2030 », qui se tient ces 30-31 mai 2021 en Corée du Sud, les dirigeants des pays industrialisés ont appelé à agir davantage et à intégrer plus de pays dans la lutte contre le réchauffement climatique, notamment en Asie et en Afrique.
Le sommet « Partenariat pour la croissance verte et les objectifs mondiaux 2030 » s’est ouvert en Corée du Sud
Le sommet virtuel « Partenariat pour la croissance verte et les objectifs mondiaux 2030 » (ou P4G) s’est ouvert ce 30 mai 2021 pour deux jours de débats entre plusieurs dirigeants mondiaux, notamment des pays industrialisés.
We must accelerate market-based solutions to deliver #climateaction at speed and scale. The #P4GSummit on May 30-31 will explore how #PioneeringGreenPartnerships can drive change in developing countries. Learn about P4G’s solutions for a #netzero future: https://t.co/9l80a1IkIo
— P4G (@P4Gpartnerships) May 18, 2021
Il est organisé par la Corée du Sud, dont le président Moon Jae-in a annoncé, fin 2020, que le pays s’engageait à atteindre la neutralité carbone en 2050. Récemment, l’exécutif coréen a déclaré son intention de réduire fortement réduire le financement par la Corée du Sud des projets internationaux d’extraction ou d’exploitation de charbon.
“La Corée du Sud jouera un rôle responsable pour faire le pont entre les pays en développement et les pays avancés”, a déclaré Moon Jae-in en ouverture du sommet. Les dirigeants participants défendent en effet l’idée qu’il faut inclure davantage de pays dans la lutte contre le changement climatique. Le sommet se concentre notamment sur les partenariats public-privé, en particulier dans les pays en développement.
Débloquer des financements pour intégrer plus de pays dans la lutte contre le changement climatique
Investir dans les énergies renouvelables peut justement être un moyen de stimuler le développement humain. “Lutter de front contre le changement climatique aidera à protéger les personnes les plus vulnérables de la prochaine crise tout en soutenant une reprise riche en emplois après la pandémie”, a ainsi défendu le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Le président français Emmanuel Macron a notamment déclaré qu’il ne fallait pas « enfermer les pays africains » dans les énergies fossiles, et les aider à avancer vers la neutralité carbone avec le reste du monde. Il a également appelé à trouver des moyens d’attirer des investissements à grande échelle dans les énergies renouvelables.
Dans le même temps, plusieurs dirigeants ont réclamé une accélération de l’action climatique, à échelle mondiale. “Nous avons besoin de gouvernements qui ne feront pas seulement des promesses sur le climat et la nature, mais joignent le geste à la parole”, a notamment pointé le premier ministre britannique Boris Johnson. La chancelière allemande Angela Merkel, de son coté, a appelé les pays à éliminer progressivement leur dépendance aux combustibles fossiles.
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