Le gouvernement veut accélérer sur les EnR, en particulier l'éolien

Le gouvernement veut accélérer sur les EnR, en particulier l’éolien

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Dans un entretien accordé aux Echos ce lundi 17 février 2020, la Ministre de la Transition Ecologique Elisabeth Borne a affirmé la volonté du gouvernement d’accentuer son soutien au déploiement des renouvelables, en particulier l’éolien. La France accusera un important retard sur ses objectifs d’EnR à fin 2020.

La France doit renforcer les EnR pour atteindre ses objectifs en 2030

Sur l’année 2019, les énergies renouvelables (EnR) ont couvert 16,6% de la consommation d’énergie finale en France. A fin 2020, elles devraient atteindre 18%, très loin de l’objectif des 23% fixé par l’Union Européenne.

Ce lundi 17 février 2020, la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, est revenue, dans un entretien aux Echos, sur les raisons de ce retard. Elle évoque également les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour soutenir le développement des EnR, suivre le rythme proposé par la PPE et atteindre ainsi le nouvel objectif de 34% de la consommation finale d’énergie en 2030. Les deux priorités sont de limiter les délais et de libérer du foncier.

La ministre a mentionné la filière photovoltaïque, en particulier les installations en toiture. Actuellement, un appel d’offre est nécessaire pour les projets supérieurs à 100 kW, une procédure lourde qui freine le déploiement des projets de petite taille dépassant la maison individuelle. En dessous, le principe du prix d’achat garanti s’applique. Ce seuil devrait être relevé à 250 kW. La mesure devrait notamment faciliter l’installation de panneaux sur les toits des hangars agricoles.

Eolien : améliorer l’acceptabilité, réduire les délais, mieux répartir sur le territoire

Mais Elisabeth Borne a surtout insisté sur l’éolien, en particulier en mer : « Une partie du retard s’explique par les parcs éoliens en mer dont le démarrage a été assez compliqué avec des délais de recours extrêmement longs. On a simplifié les règles sur le contentieux, et puis on a modifié le partage de responsabilité entre l’Etat et les porteurs de projet, en prenant à notre compte l’organisation en amont des débats publics » expose la ministre.

EDF a récemment communiqué sur l’importance que va prendre l’éolien en mer dans le mix électrique français : le seul parc de Dunkerque couvrira par exemple 40% de la consommation électrique du département du Nord.

Sur l’éolien terrestre, l’une des priorité est d’améliorer l’acceptabilité des projets. Les délais de recours ont été raccourcis en 2019, et les populations locales sont désormais consulté dès les études de faisabilité. « Nous travaillons à un système où le clignotement de ces lumières rouges se déclencherait quand il y a un avion seulement », propose la ministre : une telle mesure permettrait de réduire les nuisances lumineuses provoquées par les éoliennes la nuit et donc renforcer leur acceptabilité.

Le gouvernement veut également répartir plus équitablement les parcs éoliens sur le territoire : les Hauts-de-France et la région Grand Est concentrent en effet une part importante des éoliennes en activité. La ministre propose la mise en place d’un « système de bonus-malus pour s’assurer que l’éolien soit réparti harmonieusement sur le territoire ».

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Pauvre France !!! Embourbée par nature entre ses lenteurs administratives et ses lobbies dominateurs, elle ne verra pas avant des années que la solution de couvrir ses campagnes de moulins à vent ou de panneaux solaires est obsolète, que ses “premières mondiales” d’éoliennes flottantes sont dépassées, et que ses voitures électriques “d’avant garde” sont d’ores et déjà condamnées. Le tout, pour avoir ignoré, voire snobé des brevets Français en phase de réalisation très loin d’Europe, par une start up qui n’a trouvé que dédain et pillage en France. Le problème de fond est que chacun croit détenir la pierre philosophale en son pré carré, quand Tar Kovacs Systems et ses solutions techniques propose une rupture technologique globale couvrant d’un seul coup toute l’économie et ses développements durables en un seul projet: “SeaSpace”. Proposé au candidat Macron, soumis à toutes les instances nationales, à tous les acteurs majeurs du pays, ce projet n’a jamais trouvé de soutien sinon pour être plus ou moins copié de façon primitive. Il est pourtant actuellement en phase de déploiement et reviendra comme un boom rang. Ce n’est pas la bonne manière de réinventer la France qui gagne…..

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  • Elle va exacerber la colère des Français. Inutiles et chères, il faut arrêter d’imposer ces machines.

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  • Améliorer l’acceptabilitė… plus on cogne, plus la victime accepte. Sérieusement, qui sera dupe .
    Plus d’éoliennes, ce sera plus de colère.

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  • Personne ne semble constater qu’à proximité des éoliennes et des parcs ppv il n’y a aucune ligne aérienne et aucun pylône.
    Les grandes puissances émises par les centrales nucléaires imposent les 110000 km de lignes aériennes de THT impossibles à enterrer et supportées par 300 000 pylônes atteignant 90 m de haut. Cela fait 60 ans qu’ils défigurent la France et certains prétendent que ce sont les 8000 éoliennes qui endomagent le paysage….
    Aveuglement ou mauvaise foi ?
    Serge Rochain

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  • A peu près tous les pays possèdent des lignes THT, même sans nucléaire. Ne racontez pas d”histoires. Les lignes THT sont apparues bien avant les centrales nucléaires, avec les grosses productions d’origine hydraulique ou charbonnière.

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  • Rochain
    Et, de toutes façons, les 8000 éoliennes ont besoin de ces lignes THT pour répartir leur production sur tout le territoire par une interconnexion efficace, et exporter les surplus (électricité décarbonée) chez nos voisins. Aveuglément ou mauvaise foi de votre part ?

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  • CLIMAT – NEFASTES EOLIENNES
    En FRANCE métropolitaine les EOLIENNES sont devenues un POISON.
    Le système électrique (nucléaire – hydraulique) ronronnait sans rejet de CO2 même avec un peu d’éoliennes ; maintenant avec son gavage forcé dans le réseau, l’éolien est devenu un poison pour :
    – le climat puisque le gaz est utilisé pour combler sa grande intermittence ; en France plus d’éoliennes c’est en conséquence plus de gaz brûlé (429 gr de CO2/kwh)
    – la rentabilité du nucléaire que nous obligeons de ralentir à ses dépens au gré du vent favorable aux éoliennes, alors que ce nucléaire est essentiel notamment à la lutte contre le réchauffement climatique étant la seule énergie de base non carbonée. Les éoliennes avec leur puissance installée mais bien aléatoire font illusion et si nous leur sacrifions le nucléaire il faudra le remplacer … par le gaz ???
    et pour
    – les paysages (de jour, de nuit) et les territoires : bétonisation, nouvelles lignes …
    – le budget des français grevé par les milliards d’Euros de subventions octroyées annuellement à l’éolien (plus de 100 milliards d’euros déjà engagés) et aussi par les coûts indirects engendrés : adaptation du réseau, nouveaux contrats pour pallier l’intermittence …
    – la biodiversité, les habitants riverains, la consommation des métaux stratégiques …
    Nous continuons à ériger des éoliennes sur le sol français ! L’exemple allemand où les innombrables éoliennes font déraper le prix de l’électricité mais pas baisser le taux très élevé de CO2/kwh montre s’il le fallait encore qu’il faut arrêter ce fourvoiement ruineux. Jp brussol

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  • Une fois de plus vous dites n’importe quoi; pour répartir vous avez besoin de rassembler ce que vous voulez répartir ?
    Inutile d’insister avec vous

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  • Dieu Brussol a parlé
    Il a dit le vrai et la preuve ?
    C’est qu’il l’a dit !
    Faites pénitence il a dit la vérité bande d’ignares
    Lui, il sait, nous non
    D’ailleurs il sait conduire une ambulance, hein, c’est pas donné à tout le monde ça !
    Amen

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  • @ Brussol :

    Vous remettez toujours votre copié/collé bourré de fausses infos, çà n’apporte rien face aux enjeux du réchauffement climatique, de l’indépendance énergétique et autres aspects industriels et économiques auxquels nous sommes confrontés.

    Nous ne pourrons pas nous passer de l’éolien dont les émissions sur tout leur cycle sont moins élevées que le nucléaire, dont l’EROI est meilleur et dont les prix au MWh sont très inférieurs et donc permettent de plus en plus d’intégrer la part de stockage nécessaire.

    J’ai notamment déjà répondu sur le lien ci-dessous. Voulez-vous que je fasse des longs copiés/collés et que comme vous je les remette chaque fois ?

    https://lenergeek.com/2020/01/15/irena-gouvernements-financer-renouvelables/

    .

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