Les pouvoirs publics lancent un portail pour promouvoir l'électromobilité

Les pouvoirs publics lancent un portail pour promouvoir l’électromobilité

Ce lundi 28 octobre 2019, les pouvoirs publics, soutenus par l’Avere et 25 partenaires d’importance, ont lancé « Je-roule-en-electrique.fr », un portail visant à promouvoir la mobilité électrique en France. Conscients que le principal frein à l’explosion à grande échelle de la mobilité propre demeure les réticences de la population, parfois pour de mauvaises raisons, les partenaires de ce site entendent faire une œuvre pédagogique.

“Je-roule-en-electrique.fr” : un portail pédagogique pour convaincre les Français

« Tout savoir pour passer à la mobilité électrique sereinement » : le slogan du site « Je-roule-en-electrique.fr », mis en ligne le lundi 28 octobre 2019, indique clairement sa visée pédagogique.

Les pouvoirs publics veulent en effet convaincre les Français de l’intérêt de se convertir à la mobilité électrique, alors que le gouvernement multiplie les initiatives dans ce sens : l’exécutif a fixé des objectifs élevés, comme 1 million de voitures propres en 2022, ou la fin de la vente des véhicules thermiques en 2040.

Les pouvoirs publics se sont ainsi associés à l’Avere France (association de promotion de la mobilité propre), et à 25 partenaires d’envergure. Ces partenaires viennent de divers horizons, mais sont tous acteurs-clés de la mobilité électrique : constructeurs automobiles (Audi, BMW, Citroën, Nissan, Peugeot, Opel, Renault, Volkswagen…), distributeur d’électricité (Enedis), énergéticiens (Engie, IZIVIA, Total), collectivités (Métropole du Grand Paris, Ville de Paris), ou opérateurs de bornes de recharge.

Ils ont planché pour mettre au point ce portail, dont le but est de démontrer aux Français les atouts de l’électrique, tout en tordant le coup à quelques idées reçues : « Cet outil est le résultat du travail collectif de 25 entreprises et collectivités locales impliquées dans le développement d’une mobilité plus durable. Nous nous appuyons sur leur expertise et leurs connaissances du terrain pour répondre à toutes les questions que les Français se posent, tant sur l’achat, le financement, l’utilisation du véhicule que sur son impact environnemental. », développe Joseph Beretta, Président de l’Avere France.

Au menu : des réponses à des questions simples sur la mobilité (économies réalisées, temps de recharge…), un simulateur personnalisable des aides publiques à l’achat, des informations sur l’autonomie, un catalogue des modèles disponibles, ou un listing exhaustif des points de recharge publics.

Démontrer la viabilité économique et écologique du véhicule électrique

Ce portail devrait permettre de prouver, entre autre, que le frein de l’autonomie est en passe d’être levé, que la recharge d’une batterie peut désormais être rapide, ou que l’achat d’un véhicule électrique, grâce aux aides proposées, s’avère rentable à moyen terme, et le sera bientôt à court terme. Il démontre également qu’écologiquement, la voiture électrique est déjà une meilleure solution que les moteurs thermiques, et que, plus le temps passera, plus ce sera le cas.

Certes, des freins réels demeurent, sur lesquels travaille l’exécutif : les tarifs d’achat restent élevés, la recharge doit être améliorée (bornes publiques, accès à la recharge au domicile, notamment en copropriété, ou en entreprise). Mais les pouvoirs publics comme la filière de l’électro-mobilité veulent éviter que les consommateurs hésitent à s’équiper pour de mauvaises raisons. C’est d’autant plus nécessaire que les intentions d’achat de véhicules électriques et hybrides des Français ont stagné en 2019, après des années de hausse continue.

Pourtant, tout un écosystème est prêt, les constructeurs automobiles ont investi en masse, les prix des batteries et des véhicules ne cessent de chuter, le réseau électrique français est prêt à recevoir plusieurs millions de véhicules électriques : électrifier la mobilité sur route est, clairement, le meilleur moyen de la décarboner à court terme – pour peu que l’électricité servant à recharger les véhicules soit renouvelable.

Les réticences de la population à s’équiper demeurent aujourd’hui la principale raison qui retarde l’explosion de la mobilité électrique. « Je-roule-en-electrique.fr » est un outil pensé pour combattre ces réticences, et accompagner ceux qui souhaiteraient sauter le pas.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • On a toujours un temps de retard en France pour soutenir nos groupes parfois très centralisés qui ne se réforment pas à gagner du temps à se réformer et qui menacent régulièrement de pertes d’emplois en échanges de subsides.

    L’apport solaire pour des véhicules légers de moins de 500 kg n’a rien de négligeable comme démontré ces dernières décennies sur quelques dizaines de véhicules électro-solaires dont plusieurs aux performances homologuées sur route et par tous climats (de la Solarworld GT à la Stella Vie et autres de la gamme – Stella Solar, Stella Lux etc – en passant par les eVe Sunswift Violet et autres, les ThyssenKrupp Suncruiser, Sunriser, Blue.cruiser etc)

    Au plan commercial le solaire flexible atteint 34% de rendement (Panasonic, Hanergy/Alta Devices etc) et dispose encore d’un potentiel supérieur.

    On sait faire des véhicules de moins de 500 kg avec très peu de pièces (moins d’une dizaine)

    On atteint des coefficient de traînée Cx/Cd de 0,07 pour les voitures solaires, 0,11 pour l’Aptera Solar. A comparer à – seulement – 0,24 pour une Tesla

    On sait faire des moteurs dans les roues et une gestion électrique de plus en plus performantes. Il existe également des plateformes optimisées intégrant le chassis, les moteurs dans les roues, la direction etc. On choisit alors la carrosserie et taille de véhicule que l’on souhaite. De plus en plus d’entreprises peuvent donc concevoir des véhicules électriques.

    On sait faire des roues et pneus avec d’excellents coefficients de roulement (Michelin, Bridgestone etc)

    Les multiples tests démontrent pour des véhicules électriques classiques comme la Toyota Prius (un poids lourd de près d’1,5 tonne au Cx de seulement 0,25) et selon Toyata lui-même des apports solaires jusqu’à près de 55 km par jour, soit plus que la majorité des déplacements quotidiens, donc pas besoin de recharge mais apport au réseau, à l’habitat, à diverses activités etc.

    On dépasse largement ce kilométrage solaire quotidien pour des véhicules solaires optimisés. Aptera Motors estime à 71 km/jour l’apport solaire à San Diego (CA), Lightyear One est aussi à des niveau élevés et Stella Vie parmi beaucoup d’autres dépasse encore plus nettement ces apports (grâce notamment à une surface solaire plus élevée).

    Ces véhicules sont souvent à charge solaire positive jusqu’à environ 65 km/h (donc consomment moins qu’ils ne reçoivent d’énergie solaire).

    On sait que la demande mondiale est importante pour ce type de véhicules (il s’en vend plus de 400.000 par an solarisés mais pas optimaux) et que de nombreux pays s’y consacrent.

    Evidement les marges sont moins importantes que sur les SUV, ceux auxquelles nos marques consacrent des sommes considérables en publicité et qui font vivre des journalistes spécialisés en faits divers, chiens écrasés et audimat pour consommateurs abrutis qui vont acheter leur baguette de pain en SUV et s’étonnent du réchauffement climatique et des inondations qu’ils subissent et pensent que c’est la faute du voisin ou de tel ou tel gouvernement mais qu’eux sont exemplaires.

    La proposition de loi sur une taxe tenant compte du poids du véhicule a d’ailleurs été retoquée récemment suite à l’activisme du lobby automobile alors qu’il est évident qu’un véhicule doit être le plus léger et optimisé possible afin d’utiliser le moins d’énergie et le moins de ressources possible.

    Cà permettrait en outre de prendre de l’avance sur les pays qui font encore des véhicules dont personne ne voudra à la prochaine crise qui s’annonce et qui sera forcément plus sérieuse que celle de 2008..

    Exemple parmi bien d’autres, l’Aptera Solar :

    https://www.aptera.us/

    .

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  • Lightyear One (toujours Pays-Bas). Le 1er modèle est cher pour la prise en charge des frais de développement mais le prochain, déjà à l’étude, sera au prix des véhicules électriques classiques.

    Il est en outre disponible en leasing, location etc ce qui en fait des options plus abordables

    https://www.youtube.com/embed/8waCBiwtvMs

    .

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  • Sion (Sonomotors, Allemagne) 255 km d’autonomie, 22 km d’autonomie solaire quotidienne moyenne et jusqu’à 34 km en Allemagne. Plus en France et plus au Sud. Vitesse maxi: 140 km/h. Poids trop élevé ! 1,67 tonne et Cx trop élevé. Prix 25.000 euros batterie incluse (ou 16.000 euros avec location de batterie)

    https://www.youtube.com/embed/IOYSiF2a8Y0

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  • Toujours en Espagne, le groupe Acciona développe avec notamment l’université australienne Deakin un véhicule électro-solaire testé préalablement au World Solar Challenge 2021 mais qui vise comme d’autres le transfert technologique à des entreprises :

    https://www.youtube.com/embed/Jms5hFiUEM8

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  • La Bretagne “ensoleillée” bientôt principale productrice de véhicules solaires en France !

    Environ 900.000 tonnes d’hydrogène sont consommées chaque année en France. D’ici 2023, 10 % de cette masse devra être “verte” et 30 % d’ici moins de dix ans.

    La région Ouest et en particulier la Bretagne souhaite devenir l’un des principaux producteurs d’hydrogène notamment en France grâce entre autres à ses excédents éoliens terrestre et à terme offshore et autres renouvelables (qui participe en outre à résoudre ses problèmes de stockage, en plus de procédés thermiques à bas prix type Stolect de 70% de rendement). Elle vise tous les marchés dont ceux du transport maritime, par camions/bus etc.

    Dans le cadre d’un réseau qui compte déjà près de 200 entreprises et beaucoup plus encore avec entre autres le réseau Smile (smart grids) qui complète et intègre les pays de Loire et s’accroît régulièrement, il est prévu pour la mobilité et notamment en partenariat avec l’entreprise bordelaise Gazelle Tech (carrosseries légères Aerocell et poids total des véhicules moins de 650 kg) de développer avec H2X Systems à Redon des voitures à propulsion hybride solaire et hydrogène (cartouches remplaçables et sécurisées pour nette augmentation de l’autonomie).

    Elle vise la production de 100 véhicules hybrides solaires + hydrogène à Redon destinés dans un premier temps aux flottes captives, à la location, l’auto-partage, les taxis etc et dispose déjà de premiers prototypes.

    Le modèle n’étant à ma connaissance pas totalement finalisé, je ne me risquerai pas à présenter pour l’instant de photos définitives !

    https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_464619/fr/point-sur-les-premiers-projets-et-restitution-de-l-etude-des-potentiels

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