Hausse de l’électricité : l’énergie est-elle toujours peu chère en France ? [vidéo]

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Les hausses du prix de l’électricité ne passent jamais inaperçues auprès des consommateurs. La prochaine augmentation, qui devrait prendre effet ...

Hausse de l’électricité : l’énergie est-elle toujours peu chère en France ? [vidéo] | L'EnerGeek

Les hausses du prix de l’électricité ne passent jamais inaperçues auprès des consommateurs. La prochaine augmentation, qui devrait prendre effet début juin, est ainsi sous le feu des critiques depuis son annonce par le gouvernement français. D’autant que celle-ci intervient en pleine crise des Gilets jaunes. Pourtant, si le prix de l’électricité française est en passe d’augmenter de 5,9%, celle-ci reste l’une des moins chères d’Europe…

Un gel des tarifs réglementés très momentané

En réponse à la grogne sociale, le gouvernement d’Edouard Philippe avait décidé, en décembre 2018, de geler les tarifs réglementés de l’électricité. Une décision jugée, à l’époque, nécessaire, mais qui devrait prendre fin à l’été 2019. En effet, sous la pression de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le gouvernement français est dans l’obligation de relever les tarifs réglementés de l’électricité de l’ordre de 5,9 %. Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, tente ainsi depuis plusieurs jours de préparer les esprits des foyers français, mais lorsqu’il s’agit d’annoncer une hausse des prix, le courant ne passe plus.

A tel point que l’association de défense des consommateurs CLCV, présidée par Jean-Yves Mano, a promis, mardi 2 avril, d’attaquer la prochaine hausse devant le Conseil d’Etat, si d’aventure elle venait à faire augmenter les prix de l’électricité de plus de 50 % sur la dernière décennie. Les esprits s’échauffent et le CLCV, dans la lignée d’une proposition des Gilets jaunes, milite pour une baisse de la TVA sur l’électricitéde 20 à 10% – afin de rendre la facture des Français moins onéreuse. Une option que ne semble pas vouloir retenir le gouvernement, d’autant que la France est l’un des pays d’Europe où l’électricité est la moins chère.

Le plus lu  Une turbine hydroélectrique unique en France inaugurée en Ardèche

Une électricité française qui reste peu chère

Malgré les hausses – perçues comme trop fortes et trop nombreuses – l’électricité française est peu chère en comparaison à celle des autres pays européens. Selon Eurostat, le kilowattheure en France est de 0,1754 euro quand la moyenne européenne est de 0,2049 euro. Des pays souvent pris en exemple, comme le Danemark et l’Allemagne, pour la place des énergies renouvelables dans leur mix énergétique, ne font pas figure de modèle dès lors qu’il s’agit du coût de l’électricité. Les citoyens allemands payent ainsi le kilowattheure 0,2950 euro tandis que les Danois doivent débourser pas moins de 0,3126 euro. Le consommateur français s’en sort donc plutôt bien, d’autant qu’il bénéficie d’un réseau extrêmement performant qui fait de plus en plus appel aux énergies renouvelables.

Rares sont les pays comparables à la France dans lesquels le coût de l’électricité est inférieur. Seule la Pologne fait mieux avec un kWh de 0,141 euro. Problème : le mix énergétique polonais repose essentiellement sur le charbon, une énergie peu chère, mais extrêmement polluante. Le réseau français n’a donc pas à rougir de ses performances, et ce même si une hausse est toujours problématique d’un point de vue politique et financier pour les ménages les plus modestes. La polémique ne devrait pas s’estomper de si tôt, car si François de Rugy rappelle que le gouvernement est quelque peu contraint par la CRE, l’Autorité de la concurrence a de son côté déconseillé « d’augmenter les tarifs réglementés de vente sans clarifier au préalable les objectifs qu’ils doivent poursuivre ». De quoi donner du grain à moudre aux associations qui entendent faire pression contre la hausse des prix de l’électricité.

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7 réponses à “Hausse de l’électricité : l’énergie est-elle toujours peu chère en France ? [vidéo]”

  1. Energie+

    C’est toujours une erreur en France de faire des analyses superficielles et hâtives qui trompent les personnes peu informées et n’aident pas à prendre les bonnes décisions. Il ne faut pas ensuite s’étonner si l’on a des gilets jaunes qui ne comprennent plus rien tellement certains leurs ont menti :

    On peut voir sur cette analyse beaucoup plus détaillée entre autres d’Agora pour l’Allemagne :

    – que les prix de marché de l’électricité sont moins chers qu’en France
    – qu’elle est « exportatrice nette » vers la France et ce depuis leur transition. Nous sommes donc « importateurs nets » d’Allemagne depuis tout ce temps.
    – la part des renouvelables dans les taxes et leur détail : l’Allemagne comme le Danemark sont parmi les 1er au monde en efficacité énergétique et ce grâce à leur taxe à cet effet et retombées notamment technologiques qui vont avec. S’ils paient pour le moment plus cher leur électricité « avec les taxes » (pour ce qui concerne les particuliers et pas nécessairement les entreprises consommatrices) leurs factures annuelles globales sont identiques, voire moins élevées malgré un climat plus froid.

    Le cas est similaire en Californie où l’électricité est au 6e rang des Etats américains en terme de cherté mais les factures au 49e rang malgré une des parts de renouvelables les plus importantes en Californie.

    – plus de 55% des allemands touchent des revenus des renouvelables qui viennent en déduction, quand elles n’annulent pas entièrement leur facture
    – la part de l’énergie dans leur budget est inférieure en moyenne à celle des français.
    – les sondages réguliers sont favorables aux renouvelables en Allemagne et on ne constate pas de gilets jaunes sur le prix de l’énergie avec toujours un soutien à la transition vers les 100% renouvelables.
    – Les prix de l’électricité TTC en Allemagne n’a quasiment plus augmenté depuis plusieurs années et va commencer à baisser vers 2020, donc l’an prochain.
    – Malgré une légère remontée du solaire en 2018 il y a une baisse constante du prix des renouvelables qui impacte favorablement la tendance. Les renouvelables sont pour beaucoup produites en Allemagne avec en conséquence des retombées économiques favorables.
    – Au plan export les retombées financières du secteur renouvelables y sont évidemment très importantes vus les marchés mondiaux.

    etc

    Bref l’Allemagne était le pays le plus important jusqu’alors dans la transition et a enregistré quelques erreurs et difficultés spécifiques (géographie, sites de production, forte dépendance historique et sociale de Lander au charbon etc) mais elle a permis de nombreux brevets et avancées technologiques, comme des baisses de prix qui profitent au monde entier.

    Cette transition est bien avancée après seulement une quinzaine d’années effectives, ce qui est rapide dans l’histoire des transitions, en particulier avec une telle baise des prix favorisée également par la Chine et d’autres.

    Ses prix TTC vont commencer à baisser vers 2020, sans compter l’arrêt de subventions comme au Danemark alors que nos prix d’électricité sont en tendance haussière.

    On a beaucoup de technologies énergétiques plus chères que les allemands (réseaux de chaleur, unité de biogaz, solaire, EPR etc) et des difficultés à les faire baisser comme à exporter.

    Ceux qui font des analyses superficielles et hâtives feraient donc bien d’y regarder de plus près et faire des bilans complets sur des durées suffisantes aux transitions, d’autant que chaque pays n’est pas similaire, avant de tirer des conclusions quelques peu hâtives.

    Voir entre autres P 51/52 :

    https://www.agora-energiewende.de/fileadmin2/Projekte/2018/Jahresauswertung_2018/Agora-Annual-Review-2018_Energy-Transition-EN.pdf

    .

  2. Energie+

    Là par contre, à force de fréquenter comme ses proches des membres du FSB et oligarques du Kremlin depuis l’enfance, d’être issue d’un père de famille à l’héritage contesté des ciments Lambert et de refuser de se soumettre à une expertise psychiatrique, pourtant légale en matière de « détournements de fonds publics » pour lesquels elle est mise en examen, Marine le Pen n’est plus dans l’analyse hâtive ni dans le survol d’un sujet mais carrément dans les fake news ce qui est une situation chronique chez elle :

    Non l’éolien ne coûte pas 8 milliards d’euros par an comme l’affirme à tort Marine le Pen qui confond toujours ses dossiers, un peu visiblement comme elle semble le faire avec l’argent public.

    Le soutien à l’éolien est estimé par la CRE à 1,3 milliard d’euros pour 2019, prix atténué par la hausse des prix de marché de gros de l’électricité :

    https://www.20minutes.fr/politique/2488287-20190403-eoliennes-coutent-elles-vraiment-8-milliards-euros-an-comme-dit-marine-pen

    C’est pénible de voir le secteur de l’énergie qui est complexe et essentiel surtout actuellement, être la cible d’autant d’âneries continuelles de la part de gens qui n’ont souvent même pas le 1/10e de formation et expérience des professionnels impliqués et sortent en permanence n’importe quoi.

  3. Energie+

    Et non le son des éoliennes ne donne pas le cancer comme l’affirme Trump, mais par contre l’éolien remplace bien le charbon (et donc réduit d’autant les cancers et autres impacts) et çà dérange ce dernier qui perd une part de son électorat des prochaines élections.

    Ca prouve que l’éolien, qui dispose parmi les meilleurs EROEI (taux de retour énergétique) de toutes les énergies, dont les secteur est encore actuellement dominé par l’Europe et qui fait reculer les fossiles par des prix de plus en plus bas, dérange de plus en plus le réseau des énergies fossiles qui comme au Kremlin a financé le FN ou RN, aux Etats-Unis Trump via les frères Koch et autres affiliés qui financent l’école de Marion Maréchal le Pen, et le Brexit via entre autres Nigel Farage.

    L’accusation de cancer a attiré l’attention de beaucoup de journalistes, et sous les feux des projecteurs des médias, la longue bataille juridique menée par Trump contre un projet de parc éolien offshore en Écosse.

    Ce n’est pas n’importe quel parc éolien. Le nouveau « European Offshore Wind Deployment Center » est un centre de R&D destiné à accélérer le développement de l’industrie éolienne mondiale.

    Le parc éolien écossais pourrait avoir un impact démesuré sur l’occupant actuel du Bureau ovale.

    L’éolien se développe avec succès et baisse des prix aux États-Unis.

    Un récent nouvelle coïncide avec l’une des centrales au charbon les plus grandes et les plus polluantes du pays.

    Le service public de l’Arizona, Tucson Electric Power, a commencé la construction de 61 éoliennes dans un nouveau parc près de Roswell, au Nouveau Mexique.

    Les dirigeants locaux se sont battus pour maintenir la centrale charbon ouverte, mais le faible coût de l’énergie renouvelable ouvre de meilleures alternatives.

    La nation Navajo s’est donc officiellement retirée des efforts visant à maintenir la centrale thermique en vie – et elle a publié une proclamation officielle déclarant que l’énergie renouvelable est une « priorité absolue ».

    La proclamation – baptisée Navajo Háyoołkááł Proclamation – préconise un portefeuille énergétique diversifié et la création d’emplois à partir de projets axés sur le développement des énergies renouvelables.

    Elle préconise également la restauration des terres et de l’eau touchées par l’exploitation minière de l’uranium et du charbon, la production d’électricité hors réseau à partir de l’énergie solaire pour les habitations et la réalisation de projets d’énergies renouvelables à l’échelle des services publics qui fournissent des terres tribales et nationales.

    La même proclamation préconisait également que Michelle Lujan Grisham, gouverneur du Nouveau-Mexique, inclue davantage de fonds pour les énergies renouvelables dans le budget d’investissement de l’État.

    C’est la partie émergée de l’iceberg pour le ministère de l’Énergie. Parmi un certain nombre d’autres initiatives dans le domaine de l’énergie éolienne, l’EPA a mis sur pied l’an dernier un nouveau consortium de R-D sur l’énergie éolienne – dirigé par l’État de New York favorable à l’énergie éolienne – visant à donner un coup de fouet à l’industrie éolienne américaine.

    Toute cette activité est une mauvaise nouvelle pour le secteur du charbon donc pour Trump et une part de son électorat que l’éolien pourrait faire échouer.

    https://cleantechnica.com/2019/04/04/wind-turbines-dont-cause-cancer-but-they-are-absolutely-killing-coal/

    .

  4. Jean-Pierre

    Les commentaires place l’éolien comme une panacée de la production electrique sans co2. Cependant il est bon de rappeler que cette energie intermitente à 25% est en plus subventionnée par un rachat outrageusement avantageux. Si nous voulons maintenir nos emplois dans les milieux industriels nous devons aussi nous orienter vers d’autres energies sans co2 plus productives. Cessons de rêver dans le dogmatisme ecolo et conduissons avec un pragmatisme responsable afin de répondre aux exigences de la planète et à nos besoins économiques pour l’avenir de nos enfants. Il n’y a plus de temps à perdre.

  5. Energie+

    Les anti-éoliens sont décidément plus que nuls en énergie, économie, innovations, prévisions etc ont un bilan affligeant depuis plus d’une décennie (déboires d’Alstom, turbines Arabelle etc) mais continuent de nous sortir des balivernes de plus en plus fausses et énormes !

    Confirmation par l’analyse récente (04.2019) complémentaire à l’offre-demande d’électricité 2020-2025 connue depuis un moment pour être une période critique en France.

    Les études européennes d’équilibre offre-demande menées par l’association des gestionnaires de réseaux de transport européens ENTSO-E dans le cadre du Mid-Term Adequacy Forecast (MAF) montrent que la plupart des pays européens restent durablement caractérisés par des situations de surcapacité.

    L’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, l’Espagne ou le Portugal, présentent une espérance de défaillance nulle à l’horizon 2020-2025.

    Seuls le Royaume-Uni, l’Irlande, la Belgique, l’Italie, la Pologne et la France (rénovation du parc nucléaire ancien) présentent une espérance de défaillance non nulle à moyen terme .

    « La mise en service des premiers parcs éoliens en mer permettrait de renforcer de manière significative les capacités de production disponibles sur la zone, et d’éviter une situation similaire à celle de l’hiver 2018-2019 » constate l’opérateur de réseau en France.

    « Le recours à la centrale au charbon de Cordemais ne serait alors plus indispensable pour maintenir le niveau de sécurité d’approvisionnement dans l’ouest de la France. »

    P 32 et 41

    https://www.rte-france.com/sites/default/files/bp2018_analyses_complementaires_vf.pdf

    .

  6. dan

    On sait ce que vaut la prospective dans ce domaine ! On oublie trop souvent les caprices des éléments : vent ou soleil qu’aucun stockage massif suffisant ne parvient à compenser.

  7. Malgré cette hausse inéluctable, le KWh français restera un des plus bas de l’Europe. Ce qui explique en partie le faible essor de l’autoconsommation solaire.

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7 réflexions au sujet de “Hausse de l’électricité : l’énergie est-elle toujours peu chère en France ? [vidéo]”

  1. C’est toujours une erreur en France de faire des analyses superficielles et hâtives qui trompent les personnes peu informées et n’aident pas à prendre les bonnes décisions. Il ne faut pas ensuite s’étonner si l’on a des gilets jaunes qui ne comprennent plus rien tellement certains leurs ont menti :

    On peut voir sur cette analyse beaucoup plus détaillée entre autres d’Agora pour l’Allemagne :

    – que les prix de marché de l’électricité sont moins chers qu’en France
    – qu’elle est « exportatrice nette » vers la France et ce depuis leur transition. Nous sommes donc « importateurs nets » d’Allemagne depuis tout ce temps.
    – la part des renouvelables dans les taxes et leur détail : l’Allemagne comme le Danemark sont parmi les 1er au monde en efficacité énergétique et ce grâce à leur taxe à cet effet et retombées notamment technologiques qui vont avec. S’ils paient pour le moment plus cher leur électricité « avec les taxes » (pour ce qui concerne les particuliers et pas nécessairement les entreprises consommatrices) leurs factures annuelles globales sont identiques, voire moins élevées malgré un climat plus froid.

    Le cas est similaire en Californie où l’électricité est au 6e rang des Etats américains en terme de cherté mais les factures au 49e rang malgré une des parts de renouvelables les plus importantes en Californie.

    – plus de 55% des allemands touchent des revenus des renouvelables qui viennent en déduction, quand elles n’annulent pas entièrement leur facture
    – la part de l’énergie dans leur budget est inférieure en moyenne à celle des français.
    – les sondages réguliers sont favorables aux renouvelables en Allemagne et on ne constate pas de gilets jaunes sur le prix de l’énergie avec toujours un soutien à la transition vers les 100% renouvelables.
    – Les prix de l’électricité TTC en Allemagne n’a quasiment plus augmenté depuis plusieurs années et va commencer à baisser vers 2020, donc l’an prochain.
    – Malgré une légère remontée du solaire en 2018 il y a une baisse constante du prix des renouvelables qui impacte favorablement la tendance. Les renouvelables sont pour beaucoup produites en Allemagne avec en conséquence des retombées économiques favorables.
    – Au plan export les retombées financières du secteur renouvelables y sont évidemment très importantes vus les marchés mondiaux.

    etc

    Bref l’Allemagne était le pays le plus important jusqu’alors dans la transition et a enregistré quelques erreurs et difficultés spécifiques (géographie, sites de production, forte dépendance historique et sociale de Lander au charbon etc) mais elle a permis de nombreux brevets et avancées technologiques, comme des baisses de prix qui profitent au monde entier.

    Cette transition est bien avancée après seulement une quinzaine d’années effectives, ce qui est rapide dans l’histoire des transitions, en particulier avec une telle baise des prix favorisée également par la Chine et d’autres.

    Ses prix TTC vont commencer à baisser vers 2020, sans compter l’arrêt de subventions comme au Danemark alors que nos prix d’électricité sont en tendance haussière.

    On a beaucoup de technologies énergétiques plus chères que les allemands (réseaux de chaleur, unité de biogaz, solaire, EPR etc) et des difficultés à les faire baisser comme à exporter.

    Ceux qui font des analyses superficielles et hâtives feraient donc bien d’y regarder de plus près et faire des bilans complets sur des durées suffisantes aux transitions, d’autant que chaque pays n’est pas similaire, avant de tirer des conclusions quelques peu hâtives.

    Voir entre autres P 51/52 :

    https://www.agora-energiewende.de/fileadmin2/Projekte/2018/Jahresauswertung_2018/Agora-Annual-Review-2018_Energy-Transition-EN.pdf

    .

    Répondre
  2. Là par contre, à force de fréquenter comme ses proches des membres du FSB et oligarques du Kremlin depuis l’enfance, d’être issue d’un père de famille à l’héritage contesté des ciments Lambert et de refuser de se soumettre à une expertise psychiatrique, pourtant légale en matière de « détournements de fonds publics » pour lesquels elle est mise en examen, Marine le Pen n’est plus dans l’analyse hâtive ni dans le survol d’un sujet mais carrément dans les fake news ce qui est une situation chronique chez elle :

    Non l’éolien ne coûte pas 8 milliards d’euros par an comme l’affirme à tort Marine le Pen qui confond toujours ses dossiers, un peu visiblement comme elle semble le faire avec l’argent public.

    Le soutien à l’éolien est estimé par la CRE à 1,3 milliard d’euros pour 2019, prix atténué par la hausse des prix de marché de gros de l’électricité :

    https://www.20minutes.fr/politique/2488287-20190403-eoliennes-coutent-elles-vraiment-8-milliards-euros-an-comme-dit-marine-pen

    C’est pénible de voir le secteur de l’énergie qui est complexe et essentiel surtout actuellement, être la cible d’autant d’âneries continuelles de la part de gens qui n’ont souvent même pas le 1/10e de formation et expérience des professionnels impliqués et sortent en permanence n’importe quoi.

    Répondre
  3. Et non le son des éoliennes ne donne pas le cancer comme l’affirme Trump, mais par contre l’éolien remplace bien le charbon (et donc réduit d’autant les cancers et autres impacts) et çà dérange ce dernier qui perd une part de son électorat des prochaines élections.

    Ca prouve que l’éolien, qui dispose parmi les meilleurs EROEI (taux de retour énergétique) de toutes les énergies, dont les secteur est encore actuellement dominé par l’Europe et qui fait reculer les fossiles par des prix de plus en plus bas, dérange de plus en plus le réseau des énergies fossiles qui comme au Kremlin a financé le FN ou RN, aux Etats-Unis Trump via les frères Koch et autres affiliés qui financent l’école de Marion Maréchal le Pen, et le Brexit via entre autres Nigel Farage.

    L’accusation de cancer a attiré l’attention de beaucoup de journalistes, et sous les feux des projecteurs des médias, la longue bataille juridique menée par Trump contre un projet de parc éolien offshore en Écosse.

    Ce n’est pas n’importe quel parc éolien. Le nouveau « European Offshore Wind Deployment Center » est un centre de R&D destiné à accélérer le développement de l’industrie éolienne mondiale.

    Le parc éolien écossais pourrait avoir un impact démesuré sur l’occupant actuel du Bureau ovale.

    L’éolien se développe avec succès et baisse des prix aux États-Unis.

    Un récent nouvelle coïncide avec l’une des centrales au charbon les plus grandes et les plus polluantes du pays.

    Le service public de l’Arizona, Tucson Electric Power, a commencé la construction de 61 éoliennes dans un nouveau parc près de Roswell, au Nouveau Mexique.

    Les dirigeants locaux se sont battus pour maintenir la centrale charbon ouverte, mais le faible coût de l’énergie renouvelable ouvre de meilleures alternatives.

    La nation Navajo s’est donc officiellement retirée des efforts visant à maintenir la centrale thermique en vie – et elle a publié une proclamation officielle déclarant que l’énergie renouvelable est une « priorité absolue ».

    La proclamation – baptisée Navajo Háyoołkááł Proclamation – préconise un portefeuille énergétique diversifié et la création d’emplois à partir de projets axés sur le développement des énergies renouvelables.

    Elle préconise également la restauration des terres et de l’eau touchées par l’exploitation minière de l’uranium et du charbon, la production d’électricité hors réseau à partir de l’énergie solaire pour les habitations et la réalisation de projets d’énergies renouvelables à l’échelle des services publics qui fournissent des terres tribales et nationales.

    La même proclamation préconisait également que Michelle Lujan Grisham, gouverneur du Nouveau-Mexique, inclue davantage de fonds pour les énergies renouvelables dans le budget d’investissement de l’État.

    C’est la partie émergée de l’iceberg pour le ministère de l’Énergie. Parmi un certain nombre d’autres initiatives dans le domaine de l’énergie éolienne, l’EPA a mis sur pied l’an dernier un nouveau consortium de R-D sur l’énergie éolienne – dirigé par l’État de New York favorable à l’énergie éolienne – visant à donner un coup de fouet à l’industrie éolienne américaine.

    Toute cette activité est une mauvaise nouvelle pour le secteur du charbon donc pour Trump et une part de son électorat que l’éolien pourrait faire échouer.

    https://cleantechnica.com/2019/04/04/wind-turbines-dont-cause-cancer-but-they-are-absolutely-killing-coal/

    .

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  4. Les commentaires place l’éolien comme une panacée de la production electrique sans co2. Cependant il est bon de rappeler que cette energie intermitente à 25% est en plus subventionnée par un rachat outrageusement avantageux. Si nous voulons maintenir nos emplois dans les milieux industriels nous devons aussi nous orienter vers d’autres energies sans co2 plus productives. Cessons de rêver dans le dogmatisme ecolo et conduissons avec un pragmatisme responsable afin de répondre aux exigences de la planète et à nos besoins économiques pour l’avenir de nos enfants. Il n’y a plus de temps à perdre.

    Répondre
  5. Les anti-éoliens sont décidément plus que nuls en énergie, économie, innovations, prévisions etc ont un bilan affligeant depuis plus d’une décennie (déboires d’Alstom, turbines Arabelle etc) mais continuent de nous sortir des balivernes de plus en plus fausses et énormes !

    Confirmation par l’analyse récente (04.2019) complémentaire à l’offre-demande d’électricité 2020-2025 connue depuis un moment pour être une période critique en France.

    Les études européennes d’équilibre offre-demande menées par l’association des gestionnaires de réseaux de transport européens ENTSO-E dans le cadre du Mid-Term Adequacy Forecast (MAF) montrent que la plupart des pays européens restent durablement caractérisés par des situations de surcapacité.

    L’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, l’Espagne ou le Portugal, présentent une espérance de défaillance nulle à l’horizon 2020-2025.

    Seuls le Royaume-Uni, l’Irlande, la Belgique, l’Italie, la Pologne et la France (rénovation du parc nucléaire ancien) présentent une espérance de défaillance non nulle à moyen terme .

    « La mise en service des premiers parcs éoliens en mer permettrait de renforcer de manière significative les capacités de production disponibles sur la zone, et d’éviter une situation similaire à celle de l’hiver 2018-2019 » constate l’opérateur de réseau en France.

    « Le recours à la centrale au charbon de Cordemais ne serait alors plus indispensable pour maintenir le niveau de sécurité d’approvisionnement dans l’ouest de la France. »

    P 32 et 41

    https://www.rte-france.com/sites/default/files/bp2018_analyses_complementaires_vf.pdf

    .

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  6. On sait ce que vaut la prospective dans ce domaine ! On oublie trop souvent les caprices des éléments : vent ou soleil qu’aucun stockage massif suffisant ne parvient à compenser.

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  7. Malgré cette hausse inéluctable, le KWh français restera un des plus bas de l’Europe. Ce qui explique en partie le faible essor de l’autoconsommation solaire.

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