La question de la hausse du prix de l’électricité est toujours sensible. Elle est même devenue explosive depuis le début du mouvement de contestation des gilets jaunes ! C’est pourquoi, la recommandation de la Commission de régulation de l’énergie émise le 29 janvier 2019 risque de faire beaucoup de bruit. En effet, la CRE propose d’augmenter les tarifs de l’électricité de 5,9% à compter du 1er juin 2019.
Une (forte) augmentation des tarifs de l’électricité en juin ?
Le gel des tarifs de l’électricité ne dure jamais très longtemps ! Après la décision du 4 décembre 2018, la prochaine hausse se profile déjà à l’horizon… La Commission de régulation de l’énergie estime qu’il faudrait augmenter les tarifs de l’électricité de 5,9 % à partir du 1er juin 2019. Cette hausse peut-être qualifiée d’importante ; elle serait en tout cas la plus élevée depuis de nombreuses années.
Ce jeudi 31 janvier 2019, une consultation est par ailleurs prévue à la CRE, avec les différents fournisseurs et associations de consommateurs. La délibération de de l’autorité indépendante est quant à elle prévue pour le 7 février 2019. A partir de cette date, le gouvernement disposera de trois mois pour décider de suivre ou non l’avis de la CRE
Après le gel hivernal, la douloureuse pour les ménages ?
La CRE fait ses recommandations en s’appuyant notamment sur l’évolution des prix de l’électricité sur les marchés. D’ailleurs, le gendarme de l’énergie, Jean-François Carenco, rappelle : « Ce sont les parlementaires qui ont établi la règle de l’empilement des coûts et j’ai appliqué strictement cette règle pour limiter la hausse« . Toujours à son poste, l’ancien préfet de la capitale se charge donc de faire respecter la loi.
D’après Les Echos, cette hausse conduirait à une augmentation de 85 euros par an pour un ménage qui se chauffe à l’électricité. Celle-ci serait de 25 euros pour un ménage équipé d’un autre moyen de chauffage. Ainsi, l’augmentation de près de 6 % des tarifs de l’électricité est susceptible d’alimenter la gronde et de couper les ponts entre des citoyens et un exécutif qui les appelle au dialogue via le grand débat. A l’heure où la fiscalité fait l’objet de nombreux commentaires, il est aussi possible d’éviter une augmentation des tarifs de l’électricité en faisant baisser une ou plusieurs taxes qui rendent la facture onéreuse. La balle est dans le camp du gouvernement.
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