Après plusieurs mois de baisse consécutifs (- 4,3% en juillet, -0,8% en août, stables en septembre), les tarifs réglementés du gaz devraient repartir à la hausse au mois d’octobre 2017. Selon un communiqué officiel de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publié vendredi 29 septembre dernier, ces tarifs, encore appliqués par Engie à environ 5,8 millions de consommateurs dans l’Hexagone, augmenteront de 1,2%.
Les tarifs réglementés du gaz naturel, encore appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, augmenteront en moyenne de 1,2% au 1er octobre, a indiqué vendredi 29 septembre 2017 la Commission de régulation de l’Energie. Ces tarifs augmenteront en effet de 0,4% pour les consommateurs qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,2% pour ceux qui l’utilisent pour se chauffer et de 0,7% pour ceux qui en font un double usage chauffage et cuisson, détaille la CRE.
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En baisse moyenne de 20,5% depuis le 1er janvier 2014, ces tarifs avaient augmenté de manière significative cet hiver, plus particulièrement au mois de janvier 2017 pour lequel la CRE avait autorisé une hausse de 5% du fait de la hausse d’une taxe et des coûts d’approvisionnement d’Engie, avant d’entamer une tendance baissière au printemps. Il s’agit donc là de la première augmentation depuis le mois de mars dernier. Une augmentation que la CRE justifie par la hausse du prix du gaz sur les marchés de gros.
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Pour rappel, depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc). Les tarifs réglementés du gaz n’incluent pas les diverses taxes, mais comprennent les coûts d’approvisionnement d’Engie, et sont révisés mensuellement par le collège de la Commission de régulation de l’énergie, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole. Ils sont actuellement en sursis à la suite d’une décision du Conseil d’Etat rendue en juillet 2017 et jugeant ces tarifs contraires au droit européen.