Après plusieurs mois de baisse consécutifs contrebalançant la forte hausse du mois de janvier dernier, les tarifs réglementés du gaz ne devraient pas évoluer à la rentrée. Selon un communiqué officiel de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publié mardi 30 août 2017, ces tarifs, appliqués par Engie (ex GDF -Suez) à environ 5,8 millions de consommateurs dans l’Hexagone, resteront stables au 1er septembre par rapport à leur niveau du mois d’août.
A la suite de la forte diminution enregistrée cette été (-0,8% en août et – 4,3% en juillet), traduisant la tendance baissière sur cette même période des coûts d’approvisionnement du fournisseur Engie, les tarifs réglementés du gaz resteront stables jusqu’au 1er octobre prochain. Aucune évolution n’est prévue au mois de septembre selon les chiffres officiels communiqués la semaine dernière par la CRE.
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En baisse moyenne de 20,5% depuis le 1er janvier 2014, ces tarifs avaient augmenté de manière significative cet hiver, plus particulièrement au mois de janvier 2017 pour lequel la CRE avait autorisé une hausse de 5% du fait de la hausse d’une taxe et des coûts d’approvisionnement d’Engie, avant d’entamer une nouvelle phase de diminution au printemps.
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Pour rappel, depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc). Les tarifs réglementés du gaz n’incluent pas les diverses taxes, mais comprennent les coûts d’approvisionnement d’Engie, et sont révisés mensuellement par le collège de la Commission de régulation de l’énergie, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole. Ils pourraient toutefois bientôt disparaître, le Conseil d’Etat ayant jugé en juillet dernier, leur maintien contraire au droit européen.
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