Le ministère de l’Energie britanique a détaillé lundi 11 septembre 2017, les prix garantis à trois nouveaux projets de production d’électricité par éoliennes implantées au large des côtes britanniques, et fait état d’une baisse significative des prix de l’éolien en comparaison aux dernières enchères tenues en 2015. Une évolution qui permettra certainement à la filière éolienne britannique de confirmer ses ambitions et de s’affirmer comme une composante majeure du mix électrique national dans la prochaine décennie.
Selon les résultats des enchères publiés cette semaine par le gouvernement britannique, trois nouveaux parcs éoliens devraient voir le jour dans les années à venir et produire de l’électricité à un prix record pour la filière à l’échelle nationale. Le projet Triton Knoll au large du Lincolnshire (à l’est de l’Angleterre) doit commencer à fonctionner d’ici 2022 au tarif de 75 livres/mégawattheure, tandis que les projets Hornsea au large du Yorkshire (le plus important projet d’éolien au monde porté par le danois Dong Energy) et Moray, dans les eaux du nord-est de l’Ecosse et au sein duquel le français Engie est partie prenante à 23%, devraient entrer en service à l’horizon 2023 et fournir du courant pour un peu moins de 58 livres/MWh. Au total, ces projets proposeront une capacité de production cumulée de 3.200 MW, soit l’équivalent de la consommation d’électricité de 3,3 millions de foyers britanniques.
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“Le coût des nouveaux projets éoliens offshore qui commenceront à générer de l’électricité d’ici à 2023 sont désormais 50% moins chers que lors de la première enchère tenue en 2015″, s’est réjoui le ministère dans un communiqué. Une baisse record qui ferait même de l’éolien, une des énergies les moins chères du pays à cette date devant le gaz et le nucléaire nouvelle génération. En effet, comme l’explique RenewableUK, l’association professionnelle des producteurs d’électricité par vent, vagues et marées, “le prix de l’éolien offshore annoncé aujourd’hui est moins cher que les contrats garantis au nucléaire pour 92,5 livres/MWh dans le cadre du projet Hinkley Point, et moins cher que les coûts du gaz”.
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Pour autant, à capacité comparable, l’énergie nucléaire peut fournir davantage d’énergie que l’éolienne car sa production est moins soumise aux aléas climatiques (les deux futurs réacteurs EPR d’Hinkey Point proposeront eux aussi une puissance cumulée de 3.200 MW mais permettront de fournir 6 millions de foyers en électricité), et le gouvernement entend donc miser sur un mix énergétique à la fois stable et diversifié. “Une technologie à elle seule ne peut résoudre le problème d’approvisionnement en électricité du Royaume-Uni”, souligne pour sa part Tom Greatrex, directeur général de l’Association de l’Industrie nucléaire au Royaume-Uni. “Les deux-tiers de la capacité de génération distribuable doivent être mis à l’arrêt d’ici à 2030, dont toutes les installations nucléaires sauf une. Le Royaume-Uni a donc besoin d’un large éventail de technologies à faible émission de carbone pour fournir de l’électricité de façon pérenne”, ajoute-t-il.
Crédits photo : Hans Hillewaert
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En termes “d’aléas climatiques” et sismiques, l’éolien a fait ses preuves et depuis plus de 30 en mer du Nord:
Les éoliennes Vergnet GEV MP C ont résisté à l’ouragan IRMA, tout comme celles en offshore lors de l’épisode Fukushima au Japon.
Les éoliennes rabattables françaises Vergnet GEV MP C ont une capacité de résistance au vent d’une force de 300km/h soit la catégorie 4 d’un ouragan.
https://www.energiesdelamer.eu/publications/105-eolien/3206-les-eoliennes-vergnet-gev-mp-c-ont-resiste-a-l-ouragan-irma