Bretagne : Bruxelles valide l’aide d’Etat promise au projet de centrale à gaz de Landivisiau

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Destiné à renforcer le réseau électrique breton, le projet de centrale à gaz de Landivisiau emmené par Direct énergie, a finalement reçu lundi 15 mai 2017, le feu vert de la Commission européenne. Bruxelles enquêtait depuis plusieurs années sur l’aide d’Etat promise par le gouvernement dans le cadre de ce projet et sur le respect des règles communautaires relatives à la concurrence sur le marché de l’énergie.

Faible productrice d’électricité à l’échelle locale, la Bretagne est confrontée depuis plusieurs années à l’augmentation progressive de sa consommation d’énergie et aux capacités limitées du réseau public de transport d’électricité. Un défi qu’entend relever les autorités publiques locales et nationales via la réalisation du « Pacte électrique breton » signé en 2010 entre l’Etat, le Conseil régional de Bretagne, RTE, l’Ademe et l’Anah, et destiné à sécuriser l’avenir énergétique de la région.

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Prévu dans ce cadre, le projet de centrale à gaz de Landivisiau remporté en 2012 par la Compagnie électrique de Bretagne (CEB), un consortium composé de Direct Energie et Siemens, suite un appel d’offres gouvernemental, « contribuera à garantir l’absence de coupures de courant dans cette région, tout en préservant la concurrence sur le marché de l’électricité », explique la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager. Bénéficiant d’une aide de l’Etat de 94.000 euros/mégawatt par an sur une période de 20 ans, en contrepartie de laquelle les exploitants de la centrale s’engagent à garantir la production d’électricité si le gestionnaire du réseau l’exige, ce projet faisait l’objet depuis 2015 d’une enquête de la Commission européenne pour distorsion de concurrence.

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Or, la Commission a finalement considéré cette semaine que cette subvention était valable à la condition que l’opérateur de la centrale ne vende pas l’électricité produite sur la base de contrats de long terme à des entreprises détenant plus de 40% du marché français de la capacité de production d’électricité. Xavier Caïtucoli, président de la Compagnie électrique de Bretagne et PDG de Direct Energie, s’est félicité de cette « décision positive de la Commission européenne qui, en plus d’être un signal en faveur de la concurrence dans la production en France, vient valider un projet souhaité par le territoire, qui permettra de sécuriser le système électrique breton ». La construction de la centrale pourrait démarrer au 1er semestre 2018, sous réserve d' »une purge rapide des recours effectués sur les autorisations du projet », précise la CEB.

Crédits photo : CEB

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