Après plusieurs mois de baisse contrebalançant la forte hausse du mois de janvier 2017, les tarifs réglementés du gaz ne devraient plus bouger avant l’été. Selon une information du Figaro, ces tarifs, appliqués par Engie à environ 5,8 millions de consommateurs en France, resteront stable en moyenne au 1er juin prochain.
Après deux mois de baisse consécutive (-0,7% en avril et – 3,3% en mai), marquant la diminution de la consommation de gaz liée à la fin de l’hiver, les tarifs réglementés du gaz devraient rester stables jusqu’au 1er juillet 2017. Aucune évolution ne serait prévue le 1er juin selon une information du Figaro confirmée par une source proche du dossier.
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Ces tarifs avaient augmenté de manière significative cet hiver, plus particulièrement au mois de janvier pour lequel la CRE avait autorisé une hausse de 5% du fait de la hausse d’une taxe et des coûts d’approvisionnement d’Engie, avant d’entamer une tendance baissière au printemps. Joint par l’AFP, Engie n’a pas souhaité faire de commentaire, rappelant que seul le chiffre officiel qui sera communiqué ultérieurement par la CRE faisait foi.
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Pour rappel, depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc). Les tarifs réglementés du gaz n’incluent pas les diverses taxes, mais comprennent les coûts d’approvisionnement d’Engie, et sont révisés mensuellement par le collège de la Commission de régulation de l’énergie, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole.