Souhaitant accélérer la lutte contre la précarité énergétique, Ségolène Royal a annoncé jeudi 23 février, le lancement d’une nouvelle prime “économies d’énergie” allant de 50 à 1300 euros. Elle permettra notamment aux ménages, sous conditions de ressources, de bénéficier d’une aide au financement des travaux d’économies d’énergie jusqu’au 31 mars 2018.
La nouvelle prime exceptionnelle annoncée cette semaine par le ministère de l’Energie dénote d’une volonté confirmée par le gouvernement d’accélérer la rénovation énergétique et de lutter contre la précarité. Réservée aux ménages les plus modestes, elle leur permettra de remplacer certains de leurs équipements de chauffage devenus trop énergivores et sera évaluée au cas par cas en fonction du niveau de ressources.
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Un ménage pourra par exemple recevoir au moins 800 euros pour le remplacement de sa chaudière par une chaudière neuve au gaz ou au fioul à haute performance énergétique, ou 1.300 euros pour le remplacement d’une chaudière par une chaudière neuve au bois très performante, ou encore 100 euros pour l’installation d’un programmateur centralisé pour radiateurs électriques, explique le ministère dans un communiqué.
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Ces primes seront versées via le mécanisme des certificats d’économies d’énergie, qui oblige les fournisseurs d’énergie à financer un certain quota d’actions d’économies d’énergie (rénovation thermique des bâtiments, changement de chaudières, etc.), sous peine de pénalités. Ceux-ci devront signer une charte d’engagement pour pouvoir offrir cette prime supplémentaire, qui leur permet de remplir leur quota plus rapidement. Au total, 45% des ménages sont éligibles à cette nouvelle prime qui sera d’autre part cumulable avec le crédit d’impôt transition énergétique, dont plus d’un million de foyer ont déjà bénéficié.
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