Un peu plus d’un an après avoir signé un accord de coopération intergouvernementale, la Russie a annoncé son intention de construire 16 centrales nucléaires en Arabie saoudite. Grâce à ce projet, Rosatom pourrait enregistrer une nouvelle commande de 100 milliards de dollars et confirme ses ambitions à l’international.
Lors du Sommet Mondial du Nucléaire organisé au Bourget en juin dernier, le numéro 2 du groupe d’Etat russe, Kirill Komarov, avait affiché de grandes ambitions à l’exportation. A l’époque, le conglomérat spécialisé dans l’atome pouvait déjà se targuer d’être engagé dans 21 pays différents, tels que la Chine, l’Inde ou la Turquie.
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Interrogé par le quotidien Les Echos, il affirmait d’ailleurs que la bonne dynamique de l’entreprise allait se poursuivre. Sans doute faisait-il justement référence à l’accord sur l’utilisation civile de l’énergie atomique signé en juin 2015 par le président de Rosatom, Sergueï Kirienko, et son homologue saoudien Hashim Abdullah Yamani.
Lors d’une conférence de presse début septembre, le conseiller du président russe Vladimir Poutine, Yury Ushakov, a évoqué des négociations avec Riyad pour la construction de 16 centrales. Si un accord devait effectivement être signé entre les deux partenaires, les 16 centrales seraient opérationnelles avant 2030 contre un versement de 100 milliards de dollars, et la technologie russe utilisée dans tout le Moyen-Orient, de Ryiad à Téhéran.
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Crédit Photo : @Sputnik
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