Global Risk Insights : la technologie Rosatom dans le monde

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Écrit par :

Jacques Mirat

Temps de lecture: 2 minutes

Selon les analyses du site Global Risk Insights, l’industrie nucléaire russe serait en pleine expansion. Après plus de 70 ans ...

GRISelon les analyses du site Global Risk Insights, l’industrie nucléaire russe serait en pleine expansion. Après plus de 70 ans d’existence, la technologie russe a beaucoup évolué jusqu’à devenir une référence à l’international. De l’Asie du Sud-Est à l’Europe de l’Est, en passant par le Moyen-Orient, l’influence de Moscou s’exerce par l’attractivité de ses solutions industrielles.

Lancé en 1945 par l’ancêtre du Centre national de recherche – l’Institut Kourtchatov -, le programme nucléaire soviétique démarre véritablement en 1954, lorsque l’URSS décide d’exploiter la première centrale nucléaire de l’union. En quelque 60 années, le nucléaire russe aura donc fait du chemin : d’ici 2030, une centrale nucléaire sur cinq dans le monde devrait être équipée d’un réacteur de conception russe. Dans le pays, 10 centrales sont en activité, et la gestion du complexe nucléaire russe est confiée au Consortium atomique étatique ROSATOM.

Actuellement présent dans 40 pays, il est un des leaders du secteur. De l’Asie du Sud-Est à l’Europe de l’Est, il continue de séduire par son efficacité et participe au rayonnement de l’industrie russe. A Budapest, la capitale hongroise, il sera d’ailleurs l’invité du forum ATOMEX-Europe 2015 du 30 novembre au 1er décembre prochains, pour intervenir sur le thème : « L’énergie nucléaire en Europe : défis et solutions ».

A ce propos, le site Global Risk Insights (GRI), spécialisé dans l’analyse du risque politique et la géopolitique, évoque la véritable diplomatie énergétique nucléaire du Kremlin. Moscou coopère en effet avec de nombreux pays – et non des moindres -, comme l’Egypte, l’Arabie saoudite ou l’Algérie. « Les centrales nucléaires russes à l’étranger ressemblent de plus en plus à des ambassades, voire à des bases militaires, et non à de simples projets d’infrastructure bilatéraux », analyse GRI. Qui conclue : « Actuellement, la Russie se trouve visiblement dans une situation excellente pour poursuivre sa vaste diplomatie nucléaire ».

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