Selon le Wall Street Journal, l’électricien français EDF souhaiterait revendre ses activités dans le trading de charbon au groupe japonais Jera. Le premier producteur européen d’énergies renouvelables rappelle avoir entamé une revue de ses actifs stratégiques fossiles hors de France depuis plusieurs mois.
Le quotidien américain affirme que le premier électricien mondial envisage de vendre ses activités dans le trading de charbon. Selon les journalistes, des négociations seraient en cours avec l’entreprise japonaise Jera, présidée par Yuji Kakimi. Interrogée sur cette information par Nicolas Stiel du magazine Challenges, la direction française n’a pas souhaité donner plus de précisions sur l’avenir de sa division.
Néanmoins, l’entreprise dirigée par Jean-Bernard Lévy a tout de même rappelé qu’elle avait entamé depuis plusieurs mois une revue de ses actifs stratégiques fossiles hors de France. Par ailleurs, on peut également souligner qu’EDF « a fermé dix de ses douze centrales au charbon » françaises en les remplaçant notamment par des centrales à cycle combiné. Enfin et surtout, le groupe a divisé par deux ses émissions carbones depuis 1990.
Grâce à ces efforts, l’énergéticien tricolore produit désormais « 98 % de son électricité sans émission de CO2 – entre les renouvelables et le nucléaire – et son mix énergétique affiche 17 grammes de CO2 par kWh en France, soit 20 fois moins que la moyenne des principaux électriciens européens ». Actuellement, l’entreprise publique exploite encore 16 centrales à charbon en dehors de l’Hexagone ; la dernière en date a été inaugurée cette année à Fuzhou, dans le sud-est de la Chine, et possède un rendement et un impact environnemental satisfaisants, grâce à la technologie dite « ultra-supercritique ».
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