Le premier producteur d’électricité au monde entame une revue stratégique de ses actifs dans les énergies fossiles, conformément au souhait de son PDG, Jean-Bernard Lévy. Le 28 septembre dernier, la sous-secrétaire d’Etat au ministère de l’Industrie italien, Simona Vicari, a ainsi annoncé l’ouverture des discussions entre la France et l’Italie au sujet d’Edison, une filiale du groupe tricolore.
Dans le cadre de son plan stratégique CAP 2030, EDF souhaite « définir une stratégie internationale cohérente et ambitieuse ». A l’occasion de la présentation de cette nouvelle stratégie, le PDG Jean-Bernard Lévy a accordé une interview au journal Les Echos où il précisait ses intentions : « placer sous revue stratégique l’ensemble de nos actifs dans les énergies fossiles, hors de France ».
Depuis, plusieurs sources affirment que les centrales thermiques italiennes et polonaises détenues par le groupe pourraient faire l’objet d’une vente : « EDF veut présenter une stratégie de réduction plutôt que de développement des activités, une réorganisation de l’activité ». D’après l’agence de presse Reuters, plusieurs énergéticiens pourraient se montrer intéressés, tels que l’Italien A2A, le Tchèque EPH ou le Polonais Enea.
Des opérations qui se précisent, puisque le 28 septembre dernier, la sous-secrétaire d’Etat au ministère de l’Industrie italien, Simona Vicari, confirmait que des discussions avaient été entamées avec le président du Conseil. La responsable politique a également tenu à rappeler que le but d’EDF n’est pas de « quitter l’Italie ». D’ailleurs, l’entreprise publique, qui s’est fixée pour objectif de doubler sa production d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, continuera probablement d’investir dans l’énergie solaire dans les pays méditerranéens.
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