Alors que l’exposition consacrée au 70ème anniversaire du CEA vient de s’achever, que faut-il retenir de l’établissement public ? De l’industrie nucléaire aux énergies alternatives, cette institution est aujourd’hui considérée comme un pilier de la recherche énergétique mondiale.
Du 9 octobre au 1er novembre, la Cité des Sciences retraçait les 70 ans du CEA : « 7 décennies au service de la recherche et de l’innovation ». C’est le 18 octobre 1945 que le gouvernement provisoire du général de Gaulle publie l’ordonnance de création de l’organisme. A l’époque, sa mission est clairement fixée, il doit mener « les recherches scientifiques et techniques en vue de l’utilisation de l’énergie atomique dans divers domaines de la science, de l’industrie et de la défense nationale ».
A partir de 2010, l’acronyme CEA évoque officiellement la notion d’énergies alternatives. Aujourd’hui, il regroupe 10 centres de recherche et emploie 16.110 techniciens, ingénieurs, chercheurs et collaborateurs sur de multiples problématiques, comme le climat, la santé et bien d’autres… Xavier Clément, directeur de la communication, résume : « le CEA et tous ses chercheurs ont la volonté de servir leurs concitoyens et d’aider le pays à répondre aux grands défis ».
Plusieurs projets d’envergure sont effectivement à l’étude dans les différents laboratoires répartis sur l’ensemble du territoire national. Grâce à sa collaboration avec l’Inserm, le CHU de Grenoble et l’université Joseph Fourier, un exosquelette pourra bientôt « redonner de la mobilité aux patients tétraplégiques ». Par ailleurs, le CEA est surtout chargé de faire émerger la quatrième génération de réacteurs nucléaires dit « à neutrons rapides, refroidis au sodium (RNR) », comme le précisait Christophe Behar, directeur de l’énergie nucléaire au CEA lors d’une émission sur France Culture.
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