En collaboration avec le département des sciences de l’ingénieur de l’Université d’Oxford, la compagnie Kepler Energy a développé un nouveau procédé technologique destiné à valoriser l’énergie de la marée. Nom de code : THAWT, pour « Transverse Horizontal Axis Water Turbine ».
Le dispositif ressemble à une clôture : concrètement, il s’agit d’une chaîne de turbines qui, chacune, génèrent de l’électricité et sont reliées entre elles. Les composants seront en carbone et pourront ainsi être immergés à une profondeur pouvant atteindre 30 mètres.
L’objectif : exploiter au mieux l’énergie dégagée par la force des marées sans endommager l’écosystème marin et, a fortiori, à un coût annoncé moins élevé que celui des autres énergies marines (telles que les éoliennes offshore).
Kepler Energy espère installer un premier exemplaire d’une longueur d’un kilomètre au niveau du canal de Bristol, un estuaire séparant le Sud du Pays de Galles de l’Ouest de l’Angleterre. Coût estimé pour une capacité installée de 30 MW : 200 millions d’euros (143 millions de livres). S’il se concrétise, le projet pourrait être pleinement opérationnel d’ici 2021.
« Si nous pouvons mettre en place un dispositif de 10 kilomètres de long, […] on a des capacités qui peuvent atteindre 5 ou 600 MW, ajoute l’ambitieux directeur de Kepler Energy, Peter Dixon. Pour mieux visualiser, c’est l’équivalent d’un petit réacteur nucléaire dans le canal de Bristol ».
Crédit photo : Kepler Energy
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