Les dirigeants de GDF Suez, Areva, EDP Renewables et Neoen ont confirmé, vendredi 29 novembre, leur participation commune au nouvel appel d’offres gouvernemental pour l’éolien offshore. Les représentants de ces sociétés ont présenté officiellement la nouvelle éolienne de 8 MW qui est au cœur de leur dossier. Ce second appel d’offres porte sur deux parcs éoliens de 1.000 MW, qui seront construit sur les sites de Noirmoutier (en Vendée) et du Tréport (en Seine-Maritime).
« Nous avons l’ambition d’être l’atout technologique de ce regroupement avec notre nouvelle éolienne », a déclaré Luc Oursel, le président du directoire d’Areva. D’une puissance de 8 MW, cette nouvelle turbine dispose de pales de 90 mètres de largeur et culmine à 200 mètres de hauteur.
Selon les déclarations des dirigeants du consortium, 62 turbines de ce nouveau modèle (« une extrapolation de notre plate-forme technologique actuelle ») seraient nécessaires pour atteindre une puissance de 500 MW, contre 100 turbines du modèle actuel d’Areva, la M5000 (5 MW). « Avec 40% d’éoliennes en moins, les coûts d’installation et de maintenance sont réduits », a déclaré Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez.
De plus, l’espace d’un kilomètre prévue entre deux mâts permettrait de diminuer l’effet de sillage (et donc d’augmenter la quantité d’électricité produite), tout en laissant plus d’espace pour l’activité des pêcheurs.
« Pour en savoir plus, rendez-vous mi-mars 2014 au salon éolien de Barcelone, où nous lancerons officiellement la commercialisation de cette 8 MW qui sera au cœur de notre offre », a déclaré Louis-François Durret, de l’activité Energies Renouvelables d’Areva.
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