Normandie : une centrale photovoltaïque de 60 MW sur l’aéroport de Deauville

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Ce vendredi 26 mars 2021, EDF Renouvelables, en partenariat avec la région Normandie, a annoncé le lancement de la plus ...

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Normandie : une centrale photovoltaïque de 60 MW sur l’aéroport de Deauville - © L'EnerGeek

Ce vendredi 26 mars 2021, EDF Renouvelables, en partenariat avec la région Normandie, a annoncé le lancement de la plus grande centrale photovoltaïque régionale, sur les délaissés de l’aéroport de Deauville. Le raccordement au réseau de ce parc de 60 MW est programmé pour 2024.

EDF Renouvelables remporte l’appel à manifestation d’intérêt pour une centrale photovoltaïque sur les délaissés de l’aéroport de Deauville

La libération du foncier pour construire des centrales photovoltaïques de grande capacité est l’un des défis fixés par le gouvernement dans le cadre de la PPE pour 2028. Le projet présenté, ce vendredi 26 mars 2021, est une parfaite illustration de ces enjeux.

En effet, c’est à cette date que la société EDF Renouvelables a annoncé qu’elle avait remporté l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Normandie pour l’implantation d’une centrale photovoltaïque de 46,3 hectares et de 60 MW, à proximité des pistes de l’aéroport de Deauville, le principal de la région. Une puissance à mettre en rapport avec la taille moyenne des centrales photovoltaïques mises en service en France, soit 15 MW.

« Il s’agit du plus grand projet solaire de Normandie. Cette future centrale normande permettra de fournir de l’électricité à une communauté de 29 000 personnes. Ce qui est à peu près la population de la communauté de communes Cœur Côte fleurie hors période estivale », détaille ainsi Bruno Bensasson, PDG d’EDF Renouvelables et directeur exécutif du Groupe EDF en charge du pôle énergies renouvelables.

Le plus lu  Canicule : RTE garde la tête froide malgré un prochain pic de consommation

Pour éviter toute gêne visuelle pour les pilotes et les contrôleurs aériens, la centrale sera équipée de panneaux solaires non réverbérants. Comme demandé par la région Normandie, le chantier impliquera un maximum d’entreprises locales. « Ce projet porté à 100 % par EDF et EDF Renouvelables va contribuer à la valorisation énergétique et économique des délaissés aéroportuaires, en parfaite cohabitation avec l’activité de l’aéroport » complète Bruno Bensasson.

https://twitter.com/brunobensasson/status/1375475939732230145

La Normandie, terre (et mer !) de renouvelables

Pour autant, le chantier ne démarrera pas avant 2023. Le périmètre de l’aéroport étant une zone protégée, EDF Renouvelables doit d’abord boucler un ensemble d’études techniques, environnementales et hydrologiques. Le mise en service est annoncée pour début 2024.

« On est la seule région à avoir réuni un GIEC [Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat NDLR] et le projet de Deauville Saint-Gatien vient compléter notre mix d’énergies renouvelables : énergies marines, éolien et hydrolien. À terme, c’est 10 000 emplois directs et indirects pour la Normandie. Deauville deviendra le premier aéroport régional producteur d’électricité verte de France et d’Europe », pointe Hervé Morin, président de la région Normandie.

Symbole de cette volonté de valoriser les renouvelables en Normandie, le chantier du parc éolien offshore de Courseulles-sur-Mer vient d’ailleurs enfin de démarrer. La région voit même plus loin, et veut faire de son aéroport une tête de pont pour les innovations visant à décarboner le transport aérien : « Le Syndicat Mixte de l’aéroport soutenu fortement par la Région, espère être, à court terme, le premier aéroport régional français pouvant proposer une offre adaptée à l’aviation électrique du futur et aussi à l’hydrogène aérien en devenir », s’enthousiasme Hervé Morin.

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33 réponses à “Normandie : une centrale photovoltaïque de 60 MW sur l’aéroport de Deauville”

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    Gibus

    Une capacité photovoltaïque de 60 MW sur 46,3 hectares, ce qui fait 1,29 MW/ha : soit c’est une erreur, soit c’est un record d’intégration.

    Comme aucune précision technique n’est indiquée, on peut supposer que les panneaux photovoltaïques seront installés sur des rangées Nord/Sud de « suiveurs » du soleil (« trackers » un axe) qui tournent selon la course du soleil : orientés vers l’ouest le matin, à l’horizontale en mi-journée et vers l’est le soir.

    Les panneaux PV seront sans doute ceux de dernière génération, qui affichent de 205 à 225 Wc par mètre carré (340 à 375 Wc pour un panneau de dimension classique).

    Cependant, quelle est la répercussion de l’ajout d’une couche spéciale pour éviter la réverbération sur le rendement d’un panneau PV ?

    Des précisions seraient bienvenues.

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    Sam Sam

    Décidement, même en calcul vous êtes nul.

    le PV fait standard fait 150 Wc /m²
    1 Hectares fait 10.000m²
    150 x 10.000 = 1,5 MW
    Sur 46 hectares, cela donnerait 69 MW au total.
    Rien d’exceptionnel, on est même pas sur du 150 Wc./m²

    60 MW, c’est très faible comme puissance.
    Cette centrale ne suffirait même pas à chauffer la copro dans laquelle j’habite.

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    couteau philippe

    pas sur que le photo montage corresponde à la surface annoncée
    !

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    Alain Capitaine

    Une copro de 60 MW ??? toujours dans le délire l’animal.

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    Gibus

    Le benêt a encore perdu une occasion de se taire.

    Dans un parc photovoltaïque au sol, les panneaux PV ne couvrent pas chaque mètre carré de superficie comme le goudron sur un parking – et ne sont pas accolés les uns aux autres comme les boucliers des légions romaines lorsqu’elles faisaient « la tortue », en position défensive, pour se protéger des volées de javelots ennemis .

    Le panneau PV standard, ce n’est plus 150 Wc/m2 depuis longtemps, à moins de se limiter au bas de gamme ou au panneau d’occasion. En moyenne gamme, la plus courante, c’est autour de 300 Wc pour une dimension standard de 1,66 m2, donc 180 Wc/m2.

    Attention, toujours en moyenne gamme, on trouve aussi de plus fortes puissances pour des surfaces plus importantes. Ce qui compte, c’est la puissance au mètre carré.

    Pour des panneaux orientés au sud, avec un espacement moyen (fonction de différents paramètres) les panneaux occupent un peu moins que la moitié de la superficie du terrain. Mais les panneaux peuvent être orientés Est/Ouest, en « ^ » (en accent circonflexe), pour réduire les espacements entre rangées de panneaux et produire davantage en début et fin de journée.

    En pratique, jusqu’à récemment, on avait une capacité installée de 0,8 à 0,9 MWc à l’hectare. Mais on trouve maintenant des parcs avec 1 ou 1,1 MWc/ha.

    Près de Berlin par exemple, EnBW (l’EDF local) construit un parc de 187 MWc sur un terrain de 164 hectares, sans aucune subvention.

    Avec la même densité sur 46 hectares, cela donnerait 52 MW pour une installation en fixe (pas en « suiveur »).

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    Si vraiment il y a trop de surface inexploitée en Normandie, ce qui parait bien surprenant, plantez donc des arbres car des panneaux solaires chinois ne font pas grand chose pour l’atmosphère gorgée de CO2 car aujourd’hui nous avons un grave problème de ce côté là, mais pas un problème de manque d’électricité d’autant que les PV produisent de façon significative surtout en été (le jour) Les marchands de solaire, puissamment aidés par les lobbies et les politiques irresponsables qui veulent verdir leur image, ont encore de beaux jours face à eux.

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    Sam Sam

    J’habite une copro de 1000 logements répartis dans 43 batiments sur 11 hectares.
    Nous sommes chauffé et alimenté en ECS par une chaudière gaz de 13 MW qui se trouve dans un batiment qui occupe 200m².
    Cette centrale PV qui occupe une surface 4 fois plus importante que notre copro (46 Ha) ne suffirait pas pour nous chauffer et nous alimenter en ECS à supposé que l’on puisse stocker sa production.
    Car une fois que l’on applique le facteur de charge de 15% du PV en France, une centrale de 60 MW crète délivre en réalité l’équivalent de 9 MW en continu.
    Et encore, c’est sans prendre en compte les pertes liés au stockage et à la conversion en chaleur.

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    Gibus

    Toujours les raisonnements simplistes.

    La consommation moyenne en France métropolitaine d’un appartement chauffé au gaz est de 7.610 kWh/an pour le chauffage et de 960 kWh/an pour l’eau chaude sanitaire (ECS) : 8.570 kWh/an pour ces deux postes. Pour 1.000 appartements, cela fait 8.570 MWh/an.

    Une chaudière au gaz de 13 MW (à condensation) produira environ 113.880 MWh/an.
    Pour fournir seulement 8.570 MWh/an, son facteur de charge moyen est de 7,52% … moins que du PV à Deauville.

    Pour le chauffage au gaz seul, en pratique réparti sur 120 jours par an, la consommation métropolitaine moyenne est de 63,4 kWh/jour et par appartement. C’est donc 63,4 MWh/jour hivernal pour une résidence de mille appartements.

    La centrale PV de Deauville produira environ 60 MWh par jour en hiver, en journée seulement n’éviteront pas de dire certains. Mais cela ne pose aucun problème de stocker cette énergie dans les ballons d’eau chaude de mille logements ou de la répartir sur tous les logements d’une agglomération.

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    Alain Capitaine

    Petite réflexion pour Choppin. Pourquoi fabriquer de l’électricité ? Peut être pour utiliser cette énergie en lieu et place d’autres énergies et plus particulièrement les énergies carbonées. Si on évite d’émettre le CO2 consubstantiel à la réduction des produits carbonés correspondant à l’énergie produite par le PV, on évite 100 fois plus de CO2 que l’on pourrait stocker sur une surface équivalente, plantée avec des arbres, en comparaison de la même surface revêtue en PV. La science est têtue.

  10. Avatar
    Gibus

    Le CO2 provenant de la production mondiale d’électricité (seule) contribue pour seulement 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES).

    Le CO2 n’est d’ailleurs pas un problème, la biodiversité en est un de réelle importance. Rappel avec « Le climat qui cache la forêt » :

    https://www.ruedelechiquier.net/essais/65-le-climat-qui-cache-la-foret.html
    (édition initiale, existe aussi en poche)

    Une centrale photovoltaïque au sol protège la biodiversité, à la différence d’un champ de blé ou de colza destinés à la production d’agrocarburants, champs où la biodiversité est détruite par les épandages de pesticides divers et multiples.

    En 2019 (et encore plus en 2020), ce sont les énergies renouvelables qui ont fait baisser dans le monde la production d’électricité au charbon, non seulement en pourcentage mais aussi en valeur absolue. Peu encore, de 10.090 TWh en 2018 à 9.820 TWh en 2019, mais ce n’est qu’un début.

    On ne voit guère de critique sur les « smartphones », ordinateurs portables et téléviseurs chinois sur ce site. Très étonnante cette focalisation des commentaires désobligeants sur les énergies renouvelables.

    Ni de critiques à propos du CO2 émis par les SUV, les véhicules thermiques en général et les transports de marchandises par camion ou cargo sur des milliers de kilomètres.

    Les marchands de nucléaire, puissamment aidés depuis cinquante ans par la technocratie des Mines et autres Corps d’Etat, et aussi par les politiques irresponsables de tous bords, ont encore de beaux jours devant eux.

  11. Avatar
    Sam Sam

    Il y a aucune science la dedans.
    L’Ademe avait vendu que le gros de la capacité PV serait sur toitures résidentiel, car cela préserve les espaces naturels , évite la constructions de nouvelles lignes et les pertes d’énergies liées au transport.
    Hors systématiquement, on voit arriver des projets qui prennent sur la forêt ou sur des espaces qui pourrait être rendu à la nature car l’installation sur ces espaces revient bien moins cher que sur toitures.
    On ne peut pas prétendre être « propre » si on rase des espaces naturels pour installer des PV fabriqué avec le charbon chinois.

  12. Avatar
    Gibus

    En 2019, la France métropolitaine comptait 8,65 millions d’appartement en résidence principale qui ne sont pas chauffés à l’électricité – et donc autant de ménages.

    Ceux-ci ont consommé 21,46 TWh d’électricité. Pour chacun de ces appartements, cela correspond à 2.480 kWh par an et une consommation journalière moyenne de 6,80 kWh

    Une résidence de cent logements, qui ne sont pas chauffés à l’électricité, consomme ainsi 248.000 kWh (248 MWh) par an, soit 680 kWh par jour en moyenne annuelle. L’éclairage des parties communes et des ascenseurs éventuels est déjà pris en compte dans la consommation du secteur résidentiel.

    A Deauville, cette centrale photovoltaïque de 60 MWc produirait environ 76 GWh par an et 60 MWh par jour en hiver. Soit l’électricité, de quatre-vingt huit résidences (88) de cents appartements chacune pendant l’hiver (8.800 appartements qui ne sont pas chauffés à l’électricité).

    Pour une année complète, les 76 GWh produits par cette centrale correspondent à la consommation moyenne de 306 résidences de cent logements (30.600 logements).

  13. Avatar
    dan

    Un parc de 60 MW ne pourraient produire, selon les technologies habituelles, que 60 GWh/an ! (60 X 1000 h) !

  14. Avatar
    Gibus

    Le commentateur perpétuel de la production d’électricité allemande ferait bien de consulter les données publiées, par RTE entre autres, sur la production d’électricité photovoltaïque en France.

    Une méthode rudimentaire permet d’approcher la production d’un MWc de PV en divisant la production d’une année par la moyenne des capacités installées en début et fin d’année.

    Une méthode plus rigoureuse est de calculer mois par mois le facteur de charge et d’en déduire le facteur de charge moyen de l’année, en pondérant les résultats intermédiaires par le nombre de jours des mois considérés.

    Ainsi, on obtient un facteur de charge réaliste du photovoltaïque qui, de 2015 à 2019, a varié entre 14,4% et 14,8% (métropole), pour des installations fixes. Très peu de « suiveurs » de la courses du soleil (« trackers ») en France.

    Pour une centrale PV classique de 60 MWc, cela donne une production annuelle de 75,7 à 77,8 GWh. Compte tenu de sa situation géographique, la future centrale de Deauville fera donc aussi bien qu’une centrale située à Poitiers.

  15. Avatar
    dan

    Et c’est oublier que la courbe de production du photovoltaïque est une forme de cloche plus ou moins volumineuse selon l’ensoleillement dont le maximum se situe autour de 13-14h, très peu synchronisée avec la consommation, et encore moins l’hiver. Gibus devrait remercier le parc nucléaire d’assurer, avec l’hydraulique en complément et un peu de thermique gaz, la régulation du réseau.

  16. Avatar
    Gibus

    L’ignorant fallacieux a encore ramené son grain de sel.

    A lire la presse, spécialisée ou régionale partout en France, on constate simplement que, sauf de rares exceptions compensées par ailleurs, les grandes centrales photovoltaïques sont construites sur d’anciennes carrières ou décharges d’ordures, des délaissés de voies ferrées ou d’autoroutes, d’anciens aéroports militaires, des sites pollués, des friches agricoles inutilisables, des plans d’eau …

    Par exemple, à Bordeaux, la centrale urbaine la plus grande d’Europe est en construction sur ce qui était la plus grande décharge de France, où plus de deux millions de m3 de déchets ont été accumulés sur 70 hectares.

    Cette centrale de 59 MWc, installée dans des conditions techniques difficiles, produira environ 75 GWh d’électricité par an. Dès 2012, une centrale était en service sur les 20 hectares du Parc des expositions de la ville.

    A Piolenc, une centrale flottante de 17 MWc a été construite sur le plan d’eau d’une ancienne gravière. Cette technologie a été développée dès 2011 par une entreprise française, Ciel et Terre, à l’international car ce n’était pas pris en compte par les appels d’offres en France.

    Une expérimentation de photovoltaïque flottant en mer est en cours aux Pays-Bas (mer du Nord) et des centrales solaires pourraient être construites entre les éoliennes « offshore » dans le futur. Des projets identiques se préparent en Belgique.

  17. Avatar
    Gibus

    La marque ne fait pas le pays de fabrication.

    Comme pour tout autre produit industriel, le fait qu’un panneau photovoltaïque soit de marque chinoise ne signifie pas qu’il a été produit totalement en Chine.

    Par exemple, le silicium solaire consomme beaucoup d’énergie et peut provenir de Norvège, y compris pour la fabrication des « wafers » chinois. Ensuite, les cellules solaires peuvent être fabriquées dans un pays pour être assemblées dans un autre pays, pour conduire au panneau photovoltaïque final.

    En 2019, les statistiques douanières indiquent que la France a importé pour 541 millions d’euros de produits photovoltaïques (panneaux et cellules). Seulement 16,7% provenait de Chine – 21,7% de Malaysie – pour un total de 58,4% provenant d’Asie. Ces proportions peuvent varier selon les années.

    Mais le plus intéressant se trouve dans les critères retenus par la CRE pour sélectionner les candidats dans les appels d’offres (65 % en puissance du PV installé en France). Une part importante de la note attribuée provient du contenu carbone des panneaux, calculé dans le détail pour toutes les étapes de fabrication (transport compris), avec un maximum autorisé.

    Ce qui fait que les candidats ont tout intérêt à proposer des panneaux de faible contenu en carbone.

    Par comparaison, en 2019 toujours, les importations de produits automobiles ont été de 65,2 milliards d’euros pour des exportations de 49,9 Md€, soit un solde négatif de 15,3 Md€.

  18. Avatar
    dan

    L’ignorant Gibus n’a pas remarqué que Deauville ne se trouve pas à la même latitude que Bordeaux et que le facteur de charge est donc plus bas. On peut aussi faire remarquer à Gibus que lorsque le pays exporte ses excédents, c’est en particulier au moment où le solaire photovoltaique produit le plus. Ce qu’oublie de signaler RTE dans ses différents bilans. .https://www.syndicat-energies-renouvelables.fr/wp-content/uploads/basedoc/panorama2020-t1.pdf

  19. Avatar
    Gibus

    L’ignorant Dan n’a pas remarqué que le facteur de charge d’un site équipé de « suiveurs » solaires (« trackers ») est plus important que pour le même site équipé de capteurs fixes.

    Ce qui fait que pour une même puissance installée, la production sera plus élevée avec des « trackers » à Deauville qu’avec des capteurs fixes à Bordeaux. Ce ne serait pas le cas cependant en remplaçant Deauville par Reykjavik (Islande).

    On peut aussi faire remarquer à Dan que lorsque le pays exporte ses excédents, c’est en particulier la nuit (à bas prix) lorsque le nucléaire produit trop d’électricité par rapport aux besoins de consommation.

    En 2019, le cumul annuel des soldes exportateurs a été minimum à 13h avec 1,91 TWh et maximum à 5h du matin avec 2,99 TWh (sources RTE). Pourtant, le solaire PV produit beaucoup plus à 13h qu’à 5h du matin.

  20. Avatar
    Alain Capitaine

    Question aux savants du forum;

    Combien d’ha pour cultiver des plans pour faire du biocarburant en France ? Ces ha ne servent ni à la nourriture humaine ni animal.

  21. Avatar
    Gibus

    Toujours cette monomanie de ne voir qu’une seule énergie renouvelable, le solaire en particulier ou l’éolien dans d’autres circonstances, en oubliant l’hydraulique et les énergies renouvelables thermiques.

    Certes, hiver comme été, le solaire photovoltaïque produit davantage en milieu de journée et ne produit pas la nuit. Du moins pas en France en l’absence de batteries associées aux parcs PV.

    Mais le solaire photovoltaïque produira bientôt le soir, au début de la nuit (de 19h à 21h par exemple en hiver) au Portugal suite au dernier appel d’offres et en Grande-Bretagne par des parcs PV avec batterie construits sans aucune subvention.

    En France comme ailleurs, la production photovoltaïque est à peu près synchronisée avec la consommation qui, pour l’essentiel, est à son maximum en milieu de journée.

    En hiver, la pointe hivernale de 19h-21h n’est guère différente de celle de 12h-14h, malgré le chauffage électrique que l’on pousse un peu plus le soir dans 10,8 millions de résidences principales.

    Et puis, la production solaire de la journée peut aussi servir à économiser l’eau en journée dans les lacs de barrage ou la remonter dans le réservoir supérieur des STEP (stations de transfert d’énergie par pompage).

    La régulation du réseau se fait essentiellement par l’hydraulique, il suffit de regarder les courbes de production par filière pour le constater.

  22. Avatar
    Gibus

    Selon les statistiques agricoles récentes :
    – la production d’éthanol est de 2.600 litres à l’hectare (15,2 MWh/ha) pour le blé – de 3.400 l/ha (19,9 MWh/ha) pour le maïs et de 8.900 l/ha (52,0 MWh/ha) pour la betterave.

    – la production d’huile végétales est de 1.550 l/ha (15,0 MWh/ha) pour le colza et de 1.080 l/ha (10,4 MWh/ha) pour le tournesol.

    A cause de contraintes limitantes pour le maïs et la betterave, du faible rendement pour le tournesol, une forte extension des productions d’agrocarburants serait pour l’essentiel à base de blé et de colza.

    En 2019, les transports routiers, tous véhicules, ont consommé 11,05 millions de mètres cubes (Mm3) d’essence et 40,25 Mm3 de gazole, contenant chacun 7% d’agrocarburant. En énergie, cela correspond à 96 TWh pour l’essence et 401 TWh pour le gazole.

  23. Avatar
    Gibus

    Pour remplacer toute l’essence par de l’éthanol produit à partir de blé, il faudrait y consacrer 6,3 millions d’hectares – pour remplacer tout le gazole par de l’huile végétale pure produite à partir de colza, il faudrait y consacrer 26,7 Mha – au total : 33 millions d’hectares.

    La superficie des terres cultivées étant de 18,8 Mha en France (métropole) sur un total de 31,5 Mha de superficie agricole totale, cela ne suffirait pas pour rouler 100% agrocarburant local.

    Par contre, en 100% électrique, 180 TWh seulement seraient suffisants en sortie de batterie. En comptant les pertes réseaux, celles du chargeur et celles internes à la batterie (charge/décharge), la production nécessaire serait de 230 TWh.

    Si, par hypothèse d’école, cette électricité était produite en totalité par du photovoltaïque, réparti de façon homogène sur tout le territoire, une superficie de 230.000 hectares de parcs PV serait suffisante.

  24. Avatar
    dan

    Pour en revenir à la production, il n’est précisé nulle part que les capteurs seront équipés de trackers. Donc la production annuelle ne devrait pas dépasser 60 GWh par an à cette latitude. De plus, en dehors des mois d’hiver où la production photovoltaïque est très faible, le pays est exportateur presque tout le reste de l’année avec un taux d’émissions de CO2 plus faible que la production solaire elle-même. https://www.rte-france.com/eco2mix/les-emissions-de-co2-par-kwh-produit-en-france# Donc cette production solaire ne peut pas réduire les émissions de la France et en aucun cas négatif comme il est annoncé partout. Un coût de rachat bonifié non précisé mais supérieur aux prix de gros dans l’ensemble et un financement par les collectivités territoriales et locales de 10 millions d’euros en font un projet très contestable, et coûteux pour les contribuables.

  25. Avatar
    dan

    Et concernant le remplacement du parc thermique par 230 000 ha de parcs PV, c’est oublier la forte variation de la production entre hiver et été et le formidable parcs de batteries (plus son coût financier et son coût environnemental) nécessaire pour un stockage inter saisonnier aussi massif. Voir P 56 de https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-03/Bilan%20electrique%202020_0.pdf
    Sachant que les années se suivent mais ne se ressemblent pas.

  26. Avatar
    Gibus

    A proximité de l’aéroport de Deauville, une installation optimisée d’un MW produit environ 1.080 MWh/an si elle est fixe et environ 1.400 MWh/an s’il s’agit de suiveurs solaires (« trackers »), soit près de 30% en plus.

    C’est plus aussi qu’une installation optimisée fixe à Bordeaux pour laquelle un MW produit environ 1.250 MWh/an.

  27. Avatar
    Gibus

    De toute évidence, il faut être assez stupide pour croire que l’on va emmagasiner la production photovoltaïque excédentaire de l’été pour la consommer en hiver dans les véhicules électriques.

    L’éolien produit plus en hiver qu’en été, en opposition de phase avec le solaire.

    En hiver aussi, la production d’électricité liée à la cogénération, pour les réseaux de chaleur, est plus importante car la production de chaleur (le principal) est plus importante, les besoins de chauffage s’ajoutant à ceux de l’eau chaude sanitaire (ECS).

  28. Avatar
    Alain Capitaine

    Comme la réponse tarde à venir, je vous donne réponse. Il faut 760000 ha pour  »cultiver » le biocarburant utilisé en France. Avec un tiers de cette surface pour installer du PV au sol on obtiendrait 340 TWh d’électricité d’origine PV rien qu’en France. Les faits sont têtus.

  29. Avatar
    Gibus

    Les éléments permettant de calculer cette superficie ont été donnés le 4 avril.

    Pour remplacer tout le parc routier, la superficie en blé et colza serait de 33 millions d’hectares.

    Avec une incorporation actuelle de 7% à 7,7% d’agrocarburants, la superficie serait donc de 2.300.000 à 2.540.000 hectares, avec du blé et du colza.

    Mais seulement une moitié environ des agrocarburants sont produits avec des matières agricoles d’origine française et la superficie exacte n’est indiquée dans aucune statistique publique.

    D’autre part, une petite partie des agrocarburants est produite à partir de maïs et de betteraves, ce qui réduit un peu les superficies. Toutefois, les cultures de maïs et de betteraves ne peuvent pas être étendues. Une très petite partie des agrocarburants provient aussi de déchets de l’industrie agro-alimentaire et de la récupération d’huiles usagées.

    A ce jour, la superficie utilisée serait de deux à 2,2 millions d’hectares (et pas 0,76 Mha), avec une petite partie en maïs et betterave en plus du blé et du colza, si tout était produit uniquement en France.

  30. Avatar
    Sam Sam

    Ce n’est pas comparable car les agro-carburants se stockent sans perte et sur des très longue période contrairement à l’électricité photovoltaïque.
    Penser que l’on va pouvoir stocker en masse et sans perte l’électricité issue des ENRi c’est du grand n’importe quoi.
    Il faudrait 20 millions de batterie de Zoé pour stocker 1TWh.
    C’est à dire 12H de consommation d’électricité les jours d’hivers.

    De toute façon faire l’un ou l’autre (des PV ou des agro-carburant) est stupide.

    Le but des agro-carburant n’est pas de produire de l’énergie mais de permettre aux agriculteurs de faire de l’argent avec leurs excédent de betterave.

  31. Avatar
    Gibus

    On nous aurait donc trompé, on nous a fait croire que les agrocarburants, c’était pour sauver la planète, pour combattre le réchauffement climatique … disons, comme « El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha » combattant les moulins.

    En effet, les agrocarburants, intégrés à un taux de 7% à 7,7% dans l’essence et le gazole en France, ont pour véritable raison de soutenir les revenus de certains (gros) agriculteurs après la réforme de la PAC (Politique agricole commune) et l’arrêt des subventions (tiens, tiens, des subventions) pour certains produits, dont le sucre (en surproduction chronique) et le blé (en surproduction certaines années).

    Mais cela ne diminue pas le contenu en gaz à effet de serre des carburants, malgré ce que veut faire croire l’Ademe dans une étude biaisée. Ademe par ailleurs assez sérieuse dans ses études sur d’autres sujets.

    A la fois l’étude de la Commission européenne et d’autres études montrent que, tout pris en compte, le bilan est soit neutre, soit négatif.

    Maintenant, comme il a déjà été dit, il faut être vraiment stupide pour croire, ou faire croire, que seule la production photovoltaïque serait utilisée, en toutes saisons, pour alimenter les véhicules électriques.

  32. Avatar
    dan

    Gibus et Rochain ne s’aperçoivent pas que l’Allemagne, leur modèle, se trouve manifestement incapable d’aller beaucoup plus loin dans leur transition car le charbon (et le gaz) sert encore trop souvent de backup hiver comme été. Le plus dur (et le plus coûteux) reste à faire et cette année est mal partie pour eux. A comparer avec l’année précédente.https://energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE

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33 réflexions au sujet de “Normandie : une centrale photovoltaïque de 60 MW sur l’aéroport de Deauville”

  1. Une capacité photovoltaïque de 60 MW sur 46,3 hectares, ce qui fait 1,29 MW/ha : soit c’est une erreur, soit c’est un record d’intégration.

    Comme aucune précision technique n’est indiquée, on peut supposer que les panneaux photovoltaïques seront installés sur des rangées Nord/Sud de « suiveurs » du soleil (« trackers » un axe) qui tournent selon la course du soleil : orientés vers l’ouest le matin, à l’horizontale en mi-journée et vers l’est le soir.

    Les panneaux PV seront sans doute ceux de dernière génération, qui affichent de 205 à 225 Wc par mètre carré (340 à 375 Wc pour un panneau de dimension classique).

    Cependant, quelle est la répercussion de l’ajout d’une couche spéciale pour éviter la réverbération sur le rendement d’un panneau PV ?

    Des précisions seraient bienvenues.

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  2. Décidement, même en calcul vous êtes nul.

    le PV fait standard fait 150 Wc /m²
    1 Hectares fait 10.000m²
    150 x 10.000 = 1,5 MW
    Sur 46 hectares, cela donnerait 69 MW au total.
    Rien d’exceptionnel, on est même pas sur du 150 Wc./m²

    60 MW, c’est très faible comme puissance.
    Cette centrale ne suffirait même pas à chauffer la copro dans laquelle j’habite.

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  3. Le benêt a encore perdu une occasion de se taire.

    Dans un parc photovoltaïque au sol, les panneaux PV ne couvrent pas chaque mètre carré de superficie comme le goudron sur un parking – et ne sont pas accolés les uns aux autres comme les boucliers des légions romaines lorsqu’elles faisaient « la tortue », en position défensive, pour se protéger des volées de javelots ennemis .

    Le panneau PV standard, ce n’est plus 150 Wc/m2 depuis longtemps, à moins de se limiter au bas de gamme ou au panneau d’occasion. En moyenne gamme, la plus courante, c’est autour de 300 Wc pour une dimension standard de 1,66 m2, donc 180 Wc/m2.

    Attention, toujours en moyenne gamme, on trouve aussi de plus fortes puissances pour des surfaces plus importantes. Ce qui compte, c’est la puissance au mètre carré.

    Pour des panneaux orientés au sud, avec un espacement moyen (fonction de différents paramètres) les panneaux occupent un peu moins que la moitié de la superficie du terrain. Mais les panneaux peuvent être orientés Est/Ouest, en « ^ » (en accent circonflexe), pour réduire les espacements entre rangées de panneaux et produire davantage en début et fin de journée.

    En pratique, jusqu’à récemment, on avait une capacité installée de 0,8 à 0,9 MWc à l’hectare. Mais on trouve maintenant des parcs avec 1 ou 1,1 MWc/ha.

    Près de Berlin par exemple, EnBW (l’EDF local) construit un parc de 187 MWc sur un terrain de 164 hectares, sans aucune subvention.

    Avec la même densité sur 46 hectares, cela donnerait 52 MW pour une installation en fixe (pas en « suiveur »).

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  4. Si vraiment il y a trop de surface inexploitée en Normandie, ce qui parait bien surprenant, plantez donc des arbres car des panneaux solaires chinois ne font pas grand chose pour l’atmosphère gorgée de CO2 car aujourd’hui nous avons un grave problème de ce côté là, mais pas un problème de manque d’électricité d’autant que les PV produisent de façon significative surtout en été (le jour) Les marchands de solaire, puissamment aidés par les lobbies et les politiques irresponsables qui veulent verdir leur image, ont encore de beaux jours face à eux.

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  5. J’habite une copro de 1000 logements répartis dans 43 batiments sur 11 hectares.
    Nous sommes chauffé et alimenté en ECS par une chaudière gaz de 13 MW qui se trouve dans un batiment qui occupe 200m².
    Cette centrale PV qui occupe une surface 4 fois plus importante que notre copro (46 Ha) ne suffirait pas pour nous chauffer et nous alimenter en ECS à supposé que l’on puisse stocker sa production.
    Car une fois que l’on applique le facteur de charge de 15% du PV en France, une centrale de 60 MW crète délivre en réalité l’équivalent de 9 MW en continu.
    Et encore, c’est sans prendre en compte les pertes liés au stockage et à la conversion en chaleur.

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  6. Toujours les raisonnements simplistes.

    La consommation moyenne en France métropolitaine d’un appartement chauffé au gaz est de 7.610 kWh/an pour le chauffage et de 960 kWh/an pour l’eau chaude sanitaire (ECS) : 8.570 kWh/an pour ces deux postes. Pour 1.000 appartements, cela fait 8.570 MWh/an.

    Une chaudière au gaz de 13 MW (à condensation) produira environ 113.880 MWh/an.
    Pour fournir seulement 8.570 MWh/an, son facteur de charge moyen est de 7,52% … moins que du PV à Deauville.

    Pour le chauffage au gaz seul, en pratique réparti sur 120 jours par an, la consommation métropolitaine moyenne est de 63,4 kWh/jour et par appartement. C’est donc 63,4 MWh/jour hivernal pour une résidence de mille appartements.

    La centrale PV de Deauville produira environ 60 MWh par jour en hiver, en journée seulement n’éviteront pas de dire certains. Mais cela ne pose aucun problème de stocker cette énergie dans les ballons d’eau chaude de mille logements ou de la répartir sur tous les logements d’une agglomération.

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  7. Petite réflexion pour Choppin. Pourquoi fabriquer de l’électricité ? Peut être pour utiliser cette énergie en lieu et place d’autres énergies et plus particulièrement les énergies carbonées. Si on évite d’émettre le CO2 consubstantiel à la réduction des produits carbonés correspondant à l’énergie produite par le PV, on évite 100 fois plus de CO2 que l’on pourrait stocker sur une surface équivalente, plantée avec des arbres, en comparaison de la même surface revêtue en PV. La science est têtue.

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  8. Le CO2 provenant de la production mondiale d’électricité (seule) contribue pour seulement 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES).

    Le CO2 n’est d’ailleurs pas un problème, la biodiversité en est un de réelle importance. Rappel avec « Le climat qui cache la forêt » :

    https://www.ruedelechiquier.net/essais/65-le-climat-qui-cache-la-foret.html
    (édition initiale, existe aussi en poche)

    Une centrale photovoltaïque au sol protège la biodiversité, à la différence d’un champ de blé ou de colza destinés à la production d’agrocarburants, champs où la biodiversité est détruite par les épandages de pesticides divers et multiples.

    En 2019 (et encore plus en 2020), ce sont les énergies renouvelables qui ont fait baisser dans le monde la production d’électricité au charbon, non seulement en pourcentage mais aussi en valeur absolue. Peu encore, de 10.090 TWh en 2018 à 9.820 TWh en 2019, mais ce n’est qu’un début.

    On ne voit guère de critique sur les « smartphones », ordinateurs portables et téléviseurs chinois sur ce site. Très étonnante cette focalisation des commentaires désobligeants sur les énergies renouvelables.

    Ni de critiques à propos du CO2 émis par les SUV, les véhicules thermiques en général et les transports de marchandises par camion ou cargo sur des milliers de kilomètres.

    Les marchands de nucléaire, puissamment aidés depuis cinquante ans par la technocratie des Mines et autres Corps d’Etat, et aussi par les politiques irresponsables de tous bords, ont encore de beaux jours devant eux.

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  9. Il y a aucune science la dedans.
    L’Ademe avait vendu que le gros de la capacité PV serait sur toitures résidentiel, car cela préserve les espaces naturels , évite la constructions de nouvelles lignes et les pertes d’énergies liées au transport.
    Hors systématiquement, on voit arriver des projets qui prennent sur la forêt ou sur des espaces qui pourrait être rendu à la nature car l’installation sur ces espaces revient bien moins cher que sur toitures.
    On ne peut pas prétendre être « propre » si on rase des espaces naturels pour installer des PV fabriqué avec le charbon chinois.

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  10. En 2019, la France métropolitaine comptait 8,65 millions d’appartement en résidence principale qui ne sont pas chauffés à l’électricité – et donc autant de ménages.

    Ceux-ci ont consommé 21,46 TWh d’électricité. Pour chacun de ces appartements, cela correspond à 2.480 kWh par an et une consommation journalière moyenne de 6,80 kWh

    Une résidence de cent logements, qui ne sont pas chauffés à l’électricité, consomme ainsi 248.000 kWh (248 MWh) par an, soit 680 kWh par jour en moyenne annuelle. L’éclairage des parties communes et des ascenseurs éventuels est déjà pris en compte dans la consommation du secteur résidentiel.

    A Deauville, cette centrale photovoltaïque de 60 MWc produirait environ 76 GWh par an et 60 MWh par jour en hiver. Soit l’électricité, de quatre-vingt huit résidences (88) de cents appartements chacune pendant l’hiver (8.800 appartements qui ne sont pas chauffés à l’électricité).

    Pour une année complète, les 76 GWh produits par cette centrale correspondent à la consommation moyenne de 306 résidences de cent logements (30.600 logements).

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  11. Le commentateur perpétuel de la production d’électricité allemande ferait bien de consulter les données publiées, par RTE entre autres, sur la production d’électricité photovoltaïque en France.

    Une méthode rudimentaire permet d’approcher la production d’un MWc de PV en divisant la production d’une année par la moyenne des capacités installées en début et fin d’année.

    Une méthode plus rigoureuse est de calculer mois par mois le facteur de charge et d’en déduire le facteur de charge moyen de l’année, en pondérant les résultats intermédiaires par le nombre de jours des mois considérés.

    Ainsi, on obtient un facteur de charge réaliste du photovoltaïque qui, de 2015 à 2019, a varié entre 14,4% et 14,8% (métropole), pour des installations fixes. Très peu de « suiveurs » de la courses du soleil (« trackers ») en France.

    Pour une centrale PV classique de 60 MWc, cela donne une production annuelle de 75,7 à 77,8 GWh. Compte tenu de sa situation géographique, la future centrale de Deauville fera donc aussi bien qu’une centrale située à Poitiers.

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  12. Et c’est oublier que la courbe de production du photovoltaïque est une forme de cloche plus ou moins volumineuse selon l’ensoleillement dont le maximum se situe autour de 13-14h, très peu synchronisée avec la consommation, et encore moins l’hiver. Gibus devrait remercier le parc nucléaire d’assurer, avec l’hydraulique en complément et un peu de thermique gaz, la régulation du réseau.

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  13. L’ignorant fallacieux a encore ramené son grain de sel.

    A lire la presse, spécialisée ou régionale partout en France, on constate simplement que, sauf de rares exceptions compensées par ailleurs, les grandes centrales photovoltaïques sont construites sur d’anciennes carrières ou décharges d’ordures, des délaissés de voies ferrées ou d’autoroutes, d’anciens aéroports militaires, des sites pollués, des friches agricoles inutilisables, des plans d’eau …

    Par exemple, à Bordeaux, la centrale urbaine la plus grande d’Europe est en construction sur ce qui était la plus grande décharge de France, où plus de deux millions de m3 de déchets ont été accumulés sur 70 hectares.

    Cette centrale de 59 MWc, installée dans des conditions techniques difficiles, produira environ 75 GWh d’électricité par an. Dès 2012, une centrale était en service sur les 20 hectares du Parc des expositions de la ville.

    A Piolenc, une centrale flottante de 17 MWc a été construite sur le plan d’eau d’une ancienne gravière. Cette technologie a été développée dès 2011 par une entreprise française, Ciel et Terre, à l’international car ce n’était pas pris en compte par les appels d’offres en France.

    Une expérimentation de photovoltaïque flottant en mer est en cours aux Pays-Bas (mer du Nord) et des centrales solaires pourraient être construites entre les éoliennes « offshore » dans le futur. Des projets identiques se préparent en Belgique.

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  14. La marque ne fait pas le pays de fabrication.

    Comme pour tout autre produit industriel, le fait qu’un panneau photovoltaïque soit de marque chinoise ne signifie pas qu’il a été produit totalement en Chine.

    Par exemple, le silicium solaire consomme beaucoup d’énergie et peut provenir de Norvège, y compris pour la fabrication des « wafers » chinois. Ensuite, les cellules solaires peuvent être fabriquées dans un pays pour être assemblées dans un autre pays, pour conduire au panneau photovoltaïque final.

    En 2019, les statistiques douanières indiquent que la France a importé pour 541 millions d’euros de produits photovoltaïques (panneaux et cellules). Seulement 16,7% provenait de Chine – 21,7% de Malaysie – pour un total de 58,4% provenant d’Asie. Ces proportions peuvent varier selon les années.

    Mais le plus intéressant se trouve dans les critères retenus par la CRE pour sélectionner les candidats dans les appels d’offres (65 % en puissance du PV installé en France). Une part importante de la note attribuée provient du contenu carbone des panneaux, calculé dans le détail pour toutes les étapes de fabrication (transport compris), avec un maximum autorisé.

    Ce qui fait que les candidats ont tout intérêt à proposer des panneaux de faible contenu en carbone.

    Par comparaison, en 2019 toujours, les importations de produits automobiles ont été de 65,2 milliards d’euros pour des exportations de 49,9 Md€, soit un solde négatif de 15,3 Md€.

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  15. L’ignorant Gibus n’a pas remarqué que Deauville ne se trouve pas à la même latitude que Bordeaux et que le facteur de charge est donc plus bas. On peut aussi faire remarquer à Gibus que lorsque le pays exporte ses excédents, c’est en particulier au moment où le solaire photovoltaique produit le plus. Ce qu’oublie de signaler RTE dans ses différents bilans. .https://www.syndicat-energies-renouvelables.fr/wp-content/uploads/basedoc/panorama2020-t1.pdf

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  16. L’ignorant Dan n’a pas remarqué que le facteur de charge d’un site équipé de « suiveurs » solaires (« trackers ») est plus important que pour le même site équipé de capteurs fixes.

    Ce qui fait que pour une même puissance installée, la production sera plus élevée avec des « trackers » à Deauville qu’avec des capteurs fixes à Bordeaux. Ce ne serait pas le cas cependant en remplaçant Deauville par Reykjavik (Islande).

    On peut aussi faire remarquer à Dan que lorsque le pays exporte ses excédents, c’est en particulier la nuit (à bas prix) lorsque le nucléaire produit trop d’électricité par rapport aux besoins de consommation.

    En 2019, le cumul annuel des soldes exportateurs a été minimum à 13h avec 1,91 TWh et maximum à 5h du matin avec 2,99 TWh (sources RTE). Pourtant, le solaire PV produit beaucoup plus à 13h qu’à 5h du matin.

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  17. Question aux savants du forum;

    Combien d’ha pour cultiver des plans pour faire du biocarburant en France ? Ces ha ne servent ni à la nourriture humaine ni animal.

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  18. Toujours cette monomanie de ne voir qu’une seule énergie renouvelable, le solaire en particulier ou l’éolien dans d’autres circonstances, en oubliant l’hydraulique et les énergies renouvelables thermiques.

    Certes, hiver comme été, le solaire photovoltaïque produit davantage en milieu de journée et ne produit pas la nuit. Du moins pas en France en l’absence de batteries associées aux parcs PV.

    Mais le solaire photovoltaïque produira bientôt le soir, au début de la nuit (de 19h à 21h par exemple en hiver) au Portugal suite au dernier appel d’offres et en Grande-Bretagne par des parcs PV avec batterie construits sans aucune subvention.

    En France comme ailleurs, la production photovoltaïque est à peu près synchronisée avec la consommation qui, pour l’essentiel, est à son maximum en milieu de journée.

    En hiver, la pointe hivernale de 19h-21h n’est guère différente de celle de 12h-14h, malgré le chauffage électrique que l’on pousse un peu plus le soir dans 10,8 millions de résidences principales.

    Et puis, la production solaire de la journée peut aussi servir à économiser l’eau en journée dans les lacs de barrage ou la remonter dans le réservoir supérieur des STEP (stations de transfert d’énergie par pompage).

    La régulation du réseau se fait essentiellement par l’hydraulique, il suffit de regarder les courbes de production par filière pour le constater.

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  19. Selon les statistiques agricoles récentes :
    – la production d’éthanol est de 2.600 litres à l’hectare (15,2 MWh/ha) pour le blé – de 3.400 l/ha (19,9 MWh/ha) pour le maïs et de 8.900 l/ha (52,0 MWh/ha) pour la betterave.

    – la production d’huile végétales est de 1.550 l/ha (15,0 MWh/ha) pour le colza et de 1.080 l/ha (10,4 MWh/ha) pour le tournesol.

    A cause de contraintes limitantes pour le maïs et la betterave, du faible rendement pour le tournesol, une forte extension des productions d’agrocarburants serait pour l’essentiel à base de blé et de colza.

    En 2019, les transports routiers, tous véhicules, ont consommé 11,05 millions de mètres cubes (Mm3) d’essence et 40,25 Mm3 de gazole, contenant chacun 7% d’agrocarburant. En énergie, cela correspond à 96 TWh pour l’essence et 401 TWh pour le gazole.

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  20. Pour remplacer toute l’essence par de l’éthanol produit à partir de blé, il faudrait y consacrer 6,3 millions d’hectares – pour remplacer tout le gazole par de l’huile végétale pure produite à partir de colza, il faudrait y consacrer 26,7 Mha – au total : 33 millions d’hectares.

    La superficie des terres cultivées étant de 18,8 Mha en France (métropole) sur un total de 31,5 Mha de superficie agricole totale, cela ne suffirait pas pour rouler 100% agrocarburant local.

    Par contre, en 100% électrique, 180 TWh seulement seraient suffisants en sortie de batterie. En comptant les pertes réseaux, celles du chargeur et celles internes à la batterie (charge/décharge), la production nécessaire serait de 230 TWh.

    Si, par hypothèse d’école, cette électricité était produite en totalité par du photovoltaïque, réparti de façon homogène sur tout le territoire, une superficie de 230.000 hectares de parcs PV serait suffisante.

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  21. Pour en revenir à la production, il n’est précisé nulle part que les capteurs seront équipés de trackers. Donc la production annuelle ne devrait pas dépasser 60 GWh par an à cette latitude. De plus, en dehors des mois d’hiver où la production photovoltaïque est très faible, le pays est exportateur presque tout le reste de l’année avec un taux d’émissions de CO2 plus faible que la production solaire elle-même. https://www.rte-france.com/eco2mix/les-emissions-de-co2-par-kwh-produit-en-france# Donc cette production solaire ne peut pas réduire les émissions de la France et en aucun cas négatif comme il est annoncé partout. Un coût de rachat bonifié non précisé mais supérieur aux prix de gros dans l’ensemble et un financement par les collectivités territoriales et locales de 10 millions d’euros en font un projet très contestable, et coûteux pour les contribuables.

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  22. Et concernant le remplacement du parc thermique par 230 000 ha de parcs PV, c’est oublier la forte variation de la production entre hiver et été et le formidable parcs de batteries (plus son coût financier et son coût environnemental) nécessaire pour un stockage inter saisonnier aussi massif. Voir P 56 de https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-03/Bilan%20electrique%202020_0.pdf
    Sachant que les années se suivent mais ne se ressemblent pas.

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  23. A proximité de l’aéroport de Deauville, une installation optimisée d’un MW produit environ 1.080 MWh/an si elle est fixe et environ 1.400 MWh/an s’il s’agit de suiveurs solaires (« trackers »), soit près de 30% en plus.

    C’est plus aussi qu’une installation optimisée fixe à Bordeaux pour laquelle un MW produit environ 1.250 MWh/an.

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  24. De toute évidence, il faut être assez stupide pour croire que l’on va emmagasiner la production photovoltaïque excédentaire de l’été pour la consommer en hiver dans les véhicules électriques.

    L’éolien produit plus en hiver qu’en été, en opposition de phase avec le solaire.

    En hiver aussi, la production d’électricité liée à la cogénération, pour les réseaux de chaleur, est plus importante car la production de chaleur (le principal) est plus importante, les besoins de chauffage s’ajoutant à ceux de l’eau chaude sanitaire (ECS).

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  25. Comme la réponse tarde à venir, je vous donne réponse. Il faut 760000 ha pour  »cultiver » le biocarburant utilisé en France. Avec un tiers de cette surface pour installer du PV au sol on obtiendrait 340 TWh d’électricité d’origine PV rien qu’en France. Les faits sont têtus.

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  26. Les éléments permettant de calculer cette superficie ont été donnés le 4 avril.

    Pour remplacer tout le parc routier, la superficie en blé et colza serait de 33 millions d’hectares.

    Avec une incorporation actuelle de 7% à 7,7% d’agrocarburants, la superficie serait donc de 2.300.000 à 2.540.000 hectares, avec du blé et du colza.

    Mais seulement une moitié environ des agrocarburants sont produits avec des matières agricoles d’origine française et la superficie exacte n’est indiquée dans aucune statistique publique.

    D’autre part, une petite partie des agrocarburants est produite à partir de maïs et de betteraves, ce qui réduit un peu les superficies. Toutefois, les cultures de maïs et de betteraves ne peuvent pas être étendues. Une très petite partie des agrocarburants provient aussi de déchets de l’industrie agro-alimentaire et de la récupération d’huiles usagées.

    A ce jour, la superficie utilisée serait de deux à 2,2 millions d’hectares (et pas 0,76 Mha), avec une petite partie en maïs et betterave en plus du blé et du colza, si tout était produit uniquement en France.

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  27. Ce n’est pas comparable car les agro-carburants se stockent sans perte et sur des très longue période contrairement à l’électricité photovoltaïque.
    Penser que l’on va pouvoir stocker en masse et sans perte l’électricité issue des ENRi c’est du grand n’importe quoi.
    Il faudrait 20 millions de batterie de Zoé pour stocker 1TWh.
    C’est à dire 12H de consommation d’électricité les jours d’hivers.

    De toute façon faire l’un ou l’autre (des PV ou des agro-carburant) est stupide.

    Le but des agro-carburant n’est pas de produire de l’énergie mais de permettre aux agriculteurs de faire de l’argent avec leurs excédent de betterave.

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  28. On nous aurait donc trompé, on nous a fait croire que les agrocarburants, c’était pour sauver la planète, pour combattre le réchauffement climatique … disons, comme « El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha » combattant les moulins.

    En effet, les agrocarburants, intégrés à un taux de 7% à 7,7% dans l’essence et le gazole en France, ont pour véritable raison de soutenir les revenus de certains (gros) agriculteurs après la réforme de la PAC (Politique agricole commune) et l’arrêt des subventions (tiens, tiens, des subventions) pour certains produits, dont le sucre (en surproduction chronique) et le blé (en surproduction certaines années).

    Mais cela ne diminue pas le contenu en gaz à effet de serre des carburants, malgré ce que veut faire croire l’Ademe dans une étude biaisée. Ademe par ailleurs assez sérieuse dans ses études sur d’autres sujets.

    A la fois l’étude de la Commission européenne et d’autres études montrent que, tout pris en compte, le bilan est soit neutre, soit négatif.

    Maintenant, comme il a déjà été dit, il faut être vraiment stupide pour croire, ou faire croire, que seule la production photovoltaïque serait utilisée, en toutes saisons, pour alimenter les véhicules électriques.

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