Renouvelables : l’AIE annonce une hausse mondiale de 50% pour 2024

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Dans son dernier rapport Renewables 2019, publié ce lundi 21 octobre 2019, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit que la ...

hausse renouvelables 2024 - L'Energeek
Renouvelables : l’AIE annonce une hausse mondiale de 50% pour 2024 - © L'EnerGeek

Dans son dernier rapport Renewables 2019, publié ce lundi 21 octobre 2019, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit que la capacité installée de renouvelables, au niveau mondial, augmente de 50% d’ici 2024. Une croissance portée notamment par les petites installations photovoltaïques. Suffisant pour répondre à l’urgence climatique ?

1 200 GW d’EnR supplémentaires d’ici 2024, soit une hausse de 50%, selon l’AIE

L’AIE vient de présenter son dernier rapport sur les énergies renouvelables, et l’agence se montre raisonnablement optimiste pour les cinq années à venir. L’AIE prévoit en effet que la puissance d’EnR disponible dans le monde passe de 2 501 GW fin 2018 à 3 721 GW fin 2024, soit une hausse de 50%.

L’année 2018 avait marqué un ralentissement de la hausse de la capacité renouvelable mondiale, en grande partie à cause des réorientations de la Chine. L’Empire du Milieu a en effet décidé de ralentir ses constructions de centrales renouvelables (éoliennes et photovoltaïques), le temps de mettre à échelle son réseau et ses capacités de stockage, afin d’arrêter de gaspiller de l’électricité.

Mais 2019 devrait permettre de reprendre le rythme soutenu de ces dernières années, avec le retour d’une croissance à deux chiffres pour les EnR. Et cette tendance devrait se prolonger dans les années à venir, grâce aux effets combinés de politiques gouvernementales de plus en plus volontaristes et d’une baisse des coûts. En 2024, les EnR devraient ainsi couvrir 30% de la production d’électricité mondiale.

Le photovoltaïque en tête et en mode autoconsommation

Cette croissance sera portée notamment par le photovoltaïque et l’éolien, qui représenteront 70% des nouvelles capacités installées au cours des 5 prochaines années. En effet, le coût de ces installations renouvelables ne cesse de baisser, les rendant chaque année plus rentables. L’autoconsommation solaire connaîtra un essor particulièrement important. Dans l’ensemble, d’après les prévisions de l’AIE, l’électricité décentralisée va particulièrement se développer en Chine, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon et en Inde.

Le plus lu  L'AIE appelle la Pologne à plus d'efforts dans les énergies propres

Pour autant, cette hausse est encore insuffisante pour assurer une pleine transition énergétique, surtout face aux enjeux climatiques. Dans certains pays en forte croissance, il n’est même pas certain qu’elle couvre la hausse des besoins en électricité, comme le prouve l’exemple chinois. Depuis 10 ans, la Chine a installé près de 50% des nouvelles capacités renouvelables mondiales, mais sa croissance économique et industrielle est telle que ses émissions de CO2 pour la production d’électricité ont tout de même augmenté.

L’AIE en a conscience, puisque, évoquant cette hausse des EnR pour 2024, l’agence écrit : « C’est un bond encourageant, même s’il reste insuffisant pour remplacer les énergies fossiles ».

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9 réponses à “Renouvelables : l’AIE annonce une hausse mondiale de 50% pour 2024”

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    Energie+

    En complément :

    L’AIE souligne « le potentiel quasi illimité de l’éolien offshore qui pourrait voir ses capacités de production multipliées par 15 d’ici 2040, contribuant à décarboner l’économie mondiale ».

    L’Europe, pionnière du secteur (le 1er parc éolien a été inauguré au Danemark en 1991, et Allemagne et Grande-Bretagne sont aujourd’hui premiers producteurs au monde), devrait rester le moteur de cet essor. Il faudra aussi compter avec la Chine.

    Dans l’UE, les parcs offrent aujourd’hui une capacité de près de 20 gigawatts, chiffre qui devrait passer à 130 GW d’ici 2040 à ce stade des mesures et projets.

    https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/laie-souligne-le-potentiel-quasi-illimite-de-leolien-offshore-72090/

    .

  2. Avatar
    Energie+

    Important France :

    Réseaux de chaleur & froid : 25 mesures organisées autour de cinq grands axes

    Le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit, dans son état actuel, une augmentation de 74 % de la chaleur de réseau d’ici à 2023. Le gouvernement envisage d’augmenter le taux d’énergies renouvelables et de récupération (ENR&R) nécessaire pour être éligible à la TVA à 5,5 % ; il pourrait être fixé à 55% en 2025 et à 60% en 2030, contre 50 % actuellement.

    Le MTES se fixe comme ambition, via une campagne ad hoc de communication, de toucher quelque 50 à 60 collectivités sans réseau par an. D’autres mesures visent à favoriser ces réseaux qui souffrent souvent de la concurrence avec le gaz naturel.

    De son côté, la FNCCR (Fédération nationale des collectivités locales et concédantes), qui est à la pointe du dispositif depuis des années, signale des « bonnes nouvelles ». Elle donne l’exemple des prochains outils développés par l’Ademe avec notamment le concours de la FNCCR mis en ligne d’ici la fin de l’année, tout comme la cartographie ViaSèva plus visible et le site observatoire-des-réseaux.fr.

    Autres moyens mis en place : l’adoption du principe d’un bonus Fonds Chaleur pour les projets participatifs – mesure fortement portée par la FNCCR – dans la logique des actions menées dans les ENR électriques, et l’actualisation régulière du schéma directeur, qui va contribuer à renforcer le réseau de chaleur en outil d’aménagement. La FNCCR va s’atteler à l’ouverture de la réflexion sur la tarification aux côtés de tous les partenaires qui voudront s’impliquer en raisonnant en approche globale de modèle économique des réseaux de chaleur.

    Le développement des réseaux de chaleur s’accompagne en effet d’un verdissement rapide de leur mix énergétique. En 2005, ils utilisaient 74% d’énergies fossiles et seulement 26% d’ENR&R. En 2017, cette part atteint 56% du mix. Il s’agit d’une hausse constante et rapide qui s’est d’ailleurs accélérée ces dernières années : 83 % des réseaux, soit 88 % des livraisons de chaleur, utilisent désormais des énergies vertes pour produire de la chaleur.

    760 réseaux de chaleur, principalement dans les grands centres urbains, avec une longueur cumulée de 5 397 km représentant 25 TWh de livraison de chaleur. Ils alimentent à 91% des bâtiments résidentiels et tertiaires (56% sont des logements, 35% du tertiaire), les autres secteurs (industrie, agriculture) se répartissent les 9% restant. 56% de la chaleur produite est d’origine renouvelable ou de récupération. Cela correspond à 2,4 millions de logements ou équivalent, soit 38 212 bâtiments raccordés. En 2017, avec une longueur cumulée de 198 km, les 23 réseaux de froid ont permis de livrer 1 TWh d’énergie calorifique en 2017.

    https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/reseaux-de-chaleur-et-de-froid-un-coup-de-pouce-71660/

    .

  3. Avatar
    dan

    Sauf que, lorsque le soleil ou le vent ne sont pas au rendez-vous, comme ces jours-ci dans de nombreux pays européens, le photovoltaïque et l’éolien ne produisent pas beaucoup. C’est souvent le thermique fossile qui prend le relais ! Et les émissions de CO2 (entre autres) montent en flèche. https://www.electricitymap.org/?page=country&countryCode=GB&wind=false&solar=false&remote=true

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    Energie+

    @ Dan :

    Vous vous répétez.

    L’Allemagne a commencé la transition de son mix énergétique 33 ans après nous et contrairement à nous disposait d’importantes ressources de charbon comme la Pologne et que nous n’avions plus, sinon nous aurions fait pareil.

    C’est donc encore une critique non objective et stérile à l’égard des allemands d’autant que vous savez très bien qu’ils ont privilégié le prix de marché le plus bas pour leur électricité et industrie export, électricité dont nous sommes donc importateurs nets depuis leur transition comme le rappelait encore récemment le World Nuclear Industry Status Report, entre autres.

    Allez dire aux populations qui travaillent et dépendent du secteur charbon en Allemagne et Pologne depuis plusieurs générations de quitter leur emploi rapidement.

    Vous êtes en dehors des réalités.

    De plus nos émissions importées nous placent pas très loin d’eux avec au total plus de 11,6 tonnes par habitant et par an, pas de quoi se vanter surtout que nous sommes en plus très en retard en efficacité énergétique, sécurité réseau etc

    Il ont prévu d’abandonner le charbon vers 2038, ont un programme notamment hydrogène et power to gas beaucoup plus développé que le nôtre, la Suisse parmi d’autres s’en inspire, avec toutes les retombées qui vont une fois de plus suivre et que vous n’anticipez évidemment pas comme d’habitude.

    La cour des compte estimait il y a 2 ans le prix du MWh EPR à plus de 120 euros. On doit être autour des 130 euros voire plus avec les nouveaux dérapages.

    Les allemands en sont très loin et ont de la marge même avec une part tout au plus de 15% de stockage (ils ont seulement 15 jours par an sans vent depuis les données météo et disposent d’un potentiel de 6 mois de stockage donc aucun problème technique majeur, sinon seulement et à peine encore économique puisque l’offre doit suivre pour faire encore un peu baisser les prix du stockage mais çà arrive et c’est largement compensé compte tenu de leurs importantes exportations dans les renouvelables etc et à terme stockage)

    Le lobbying nucléaire est déplorable et tente de cacher les échecs de ce secteur via une théorie d’un soi-disant complot écologiste alors qu’il a été largement soutenu par les Etats et l’est toujours, donc qu’il y ait eu des écologistes ou pas ne changeait rien il ne demandait l’avis de personne, s’implantait où il voulait, n’était pas compétitif au départ ni à la fin (courbe en U), ne prend pas en charge ses risques ni ses déchets sur leur durée de vie de plus de 100.000 ans et même pas sur 1 siècle, et sans doute pas l’intégralité de ses démantèlements. Fait valoir ses émissions de carbone relatives alors qu’il n’a jamais été installé pour çà à l’origine, mais par contre a torpillé les secteurs concurrentiels comme l’hydrau, le solaire thermique, l’efficacité énergétique etc et se comporte toujours comme marchand d’énergie ne cherchant pas à vraiment faire progresser les gens vers la meilleure utilisation de l’énergie et ne fait pas vraiment d’efforts sur ses offres.

    Il préconise des pompes à chaleur, en pratique assez fragiles alors que l’on obtient des Cop très supérieurs dans le solaire thermique (CSP, plan et hybride) de longévité bien plus élevée et que la chaleur se stocke y compris sur longue durée.

    Cà concerne aussi le froid et climatisation, les réseau de chaleur etc.

    Il est centralisé alors que la population et régions ont intérêt à disposer des technologies les plus appropriées et pouvoir se couper du réseau coûteux etc. et de ressources locales.

    Il a peur que l’Allemagne réussisse trop vite car çà entérinerait définitivement son échec déjà bien avancé.

    Après avoir fait des distributions de bonbons et visites de centrales, à présent il organise des journées pour sauver le nucléaire (et non pas le climat qui n’était pas sa préocupation)

    C’est parfaitement ridicule car autant faire alors des journées pour le solaire thermique, l’efficacité énergétique etc. bref une réelle approche énergétique des meilleures solutions pour chaque cas et région et pas du lobbying/maketing/publicité dont vous reprenez sans cesse les arguments sans réfléchir aux meilleures technologies et solutions.

  5. Avatar
    dan

    En Europe, le développement des ENR intermittentes ( ou variables) semblent peu influencer les émissions de GES et coûtent très cher aux contribuables/consommateurs pour le service rendu : https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/05/06/electricite-et-co2-le-tableau-europeen/

  6. Avatar
    dan

    Quant à l’Allemagne, ce pays n’en a pas fini avec les énergies fossiles. Loin de là : https://www.bmwi.de/Redaktion/EN/Dossier/conventional-energy-sources.html

  7. Avatar
    Energie+

    @ Dan :

    Vos articles n’apportent rien face aux réalités que vous pouvez vérifier et qui sont :

    – les renouvelables progressent plus vite que le nucléaire (de plus et pour mémoire une simple machine de production solaire flexible fabrique l’équivalent de la production d’un réacteur nucléaire par mois, et voyez ce qu’est une machine de production solaire, çà prend très peu de place)

    – leurs perspectives sont supérieures dans le monde et concernent 198 pays soit bien plus que le nucléaire ne pourra jamais atteindre. En plus de s’intégrer dans les bâtiments pour les rendre « zero-energy » donc se passer du réseau et coûts et avec des Cop de 80 pour le solaire CSP (comparé au Cop moyen de 3 pour les pompes à chaleur bien moins durables) intégré aux bâtiments très consommateurs de chaud et froid et avec des moyens simples de stockage inter-saisonnier à coût modéré donc des taux de couverture chaleur et froid de 100% dans de nombreux cas.

    – leur prix est majoritairement inférieur au MWh produit

    – leur baisse de prix a été très supérieure à celle du nucléaire et elles ont encore un potentiel de baisse. Le stockage suit une tendance similaire et chaque pays n’en a pas besoin d’un % élevé. Du personnel qualifié d’Entso-e pourra vous expliquer leurs objectifs si vous assistez à leur réunions et congrès, vous comprendrez mieux les réalités avec des professionnels et non des amateurs et lobbyistes dont vous relayez les généralités.

    – S Huet fait des amalgame de données des mix actuels de pays charbonniers pour prétendre que les renouvelables ne décarboneraient pas.

    Pour mémoire l’Allemagne qui était pionnière et s’est heurtée à plusieurs difficultés de pionnière, envisage de sortir du charbon vers 2038, ce qui fait une transition en 32 ans environ et n’a rien de catastrophique quand on voit le délai et les coûts de réalisation d’un EPR après 6 réacteurs. D’autant que cette transition va concerner de plus en plus l’industrie, les transports, le secteur gaz etc par la même occasion. Voyez les différents programmes hydrogène/power to gaz en Europe et leurs avancées régulières.

    De plus si le nucléaire français ne représente quasiment plus rien au plan mondial et doit aborder une très longue période de démantèlements dont l’ensemble des coûts n’est pas provisionné et n’a pas de solution technologique ou économique pour ses déchets de plus de 100.000 de durée de vie – qui en l’état risquent de rester très durablement à Buire avec les coûts durables qui en résultent – l’Allemagne s’est positionnée parmi les leaders des renouvelables dans le monde dont le marché est considérable pour longtemps.

    – nous sommes soumis aux nouveaux risques nucléaires liés à l’évolution des armements. Souvenez-vous du général Gamelin dont vous reprenez les mêmes modes de réflexion conservatrice et incompétente qui avait basé toute sa défense sur la ligne Maginot – votre nucléaire actuel – et qui aurait été mis KO en mois d’une semaine si l’armée allemande n’avait pas fait une pause qui a permis à l’armée britannique soutenue par les français de rembarquer à Dunkerque et de prolonger la guerre de 2 semaines.

    – les réseaux allemand comme danois sont plus sécurisés tant au plan fiabilité, qu’attaque militaire, terrorisme, d’avion civil important, de cyber sécurité etc. Les micro-réseaux renouvelables entre autres apportent plus de sécurité et sans les risques majeurs du nucléaire.

    – vous raisonnez sur la base des centrales thermiques actuelles et d’aspects avant tout électoraux et sociaux sans voir le développement des modes de stockage type hydrogène/power to gas. Leur technologie a nettement évolué et leur prix ne cesse de baisser. Regardez l’évolution des programmes allemands, suisse etc entre autres et n’oubliez pas que çà répond à d’autres aspects comme les transports, l’industrie etc. Vous risquez de vous réveiller avec la gueule de bois quand vous aurez pris conscience des évolutions.

    – les allemands auront eu au final beaucoup plus d’impact sur la décarbonisation énergétique du monde avec le développement des technologies renouvelables qui concerne 198 pays que nous avec nos EPR qui ne se vendent guère, fournissent une électricité à désormais environ 130 euros le MWh et mettraient un temps considérable à être achevés si vous tenez compte de tous les délais de puis une décision jusqu’à la fourniture d’électricité. On va beaucoup plus vite avec les renouvelables et on peut aller encore plus vite.

    Je vous invite à vous référer aux études scientifiques (et non à vos sites de lobbying) sur les délais réels d’implantation du nucléaire comparé aux renouvelables, aux délais de progression, aux coûts, aux perspectives etc

    En conclusion on irait beaucoup plus vite en s’associant beaucoup plus aux autres pays européens qui font des renouvelables (tous en fait) pour faire baisser les coûts plus vite, diffuser plus rapidement le stockage et exporter bien plus que de se cramponner au secteur nucléaire agonisant comme en son temps le charbon qui a conduit à la coquille vide des Charbonnages de France.

    La réalité est peut-être dure à regarder mais quand des responsables du secteur nucléaire vous disent que dans quelques 20 ans le nucléaire sera chinois alors qu’il est déjà à 60% russe, on ne peut pas leur donner tort. Si vous comptez comme Hervé Nifenecker sur la Chine pour partager des parts de marché et vous aider à vous en sortir, l’exemple du TGV entre autres devrait vous faire réfléchir.

    De même et encore une fois, comment pourriez vous défendre une Europe ayant un mix majoritairement nucléaire face à des missiles hypersoniques. En distribuant des pastilles d’iode à tous les européens ?

    Réfléchissez un peu sérieusement et objectivement Mister Dan Gamelin-Maginot !

  8. Avatar
    dan

    @Energie+
    Vous êtes encore en dehors de la réalité sur la « croissance verte » que vous semblez appeler de vos vœux: https://information.tv5monde.com/info/transition-energetique-le-mirage-de-la-croissance-verte-329871
    Si le nucléaire, à l’avenir, devrait devenir chinois, vous pourrez remercier tous les anti-nucléaires de ce pays.
    Et concernant la ligne Maginot, vous semblez ne pas connaître le sujet.

  9. Avatar
    dan

    @Energie+
    Et je pense que vous avez une préférence pour l’Allemagne et ses nombreuses centrales à charbon. C »est sans doute plus propre au niveau de leurs émissions qu’en France et de la santé publique ! https://www.bfmtv.com/economie/l-allemagne-va-mettre-en-service-une-toute-nouvelle-centrale-a-charbon-en-2020-1799343.html

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9 réflexions au sujet de “Renouvelables : l’AIE annonce une hausse mondiale de 50% pour 2024”

  1. En complément :

    L’AIE souligne « le potentiel quasi illimité de l’éolien offshore qui pourrait voir ses capacités de production multipliées par 15 d’ici 2040, contribuant à décarboner l’économie mondiale ».

    L’Europe, pionnière du secteur (le 1er parc éolien a été inauguré au Danemark en 1991, et Allemagne et Grande-Bretagne sont aujourd’hui premiers producteurs au monde), devrait rester le moteur de cet essor. Il faudra aussi compter avec la Chine.

    Dans l’UE, les parcs offrent aujourd’hui une capacité de près de 20 gigawatts, chiffre qui devrait passer à 130 GW d’ici 2040 à ce stade des mesures et projets.

    https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/laie-souligne-le-potentiel-quasi-illimite-de-leolien-offshore-72090/

    .

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  2. Important France :

    Réseaux de chaleur & froid : 25 mesures organisées autour de cinq grands axes

    Le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit, dans son état actuel, une augmentation de 74 % de la chaleur de réseau d’ici à 2023. Le gouvernement envisage d’augmenter le taux d’énergies renouvelables et de récupération (ENR&R) nécessaire pour être éligible à la TVA à 5,5 % ; il pourrait être fixé à 55% en 2025 et à 60% en 2030, contre 50 % actuellement.

    Le MTES se fixe comme ambition, via une campagne ad hoc de communication, de toucher quelque 50 à 60 collectivités sans réseau par an. D’autres mesures visent à favoriser ces réseaux qui souffrent souvent de la concurrence avec le gaz naturel.

    De son côté, la FNCCR (Fédération nationale des collectivités locales et concédantes), qui est à la pointe du dispositif depuis des années, signale des « bonnes nouvelles ». Elle donne l’exemple des prochains outils développés par l’Ademe avec notamment le concours de la FNCCR mis en ligne d’ici la fin de l’année, tout comme la cartographie ViaSèva plus visible et le site observatoire-des-réseaux.fr.

    Autres moyens mis en place : l’adoption du principe d’un bonus Fonds Chaleur pour les projets participatifs – mesure fortement portée par la FNCCR – dans la logique des actions menées dans les ENR électriques, et l’actualisation régulière du schéma directeur, qui va contribuer à renforcer le réseau de chaleur en outil d’aménagement. La FNCCR va s’atteler à l’ouverture de la réflexion sur la tarification aux côtés de tous les partenaires qui voudront s’impliquer en raisonnant en approche globale de modèle économique des réseaux de chaleur.

    Le développement des réseaux de chaleur s’accompagne en effet d’un verdissement rapide de leur mix énergétique. En 2005, ils utilisaient 74% d’énergies fossiles et seulement 26% d’ENR&R. En 2017, cette part atteint 56% du mix. Il s’agit d’une hausse constante et rapide qui s’est d’ailleurs accélérée ces dernières années : 83 % des réseaux, soit 88 % des livraisons de chaleur, utilisent désormais des énergies vertes pour produire de la chaleur.

    760 réseaux de chaleur, principalement dans les grands centres urbains, avec une longueur cumulée de 5 397 km représentant 25 TWh de livraison de chaleur. Ils alimentent à 91% des bâtiments résidentiels et tertiaires (56% sont des logements, 35% du tertiaire), les autres secteurs (industrie, agriculture) se répartissent les 9% restant. 56% de la chaleur produite est d’origine renouvelable ou de récupération. Cela correspond à 2,4 millions de logements ou équivalent, soit 38 212 bâtiments raccordés. En 2017, avec une longueur cumulée de 198 km, les 23 réseaux de froid ont permis de livrer 1 TWh d’énergie calorifique en 2017.

    https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/reseaux-de-chaleur-et-de-froid-un-coup-de-pouce-71660/

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  3. @ Dan :

    Vous vous répétez.

    L’Allemagne a commencé la transition de son mix énergétique 33 ans après nous et contrairement à nous disposait d’importantes ressources de charbon comme la Pologne et que nous n’avions plus, sinon nous aurions fait pareil.

    C’est donc encore une critique non objective et stérile à l’égard des allemands d’autant que vous savez très bien qu’ils ont privilégié le prix de marché le plus bas pour leur électricité et industrie export, électricité dont nous sommes donc importateurs nets depuis leur transition comme le rappelait encore récemment le World Nuclear Industry Status Report, entre autres.

    Allez dire aux populations qui travaillent et dépendent du secteur charbon en Allemagne et Pologne depuis plusieurs générations de quitter leur emploi rapidement.

    Vous êtes en dehors des réalités.

    De plus nos émissions importées nous placent pas très loin d’eux avec au total plus de 11,6 tonnes par habitant et par an, pas de quoi se vanter surtout que nous sommes en plus très en retard en efficacité énergétique, sécurité réseau etc

    Il ont prévu d’abandonner le charbon vers 2038, ont un programme notamment hydrogène et power to gas beaucoup plus développé que le nôtre, la Suisse parmi d’autres s’en inspire, avec toutes les retombées qui vont une fois de plus suivre et que vous n’anticipez évidemment pas comme d’habitude.

    La cour des compte estimait il y a 2 ans le prix du MWh EPR à plus de 120 euros. On doit être autour des 130 euros voire plus avec les nouveaux dérapages.

    Les allemands en sont très loin et ont de la marge même avec une part tout au plus de 15% de stockage (ils ont seulement 15 jours par an sans vent depuis les données météo et disposent d’un potentiel de 6 mois de stockage donc aucun problème technique majeur, sinon seulement et à peine encore économique puisque l’offre doit suivre pour faire encore un peu baisser les prix du stockage mais çà arrive et c’est largement compensé compte tenu de leurs importantes exportations dans les renouvelables etc et à terme stockage)

    Le lobbying nucléaire est déplorable et tente de cacher les échecs de ce secteur via une théorie d’un soi-disant complot écologiste alors qu’il a été largement soutenu par les Etats et l’est toujours, donc qu’il y ait eu des écologistes ou pas ne changeait rien il ne demandait l’avis de personne, s’implantait où il voulait, n’était pas compétitif au départ ni à la fin (courbe en U), ne prend pas en charge ses risques ni ses déchets sur leur durée de vie de plus de 100.000 ans et même pas sur 1 siècle, et sans doute pas l’intégralité de ses démantèlements. Fait valoir ses émissions de carbone relatives alors qu’il n’a jamais été installé pour çà à l’origine, mais par contre a torpillé les secteurs concurrentiels comme l’hydrau, le solaire thermique, l’efficacité énergétique etc et se comporte toujours comme marchand d’énergie ne cherchant pas à vraiment faire progresser les gens vers la meilleure utilisation de l’énergie et ne fait pas vraiment d’efforts sur ses offres.

    Il préconise des pompes à chaleur, en pratique assez fragiles alors que l’on obtient des Cop très supérieurs dans le solaire thermique (CSP, plan et hybride) de longévité bien plus élevée et que la chaleur se stocke y compris sur longue durée.

    Cà concerne aussi le froid et climatisation, les réseau de chaleur etc.

    Il est centralisé alors que la population et régions ont intérêt à disposer des technologies les plus appropriées et pouvoir se couper du réseau coûteux etc. et de ressources locales.

    Il a peur que l’Allemagne réussisse trop vite car çà entérinerait définitivement son échec déjà bien avancé.

    Après avoir fait des distributions de bonbons et visites de centrales, à présent il organise des journées pour sauver le nucléaire (et non pas le climat qui n’était pas sa préocupation)

    C’est parfaitement ridicule car autant faire alors des journées pour le solaire thermique, l’efficacité énergétique etc. bref une réelle approche énergétique des meilleures solutions pour chaque cas et région et pas du lobbying/maketing/publicité dont vous reprenez sans cesse les arguments sans réfléchir aux meilleures technologies et solutions.

    Répondre
  4. @ Dan :

    Vos articles n’apportent rien face aux réalités que vous pouvez vérifier et qui sont :

    – les renouvelables progressent plus vite que le nucléaire (de plus et pour mémoire une simple machine de production solaire flexible fabrique l’équivalent de la production d’un réacteur nucléaire par mois, et voyez ce qu’est une machine de production solaire, çà prend très peu de place)

    – leurs perspectives sont supérieures dans le monde et concernent 198 pays soit bien plus que le nucléaire ne pourra jamais atteindre. En plus de s’intégrer dans les bâtiments pour les rendre « zero-energy » donc se passer du réseau et coûts et avec des Cop de 80 pour le solaire CSP (comparé au Cop moyen de 3 pour les pompes à chaleur bien moins durables) intégré aux bâtiments très consommateurs de chaud et froid et avec des moyens simples de stockage inter-saisonnier à coût modéré donc des taux de couverture chaleur et froid de 100% dans de nombreux cas.

    – leur prix est majoritairement inférieur au MWh produit

    – leur baisse de prix a été très supérieure à celle du nucléaire et elles ont encore un potentiel de baisse. Le stockage suit une tendance similaire et chaque pays n’en a pas besoin d’un % élevé. Du personnel qualifié d’Entso-e pourra vous expliquer leurs objectifs si vous assistez à leur réunions et congrès, vous comprendrez mieux les réalités avec des professionnels et non des amateurs et lobbyistes dont vous relayez les généralités.

    – S Huet fait des amalgame de données des mix actuels de pays charbonniers pour prétendre que les renouvelables ne décarboneraient pas.

    Pour mémoire l’Allemagne qui était pionnière et s’est heurtée à plusieurs difficultés de pionnière, envisage de sortir du charbon vers 2038, ce qui fait une transition en 32 ans environ et n’a rien de catastrophique quand on voit le délai et les coûts de réalisation d’un EPR après 6 réacteurs. D’autant que cette transition va concerner de plus en plus l’industrie, les transports, le secteur gaz etc par la même occasion. Voyez les différents programmes hydrogène/power to gaz en Europe et leurs avancées régulières.

    De plus si le nucléaire français ne représente quasiment plus rien au plan mondial et doit aborder une très longue période de démantèlements dont l’ensemble des coûts n’est pas provisionné et n’a pas de solution technologique ou économique pour ses déchets de plus de 100.000 de durée de vie – qui en l’état risquent de rester très durablement à Buire avec les coûts durables qui en résultent – l’Allemagne s’est positionnée parmi les leaders des renouvelables dans le monde dont le marché est considérable pour longtemps.

    – nous sommes soumis aux nouveaux risques nucléaires liés à l’évolution des armements. Souvenez-vous du général Gamelin dont vous reprenez les mêmes modes de réflexion conservatrice et incompétente qui avait basé toute sa défense sur la ligne Maginot – votre nucléaire actuel – et qui aurait été mis KO en mois d’une semaine si l’armée allemande n’avait pas fait une pause qui a permis à l’armée britannique soutenue par les français de rembarquer à Dunkerque et de prolonger la guerre de 2 semaines.

    – les réseaux allemand comme danois sont plus sécurisés tant au plan fiabilité, qu’attaque militaire, terrorisme, d’avion civil important, de cyber sécurité etc. Les micro-réseaux renouvelables entre autres apportent plus de sécurité et sans les risques majeurs du nucléaire.

    – vous raisonnez sur la base des centrales thermiques actuelles et d’aspects avant tout électoraux et sociaux sans voir le développement des modes de stockage type hydrogène/power to gas. Leur technologie a nettement évolué et leur prix ne cesse de baisser. Regardez l’évolution des programmes allemands, suisse etc entre autres et n’oubliez pas que çà répond à d’autres aspects comme les transports, l’industrie etc. Vous risquez de vous réveiller avec la gueule de bois quand vous aurez pris conscience des évolutions.

    – les allemands auront eu au final beaucoup plus d’impact sur la décarbonisation énergétique du monde avec le développement des technologies renouvelables qui concerne 198 pays que nous avec nos EPR qui ne se vendent guère, fournissent une électricité à désormais environ 130 euros le MWh et mettraient un temps considérable à être achevés si vous tenez compte de tous les délais de puis une décision jusqu’à la fourniture d’électricité. On va beaucoup plus vite avec les renouvelables et on peut aller encore plus vite.

    Je vous invite à vous référer aux études scientifiques (et non à vos sites de lobbying) sur les délais réels d’implantation du nucléaire comparé aux renouvelables, aux délais de progression, aux coûts, aux perspectives etc

    En conclusion on irait beaucoup plus vite en s’associant beaucoup plus aux autres pays européens qui font des renouvelables (tous en fait) pour faire baisser les coûts plus vite, diffuser plus rapidement le stockage et exporter bien plus que de se cramponner au secteur nucléaire agonisant comme en son temps le charbon qui a conduit à la coquille vide des Charbonnages de France.

    La réalité est peut-être dure à regarder mais quand des responsables du secteur nucléaire vous disent que dans quelques 20 ans le nucléaire sera chinois alors qu’il est déjà à 60% russe, on ne peut pas leur donner tort. Si vous comptez comme Hervé Nifenecker sur la Chine pour partager des parts de marché et vous aider à vous en sortir, l’exemple du TGV entre autres devrait vous faire réfléchir.

    De même et encore une fois, comment pourriez vous défendre une Europe ayant un mix majoritairement nucléaire face à des missiles hypersoniques. En distribuant des pastilles d’iode à tous les européens ?

    Réfléchissez un peu sérieusement et objectivement Mister Dan Gamelin-Maginot !

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