Ce lundi 23 septembre 2019, le sommet de l’ONU pour le climat s’ouvre à New York. Le siège des Nations unies accueillera des chefs d’Etat du monde entier. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelle à la concorde afin d’aller au-delà des promesses pour l’Accord de Paris. À l’heure du multilatéralisme, la transition écologique de la planète doit répondre à l’urgence climatique…
Emmanuel Macron est-il toujours le champion du climat ?
Le climat est devenu l’un des principaux enjeux des réunions internationales. Après le G7 de Biarritz, pendant lequel les incendies en Amazonie ont été au cœur des discussions, les dirigeants du monde se retrouvent à compter d’aujourd’hui, le 23 septembre 2019, à New York. À l’initiative du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, plusieurs chefs d’État vont se mobiliser face à l’urgence climatique.
En première ligne, Emmanuel Macron veut répondre à l’attente de la jeunesse sur l’environnement. À ses côtés, la Chine et l’Inde s’engagent. À la veille du G7 à Biarritz, l’ambassade de France en Chine rappelait : « la France attache une grande importance à sa coopération avec la Chine sur le climat« . De son côté, l’Etat indien a offert 193 panneaux solaires, qui ont été installés sur le toit du siège de l’ONU. Le parc solaire Gandhi, inauguré par Narendra Modi, va produire 86 000 kWh chaque année, soit l’équivalent de 30 246 kg de charbon.
La diplomatie climatique avance. Le président de la République peut compter sur de nombreux pays du G20 pour faire entendre son message aux Etats-Unis ou au Brésil. Ainsi, Emmanuel Macron s’est félicité de l’engagement signé par la Russie ce 23 septembre 2019, en faveur de l’Accord de Paris.
I signed a government resolution ratifying the Paris climate agreement. Obviously, global climate change can only be curbed jointly. Russia is actively involved in efforts being made by the international community towards this goal
— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) September 23, 2019
Les Nations Unies contre le réchauffement climatique
L’ONU adopte le développement durable mais son Secrétaire général souhaite aller au-delà des discours et des promesses. Antonio Guterres vise la neutralité carbone d’ici à 2050. Lors de la COP 26 qui aura lieu à Glasgow, les objectifs de la COP21 devront être officiellement révisés. Parmi les solutions envisagées pour réussir à limiter la hausse des températures à 2 degrés : taxer le carbone et arrêter la construction de centrales à charbon.
En attendant, l’urgence reste le fonds vert. Une réunion est prévue à Paris le 24 et 25 octobre 2019 ; pour l’instant, les initiatives des différents pays rassemblent 7 des 10 milliards d’euros attendus. L’objectif est de favoriser l’accès aux financements internationaux des pays émergents.
Pour le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, toutes ces mesures doivent néanmoins être défendue « dans le respect de la souveraineté de chacun ». En France, la décision d’arrêter l’exploitation du charbon a déjà été actée avec la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Pour la taxe carbone en revanche, aucune initiative gouvernementale n’est attendue avant la Convention citoyenne, prévue en octobre 2019.
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