Le nucléaire canadien se relance avec les petits réacteurs modulaires

Le nucléaire canadien se relance avec les petits réacteurs modulaires

petits réacteurs modulaires

Si quelques pays occidentaux sont tentés par la dénucléarisation, le Canada a au contraire décidé d’investir dans l’atome. Le pays souhaite faire diminuer sa production de gaz à effet de serre tout en augmentant sa production d’énergie domestique. Pour cela, il compte sur une innovation de la filière : les petits réacteurs modulaires (ou SMR pour Small Modular Reactors). Ainsi, bien que la technologie ne soit pas encore totalement au point, elle offrira bientôt de nouveaux débouchés pour la filière nucléaire…

Le Canada est-il en train de devenir le meilleur défenseur du nucléaire dans le monde ? Depuis plusieurs mois, le gouvernement de Justin Trudeau, multiplie en tout cas les déclarations en sa faveur. En décembre 2017, le pays a présenté son plan contre le changement climatique. Les ambitions sont élevées : réduire de 30% les émissions de CO2 du Canada d’ici 2030 ; et atteindre les 80% à l’horizon 2050. Mais à l’heure actuelle, le pays est loin de remplir ses objectifs. Pour augmenter sa part d’énergie décarbonée, le Canada a donc décidé de se tourner vers l’énergie nucléaire.

Une énergie nucléaire déjà bien présente dans le mix électrique

Le nucléaire est déjà bien ancré dans l’histoire énergétique du Canada. Dès 1966, le pays a lancé la construction de neuf réacteurs nucléaires sur sa côté Est. Depuis, le parc nucléaire canadien s’est encore étoffé ! En effet, le pays compte actuellement 17 réacteurs nucléaires en service, installés dans quatre centrales différentes. La plus importante, la centrale nucléaire de Bruce, est également la centrale la plus puissante au monde. Avec huit réacteurs, elle présente une puissance totale de 6 232 MW. Seulement, elle est aussi l’une des plus vieille centrale du Canada, du fait de l’âge moyen de ses réacteurs (inaugurés en 1978 et 1987). C’est pourquoi, afin de s’assurer un avenir énergétique bas carbone, le Canada compte sur sa nouvelle stratégie nucléaire, avec non plus de grosses centrales mais plutôt des petits réacteurs, faciles à déployer sur l’ensemble du territoire.

Le nucléaire fournit actuellement 16% de l’électricité consommée sur l’ensemble du territoire canadien. Mais cette statistique masque une réalité plus complexe : les centrales nucléaires, toutes situées sur la côte Est du pays, là où la concentration de population est la plus élevée, représentent parfois la source principale d’approvisionnement en électricité. Dans la province de l’Ontario, où est située la centrale de Bruce, le nucléaire couvre 60% des besoins électriques. Pour le reste de ses besoins, le Canada se repose encore beaucoup sur ses centrales à charbon. Pourtant, ces centrales devront fermer leurs portes dès 2030.

Le nucléaire se réinvente avec de petits réacteurs modulaires

Le gouvernement canadien compte notamment sur le Laboratoire Nucléaire Canadien pour mener les recherches sur les SMR. Ce dernier estime pouvoir construire son premier prototype d’ici 2025. Sa petite taille et sa conception simplifiée permettront ensuite de le produire à la chaîne dans une usine, ce qui diminuera les coûts de fabrication. Il pourra alors finalement être assemblé sur son lieu d’installation. Qui plus est, du fait de sa taille modeste et d’un raccordement facilité au réseau électrique, il pourra être déployé partout, et particulièrement dans les zones d’habitation reculées où l’offgrid se développe massivement. Pour le gouvernement canadien, les petits réacteurs modulaires pourraient aussi offrir une seconde vie aux centrales à charbon qui doivent être arrêtées dans les prochaines années. Dès novembre prochain, le gouvernement dévoilera sa feuille de route pour la mise en chantier des nouveaux réacteurs.

Avec seulement 300 MW de puissance contre 800 MW de puissance pour un réacteur classique, ces petits réacteurs modulaires s’inscrivent dans la tendance actuelle au nucléaire “de poche”. Tout comme le Canada, la Russie et la Chine croient également au potentiel d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires au format compact, rapides à construire et faciles à déployer. La Russie a déjà lancé les bases de cette nouvelle vision du nucléaire en avril dernier, en lançant sa première centrale nucléaire flottante, munie d’un réacteur compact.

En France, EDF travaille aussi sur un nouveau modèle ultra-compact de réacteur nucléaire. En mars dernier, l’entreprise a annoncé mener des recherches conjointement avec le Commissariat à l’Energie Atomique. L’objectif est de mettre au point un petit réacteur d’une puissance de 150 à 170 MW. Pour la première phase du projet qui durera jusqu’à l’été 2019, l’industriel dispose d’un budget de 20 millions d’euros.

©FlickR – CNL LNC 

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Dommage que le réacteur canadien à sel fondu de “terrestrial Energy”, ne soit pas un réacteur à neutrons rapides et qu’il ne pourra donc pas fissionner les transuraniens comme les différents isotopes de PU(à part peut être le 239 et encore…),ni les actinides mineurs.

    Un bon SMR de l’avenir devrait être un SMFR (avec le F pour Fast (rapide) ).

    Le réacteur de Bill Gate ou réacteur<> de TerraPower, (la start-up de Bill Gates) sera lui, à neutrons rapides et devrait entrer en service à l’horizon 2025,si tout va bien .

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  • La réduction de la taille d’ ASTRID sera une très bonne chose :
    La France a vraiment bien fait de décider de réduire fortement la puissance de son projet de réacteur rapide (RNR) ASTRID à 100 MW (ou à 200 MW), car cela permettra de fabriquer plus facilement un système SMFR(small modular FAST reactor(neutrons rapides)à cycle de Brayton(avec turbine à azote) ,(sigle SMFR par opposition au sigle SMR (à neutrons lents)). Il serait même préférable que ce soit un RNR à 100 MW car on fabriquera plus facilement et plus rapidement, un Système de Conversion d’Energie (SCE)à cycle de Brayton(sodium-azote), que si sa puissance avait été de 600 MW(trop difficile à 600MW). Avec un SCE doté d’un échangeur de chaleur Sodium-Azote pour produire de l’électricité, et non plus à sodium-eau(vapeur) du classique cycle Rankine,il y a un vrai progrès dans la sécurité du fonctionnement d’un RNR au sodium. Ainsi sera éliminé définitivement, tout risque de rencontre(et donc d’explosion) entre le sodium et l’eau. Donc on fabriquera des petits réacteurs rapides, capables de traiter tout sortes d’actinides( majeurs et mineurs)(uraniens,plutoniens et transuraniens) et plusieurs types de PF(hormis le CS137 à trop faible section efficace mais qui devient du baryum inoffensif et utilisable par l’industrie au bout de 3siècles seulement)aidant à résoudre la question des déchets à vie moyens terme et long terme. Donc ça vaut vraiment le coup de fabriquer ce petit ASTRID à cycle de Brayton à l’ azote. Car il nous apprendra à bien maitriser la filière à neutrons rapides, et à en tirer à l’avenir, le mieux possible, les meilleurs partis: Surgénération et élimination de l’immense majorité des déchets HALV. La réversibilité nécessaire des Cigéos(comme celui de Bure) permettra de récupérer tous ce qu’il faudra traiter, quand la filière sera très bien maitrisée d’ici un siècle ou deux.
    Les ressources en matières fertiles d’uranium appauvri en France sont de plusieurs millénaires de la consommation électrique actuelle. Les réacteurs à neutrons rapides sont donc l’avenir du nucléaire de fission dans les siècles à venir.

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  • Le Canada va avoir parmi d’autres l’exemple de la Californie qui passera aux 100% renouvelables dès 2045, l’Australie au début des années 2030, déjà une vingtaine de pays importants au total.

    Ce pays a déjà fait l’objet de plusieurs modélisations poussées d’IA pour le passage aux 100% renouvelables avec les avantages économiques, de sécurité, sans déchets etc, dont celles de Stanford (données sur plus de 6 ans intégrant les pires scénarii climatiques et pas de consommation/production de moins de 3 secondes), facile à visualiser et qui développe actuellement ces modélisations pour les villes (pour le moment des Etats-Unis) :

    http://thesolutionsproject.org/why-clean-energy/#/map/countries/location/CAN

    Les réacteurs modulaires c’est le serpent de mer régulièrement ressorti depuis plus de 40 ans dont on ne voit toujours pas comment il vont résoudre les problèmes ou accroître la part du nucléaire dans toutes les prévisions à venir y compris celles de l’Agence de l’énergie atomique elle-même et qui sont très limitées dans le mix électrique mondial.

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  • Comme le souligne le World nuclear industry status report et notamment sa version 2018, l’énergie nucléaire est principalement promue par les Etats détenteurs de l’arme atomique, qui sans doute craignent une perte de connaissances et de nouvelles recrues dans ce domaine, et il y a de fait un décalage entre les annonces de ce qui est présenté comme des “nouveautés” annoncées pourtant depuis des décennies et qui ne sont soit pas assez sécurisées ou ne réglant pas tous les problèmes, soit pas assez compétitives et les réalités économiques et techniques.

    On a réduit Astrid non pour des questions techniques mais une fois de plus de coûts.

    Quand des réacteurs modulaires seront commercialisés (dans une très forte concurrence du secteur et après au total beaucoup de dépenses sur des décennies sans pour autant avoir tout résolu ni limité les problèmes liés à la dissémination de la technologie) çà ne correspondra qu’à une petite part du marché global nucléaire, lui-même représentant une part réduite du seul mix électrique mondial (actuellement d’environ 10% et moins encore dans les décennies à venir suite à la fermeture d’un nombre plus important de centrales anciennes par rapport l’ouverture de nouvelles. Dès lors l’argument climatique ne tient plus vraiment car il faut être efficaces sous 10 ans à présent et les renouvelables sont parmi les mieux placées parmi les méthodes globales efficaces et les plus rapides face aux retards que l’on ne cesse de prendre.

    Ainsi encore un exemple du décalage des annonces du nucléaire et de la réalité ces jours-ci :

    L’administration Trump, comme l’administration Obama avant elle, préfère mélanger 34 tonnes de plutonium mortel – assez pour fabriquer environ 8 000 armes nucléaires – avec une substance inerte et l’enfouir sous terre dans la Waste Isolation Pilot Plant (WIPP) au Nouveau Mexique.

    Aux Etats-Unis l’usine de retraitement qui devait en effet être construite par Orano (ex-Areva) et son partenaire américain dans le cadre de Mox Services vient d’être annulée et aurait coûté environ 48 milliards de dollars en plus des 7,6 milliards déjà dépensés.

    https://www.reuters.com/article/us-usa-plutonium-mox/trump-administration-kills-contract-for-plutonium-to-fuel-plant-idUSKCN1MM2N0

    .

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  • De plus Duke Energy qui a annoncé récemment n’ajouter aucune centrale nucléaire aux Etats-Unis car “ce n’est plus compétitif comparé aux énergies renouvelables” et qui envisageait d’utiliser le mox comme combustible, avait fait savoir après une série de tests défaillants qu’il ne choisirait pas cette solution.

    Outre Atlantique le combustible irradié est actuellement entreposé à sec dans 34 États sur plus de 60 sites sous licence générale et 15 sites avec des licences spécifiques. En France les combustibles mox au plutonium – que l’on ne sait pas retraiter à l’échelle industrielle en raison des risques de criticité et coût élevé – font qu’il y a en conséquence une accumulation de combustibles irradiés dans les piscines de La Hague et en amont dans les piscines des centrales nucléaires.

    Le feuilleton d’Orano (ex-Areva) ne paraît en outre pas pour autant terminé puisqu’il semble possible qu’une amende jusqu’à 24 milliards d’euros puisse lui être infligée par la justice américaine :

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/affaire-areva-la-monstrueuse-amende-qui-menace-la-france-1308725

    .

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  • A préciser que même le fait qu’ ASTRID,ait été réduit pour une question de coûts, permet justement dans ce cas de figure, par la même occasion,que les questions techniques liées au Système de Conversion d’Energie à cycle de Brayton(sodium-azote) soient plus facilement résolues avec une puissance de seulement 100 MW (ou 200 MW),qu’avec une puissance de 600MW ,6 fois (ou 3 fois) supérieure;c’est l’évidence même.Par conséquent,ce petit ASTRID,plus facilement(et plus rapidement) constructible,nous apprendra à bien maîtriser la filière à neutrons rapides, et à en tirer à l’avenir, le mieux possible, les meilleurs partis: Surgénération et élimination de l’immense majorité des déchets HALV. Et comme les ressources en matières fertiles d’uranium appauvri en France sont de plusieurs millénaires de la consommation électrique actuelle; les réacteurs à neutrons rapides sont donc l’avenir du nucléaire de fission dans les siècles à venir !!! Et les dogmatiques antinucléaires fanatiques,ainsi que leurs tristes laquais,on les méprisent infiniment: Ils finiront,d’ailleurs, tous, dans les poubelles de l’histoire,d’ici un siècle ou deux,peu importe. Ils n’auront été que des malfaisants archaïques,qui seront bientôt voués à un mépris éternel .

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  • Produire de l’énergie avec Astrid à un coût que tous les scientifiques et ingénieurs travaillant sur ce sujet admettent qu’il se heurtera à un problème de compétitivité face à la baisse continuelle du prix des renouvelables n’a pas de sens. Cà ne peut servir qu’à réduire des déchets pour une durée plus raisonnable mais importante quand même ou constituer une niche.

    Le même problème se pose pour Iter qui fait régulièrement l’objet de problèmes de financement de la part de pays pour cette raison.

    Un choix se pose également entre ces 2 techniques dont les coûts s’ajoutent et qui sont différentes.

    Les 2 techniques correspondent à des énergies “centralisées” alors que les évolutions renouvelables actuelles s’orientent de plus en plus grâce au stockage d’électricité comme de chaleur et à une autre approche de l’urbanisme et des bâtiments, à des intégrations totales in situ et s’étendent à d’autres aspects dont transports etc

    Dès lors les lourdes infrastructures de réseaux et leurs coûts élevés (incompressibles et de plus de 30% du prix de l’énergie) sont amenées progressivement à disparaître. Alors que c’est un handicap majeur pour Astrid et Iter.

    Qui ira acheter une électricité centralisée avec ses coûts élevés de transports, la moindre sécurité réseau, un abonnement etc quand il peut la produire à moindre coût sur place et avec plus de sécurité.

    Les armements actuels sont entre autres des missiles hypersoniques dont les modèles actuels évoluent à plus de 20.000 km/h pour les plus avancés et rien ne permet de sécuriser désormais une unité d’énergie nucléaire centralisée avec toutes les conséquences que cela implique quelle que soit la technologie nucléaire développée.

    Dès lors qu’il s’agisse d’Astrid ou Iter une simple frappe ciblée pose un problème majeur face auquel aucune sécurité d’Astrid en particulier n’est efficace. Sans parler d’autres formes d’attaques type terrorisme avancé etc.

    L’intégration des renouvelables dans les entreprises, bâtiments et autres micro-réseaux ne posent nullement ces problèmes et on le constate déjà lors des événements climatiques ou de plus plus en plus de communes et bâtiments s’orientent vers l’autonomie énergétique.

    De plus les renouvelables répondent à tous les aspects énergétiques et pas seulement principalement électriques : entre autres multiples exemples on fait du chaud ou du froid solaire et sans les inconvénients majeurs des climatiseurs qui vont constituer d’importantes émissions de gaz à effet de serre dans leur conception majoritaire actuelle avec une hausse considérable de la consommation électrique pour seulement climatiser (tout en réchauffant drastiquement la planète)

    Jusqu’à au moins 2030 il se vend déjà 17 climatiseurs par seconde dans le monde dont la plupart ne seront pas correctement entretenus et recyclés dont effet de serre amplifié.

    Les réseaux de chaleur fonctionnent très bien avec du solaire, du biogaz etc et les réseaux biométhane permettent un transports d’énergie à moindre coût comparé à l’infrastructure électrique.

    Le bilan de l’électrométhanogénèse parmi d’autres, qui est amenées à se développer largement avec les unités biogaz très nombreuses dans le monde est bien supérieur au plan émissions de C02 que celui de tout nucléaire puisque qu’il permet de fixer plus de C02 dont de le réduire.

    Le solaire permet des apports et intégrations considérables y compris dans les transports etc. On peut techniquement rouler avec un véhicule de moins de 400 kg de 4/5 places en majeure partie avec du solaire ce qui permet de réduire les batteries à 60 kg comme largement démontré avec les catégories “Cruiser” développées à cet effet pour le World Solar Challenge et autres et qui aboutissent de plus en plus à des modèles commerciaux les plus efficients qui existent. De même le solaire peut réduire de 25% la consommation des camions frigorifiques et de plus de 2000 litres de carburant pour les autres ce qui est substantiel au plan des flottes mondiales.

    La technologie laser entre autres devrait permettre de mieux supprimer les déchets nucléaires qu’Astrid et à moindre coût. C’est donc aussi une approche économiquement concurrente en plus d’Iter.

    Mais cà ne répond pas à l’urgence climatique, n’est par avance pas compétitif et ne correspond par aux possibilités de large décentralisation que seules permettent les technologies renouvelables en développement rapide.

    De plus cà n’est qu’une approche parmi les autres approches nucléaires actuelles qui au total dans tous les cas ne correspondent qu’à une faible part de l’électricité mondiale actuelle et encore moins à venir compte tenu de l’ensemble des technologies énergétiques et de leurs évolutions.

    Sans évoquer les parts de marchés respectives et la réalité des situations et perspectives auxquelles peuvent prétendre chaque pays compte tenu des différentiels de concurrence et alors que l’on voit notre industrie nous échapper de plus en plus et qui est souvent du niveau de l’Espagne en terme de qualité mais de l’Allemagne en terme de prix.

    Voir par exemple les parts de robotisation en France comparé à d’autres pays dont l’Italie qui nous dépassent largement.

    Le nucléaire a plus d’intérêts dans les aspects médicaux, la conquête spatiale etc ou gaspiller des ressources par obsession et sur la base de vieux modèles d’approche énergétique risque de compliquer comme d’habitude la tâche des générations à venir.

    Et ce pour ne citer rapidement que quelques arguments d’une approche énergétique qui doit être clairvoyante, réaliste, spécialisée et approfondie et nécessite donc de ne pas raisonner avec un cerveau visiblement irradié au Pu 239, plus prompt à insulter qu’à réfléchir et qui tente de nous jouer un air de pipeau pour nous faire avaler de grosses vieilles couleuvres !

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  • Si l’on devait sortir du nucléaire civil à cause des pays militairement avancés qui pourraient nous attaquer avec des missiles hypersoniques dont les modèles actuels évoluent à plus de 20.000 km/h pour les plus avancés et parce que rien ne permet de sécuriser désormais une unité d’énergie nucléaire centralisée face à de tels missiles, alors il faut nous faudrait aussi sortir de l’énergie hydraulique des grands barrages qui comme celui au dessus de Grenoble, s’il était atteint par de tels missiles hypersoniques quand il est bien plein, provoquerait la mort et disparition de 500 000 personnes au moins,et ce serait le même ordre de grandeur cataclismique pour quelques autres grands barrages comme entre autres celui de Vouglans dans le Jura et ailleurs.
    Un tel raisonnement impliquerait d’abandonner à la fois les grands barrages hydroélectriques,très vulnérables à ces missiles aussi, en plus du nucléaire civil. Il ne faudrait donc compter que sur de l’éolien ,du solaire, du biogaz(très insuffisant par rapport aux besoin d’un pays comme la France), des batteries ,des réservoirs h2 et ch4 produits à quels coûts?Tous ça très décentralisé .On est dans le délire Bobo pseudo-écolo stupide et grotesque.

    De plus les grands pays capables parceque suffisament militairement avancés qui pourraient nous attaquer avec de tels missiles hypersoniques (Russie ou Chine) subiraient la même réplique de la part de l’otan sur leurs nucléaire centralisé et leurs grands barrages. Cette M.A.D (mutuelle destruction assurée)est extrêmement dissuasive et votre hypothèse n’est donc pas recevable. Quand à vos croyances et mauvaises études sur un ”tous décentralisé” ,c’est du délire irrecevable par les décisionnaires des grands pays sérieux. C’est la marotte stupide d’ antinucléaires façon EELV et GP (dont beaucoup de décroissantistes parmi eux)que vous essayez de fourguer à des naifs enfumés,ou mal informés, par votre méprisable idéologie et vos exécrables bobards,pour votre greenbuisness à 2 balles.En fait vous êtes aussi un ennemi du renouvelleble car vous entretenez une guerre stérile entre nucléaire et renouvellable . Cette guerre stérile profite et profitera encore plus aux énergies fossiles et au changement climatique. Vous me dégoutez à l’extrème ,vous me faites vomir.Il n’y aura pas de mots assez dur pour le malfaisant extrème que vous êtes.

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  • Les différentes modélisations ad hoc bidon “poussées d’IA” (garbadge in , garbadge out ;Même avec l’IA, cette règle ne change pas) pour le passage aux 100% renouvelables avec les avantages économiques, etc, pour différents pays, dont entre autre, celles de Stanford (dont des chercheurs indépendants ont plusieurs fois démontrés les biais, les manipulations carences, négligences et truquages, et qui ont été évidement accusés de dépendre du lobby nucléaire par les adorateurs de cette étude biaisé et ratée de Stanford) ont été plusieurs fois démontées comme étant aussi artificielles que honteusement partisanes et surtout réalisées pour le compte d’associations et organisations dont le vrai but est le rejet total et inconditionnel du nucléaire civil; et qui ont demandé ces modélisations, essentiellement dans ce but .

    Ajoutons que les coûts bas des énergies éoliennes et PV souvent évoqués, sont selon les cas de figures dûs soit à des artifices de subventions, ou alors à des cas marginaux de lieux où l’on trouve beaucoup de Soleil pour le PV, et d’autres lieux ou l’on trouve beaucoup de vent régulier pour l’éolien. Ces biais et bidonnages sont très courant chez ceux qui veulent faire croire que ces cas de figures minoritaires sont le cas général quasiment partout dans le monde.
    Et tous ces bidonnages ,qui proviennent des mêmes genres de tricheurs et manipulateurs que l’on trouve abondement, en lien sur le web,par dizaines, sont encore pires lorsqu’ils prétendent que l’on pourra, pour des faibles coûts vraiment “très compétitifs” stocker massivement les énergies intermittentes de telle sorte qu’il n’y aura plus besoin ni de nucléaire , ni de gaz fossile, ni de charbon, puisque les coûts additionnés des intermittentes + leurs stockages seraient moins cher que le nucléaire et permettraient de passer les hivers sans problèmes.

    Hors, lorsque des vrais chercheurs indépendants des idéologies antinucléaires et tout aussi indépendants des groupes pro-nucléaires ,analysent de très prés ces études et modélisations , ils y retrouvent toujours les mêmes genres de biais, manipulations carences,négligences et truquages. Donc les problèmes de coûts que poseraient, dans le monde réel, les modèles 100% renouvelables ne sont absolument pas résolus.et c’est pour ça que les vrais décisionnaires européens, canadiens, et de Washington aux USA, ne cherchent pas à faire passer leurs pays au 100 % renouvelable, ça n’est pas crédible .Ceux qui prétendent le contraire sont des gros menteurs pour des raisons aussi idéologiques que partisanes. Les pays qui abandonnent le nucléaire compensent et compenseront toujours l’absence de nucléaire par au moins du gaz fossile, et même, aussi, selon les pays,par du charbon, en plus. Les antinucléaires qui se font passer pour des gens qui seraient juste pour le 100% renouvelable, sont des menteurs, des malhonnêtes, des escrocs. Honte à eux.

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  • Iter : Ce dispositif n’a pas vocation à produire de l’électricité ,mais seulement à démontrer qu’on peut produire dix fois plus d’énergie qu’injectée initialement. C’est un engin de recherche . Ses premiers successeurs auront pour vocation de produire de l’électricité indépendamment des coûts . Ce n’est qu’après, bien après, que l’on songera à produire de l’électricité rentable et compétitive avec la Fusion. Vous n’y comprenez rien ou faites semblant de ne pas comprendre. Votre mauvaise foi ou votre incompétence est sans limite.

    Astrid produira certes de l’électricité mais sa première vocation n’est pas d’être compétitive par rapport aux autres sources d’énergies, C’est également un engin de recherche (vous feignez de l’ignorer ou vous êtes profondément stupide ou de très mauvaise foi)destiné à démontrer la maîtrise de la surgénération de combustibles fissiles et de l’incinérations des déchets transuraniens et de certains produits de fissions.

    Par contre les successeurs d’Astrid, eux, auront vocation à être compétitifs.

    Une fois de plus vous exposez les choses de manière tronquée, que ce soit par bêtise,ignorance ou par mauvaise foi.

    D’autre part les petits réacteurs du futur(qu’ils soient de fission ou de fusion)de 30 MW, 50 MW, 100 MW, 150 MW ou même 200 MW,à la fin de ce siècle, correspondraient très bien à d’éventuels systèmes décentralisés si besoin étaient pour un certain nombre de région et de cas de figure. Donc “l’argument”, décentralisation contre centralisation, est très mal adapté ; en fait, il ne vaut quasiment rien, c’est du pipeau et de l’ enfumade stupide, comme d’habitude avec les antinucléaires de tout poils…Que la honte éternelle soit sur tous ces sinistres pipeauteurs !!!

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  • @ Avenirdunucléaire : Votre texte qui compte plus de 50% d’insultes est illisible. Evitez de chaque fois sortir du sujet, vous faîtes le Mélenchon et tout le monde s’en fout moi en premier. Restez dans le sujet.

    – bien sûr que les grands barrages posent problèmes face à l’évolution des armements et du terrorisme, changements climatiques, surveillance des infrastructures etc dont il faut tenir compte dans les choix énergétiques car les conflits n’ont pas disparu mais l’apport moyen est de 12% au mix électrique et ce n’est que la moitié de ces barrages qui sont un inconvénient donc en gros la moitié de ce pourcentage.

    Il faut évidemment tenir compte des évolutions des risques et si l’infrastructure nucléaire est touchée c’est tout le réseau qui s’effondre en plus de la contamination durable de régions entières. Vous avez moins de 60 secondes pour réagir quand vous avez détecté l’arrivée de ce type de missile. C’est redoutable et c’est un problème posé par exemple pour les porte-avions etc. Vous savez très bien que ce type d’armement ne va pas être limité à quelques pays seulement et qu’il est à l’heure actuelle et sans doute pour longtemps impossible de trouver la parade. Informez vous car çà fait partie des risques énergétique à prendre en compte. L’Otan n’a pas de réponse satisfaisante à çà.

    Pour mémoire GrdF a publié dernièrement une étude sur la part de biogaz et de toutes les origines de biométhane (méthanation, gazéification, biogaz etc) et vous pourrez constater que çà couvre 100% des besoins à horizon 2050 si nécessaire)

    – les modélisations n’ont rien de bidon et sont utilisées par des groupes comme Engie, EDF, des opérateurs de réseaux comme Entso-e, Transgrid, SCG, PG&E etc qui pour beaucoup ont publié des études (par exemple Engie pour la couverture 100% renouvelables de la région Paca avec 20% d’économie par rapport au mix actuel etc)

    Et ce en plus des nombreuses études scientifiques de tous pays.

    Vous êtes visiblement pas du tout du secteur énergétique et très mal informé car concernant Stanford, leurs études ont évidemment été régulièrement contestées principalement par des lobbies mais chaque fois confirmées et reconfirmées par d’autres études scientifiques etc dans le monde. Le bilan est qu’elles n’ont pas pu être remises en cause et s’avèrent parfaitement valides et tout à fait utiles si vous aviez suivi ce sujet. Elles sont de plus régulièrement remises à jour en fonction d’évolutions technologiques et économiques. Si vous considérez que les scientifiques de Stanford sont des abrutis, allez donc y faire un tour et vous changerez certainement d’avis. Ils sont classés 1er ou second mondiaux selon les années en innovations, brevets etc nettement devant Polytechnique. J’échange régulièrement avec eux entre autres au plan scientifique et je n’ai vraiment rien à redire sinon je serais critique et j’arrêterais.

    Concernant les prix de l’énergie vous racontez n’importe quoi. Ce sont les chiffres officiels des appels d’offres dans toutes régions et souvent au climat plus froid que le nôtre comme les importants appels d’offre il y a quelques temps dans l’Etat de New York à 17 euros le MWh pour de l’éolien + solaire et stockage inclus ou en Europe du Nord etc Vous m’accusez de biaiser les chiffres c’est ridicule puisque je donne chaque fois que j’ai le temps des liens pour prouver telle ou telle affirmation mais on ne peut publier plusieurs liens ici dans le même texte sinon le message ne passe pas.

    De même vous avez les données des études de groupes comme le groupe Lazard, Bloomberg N. Energy Finance qui est réputé pour le sérieux de ses données, les données officielles des appels d’offres des différents services des Etats et autres organismes etc.

    Vos autres affirmations sont également fausses puisque la Californie 5e puissance économique mondiale passe aux 100% renouvelables en 2045 (ils ferment le nucléaire Diablo Canyon en 2025 au plus tard et Duke Energy confirme pour les Etats-Unis qu’il n’ajoutera plus de nucléaire car ce n’est pas compétitif. Tout cela est officiel.

    L’Australie envisage de passer aux 100% renouvelables au début des années 2030. Et vous avez une vingtaine de pays qui suivent vers le 100% renouvelables mais comme vous ne connaissez pas grand chose au secteur de l’énergie sinon de rêver sur des données nucléaires incomplètes et pas souvent réalistes vos affirmations sont contraires aux faits que vous pouvez vérifier pourtant point par point. Si vous ne regardez pas ce qui se passe dans les renouvelables etc, croyez bien que je regarde et m’informe sur ce qui se passe dans le nucléaire.

    Il est de même faux de dire que ceux qui font des renouvelables compensent par du fossile même si c’est le cas de certains opérateurs qui ont des unités thermiques car globalement les fossiles reculent fortement à cause des renouvelables comme des données comme Carbon tracker et d’autres le démontrent en suivant précisément l’évolution des fermetures de centrales thermiques dans le monde au fil de la progression des renouvelables.

    Pour ce qui est de l’hydrogène et de la méthanation il ne vous a pas échappé que la France a pris des dispositions importantes dans ce sens de même que 25 pays européens et qu’il existe plus de 70 unités d’hydrogène méthanation en Europe dont plusieurs au stade industriel et de capacités importantes qui s’ouvrent au fil du développement des renouvelables et de l’injection réseau comme des transports etc

    Vous êtes décidément très mal informé et voulez donner des leçons c’est le monde à l’envers. Documentez vous sérieusement.

    Encore une fois je ne suis pas dans une posture binaire pro ou anti mais tente de démontrer que les choses changent rapidement dans le domaine de l’énergie que je connais très bien pour y travailler en permanence avec différents partenaires et ce n’est pas original de constater que le nucléaire manque de compétitivité et qu’il y a des approches technologiques qui changent les modèles énergétiques.

    Des groupes comme EDF, Total, Engie etc le voient, l’évoquent et vous pouvez le constater par les achats d’entreprises qu’ils réalisent. De même dans les classements des entreprises et innovateurs du secteur entre autres. .

    Concernant enfin Iter et Astrid, bien évidemment que le but final après la R&D est bien de produire de l’électricité et si vous interrogez les gens qui travaillent sur ces secteurs et j’en connais, ils admettent qu’ils vont se heurter à un problème de compétitivité. C’est largement connu et public pour Iter mais également pour Astrid puisque des équipes comme celles du Pr Loiseau le disait déjà par exemple.

    De même dans le contexte nucléaire mondial notre part de marché est très réduite (Rosatom 60% du marché actuel, le reste concerne principalement la Chine). Tout comme en terme de perspectives où même l’Agence de l’énergie atomique le souligne dans ses rapports ou le World nuclear industry status report encore en 2018.

    Enfin concernant l’intégration nucléaire vous n’allez pas mettre un mini réacteur dans chaque quartier ou répartis en quantité dans le monde car il y a toujours les risques et une maintenance spécifique. La compétitivité n’est pas démontrée, nous n’avons plus le temps d’attendre au plan climat et cà n’est qu’une petite part potentielle de la production nucléaire, elle même réduite au plan mondial et qui ne change pas la donne. Par contre il est clair que l’on se disperse et qu’il y a des pertes de temps et d’argent alors que si l’on est objectif on peut prévoir qu’il y a des orientations prises qui n’auront pas d’intérêt.

    Les différentes formes de solaires sont bien plus largement intégrables (toitures, façades, vitrages, transports etc) tout comme la plupart des stockages et d’autres énergies renouvelables également.

    Même si le secteur du bâtiment prend du temps pour évoluer, on sait de mieux en mieux faire des bâtiments qui consomment très peu d’énergie et de plus en plus qui sont producteurs d’énergie.

    Le problème qui restait était le stockage et il est de mieux en mieux résolu. Et quant aux coûts de ce stockage ils sont déjà compétitifs dans plusieurs régions du monde et suivent des courbes de baisse des prix importantes. Le Na-ion fait de plus en plus ses preuves par exemple et la ressource (sel) est courante. Mais ce n’est qu’une approche parmi de nombreuses autres.

    Des bâtiments ABC comme ceux que Bouygues construit notamment à Grenoble sont une bonne approche et il y en a de nombreuses autres (plusieurs dizaines de milliers de bâtiments et maisons déjà concernées en Europe) et on continue de progresser. L’énergie locale est comme la consommation locale plus intelligente et pertinente qu’un système centralisé qui nécessite des infrastructures, est moins sécurisé, génère des pertes etc.

    http://www.cyberarchi.com/article/le-demonstrateur-abc-se-sert-de-son-environnement-25-10-2018-16678/image-other-16678-09

    Vous ne suivez manifestement pas l’ensemble de l’information énergétique de pointe dans tous les secteurs concernés, je sais c’est vaste, sinon vous constateriez qu’il y a des évolutions notoires dans le monde et des solutions bien plus pertinentes que d’autres et des changements incontournables si l’ont veut rester compétitifs et ne pas être absents de tous les marchés présents et à venir.

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  • Il y a 60 ans, le nucléaire civil nous promettait un avenir radieux, aujourd’hui c’est plus que la gueule de bois, entre les risques croissants, les pollutions, les déchets, l’inflation des coûts de toutes sortes… Il y a encore des individus qui en rajoutent pour nous promettre l’énergie éternelle sans déchets et sans risques ! Pourtant, le père noël n’existe pas …..
    Les techniciens du nucléaire possèdent un savoir certain, mais l’énergie a des implications sociétales et c’est aux citoyens d’en décider et non aux techniciens du nucléaire aveuglés par leurs recherches parcellaires et déconnectés des enjeux et des risques. Je suis atterré de lire le fanatisme « d’avenir du nucléaire », à consonance sectaire, qui met en exergue des supputations scientifiques hypothétiques, dont on sait si le niveau industriel est atteignable, et qui surtout passe sous silence tous les autres déchets qui nous resteraient à accumuler sans fin au mépris total des millions de générations futures. Et à des prix faramineux obérant toute notre compétitivité économique, surtout en cas de grave incident. C’est vrai que les nucléocrates n’ont que faire des générations futures, seuls semblent compter le corporatisme et la promotion personnelle. Même les japonais ont cessé d’étudier ce mini-réacteur Monju, après avoir investi des sommes énormes dans ce projet. Isl ont compris que cette voie est une folie de plus. Et à Bure les déchets sont vitrifiés et scellés dans le béton provoquant l’irréversibilité.
    Chaque réacteur c’est 100 000m3 d’effluents pollués provenant de la purge des circuits primaires et secondaires chaque année sans que nous ne puissions avoir des contre expertises d’organismes indépendants. Et le cycle du combustible enchaine les étapes de contamination.
    Ces micro réacteurs, c’est l’un des pires scénarios que l’on peut craindre, c’est la dissémination généralisée, un intense maillage de cette souillure nucléaire qui pollue en permanence par des rejets radiotoxiques passés sous silence.
    En citant Rabelais , l’adage « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » n’a jamais été d’une actualité aussi urgente et vitale.

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  • @ “Energie+”. Concernant les gens qui ne sont pas du tout du secteur énergétique et très mal informés , c’ est vous qui correspondez le mieux à cette définition. Quand je pense que vous aimez dire ce genre de choses à des gens comme Dan ou Bachoubouzouc et d’autres…Vous avez un MELON absolument incroyable. Et dans l’hypothèse où vous seriez du “secteur énergétique “,alors il ne fait aucun doute que vous êtes très certainement, l’un des plus nuls, des plus mauvais, des plus partisans primaires et des plus incompétents des gens du “secteur énergétique”. Vous parlez d’insultes alors que vous ne vous genez pas pour insulter les “Dan” et “Bachou” et d’autres ,d’avoir couramment pour eux les pires propos perfides et offensant, selon votre convenance, quand ça vous arrange et que leurs propos vous dérangent .Sans même parler de votre mauvaise foi incroyable, pilotée par votre fanatisme antinucléaire qui est bel et bien, contrairement à vos affirmations, dans la pire posture binaire pro ou anti . Mais il y a aussi, chez vous l’usurpation es qualité de prétendues compétences scientifiques que vous n’avez pas. Dans le projet de mieux enfumer vos interlocuteurs. D’ailleurs vous ne faites essentiellement que ça: Donnez l’illusion à des naïfs que vous seriez compétent, pour tentez de leur infuser vos mensonges .Et en plus vous avez l’ horrible petite manie de vous poser illégitimement en donneur de leçons. Comme toujours dans le monde des antinucléaires.

    Vous ne comprenez rien à la Géostratégie. Et en Energétique non plus, c’est même encore pire en Energétique. Vous sortez sans les comprendre des liens qui semblent vous arranger pour les assener comme des arguments ,alors que regardés de prés, on se rends compte qu’il s’agit de détournement abusifs de choses que vous maitrisez mal ,mais dont vous enfumez les gens mal informés. Vous faites juste un travail de très mauvais communicant comme il en prolifère dans les nombreuses associations antinucléaires, dont les militants et sympathisants aiment à saturer les forums, dans une volonté de sape systématique de tous ce qui leurs déplait, comme vous le faites abondement vous même.

    Les gens et différents partenaires avec lesquels vous dites travailler dans le domaine de l’énergie en permanence avec eux ,sont très probablement des gens à la fois antinucléaires et dans des secteurs éoliens, PV, biogaz et autres secteurs ENR qui préfèrent que le suivi de charge à leur systèmes intermittents et insuffisants soit assurés par le Gaz Fossile en cas de problème, que par le nucléaire. Mais bien sur, vous ne voudrez jamais le reconnaitre ,tant vous êtes de manière primaire dans le cas de figure de la posture binaire pro ou anti, malgré vos scandaleuses dénégations tous le temps répétées avec la pire mauvaise foi et ne démontrez pas du tout que les choses changent suffisamment rapidement dans le domaine de l’énergie pour sortir suffisamment vite des énergies fossiles, gaz, pétrole et charbon afin d’éviter les gros problèmes liés au changement climatique. D’ailleurs l’AIE s’inquiète des nouveaux projets de centrale à charbon en Asie. Le directeur exécutif de l’AIE est très inquiet . Fatih Birol a déclaré récement que les nombreux projets de centrales à charbon en Asie font peser une forte menace sur le climat, il s’est alarmé mercredi, en tant que directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans un entretien au Financial Times.

    Ces projets “bloqueraient la trajectoire mondiale des émissions” de gaz à effet de serre, censée baisser fortement pour limiter le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés, voire 1,5 degré, conformément à l’accord de Paris de 2015, a prévenu Fatih Birol.

    “La façon dont nous allons gérer ce problème est pour moi le sujet central du débat actuel sur le changement climatique”, a ajouté ce grand responsable de l’AIE.

    Pour la Californie,elle passe aux 100% décarbonée en 2045(et non pas nécessairement 100 % renouvelable, vous entretenez sciemment la confusion, comme tous les antinucléaires,c’est de l’escroquerie).Peu importe qu’ils ferment Diablo Canyon en 2025 au plus tard et que Duke Energy confirme pour les Etats-Unis qu’il n’ajoutera plus de nucléaire, car Nuscale avec ses SMR a de nombreux projets en Californie pour les aider à passer au 100% DECARBONNE en 2045(et non pas nécessairement renouvelable).Pour 2045,d’autres acteurs du nucléaire feront aussi leurs propositions à la Californie.
    L’Australie envisagerait, selon vous, de passer aux 100% renouvelables au début des années 2030.Faux,même s’il y a des antinucléaires Australiens qui veulent faire croire cela(et que ça vous arrange), l’ Australie, qui a actuellement un gouvernement favorable à un programme électronucléaire, prépare au contraire, ce programme électronucléaire et vous êtes très mal informé ou plutôt faites scandaleusement semblant de l’être, comme d’habitude avec vous quand les choses vous dérangent.

    Il n’est absolument pas faux de dire que ceux qui font des renouvelables compensent par du fossile, pour le suivi de charge, c’est la stricte et triste réalité que vous essayez scandaleusement de masquer car ça vous dérange terriblement,ça montre votre mauvaise foi absolue et comme tous les antinucléaires fanatiques et dogmatiques, vous manipulez les présentations des données sur la traque du CO2 dans le monde, pour créer l’illusion de les faire abonder dans votre sens.

    Des entreprises comme ENGIE(vous devriez vous dénommer Engie+, je ne serais pas étonné que vous travaillez pour eux ou avec eux,d’une manière ou d’une autre)s’intéressent de plus en plus aux éoliennes, PV(et autres intermittentes ),et biogaz car ils savent pertinemment que leur gaz fossile assurera le suivi de charge, chaque fois qu’il le faudra. En Belgique ils voudraient liquider leur nucléaire pour construire, au plus vite, à la place autant de CCG gaz fossile que nécessaire.
    Et sur l’information énergétique de pointe dans tous les secteurs concernés, vous faites des manipulations et interprétations biaisées lamentables pour essayer de rendre crédibles, vis à vis des naïfs et des incompétents, vos délires d’antinucléaire essayant de faire croire possible le 100 % renouvelable. Avec vous c’est le grand n’importe quoi,24h/24 et 7j/7…pour l’instant il est tard et je regrette vraiment de ne pas avoir le temps de répondre à tous vos honteux et révoltants bobards, sans oublier toutes les bêtises antinucléaires classiques que nous a récité à votre suite le dénommé “Bonsens”,gros ignorant caricatural, qui n’est qu’un très ordinaire antinucléaire récitant bêtement et lamentablement le catéchisme éculé des associations antinucléaires obscurantistes(se prétendant mensongèrement” lanceuses d’alertes”(bobards de communicants) comme Greenpeace,SDN,et quelques autres.

    En fait les gens comme vous(qui se présentent en prétendus informateurs) essayent juste, selon une stratégie aussi misérable que très primaire de saturer les forums de leurs mensonges, et de dévorer le temps(en le leur faisant perdre le plus possible) de tous ceux qu’ils croient contrer, mais contrairement à ce qu’ils croient fermement, à tord, cela ne leur réussira pas, cette très minable stratégie est toujours très perdante à long terme. Et soyez certain que l’électronucléaire à travers le monde (et en France aussi)va continuer à produire de l’électricité, et après une période d’illusoire régression en occident, va reprendre vers le milieu de ce siècle(et même un peu avant) une importante croissance, malgré tous vos bobards et toutes vos manipulations. Et le fait que vous(les antinucléaires fanatiques) nierez l’évidence, à ces époques là, n’aura aucune importance !!!

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  • Concernant Stanford , Je ne considère surtout pas que tous les scientifiques de Stanford sont des abrutis. Très loin de là.
    Par contre, il y a une petite poignée d’activistes antinucléaires marginaux dans cette établissement ,qui sont la honte de Stanford, qui eux,(et seulement eux) sont des abrutis dogmatiques au service des lobbies de l’idéologie antinucléaire. C’est là une très importante nuance. Ces mauvaises études ont évidemment été légitimement contestées principalement par des scientifiques indépendants,tant des lobbies antinucléaires que pronucléaires, et ces scientifiques ont plusieurs fois démontrés les biais, les manipulations carences, négligences et truquages, et ils ont été évidement accusés de dépendre du lobby nucléaire par les adorateurs, tels que vous et d’autres, de cette étude mensongère, biaisé et ratée . Ces mêmes adorateurs, de cette étude mensongère,dont vous faites entièrement parti, ont prétendu qu’elle était chaque fois “confirmée et reconfirmée par “d’autres études scientifiques” dans le monde et que le bilan serait qu’elle n’a pas pu être remise en cause et serait parfaitement valide et tout à fait utile”, alors que ces prétendues “confirmations et reconfirmations” ne sont qu’ issues d’établissements, qui à travers le monde, sont en fait au service des lobbies antinucléaires. Ils sont majoritairement, par idéologie antinucléaire, de très mauvais “scientifiques”. Et la même mauvaise fraction d’activistes antinucléaires marginaux squatant perfidement et illégitimement Stanford nous ressort, bien sur, régulièrement de nouvelles moutures de cette très mauvaise étude, qui ne méritent rien d’autres que la poubelle de bureau. Alors chaque fois que vous la ramenez avec cette “étude de Stanford” ,ce n’est pas Stanford qui est “l’abruti”(selon vos propres termes),c’est seulement vous et les gens comme vous(et en plus vous êtes par idéologie antinucléaire primaire mal dissimulée ,un gros escroc ,extrêmement manipulateur) et la poignée marginale qui squate lamentablement Stanford, et leurs différents adorateurs à travers le monde, sont des gens dont la malhonnêteté pour raisons idéologiques sont totalement disqualifiés au niveau de la crédibilité . Hors, aucun établissement, à travers le monde si prestigieux soit-il, n’est malheureusement à l’abri de ce genre de chose; l’infiltration patiente par ces gens là. Et les gens comme vous en abuse abondement . Les gens comme vous, antinucléaires primaires malgré leurs dénégations et qui sont vraiment dans les rapports binaires pro – anti, malgré là encore leurs mensongères dénégations , qui sont des hontes absolus du monde de l’énergie, n’ont déjà pas beaucoup de crédibilité au près des vrais scientifiques sérieux et des vrais cercles de décisions, malgré, encore, leurs dénégations et prétentions mensongères, mais ils en auront toujours moins au fur et à mesure qu’on avancera dans ce siècle, et ce, malgré qu’ils passeront toujours leur temps à nier l’évidence et à raconter n’importe quoi,tout en prétendant “honnêtement informer le public”, pour essayer de tromper le plus possible les ignorants et les gens mal informés ou insuffisamment informés, dans le but politique de les mobiliser si possible, contre tout projet électronucléaire, partout où ça serait possible dans le monde . Mais sur le long terme, toutes leurs actions méprisables contre l’électronucléaire, sont vouées à l’échec et échoueront lamentablement !!!

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  • A Bure les déchets seront vitrifiés, certes, mais pas du tout scellés dans le béton(une telle décision est suspendue pour plus d’un siècle et nos descendant auront trouvé d’ici là les moyens de retraiter ces matières , sinon il pourront reporter, encore, à plus d’1 siècle, de nouveau, au besoin, la décision éventuelle de sceller les alvéoles, mais à cette époque toutes ces matières seront retraitées et exploitées des diverses manières que j’ai déjà exposées plusieurs fois dans ce site de “Lenergeek” , et il n’y a donc pas d’irréversibilité contrairement à tous ce que racontent tout les imbéciles antinucléaires fanatiques militants hystériques. Car les concepteurs de Bure ont décidé, à juste titre depuis quelques temps(contrairement à la première conception qui voulait à tord, sceller les alvéoles par du béton de manière irréversible) de construire ce site de manière à ce qu’il soit absolument réversible(plus de scellage irréversible en béton)et permette ainsi la récupération ultérieure et le retraitement des différents radio-éléments .Grâce aux réacteurs à neutrons rapides : Surgénération et élimination de l’immense majorité des déchets HALV par incinération de tous les transuraniens indésirables(dont actinides mineurs),et traitement aux neutrons de la plupart des PF indésirables pour réduire leur demi vie à très peu de temps. Sans oublier la récupération des PF aboutissant à des éléments récupérables de la famille dit du Platine et de la famille des Lanthanides. Bref, ce qui est appelé à tord “déchets”, de nos jours, sera à ces époque appelé RESSOURCES . Le CIGEO, réversible, de Bure, est donc un excellent programme, qui sera réalisé .Et les obscurantistes antinucléaires, infiniment stupides, qui prétendent parler au non d’un soi disant “bon sens” sont des bons à rien, totalement incompétents, qui n’y pourront rien changer et que les gouvernements français avenirs, rejetteront très fermement sans rien jamais rien leur céder !!!

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  • Sans oublier que :
    Des produits de fission(PF)habituels, souvent cités, comme le CS 137 et le SR 90 deviennent au bout d’environ 300 ans du Baryum (pour le CS 137) et du Zirconium(pour le SR90). Zirconium et baryum sont(et seront) tous les 2 réutilisables, entièrement, par l’industrie(et encore plus facilement dans 300 ans ).

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  • @ Avenir du nucléaire :

    Si l’on pouvait transformer vos torrents d’insultes et inepties constamment renouvelables en énergie décarbonée on réglerait assurément sur le champ le problème du réchauffement climatique.

    Faute d’arguments scientifiques, techniques ou économiques réalistes, vérifiables et confirmés, vous bottez en touche en tentant de cacher votre incompétence dans un flot d’insultes à l’égard d’une majorité de gens dans le monde dès lors qu’ils font des renouvelables (à savoir plus de 195 pays) et vous en êtes désormais à imaginer des théories du complot de la part de nombreuses équipes scientifiques pourtant d’origines très diverses et qui font leur job comme la plupart des scientifiques et ingénieurs avec un très haut niveau de conscience et responsabilité.

    80% des lignes de vos derniers messages sont consacrées à des points de vue et jugements totalement issus de votre imaginaire délirant et hors sujet ici dont tout le monde se fiche, moi en premier.

    Si vous avez des problèmes allez consulter un psychiatre, même si au point ou vous en êtes vous gagneriez un temps précieux en allant directement à l’asile.

    Vous devriez savoir :

    – tout comme vous aviez faussement prétendu que le projet Astrid était réduit pour des questions techniques alors qu’il l’était pour des raisons économiques, que la centrale nucléaire de Diablo Canyon, pourtant largement amortie depuis près de 50 ans, n’est plus compétitive comme l’indique PG&E son opérateur et encore moins une nouvelle centrale comme le confirme plus généralement aux Etats-Unis Duke Energy qui comme il l’écrit “n’ajoute aucune centrale nucléaire”.

    – que les renouvelables sont amenées à être majoritaires en Californie et personne ne dit le contraire d’autant que la part est d’au moins 60% dans les accords.

    – vous êtes une fois de plus un bonimenteur en prétendant que Nuscale va intervenir de façon importante en Californie alors qu’ils indiquent destiner leurs réacteurs à des zones rurales éloignées. En outre la Californie est une zone à risques sismiques très élevés.

    – de plus les prix qu’ils annoncent sont très supérieurs à ceux des renouvelables et supérieurs aux prix des centrales nucléaires amorties.

    – en outre Nuscale a été comme chacun sait à plusieurs reprises au bord du dépôt de bilan

    – leur première unité dans l’Idaho n’est que de 60 MW. Pour mémoire la Californie est la 5e puissance économique mondiale, je vous laisse recalculer vos données soi-disant “énergétiques, économiques et géostratégiques” pour voir combien il faudrait envisager d’unités pour avoir un appui et impact sérieux.

    – preuve que vous n’êtes pas du secteur de l’énergie et que vous ne comprenez manifestement rien des approches qu’il faut avoir est que le nucléaire est presque à coûts fixes, ses charges dépendant peu de la production annuelle compte tenu du prix de la ressource, mais au contraire des frais d’amortissements et autres charges d’entretien, de maintenance, contrôle, etc

    Vous imaginez donc bien qu’en complément des énergies renouvelables, variable pour l’éolien et intermittent pour le solaire et pour un prix fixe de l’électricité, l’amortissement du nucléaire sera d’autant plus compliqué et d’autant plus pour des SMR qui n’ont pas encore fait leurs preuves.

    Vous auriez donc dû de vous même immédiatement comprendre que pour la Californie çà ne sera quasiment d’aucune utilité ni compétitif puisque les différentes formes de stockages sont bien plus efficientes et déjà plus compétitives.

    Vous prétendiez que l’on pouvait en diffuser partout. C’est sans commune mesure avec les intégrations totales du solaire thermique et PV qui permettent des bâtiments, quartiers etc entièrement autonomes en énergie et producteurs d’énergies sans risques et recyclables.

    Dans tous les cas ce ne serait qu’Epsilon. D’où le fait que j’ai volontairement parlé de 100% renouvelables à l’horizon 2045 en Californie et sans aucune intention de tromper (quel intérêt aurais-je alors que mets le plus souvent des liens pour confirmer et que vous pouvez constater que je suis tout autant critique quand il y a des erreurs de choix dans les renouvelables, contrairement à vous qui êtes un sectaire du nucléaire incapable d’être critique et objectif), car c’est manifestement la plus forte probabilité et réalité et d’ailleurs seul 40% du traité concerne d’autres formes comme le stockage carbone etc.

    Tous les pays ne sont pas en mesure de disposer de stocks de déchets tels que la France et autres pays ayant du nucléaire, de même que des surgénérateurs donc votre argument de l’apport au changement climatique est bien moins universel que les renouvelables qui se déploient partout dans le monde.

    Par ailleurs comme les scientifiques du nucléaire s’accordent à le préciser, il y a “nécessité d’une politique énergétique et de sécurité au niveau international et non pas strictement au niveau national, en raison de la portée des dégâts d’un accident et de la durée de vie des déchets à gérer en aval de la production d’électricité nucléaire. On ne peut se satisfaire, au moins pour ce qui est des déchets de haute activité à vie longue, d’une approche exclusivement nationale. Il faudrait un contrôle international de tout le cycle du combustible dans le monde, impliquant un accord des grandes puissances nucléaires, donc un aspect politique, donc un gendarme, avec des moyens d’accès aux informations, mais aussi des aspects scientifiques, techniques, industriels, de transports, de sécurité, de contrôles non destructifs in situ de toutes catégories, Il va de soit que c’est impossible dans la situation actuelle de subsidiarité.” L’AIEA examine depuis des décennies comment réduire les risques de prolifération en ce qui concerne l’accès de certains pays ou organismes aux matières nucléaires.

    Vous n’êtes absolument pas conscient de ces aspects et intervenez comme un irresponsable qui tente de gommer tous les aspects problématiques et de coûts du nucléaire et de faire croire que c’est zéro-souci ce qui n’est pas du tout les propos des scientifiques et ingénieurs du nucléaire.

    Si vous aviez la possibilité de vous connecter aux sites d’échanges scientifiques vous en verriez très vite tous les aspects et entre scientifiques et ingénieurs nous ne sommas pas là pour nous raconter des bobards ou nous insulter.

    Aspects auxquels s’ajoutent des délais qui ne correspondent pas à l’urgence climatique comme tous les scientifiques s’y accordent alors qu’ils s’inquiètent des gros retards pris au plan climat. En plus d’un manque de compétitivité qui impacte bel et bien ce secteur comme chacun peut le vérifier, d’où le fait que le nucléaire reste minoritaire dans toutes les projections que vous pouvez vous-même vérifier.

    La Gen 3 et 3+ n’est même plus compétitive alors la Gen 4 (plus complexe d’où sa numérotation 4) et même si je vous ai déjà dit que je préférais que l’on traite les déchets plutôt que des les enfouir pour plus de 100.00O ans.

    Vous évoquez le baryum, il est très toxique, dispose de ressources abondantes et quant au zirconium le secteur nucléaire en est très consommateur (plus de 320 tonnes par an rien qu’en France que l’on importe) et les réserves sont estimées à moins de 40 ans. Alors savoir que l’on va en récupérer dans plus de 300 ans est encore une façon malhonnête de présenter les choses.

    Concernant la vitrification, vous savez très bien également qu’on l’a fait en sachant qu’il n’y avait pas de solution immédiate et que l’on ne procède pas à une vitrification si l’on envisage une réutilisation à moyen terme alors qu’il y a des dépenses énergétiques et coûts en jeu. De plus le confinement des actinides est essentiellement géologique et celui des produits de fissions assuré par les verres.

    Concernant l’Australie un résultat d’élection partielle récent a fait perdre au 1er ministre libéral Scott Morrison sa majorité au Parlement, qui je le rappelle a refusé d’inscrire dans la législation les Accords de Paris, ce pour quoi le pays s’était pourtant engagé lors de la COP 21.

    Je constate donc que pour vous l’important est de vendre du nucléaire alors que les Accords de Paris vont beaucoup plus loin dans la décarbonisation d’un pays que le seul secteur énergétique (forêts, agriculture, bâtiments, transports, efficacité énergétique etc)

    Si vous vous réjouissez donc également qu’un pays comme le Brésil pourrait se retirer des Accords de Paris pour des intérêts marchands alors qu’il dispose d’un des plus importants puits de carbone du monde avec la forêt amazonienne avec toutes ses conséquences sur l’humanité et la biodiversité, cela démontre que vous n’êtes qu’un troll sans vision et à l’esprit très étriqué.

    Pour l’Australie l’échec aux récentes élections va non seulement rendre le gouvernement difficile pour Morrison et le Parti libéral mais, en l’état actuel des choses, il leur sera particulièrement difficile de conserver le pouvoir après les élections nationales de mai prochain.

    Le Parti travailliste, 2e des deux grands partis politiques australiens, a fait plusieurs promesses dans le cadre de son plan d’action sur le changement climatique, notamment :

    – Veiller à ce qu’au moins 50 % de l’électricité du pays provienne d’énergies renouvelables d’ici 2030.

    Dans tous les cas, qu’un gouvernement travailliste soit élu ou non – et même s’il l’est, qu’il se donne la peine ou non de tenir ses promesses – les gouvernements des États australiens sont déjà sur la bonne voie pour assurer un avenir énergétique renouvelable au pays. L’Australie-Méridionale et l’État de Victoria font d’importants progrès et se joignent lentement à d’autres États à mesure que l’analyse de rentabilisation des énergies renouvelables est confirmée.

    Compte tenu de la vitesse de déploiement et de potentiel ce sont les renouvelables qui sont actuellement les mieux placées en Australie comme vous pouvez aisément le comprendre compte tenu du manque d’expérience de l’Australie dans le nucléaire et de la position majoritaire des Etats, je n’ai donc fait que vous dire que l’Australie “envisage” de passer aux 100% renouvelables ce qui est scientifiquement et techniquement démontré comme possible dès le début des années 2030 selon différentes études (Csiro etc) y compris par l’opérateur de réseau Transgrid bien placé en tant que responsable réseau et fourniture de courant.

    Bref à chacune de vos interventions en plus de torrents d’insultes qui touchent quasiment tout le monde vous prétendez voir des complots partout et vous nous faîtes une approche de l’énergie selon Walt Disney.

    Ce site était plus convivial et généralement d’un meilleur niveau avant que vous n’interveniez sans jusqu’ici rien apporter, c’est regrettable.

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