La 2ème édition du One Planet Summit s’ouvre à New York

La 2ème édition du One Planet Summit s’ouvre à New York

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Plusieurs dizaines de dirigeants internationaux, chefs d’entreprise, économistes, scientifiques et représentants de la société civile se réunissent à New York ce mercredi 26 septembre 2018 dans le cadre de la 2ème édition du « One Planet Summit ». Ce nouveau sommet pour le climat organisé à l’initiative de la France, de l’ONU et de la Banque mondiale souhaite donner un coup d’accélérateur à la lutte contre le changement climatique en redonnant de l’élan à l’Accord de Paris après la défection des Etats-Unis annoncée l’année dernière.

Après Paris en décembre 2017, c’est au tour de New York d’accueillir cette année le sommet climatique « One Planet Summit ». Co-organisée par le président français Emmanuel Macron, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et l’envoyé spécial des Nations Unies pour l’action pour le climat Michael R. Bloomberg, cette nouvelle édition a pour objectif de remobiliser l’ensemble des parties prenantes à la fois publiques et privées et d’accélérer ainsi la mise en oeuvre de l’Accord de Paris.

Mettre la finance au coeur de l’action climatique

Largement porté sur la question du financement lors de sa première édition, le « One Planet Summit » 2018 sera l’occasion de faire le point sur les 12 engagements pris en 2017 et de convaincre une nouvelle fois le monde de la finance de se mettre au service de l’action climatique. Les participants évoqueront notamment les difficultés liées au financement des actions climat et à l’alignement des flux financiers qui sont pourtant indispensables pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris aussi bien en termes de réduction des émissions de CO2 que de protection des populations face aux conséquences du dérèglement climatique. Cette édition 2018 tracera ainsi une feuille de route pour l’action climatique et la finance verte en s’appuyant sur les trois axes stratégiques que sont « le partage des solutions et la collaboration à l’échelle locale, nationale et mondiale, l’investissement dans la transition vers des économies bas-carbone et inclusives, et la protection des populations vulnérables grâce à des technologies innovantes et à des solutions qui s’appuient sur la biologie et sur la restauration des écosystèmes », explique le gouvernement français dans un communiqué.

Réunies à New York dès lundi 25 septembre 2018 en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unis, plusieurs personnalités ont d’ores et déjà appelé au sursaut climatique. « Les nations ne sont pas à la hauteur des promesses » faites à Paris, a déploré par exemple Patricia Espinosa, responsable des négociations climatiques à l’ONU, sans citer l’administration Trump. « Les engagements qu’elles ont pris jusqu’ici élèveraient la température de la planète d’environ 3 degrés d’ici 2100 »,  a-t-elle prévenu, rappelant ainsi aux dirigeants de la planète l’urgence d’agir pour limiter le réchauffement climatique.

Crédits photo : Ministère de la Transition écologique et solidaire

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Rien qu’en France il y a quelques 1800 milliards d’euros en assurance-vie principalement en fonds euros qui détiennent des titres à rendement négatif.

    Il est donc étonnant que certaines des sicav de valeurs française comme européennes ne soient pas aménagées pour investir un certain % dans le non coté et des start-up et PME innovantes sur les secteurs de la transition énergétique, efficacité énergétique, stockage, mobilité, transports, rénovation des infrastructures etc qui aident à se passer plus rapidement de nos coûteuses importations et dépendance aux fossiles polluantes (56 milliards d’euros par an en moyenne pour la France et 450 milliards d’euros par an pour l’Europe et largement plus avec les impacts de la pollution)

    Un léger avantage fiscal pourrait compenser la très relative part de risque supplémentaire puisque l’on intervient un peu plus en amont des entreprises, lors de leur phase encore de développement.

    Mais comme l’ont étudié des université comme Stanford, c’est plus efficace quand l’Etat fait étudier les secteurs d’avenir, en informe le public, soutien la R&D dans ces secteurs mais par contre c’est le privé qui finance les entreprises. Et c’est d’autant plus motivant pour le public d’être mobilisé.

    Dès lors ce type de sicav pourraient bénéficier d’une légère réduction fiscale et l’assurance vie pourrait inciter à y investir entre 5 et 10% comme elle le fait déjà pour réduire la part du fonds euros. Dans le cas contraire la rémunération du fonds euros est moindre comme c’est souvent proposé actuellement.

    Rien que pour l’assurance vie et sans compter les comptes-titres une telle incitation peut apporter plus de 50 milliards d’euros et être plus rentable pour les investisseurs que le rendement actuellement bas des fonds euros qui couvre souvent même plus l’inflation.

    On constate en effet que les gens connaissent peu les fonds ISG et ESG et que les plateformes internet d’assurance vie et de compte-titres les proposent peu. Donc il y a une faille à ce niveau qui n’est pas encore traitée.

    Et il n’existe pas non plus de sicav comme cité plus haut qui investisse de manière plus efficace comme le fait la BPI ou Climate Kic dans des start-up qui sont bien souvent des entreprises d’avenir. Alors qu’il est possible d’aménager certaines sicav pour çà, y compris même si leur période de vente doit être hebdomadaire ou mensuelle pour un capital plus stable.

    Reste évidemment le Financement participatif mais lui aussi a besoin d’une léger coup de pouce fiscal dans ces domaines car s’il évolue favorablement, çà ne va pas assez vite et il n’offre pas la même liquidité que les sicav et manque de projets.

    Mais il est clair qu’il y a des points à traiter et en particulier dans l’assurance vie et au moins certaines sicav qui se limitent trop souvent aux groupes classiques et ne font pas assez office de financement de l’innovation alors qu’une part d’entre elle pourrait le faire.

    Le marché des petites entreprises et du non coté est lui aussi en pratique insignifiant et le grand public ne l’utilise quasiment pas.

    Il est donc anormal de vouloir des entreprises, innovations, emplois et réduire notre dépendance énergétique et nos émissions, tout en continuant d’avoir un secteur de l’assurance vie et des banques qui ne propose pas des sicav plus adaptées et efficaces et quelques 1800 milliards d’euros qui sont investis bien souvent encore dans les secteurs sans intérêt ni avenir, dans le charbon etc.

    On demande aux scientifiques et ingénieurs de l’énergie de faire bien souvent des exploits au plan technique.

    La finance pourrait elle aussi se faire plus intelligente et ne pas seulement se satisfaire de réunions accompagnées de petits fours et de bulles que l’on fait souvent mousser mais qui retombent très vite alors qu’il n’existe encore actuellement que très peu de produits financiers pratiques pour le grand public et pour accélérer la transition énergétique qui comprend aussi en plus de l’efficacité énergétique, du stockage, des bâtiments etc la mobilité, les transports etc alors que d’autres pays eux vont très vite.

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