Après les ampoules à incandescence retirées de la vente depuis le 31 décembre 2012, c’est au tour des lampes halogènes de baisser le rideau. Ces ampoules à la fois très efficaces et très énergivores, seront indisponibles à la vente en Europe à partir du samedi 1er septembre 2018, laissant désormais le champ libre aux lampes LED (diodes électroluminescentes) plus chères, mais surtout beaucoup plus économes en énergie.
Représentant plus de 25 ampoules par foyer pour une consommation équivalente à 12% de la consommation globale, le thème de l’éclairage domestique est aujourd’hui primordial dans la course à l’efficacité énergétique et à la réduction de la consommation électrique des Français. La généralisation progressive des ampoules LED encouragée par le gouvernement offre dans ce contexte de bonnes perspectives en comparaison aux anciennes ampoules à incandescences ou halogènes, beaucoup plus énergivores. Une LED consomme par exemple jusqu’à dix fois moins d’énergie qu’une lampe halogène, dure en moyenne quinze fois plus longtemps et s’allume instantanément.
Résultat, les lampes halogènes vont être à leur tour retirées de la vente en Europe à compter du 1er septembre prochain, soit six ans après les lampes à incandescence. Cette mise hors la loi va logiquement consacrer l’hégémonie des LED, dont le taux d’équipement a déjà « explosé », explique à l’AFP Sébastien Flet Reitz, porte-parole du Syndicat français de l’éclairage : « on a vu apparaître les lampes LED, et petit à petit la place dans les rayons dédiés aux lampes halogènes se réduisait ».
Des prix en baisse et des performances améliorées en qualité d’éclairage, pour une durée de vie nettement plus longue (15.000 heures en moyenne, seulement 2.000 heures pour les halogènes ou 8.000 heures pour les fluocompactes) que leurs concurrentes, ont en effet permis aux LED de s’installer durablement dans les habitations et de remplacer progressivement les anciens modèles. Précisions que les lampes fluocompactes (LFC) restent encore disponibles et seront donc désormais la seule alternative aux ampoules LED. Elles constituent « toujours une solution acceptable », souligne Bruno Lafitte, expert en éclairage à l’Ademe. Elles « ne correspondent plus aux meilleures technologies disponibles mais ont permis d’économiser des millions de kWh ».
Crédits photo : Ritra2
COMMENTAIRES
Comme toujours dans ce domaine, il faut nuancer. Il faut tenir compte de leur durée d’utilisation. Pour les usages courts, les LED plus chères ne seront pas amorties par rapport aux lampes à incandescence nouveau modèle à halogène, le bénéfice de l’excellent rendement perdu, et elles n’auront pas remboursé leur dette carbone due aux émissions (en Chine) lors de leur fabrication.
On ne dit jamais assez qu’il est essentiel de se protéger de la lumière bleue :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-lumiere-bleue-des-ecrans-provoque-l-autodestruction-de-la-retine_126769
.
Il est même possible, paradoxalement, que, dans le cas d’utilisation longue d’éclairage à LED(l’hiver en période de chauffage à l’aide de thermique fossile et régulé par thermostat) dans des locaux d’habitation, les dépenses de chauffage augmentent (mécaniquement) légèrement ainsi que les émissions de CO2.
En réponse au commentaire de @Energie+ sur le problème de la lumière bleue, des études finalement rassurantes dans le cas d’utilisations normales des LED’s. http://www.yearbook-ers.jle.com/ Pages 157,158,159 de l’édition 2018 à télécharger.
@ Dan : non vos compilations d’études datent au mieux de 2017 et étaient connues.
On en sait plus depuis sur le fonctionnement de la lumière bleue et les cellules de la rétine et ce pourquoi j’ai été catégorique
https://www.nature.com/articles/s41598-018-28254-8
Il faut absolument se protéger de la lumière bleue (à proximité d’écrans etc) car “l’usage normal” n’a pas beaucoup de sens dès lors que beaucoup dépassent cet usage en pratique, que l’impact varie d’un individu à l’autre, que les expositions sont variables d’un environnement à l’autre etc
C’est comme lorsque l’on disait un verre d’alcool ou une cigarette cà va. Non l’impact est négatif dès le départ, c’est une réalité. Donc autant le savoir même si on dispose d’une marge.
On dispose d’un capital rétinien comme d’un capital solaire pour la peau. Donc même en usage normal vous consommez ce capital quoi qu’il arrive. Donc autant le savoir et çà ne coûte rien quand beaucoup de gens ont des lunettes d’intégrer la protection lumière bleue ou d’adapter les écrans et la proximité des Led pour réduire cette lumière bleue.
Tout comme notamment les enfants doivent avoir une exposition extérieure suffisante de lumière solaire sinon c’est la myopie comme à Singapour, en Chine etc avec en conséquence déformation de l’oeil et problèmes de décollement de rétine, cataractes, au pire perte de vue etc
Et la myopie chez les enfants est devenue “épidémique” dans plusieurs pays. N’y ajoutez donc pas la lumière bleue car pour l’oeil çà a un effet “boule de neige” (les effets se cumulent)
pourtant , attention à la prévention des risques des diodes électroluminescentes (LED) : Les impacts visuels de la lumière HEV (Haute Énergie Visible) ou « lumière bleue » diffusée par de nombreuses sources de lumières artificielles des LED (Light Emitting Diode) sont nocifs pour les yeux lors d’expositions fréquentes et prolongées : http://www.officiel-prevention.com/sante-hygiene-medecine-du-travail-sst/eclairage-des-locaux/detail_dossier_CHSCT.php?rub=37&ssrub=67&dossid=525