En Belgique, la sortie programmée du nucléaire se précise...

En Belgique, la sortie programmée du nucléaire se précise…

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En 2003, la Belgique était l’un des tout premiers pays de l’Union Européenne à décider de sortir de l’énergie nucléaire. Mais quinze ans après, les réacteurs nucléaires belges sont toujours en activité… et la sortie du nucléaire n’est pas encore organisée. Pour le gouvernement belge, l’heure est à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique du pays. Pour cela, plusieurs pistes sont envisagées pour remplacer le nucléaire belge : l’importation d’énergie, le développement des énergies renouvelables ou le renforcement des sites de production existants.

Clap de fin pour le nucléaire belge

Depuis 2003, la sortie du nucléaire a été décidée en Belgique. Quinze ans plus tard, la Belgique a bien du mal à gérer sa transition énergétique et à s’émanciper de sa production nucléaire. Les gouvernements successifs ont été contraints de réviser les dispositions de la loi de sortie du nucléaire pour prolonger la durée de vie de plusieurs réacteurs, faute d’avoir une autre solution. A l’heure actuelle, les réacteurs nucléaires belges fournissent encore 59% de l’électricité du pays. Les énergies renouvelables, sensées remplacer progressivement la part du nucléaire, atteignent tout juste 10% de l’électricité produite, avec 5% d’énergie issue de l’énergie solaire et 5% d’éolienne. Enfin, 31% de l’électricité belge est produite par les énergies fossiles.

Un pacte énergétique pour planifier la sortie du nucléaire

Le 30 mars 2018, le gouvernement belge a officiellement présenté son plan de sortie du nucléaire. Porté par la ministre de l’énergie, Marie-Christine Marghem, le pacte énergétique interfédéral est sensé servir de feuille de route pour piloter la sortie du nucléaire belge, avec un arrêt total de la production nucléaire d’ici 2025 : “Afin de réaliser ces objectifs, nous devons définir ces prochaines années une politique qui vise à une utilisation plus efficace de l’énergie et au développement de la production d’énergie renouvelable.”

Mais le gouvernement belge est bien conscient des problématiques liées à cette sortie du nucléaire : “Nous devons bien entendu garantir l’approvisionnement en énergie, maintenir la facture énergétique à un prix abordable pour les ménages et veiller à ce que la compétitivité des entreprises ne soit pas compromise.” Concrètement, cela signifie que le gouvernement belge compte mettre en place un comité de pilotage indépendant pour la sortie du nucléaire. Ce comité sera composé de représentants des administrations régionales et fédérales ; il intégrera aussi des représentants du secteur industriel. Ses membres auront un rôle consultatif auprès du gouvernement et devront faire des recommandations annuelles concernant l’arrêt des réacteurs nucléaires et les solutions de substitution pour couvrir les besoins énergétiques du pays. Leur travail devra prendre en compte les quatre critères mis en avant par le gouvernement : la sécurité de l’approvisionnement énergétique, la sécurité des installations, le maintien d’un prix abordable de l’énergie ainsi que le respect des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris.

Comment garantir l’approvisionnement en énergie ?

D’après le gestionnaire du réseau électrique belge, Elia, le pays doit trouver 3,6 GW d’ici 2025 pour combler la sortie du nucléaire. Plusieurs pistes ont déjà été envisagées. Le gouvernement souhaite notamment investir dans les énergies renouvelables, mais leur développement est encore trop lent. La possibilité de faire appel à une centrale à gaz située aux Pays-Bas a été avancée, mais cette solution a été rejetée par Marie-Christine Marghem. Selon la ministre fédérale de l’énergie, l’installation d’un câble de raccordement entre la centrale et le réseau belge demanderait un investissement financier qui se ferait au détriment des installations belges. Selon elle, la solution consiste à mettre à contribution les unités de production belges grâce à un système de primes qui les encouragerait à augmenter leur capacité de production. Le 20 juillet 2018, le gouvernement belge a ainsi approuvé la mise en place du mécanisme de rémunération de capacité préconisé par la ministre. Ce système de mise aux enchères doit permettre de garantir la capacité de production énergétique du pays auprès des différents fournisseurs d’énergie (principalement les centrales à gaz). La première enchère devrait intervenir dès 2021.

Dans le pire des cas, le vice-Premier ministre belge, Jan Jambon, a déjà déclaré que l’activité des centrales nucléaires belges pourrait se poursuivre le temps que la production d’énergie nationale soit suffisante pour tenir sans le nucléaire. En mars dernier, il a ainsi déclaré : “Le maintien de centrales nucléaires peut être une solution, mais cela doit être étudié au moment où le problème se pose.”

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Les sources d’énergie les plus profitables en Belgique sont solaire et éolien offshore avec une part de stockage. Et vus que les prix du solaire sont peu élevés le bilan de la transition s’avère économiquement positif comme le confirme entre autres la modélisation de l’Université de Stanford sur plusieurs années avec les données réelles sur des pas d’adéquation production /consommation de 3 secondes, qui est de plus un exemple non figé permettant des marges de manoeuvre dans les % respectifs :

    http://thesolutionsproject.org/why-clean-energy/#/map/countries/location/BEL

    Ces modèles ont été confirmés à plusieurs reprises par d’autres universités et organismes spécialisés dans le monde et n’ont jamais pu être techniquement remis en cause et s’avèrent fiables. Ils font l’objet de mises à jour en fonction des évolutions pratiques quand c’est nécessaire.

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  • S’ils sortent du nucléaire, ce sera pour se retrouver avec des centrales au gaz fossile ,et éventuellement; un petit peu de biomasse ou un peu de biogaz car ces bio-ressources sont très limités en Belgique ,à moins de les importer massivement mais ça serait très tiré par les cheveux et le bilan CO2 deviendrait très discutable.

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  • En Belgique,ils vont se retrouver avec du gaz fossile via des centrales CCG s’ils sortent vraiment du nucléaire .Et ce n’est pas avec 10% dont 5 de PV et 5 d’éolien à peine améliorables et quelques batteries et autres artifices douteux de prétendu stockage, auxquelles des études complaisantes douteuses d’universités en mal de ressources financières et se comportant en mercenaires ou chasseuses de primes irresponsables ;que va être résolu le problème de la sortie du nucléaire Belge sans que cela implique malheureusement une évolution vers le gaz fossile . Et les innombrables liens des marchands d’illusions plus ou moins hostiles au nucléaire, sur des universités au comportements mercenaires n’arrangent pas leurs crédibilités. Nombres d’universités prestigieuses dans le monde, ont malheureusement des membres que les raisons financières (et parfois idéologiques)rendent aussi irresponsables que malhonnêtes ,d’autant plus qu’ils abusent gravement du prestige et de la crédibilité que leur confèrent certaines universités hautement réputées.

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  • En Belgique, ils vont se retrouver avec du gaz fossile via des centrales CCG s’ils sortent vraiment du nucléaire .Et ce n’est pas avec 10% dont 5 de PV et 5 d’éolien à peine améliorables et quelques batteries et autres artifices douteux de prétendu stockage, auxquelles des études complaisantes douteuses d’universités en mal de ressources financières et se comportant en mercenaires ou chasseuses de primes irresponsables ;que va être résolu le problème de la sortie du nucléaire Belge, sans que cela implique malheureusement, une évolution vers le gaz fossile . Et les innombrables liens des marchands d’illusions plus ou moins hostiles au nucléaire, sur des universités au comportements mercenaires n’arrangent pas leurs crédibilités. Nombres d’universités prestigieuses dans le monde, ont malheureusement des membres que des raisons financières (et parfois aussi idéologiques)rendent aussi irresponsables que malhonnêtes ,d’autant plus qu’ils abusent gravement du prestige et de la crédibilité que leur confèrent certaines universités hautement réputées.

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  • L’article est en effet assez explicite : Les centrales à gaz prendront la place du nucléaire, et ils emballeront tout ça avec un peu de blabla. Ça durera tant que l’Europe aura du gaz (au moins le temps du mandat), et puis les successeurs trouveront bien (peut-être) une vraie solution au problème.

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  • @ Avenir du nucléaire (dont la partie nucléaire du pseudo vacille comme une lumière qui clignote et est sur le point de s’éteindre face aux changements en cours et dont le pseudo Avenir Energie est bien plus réaliste !) et @ Bachoubouzouc :

    C’est vrai que les scientifiques, en particulier ceux de Stanford qui ne se classe que 1ère, 2e ou 3e université mondiale selon les analyses, a 20 prix Nobel et dépasse Polytechnique dans l’innovation, sont de véritables abrutis assoiffés d’argent, comme leur train de vie d’ailleurs en témoigne… ! tout comme les économistes qui démontrent la compétitivité des renouvelables. C’est également sûr, les belges vont bientôt devoir s’éclairer à la bougie, se chauffer, à la bouse de vache et l’huile de frites, le stockage massif d’électricité n’existe pas ou c’est pour la “cinglinglin” … !

    Pour mémoire, beaucoup ont essayé de contester les modélisations précises de Stanford et d’autres et pour le coup se sont pour plusieurs d’entre-eux fait financer par des lobbies fossiles et nucléaires et jamais ils n’y sont arrivés, les modèles tiennent parfaitement la route et les opérateurs de réseaux comme Entso-e le confirment.

    J’ai déjà publié ici les modélisation détaillées pour l’Europe, toutes données à l’appui (dont j’avais pris le temps en plus de me faire spécialement envoyer par Stanford la toute dernière mouture pour démontrer la crédibilité des données, toutes vérifiables, précises, transparentes et incontestables !)

    Et pour info parmi bien d’autres confirmations et constats “réels” concernant le gaz et qui s’applique à tout le monde, y compris la Belgique :

    “Les énergies renouvelables constituent désormais la majorité des investissements dans la production d’électricité, dépassant de loin les dépenses consacrées aux combustibles fossiles.

    Cette année pourrait être l’une des plus difficiles pour les fabricants de turbines à gaz depuis plus de dix ans.

    Siemens pourrait perdre son activité de turbines à gaz en raison de la chute de la demande.

    Selon des chiffres publiés aux États-Unis et par Bloomberg New Energy Finance, les énergies renouvelables (à l’exclusion des grandes centrales hydroélectriques) ont représenté 157 gigawatts supplémentaires l’année dernière, tandis que les combustibles fossiles ne représentaient que 70 gigawatts.

    “Je pense que l’ensemble de l’industrie a considérablement sous-estimé l’essor des énergies renouvelables”, a déclaré Joe Kaeser, PDG de Siemens, dans une interview en mars avec le Wall Street Journal (encore un abruti … !)

    Le bénéfice d’exploitation de l’activité turbines à gaz de Siemens est passé de 438 millions de dollars au deuxième trimestre 2017 à 114 millions de dollars au deuxième trimestre de 2018, selon un bilan de Bloomberg (là c’est un “complot”… !)

    “L’industrie de la production d’électricité connaît une perturbation et une rapidité sans précédent”, a déclaré Lisa Davis, membre du conseil d’administration de Siemens, lorsque la société a éliminé des milliers de travailleurs dans ses unités d’électricité et de gaz.

    Ce n’est pas seulement l’énergie renouvelable qui menace le marché du gaz. Le stockage augmente également à une vitesse sans précédent.

    En l’espace d’une décennie, le stockage sera probablement toujours gagnant face aux utilisateurs de gaz aux États-Unis.

    L’AIE (qui se trompe pourtant régulièrement en étant trop pessimiste sur les renouvelables et doit réviser régulièrement ses prévisions, tout comme plus encore BP comme on le constate) prévoit toujours que la demande mondiale de gaz naturel augmentera de 45% d’ici à 2040. Cependant, l’agence met en garde contre une «marge de progression limitée dans le secteur de l’électricité», faisant de l’industrie le marché le plus porteur.

    L’agence prévoit que les énergies renouvelables captureront les deux tiers des nouveaux investissements dans la capacité en électricité d’ici 2040, selon ses World Energy Outlook 2017.

    Les énergies renouvelables sont en passe de devenir une forme de production d’énergie moins chère que le gaz au plus tard vers le milieu des années 2020 écrit l’agence dans ses perspectives.

    https://www.greentechmedia.com/articles/read/siemens-may-sell-gas-turbine-business#gs.Xkn6CAg

    Les belges vont annoncer leur plan de transition bouclé en 2020. Annoncer des investissements dans des centrales à gaz alors que même la méthanation (Power to gas – P2G) est désormais compétitive comme le confirment des opérateurs gaz comme SPG ou PG&E, pourtant aux Etats-Unis (et pourtant importants marchands de gaz) où le prix de ce dernier est moins cher qu’en Europe et alors que le prix de la méthanation va encore baisser sous peu grâce entre autres à des évolutions technologiques notoires et optimisations également notoires des processus, si vous suivez même de loin cette actualité, n’aurait aucun sens face à la réalité économique. Le lobby du gaz est certes important mais la réalité économique est comme on le constate régulièrement, plus forte au final.

    Les belges sont sans doute aussi des abrutis comme les scientifiques etc et vous seuls avez raison tout comme Malpensant73 “puisque votre opinion est contraire aux réalités”, mais quand même ! on pourrait attendre de votre part des arguments plus sérieux que, soit des insultes, ou des arguments évoqués par le lobby nucléaire depuis plus de 15 ans et pas mis à jour depuis !

    Il est en outre quasi impossible de camoufler sous du “blabla” la réalité énergétique et les émissions alors que toutes ces données sont scrutées de toutes part et que vous en avez de plus en plus accès publiquement.

    De mémoire je n’ai pas non plus constaté que les scénarii RTE de transition de l’ordre de 50% de renouvelables pour la France publiés fin 2017 prévoyaient une augmentation des centrales fossiles et hausse des émissions (mais çà doit être aussi des abrutis… çà en fait beaucoup ! :o)))

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  • @ Energie+

    Tout dépend de ce qu’on veut : Si on veut installer un peu plus d’ENR à grands coups de subventions juste pour se donner des apparences vertueuses, alors c’est réussi.

    Et la Belgique, comme l’Allemagne, ne font rien d’autre que de fermer leur nucléaire pour rendre un peu plus indispensables leurs fossiles pour leur sécurité d’approvisionnement. Et cet article sur la Belgique ne dit rien d’autre (entre les lignes).

    Mais si on veut sortir des fossiles, alors c’est un échec complet : L’Allemagne parle de gaz pour remplacer le nucléaire et le charbon en backup des ENR (je ne parle pas des plans sur la comète pour 2050, je parle de ce qu’ils comptent vraiment faire demain), et la Belgique s’apprête à faire de même. Et les plans de RTE ne disent rien d’autre : Ils parlent de sortir peut-être des fossiles en conservant toujours une base de nucléaire.

    Encore une fois, ce qui compte c’est la réalité. Les rapports que vous citez ne servent à rien si à côté la réalité ne change pas. Et dans la réalité, des pays sont en train de dépenser des sommes astronomiques dans les ENR intermittentes pour au final ne modifier leurs mix qu’à la marge, sans grand bénéfice environnemental.

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  • @ Bachoubouzouk
    La réalité est que la Belgique sort du nucléaire pour les ENR (pas de risques nucléaires, ni de déchets radioactifs) et transitoirement du gaz (peu de GES). Et qu’elle a bien raison.
    La réalité est que l’Allemagne dans sa production électrique est passée de 57% de charbon en 1990 à 37% aujourd’hui. Qu’elle développe bien les ENR, le stockage d’énergie, chez elle et à l’international. Ses entreprises installent nombre d’éoliennes terrestres sur notre territoire.
    La réalité est que la masse des investissements mondiaux sont tournés vers les ENR, bien plus que vers les fossiles ou le nucléaire, car les ENR sont de plus en plus rentables. L’économie ne trompe pas.
    Etc. etc.… et la réalité ne vous arrange pas !

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  • @ Charentas :
    Non, la réalité est que la Belgique, tout comme l’Allemagne, n’est pas sorti du nucléaire. Ces deux pays disent qu’ils vont le faire, mais ils ne l’ont pas fait.

    Et personne ne sait si ce sont plus que des paroles en l’air, alors qu’ils disent ne pas vouloir s’appuyer à terme sur les fossiles, mais que les technologies autre que fossile et nucléaire permettant d’assurer leur sécurité d’approvisionnement ne sont pas au point.

    Ces pays promettent la lune mais ne l’ont pas encore livrée.

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  • Bachoubouzouc, Vous avez entièrement raison !
    Et j’ajoute que ceux qui prétendent que la méthanation (Power to gas – P2G) est désormais très prochainement capable de remplacer très majoritairement le gaz fossile en Belgique, en Allemagne(et éventuellement partout) ,de telle manière que le P2G appliquée à la Belgique et à l’Allemagne ne soit pas plus cher que le gaz fossile, sont des gros menteurs, des marchands d’illusions, des enfumeurs de premier ordre. Et aucune études universitaires, si prestigieuses soit les universités, ne suffit à changer la réalité .Hors, actuellement la réalité ne change pas. Et dans la réalité, comme vous le dites, des pays sont vraiment en train de dépenser des sommes astronomiques dans les ENR intermittentes pour au final ne modifier leurs mix qu’à la marge et sans grand bénéfice pour l’ environnement. Et surtout la Belgique et l’ Allemagne foncent tout droit vers la substitution du Nucléaire par du Gaz Fossile CCG, malgré toutes les balivernes des marchands d’illusions professionnels(et ordinairement hostiles au nucléaire) qui sévissent sur ce site, et sur de nombreux autres sites et forum. Et soyez assuré que si dans l’avenir, la mauvaise foi des phobiques du nucléaire et des marchands d’illusions, l’emporte dans le monde politique et économique,alors le réchauffement climatique grâce au gaz fossile en complément des ENR, n’a pas fini de s’aggraver sévèrement.

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  • Cet aveuglement idéologique, cette religion du nucléaire ou ce corporatisme étroit empêchent les nucléocrates de percevoir que leur énergie polluante, dangereuse, coûteuse dont les Français ne veulent plus, est une page qui doit être tournée. C’est incroyable comme les évidences sont refusées, au point que l’on peut faire le parallèle avec certaines sectes pour lesquelles la terre est plate ou que le soleil tourne autour de la terre. On pourrait en rire si le nucléaire ne traînait pas derrière lui son fardeau de catastrophes et sa promesse d’un héritage pourri pour les générations futures. Lorsque l’on a des enfants, l’on a honte de leur léguer une telle merde.

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  • @ Bonsens
    “Lorsque l’on a des enfants, l’on a honte de leur léguer une telle merde.”

    Le nucléaire et ses déchets sont, d’un point de vue sanitaire comme environnemental, le cadet des soucis de l’humanité.

    Libre à vous d’avoir honte pour ça, vous feriez juste mieux de vous soucier de vos déchets mercurés, amiantés, gazeux, dont les impacts négatifs sont infiniment plus significatifs et durables.

    Répondre
  • Certes nous produisons trop de déchets, mais la collecte et le recyclage progressent peu à peu, pour le reste l’effort d’une neutralisation durable s’organise, mais c’est sans commune mesure avec la dangerosité des déchets hautement radioactifs murés définitivement, sans aucune garantie, à 500 mètres sous terre, sans compter tous les autres matériaux radioactifs disséminés à droite et à gauche et pour lesquels l’on ne peut faire confiance pour un suivi sur des milliers d’années. Et les déchets ne sont pas le cadet des soucis des Français qui en majorité veulent fortement réduire le nucléaire, et en sortir. Par ailleurs le nucléaire est majoritairement déployé dans des pays où les populations ne sont pas consultées sur ce sujet et sont victimes d’un déni de démocratie. Le nucléaire ne respecte pas les peuples, espérons que nous éviterons les catastrophes , mais d’ores et déjà le prix financier à payer est exorbitant sans garantie pour les générations futures.

    Répondre
  • Merci Charentas !

    @ Bachoubouzouc : vous semblez suivre l’actualité au travers d’articles de journaux qui le plus souvent malheureusement survolent le sujet ou cherchent à faire le buzz et du remplissage avec des vieux sujets plutôt que de l’info, et où l’on peut trouver tout et son contraire et ne pas voir (ou ne pas vouloir voir) les changements de fond en cours.

    Il y a lieu de se baser sur des chiffres et évolutions précises. Les décisions des groupes se réalisent sur cette base sinon ils coulent. Je vous ai démontré le net recul des centrales thermiques gaz en chiffres dans le lien plus haut. Tout comme pour le charbon, leur recul est bien lié à la compétitivité des renouvelables et donc à leur essor (et vice-versa)

    Aux Etats-Unis le gaz n’est pas cher (moins cher qu’en Europe), il y a encore pour environ encore 15 ans de gaz de schiste. Le gaz y a été plus compétitif que le charbon et le nucléaire et vous pouvez vérifier qu’il est depuis plusieurs années supplanté par les renouvelables, y compris sans subventions dans les appels d’offres (et pas qu’un peu ni qu’aux Etats-Unis) et désormais par le stockage, batteries comme méthanation. Ce sont les opérateurs de gaz SPG et PG&E notamment qui le confirment par leurs études dont j’ai déjà mis les liens.

    Donc pourquoi raisonnez-vous toujours comme s’il n’y avait aucune avancée technologique et économique et que le monde stagnait 15 ans en arrière ou plus alors que le monde de l’énergie compte des millions de personnes et que la R&D y est très importante ?

    Vous refusez de voir que çà change énormément tant pour les opérateurs que les particuliers. Et tout le monde le dit y compris les dirigeants d’EDF.

    L’Allemagne a bien fermé environ la moitié de ses réacteurs sans accroître leurs émissions mais en les abaissant un peu plus, vous voulez y voir un échec alors que je vous ai plusieurs fois démontré qu’il était moins cher pour eux d’avoir dans un premier temps un mix charbon et renouvelables plutôt que nucléaire et charbon. Vous en avez une preuve supplémentaire puisque nous sommes depuis “importateurs net” d’énergie d’Allemagne malgré notre parc nucléaire largement amorti qui n’arrive pas à produire à aussi bas prix (et qui réclame en plus des hausses et subventions, c’est pareil aux Etats-Unis etc).

    Pour mémoire également, l’Allemagne réalise bel et bien des bénéfices à présent grâce à sa transition malgré son coût initial et alors qu’ils étaient parmi les grands pays pionniers et face à une configuration énergétique et géographique complexe donc plus coûteuse quand dans beaucoup d’autres pays. Ils ont pu réduire leurs importations fossiles, exporter des technologies, leur secteur cleantech est important etc. Siemens entre autres est désormais numéro 1 mondial de l’éolien. Je vous ai donné tout comme à Dan le lien d’universités finlandaises et de professeurs également spécialisés en énergie qui soulignaient très clairement comme moi que leur transition n’était pas un échec malgré quelques erreurs et qu’ils avaient permis au monde d’importantes avancées dont on peut les remercier vues les retombées mondiales et çà va continuer.

    Tout comme la Chine qui a permis de faire baisser amplement le prix du solaire (et ce n’est pas fini grâce à la technologie notamment) qui à présent peut faire rouler des véhicules (voir accord Bolloré Bluecar et Hanergy dont Alta Devices et ses films solaires minces à 32% de rendement commercial et bientôt 35% entre autres).

    http://www.asiaone.com/business/hanergy-joins-hand-with-bollore-group-to-build-solar-electric-vehicles

    Je vous laisse imaginer l’impact si l’on arrivait à remplacer “rapidement” (rêvons un instant !) les quelques 2 milliards de véhicules par des véhicules électro-solaires qui permettent de réduire le poids (donc prix etc) des batteries (et donc des ressources et pollution) à quelques 60 kg (à comparer à environ 500 kg pour une Tesla) et pour des autonomies généralement d’environ 800 km de jour (environ 400 km la nuit) et de l’énergie solaire positive (donc non polluante et sans borne de recharge) jusqu’à environ 70 km/h, ensuite la batterie prend le relai. Ces mêmes véhicules qui se développent dans le monde pouvant fournir de l’énergie pour l’habitat ou des activités.

    Il y a 10 ans on passait une fois de plus pour des abrutis quand on parlait de véhicules électro-solaires et je suis sûr que l’on trouve encore en France des gens pour vous dire qu’il est impossible de rouler essentiellement à l’énergie solaire alors (qu’ils n’ont jamais fait le calcul qui je l’admets est un peu complexe pour qui ne connaît pas bien le secteur de l’énergie et) que çà a été démontré en pratique des dizaines de fois sur des millions de km par tous climats. Mais je sais aussi que l’on trouve encore des gens pour vous affirmer avec certitude que la Terre est plate !

    Bref l’impact sur le climat et plus pourrait être là aussi très positif rapidement grâce à des gens qui ont vu juste notamment sur le solaire etc

    La Belgique aura finalisé son plan de transition en 2020 mais dès lors qu’ils ne choisissent pas le nucléaire ce sont selon vous et certains autres ici forcément des abrutis, ou alors c’est politique, ou ils se trompent, ou ils remplaceront le nucléaire par le gaz.

    C’est oublier qu’ils ont des objectifs climatiques à tenir et qui sont vérifiables.

    Et qu’il y a des réalités technologiques et économiques qui évoluent et que doivent anticiper les décideurs et opérateurs, sous peine d’être en difficultés et de disparaître.

    Quand le seul groupe Siemens voit son activité centrales gaz réduite d’un facteur 4 (lien plus haut), que les gestionnaires de réseaux de chaleur allemands soulignent que le solaire thermique est désormais compétitif avec le gaz, que les opérateurs français soulignent que le solaire thermique est compétitif partout en France face à toutes les énergies (même face aux pompes à chaleur) et pour toutes les tailles d’immeubles, quand Siemens (numéro 1 mondial) vous confirme qu’il va pouvoir faire de l’éolien à moins de 30 euros le MWh en Europe sous peu (et qu’il s’en rapproche régulièrement comme on peut le vérifier en suivant les appels d’offres et les évolutions techniques et d’organisation, productivité etc), que vous avez les mêmes données qui tombent de la part de tous types d’opérateurs dans le stockage également dont la méthanation et dont j’ai le plus souvent publié les liens pour informer (et que vous n’avez visiblement pas lu), pourquoi voulez-vous que les belges fassent des choix stupides alors que justement les possibilités d’avoir de bien meilleures technologies et à meilleur prix ne cessent de se développer et on peut le suivre à la trace avec tous les réseaux d’informations actuels ?

    Sans doute les belges ont-ils envie de dépendre de Gazprom, de payer leur gaz cher et de risquer des coupures en cas de désaccord avec Poutine ou autre comme on l’a régulièrement vu en Europe ?

    N’avez vous pas vu que le Royaume-Uni injecte dès 2019 sur son réseau de l’hydrogène à hauteur de 20% (programme HyDeploy) et que la plupart des pays développent de plus en plus la méthanation, il s’ouvre déjà plusieurs dizaines unités pas an dans le monde et compte tenu du nombre ce ne sont plus de simples démonstrateurs, même si en France à cause du secteur nucléaire comme toujours et manque de diversification depuis les années Messmer début 70, on injecte de l’H2 sur le réseau que depuis cette année (Dunkerque etc)

    Pourquoi croyez vous que N. Hulot a insisté sur le secteur hydrogène, que l’Australie se prépare à exporter vers l’Asie du Sud-est dont Japon, que ce dernier a misé gros sur l’hydrogène et qu’il exporte de plus en plus dans ce domaine. Et c’est pareil dans quasiment tous les pays qui ont soit un réseau gaz, soit du solaire CSP notamment ou les 2. C’est à dire une majorité.

    On peut de fait écrire des pages sur les développements de l’hydrogène et de la méthanation dans le monde tellement çà avance et le point de bascule est passé pour de plus en plus de pays.

    C’est un peu nouveau pour les médias pas très spécialisés comme Energeek et dans les esprits mais attendez ne serait-ce que 3 ans et j’espère que vous comprendrez déjà mieux que c’est un secteur en plein essor et que si on ne voulait pas le voir, Air Liquide ne resterait pas longtemps numéro 2 mondial.

    Quand Alstom (désormais Siemens en grande partie à cause des anti-éoliens) développe des trains à hydrogène qui sont moins coûteux que ceux avec réseau électrique et qui se vendent à l’Allemagne, au Royaume-Uni, Etats-Unis etc vous pensez qu’ils ont tort et qu’il devraient utiliser du gaz eux aussi ?

    La filière hydrogène et donc méthanation se développe de plus en plus dans différents thèmes à la fois donc ses coûts baissent plus vite que prévu. Un des thèmes sont les transports, vous avez entre autres des milliers de camions bus à hydrogène qui se vendent déjà dans le monde. Vous commencez à avoir quelques grands navires etc.

    De nombreux pays comptent de plus baisser leurs émissions via l’hydrogène et la méthanation via principalement les renouvelables.

    C’est une technologie très ancienne que l’on connaît bien et qui n’a cessé de s’améliorer encore ces dernières années avec des rendements de plus de 95% pour l’électrolyse et autour de 85% pour la méthanation en phase industrielle (programme européen Helmeth entre autres).

    La baisse des coûts ne tenait donc plus à grand chose et ils deviennent plus que compétitifs avec par exemple l’électrométhanogénèse et des rendement de 96% qui vont être déployés massivement via des réacteurs industriels optimisés notamment pour le secteur biogaz et agricole afin de réduire encore de 40% leur émissions et ce à un coût plus que compétitif.

    Si Energeek, plutôt que de faire faire trop souvent comme le Monde de l’Energie des publi-reportages pro-nucléaires par des intervenants du secteur nucléaire, approfondissait plus qu’il ne le fait le secteur de l’énergie et ses évolutions techniques et économiques, je n’aurais pas à devoir écrire de longues pages et mettre régulièrement des liens pour tenter d’expliquer des changements que vous auriez dû voir venir.

    Pourquoi enfin a-t-on créé une Union européenne de l’énergie et investissons nous des sommes élevées dans l’hydrogène et la méthanation en cherchant à réduire notre trop forte dépendance, en plus d’alliances internationales, de regroupement d’entreprises etc pour en arriver à ce que les belges qui accueillent Bruxelles et la commission européenne en viennent à développer le gaz importé et polluant et accroître leur dépendance alors qu’il recule face aux renouvelables et désormais au stockage comme vous pouvez le vérifier partout et que la méthanation et compétitive et démarre presque partout ?

    Je sais que JC Juncker a cherché à négocier avec D. Trump sur les droits de douanes en faisant valoir des importations de GPL à partir de gaz de schiste mais outre l’absurdité d’une telle mesure au plan écologique, il n’y aurait même pas le temps d’amortir les infrastructures d’export et d’accueil nécessaires et encore une fois le potentiel du gaz de schiste américain n’est que d’une quinzaine d’années.

    Ne regardez donc pas toujours ceux qui font la une avec des tweets mais plus ceux qui avancent discrètement mais sûrement et que j’essaie de mettre en valeur ici quand j’ai le temps car ils prennent des risques du fait que c’est nouveau pour des choix très bénéfiques à tous.

    Pour les prix des renouvelables, référez vous aux prix officiels repris par différents organismes dont le groupe Lazard et ses graphiques annuels très clairs (coûts LCOE incontestables). Ce sont bien les chiffres du marché et c’est édifiant. Il ne reste donc plus qu’aux français – lestés des anti-éoliens et de leur 2000 associations dont beaucoup fantômes qui ont réussit à la fois à faire doubler les prix de l’éolien pour les français, en plus de torpiller Alstom dont ses turbines Arabelle, donc aussi le nucléaire que pourtant ils défendaient (turbines qui concernent aussi les porte-avions, l’hydraulique etc) – à arriver à faire baisser les prix des renouvelables autant que chez nos voisins.

    Mais la tendance est bonne malgré le handicap de ces groupuscules d’extêmistes !

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  • @ Bachoubouzouc :

    J’oubliais, si la Belgique n’a pas mis en place de taxe carbone de peur de toucher les particuliers au plan fiscal (qui attire des étrangers) et même si elle y pense, ses entreprises n’en sont pas moins soumises aux quotas européens et doivent donc acheter des droits à polluer indexés sur la taxe carbone.

    Et cette dernière monte et va monter encore plus dans les années à venir.

    De même le prix du gaz (indexé sur le pétrole qui se raréfie) est également globalement en tendance haussière.

    A l’inverse les prix des renouvelables ont encore un potentiel de baisse et la méthanation également, qui ne demande quasiment plus que des volumes importants pour enclencher une baisse plus rapide encore que la technologie ne lui permet déjà.

    En 2020 date de la remise du plan de transition énergétique belge, la taxe carbone aura rendu le gaz déjà vraiment cher. Croyez-vous vraiment que les belges vont donc se précipiter sur le gaz ou le GPL dont le prix n’est déjà pas bon marché et va l’être de moins en moins ?

    Ce sont encore 2 réalités de plus qui confirment les changements en cours favorables à plus de renouvelables, plus d’efficacité énergétique et une part nécessaire de stockage qui n’est en pratique pas énorme en % vue la taille et les liaisons et optimisations en cours de l’important réseau Entso-e (sans parler de Geidco international !) et ne se résume d’ailleurs pas uniquement à la méthanation.

    Les belges sont déjà plus de 50% à avoir des systèmes intégrés de récupération d’eau de pluie, ce qui serait utile en France où l’on a de plus en plus d’extrêmes climatiques et qui permet donc à grande échelle d’atténuer largement ces écarts et réduire les inondations comme les sécheresses.

    Mais les français étouffés par le centralisme nucléaire qui leur raconte encore trop souvent des balivernes pour tenter de conserver ses rentes, les anti-éoliens et les éco-délinquants, en plus d’un manque d’entreprises compétentes, tout comme une sous information sur les renouvelables, mettent encore un peu de temps à comprendre et s’adapter alors que le monde change autour d’eux.

    Les belges sont également favorables aux programme de rénovation énergétique massif hollandais comme Energiesprong qui se développe en Europe et commence à peine en France.

    Les Pays-Bas proches de la Belgique sont très innovants et sont mieux classés que nous par habitant en innovation. Donc je crains que vous ne sous-estimiez leurs voisins belges.

    Je ne doute pas trop que ces derniers, comme pour la récupération d’eau et l’isolation vont intégrer plus rapidement le solaire où il disposent encore d’un important potentiel, comme l’avait remarqué l’Université de Stanford entre autres (et le solaire hybride et thermique c’est plus compétitif que le gaz et tout le reste ! et çà se stocke)

    La Belgique reçoit en solaire près de 1 000 kWh par m² par an soit 50 fois ses besoins énergétiques annuels. Elle a battu des records en 2018 dont juin et juillet avec 45% de part de renouvelables éolien + solaire dans sa consommation.

    La Flandre prévoit par exemple :

    – l’arrêt de la commercialisation de nouvelles chaudières à mazout dès 2021,
    – la fin du raccordement au gaz naturel des nouveaux lotissements. A compter de cette date, les pompes à chaleur et le raccordement, à des réseaux de récupération de chaleur seront la norme. Jusqu’à la fin 2023 une prime de 400 euros sera accordée pour l’installation d’un boiler de pompe à chaleur.
    – le gouvernement mise aussi sur l’installation de 12,6 millions de panneaux solaires supplémentaires sur une période de dix ans, soit deux par habitant.

    L’équipe de Geert Bourgeois s’est par ailleurs entendue sur une taxe kilométrique intelligente appliquée aux particuliers. Celle-ci remplacera la taxe de mise en circulation et la redevance annuelle. Son tarif variera en fonction du lieu et de l’heure du déplacement. Les modalités concrètes de son application seront fixées lors de la prochaine législature.

    https://www.ellipse-ise.eu/wp-content/uploads/2018/04/Comptes-mondiaux-carbone-2018_5p.pdf

    .

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  • @ Bonsens :

    Les déchets amiantés ou mercurés ne sont pas recyclés ou neutralisés durablement, ils sont enterrés dans des conditions… contestables, dont pas grand monde ne se soucie : https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets

    Les déchets nucléaires ne sont pas enterrés définitivement (le stockage sera réversible sur 100 ans), et si, on peut avoir une confiance tout à fait sérieuse dans la sûreté de leur stockage (ou alors, vous irez expliquer à l’ASN et l’IRSN leur métier).

    Quant à la consultation de la population, je vous rappelle qu’on consulte nettement plus la population pour, par exemple, la construction de CIGEO que pour le déploiement à 120 milliards d’euros de 5% d’ENR dans notre mix. Le débat est considéré démocratique par les antinucléaires que seulement quand ça les arrange…

    Répondre
  • @ Bonsens :

    Au fait, à quand un débat sur le charbon quelque part dans le monde, alors que l’impact sur l’environnement comme la santé humaine est massif et n’a rien d’hypothétique ?

    Si on décide de consulter les citoyens, et non pas de laisser décider des politiciens qui ont été élus pour ça, ça ne doit pas être juste pour une forme d’énergie mais pour toute, en informant honnêtement sur tous les avantages et tous les inconvénients.

    Dieu sait si ça n’a jamais été le cas.

    Répondre
  • Nous n’avons plus à choisir entre le charbon et le nucléaire, le choix n’est pas binaire, nous n’avons pas à choisir entre la peste et le choléra, la troisième voie des renouvelable est mature et crédible, elle est plébicitée par les sondages et sa force économique fera que rapidement elle deviendra prédominante. Mais que d’erreurs politiques stratégiques, que de temps perdu et de régression de notre compétitivité pour notre outil économique. Tout le monde est demandeur d’un vrai débat sur l’ensemble des énergies, dans la totale transparence sur les productions, les coûts, les risques, les déchets et l’impact sur les générations actuelles et futures.

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  • @ Bonsens :

    Si la voie des renouvelables est mature et crédible, alors pourquoi avons-nous besoin de la subventionner à des niveaux aussi astronomiques ?

    Pourquoi les ENR intermittentes n’assurent qu’une part dérisoire de notre production électrique, malgré les sommes encore une fois faramineuses qui y ont été investies ?

    Pourquoi l’Allemagne ne semble pas capable de sortir des fossiles, malgré le fric fou qu’ils jettent sur leur secteur énergétique depuis 20 ans ?

    Si c’est si bien, pourquoi les traductions concrètes dans la réalité sont si limitées et pourtant si chères ?

    “Tout le monde est demandeur d’un vrai débat sur l’ensemble des énergies, dans la totale transparence sur les productions, les coûts, les risques, les déchets et l’impact sur les générations actuelles et futures.”

    Un débat… comme celui de la PPE 2018 ? Ou celui autour de la LTECV ? Ou celui autour de CIGEO ? Ou celui après le rapport de la Cours des Comptes de 2012 ? Ou celui autour de Flamanville ?

    Encore une fois, le débat est considéré démocratique par les antinucléaires que seulement quand ça les arrange…

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  • @ Bachoubouzouc :

    Nous sommes en France les champions des débats sur tous sujets et n’importe quoi et qui n’aboutissent à rien. Cà étonne tous les autres pays.

    Le gouvernement Messmer au début des années 70 a clairement décrété une France tout nucléaire comme c’est clairement inscrit dans les documents de l’époque.

    Depuis ce secteur a éliminé tout ce qui pouvait prendre une part de son chiffre d’affaires, il s’est comporté comme le secteur fossile de manière vorace.

    L’hydraulique qui assurait une part importante avec des entreprises indépendantes et concurrentes à été éliminé et oblige à réinvestir des sommes considérables alors que les technologies évoluent ailleurs et disposent d’un potentiel non négligeable.

    Les autres formes de renouvelables dans lesquelles nous étions à bon niveau ont été systématiquement écartées. Les différentes lois et notamment plus récemment la RT 2012 handicape le solaire thermique et qu’est ce qui fonctionnait le mieux lors de la canicule (y compris pour le froid) c’est le solaire thermique y compris le CSP en Espagne comme tous les chiffres le démontrent plus que largement et sans impacts alors que les centrales nucléaires européennes, si on ne le arrête pas, peuvent tuer la vie fluviale lorsque l’eau dépasse 28°C et on l’a amplement constaté avec des quantités énormes notamment de poissons morts lorsqu’elles ont été autorisées à réchauffer l’eau au delà de ce seuil. Même le solaire PV avec sa relative baisse de rendement avec la chaleur a lui été plus que satisfaisant dans tous les pays européens avec un très haut niveau de production quand il le fallait.

    Les situations extrêmes sont d’ailleurs intéressantes puisqu’il y a toujours quelque chose qui fonctionne très bien dans les renouvelables contrairement aux autres énergies, le tout est de choisir les meilleurs mixes selon les régions. Et l’intermittence si souvent avancée n’est que la résultante d’un passage d’un système centralisé ancien qui n’est donc plus adapté ni assez efficient, à un autre et pas vraiment un problème majeur des renouvelables même à 100% comme on peut le vérifier et le modéliser de plus en plus. Mais les personnes d’un certain âge ont du mal à s’y faire puisque c’est encore trop nouveau pour elles. A chaque transition c’est un peu pareil.

    Vous parliez de Belgique, leur programme en cours d’élaboration pour 2020 vise déjà à ce que tous les belges aient 2 panneaux solaires thermique minimum. Et le solaire thermique peut aisément faire autour de 70% de l’eau chaude, plus de 50% du chauffage et sous forme hybride la totalité de l’électricité complémentaire d’une maison et en moyenne 14.000 km de mobilité électrique par an en plus.

    Mais si on vise çà en France avec du stockage, évidemment la demande électrique va chuter et EDF pourra fermer de très nombreux réacteurs. EDF n’est pas la pour que votre énergie soit la plus efficiente et la moins chère, il est là pour vendre et écouler sa production. Résultat nous sommes arriérés en efficacité énergétique et on va devoir soutenir EDF pendant longtemps encore. Et rien ne garanti que l’on ira dépenser encore pour recycler les déchets d’ultra longue durée de Cigéo dont il n’est pas exclu qu’ils doivent rester plus de 100.000 an enfouis.

    Si les prix des renouvelables sont si élevés en France, bien plus que chez nos voisins, c’est principalement en raison de ce monopole. Si les choix avaient été indépendants, on aurait comme auparavant une plus grande diversification et opportunités. La CRE n’a jamais caché non plus, et en particulier son président actuel qui a raison d’avoir son franc parlé, que les anti-éoliens (souvent des retraités EDF qui bénéficient d’avantages et se cachent derrière des associations fantômes pour tenter de faire croire à un nombre élevé d’opposants et n’admettent aucune contradiction) ont fait plus que doubler le prix de l’éolien avec les délais et coûts de leurs très longues et systématiques procédures. Cà a également handicapé Alstom et par la même occasion fait partir les turbines Arabelle pour le nucléaire, l’hydraulique, les porte-avions, chez GE.

    Les débats sur l’énergie n’ont donc plus aucun intérêt de fond vu l’historique de ce secteur en France. Ils sont de plus complexes et n’intègrent pas les dernières avancées. Beaucoup dans ces débats ne sont pas au niveau. Donc en pratique ces débats ne sont jamais satisfaisants même si çà permet de faire évoluer certains.

    Le secteur de l’énergie avance en pratique grâce à des chercheurs, scientifiques, ingénieurs, entreprises, organismes, banques, programmes européens etc qui traitent des sujets pratiques à faire évoluer et ont une vision moyen terme. C’est international et nos débats en vase clos ne sont pas souvent à la hauteur de ce qu’il est possible de faire avec plus de connaissances et d’ouverture d’esprit.

    Pendant que vous faites des débats ou qu’Energeek publie trop souvent des publi-reportages superficiels pour vanter le nucléaire en oubliant ses inconvénients via des personnes qui travaillent pour Orano (ex-Areva) la Sfen etc écrivent sans la moindre éthique journalistique ni indépendance puisque les sites n’ont généralement pas les moyens de se payer des journalistes spécialisés et indépendants, beaucoup de gens avancent et c’est cette actualité qu’il faut suivre car elle est à l’origine des changements réels.

    Si vous ne vous adaptez pas, bien d’autres le font à l’étranger et vous n’aurez plus le choix. Vous en avez de très nombreux exemples dans tous les domaines. Ainsi la Grande Bretagne achète des centrales chinoises et le Japon se pose la même question.

    Si vous faites un appel d’offre international ouvert sur le nucléaire et autres en France, vous aurez sans doute Rosatom ou un groupe chinois comme meilleure offre. Idem dans l’éolien et le solaire. Idem sur le biogaz ou après des années on a du mal à avoir des groupes français en pointe et compétitifs car ces secteurs ont été victimes de la politique “tout nucléaire” qui bouffe tout sur son passage et finit par couler par son esprit obtus et centraliste trop souvent à l’extrême.

    Vous savez donc très bien que l’on ne soutient par telle ou telle énergie mais avant tout des entreprises et emplois. Si on soutenait des énergies on ne laisserait pas tomber ainsi les énergies marines qui débutent et ont un potentiel considérable et qui va encore nous échapper.

    On soutient l’hydrogène car les impacts sont trop importants et nous avons des groupes comme Air liquide numéro 2 mondial qui ne le resterait pas longtemps sinon.

    En bref depuis Colbert, on soutient des groupes importants, nous somme bien dans un système centralisé et de très nombreuses moyennes et petites entreprises pourtant très innovantes sur des marchés à hauts potentiels vont en contrepartie et conséquences trop souvent soit ailleurs, soit disparaissent comme toujours.

    De plus en plus d’entreprises et de particuliers dans le monde peuvent et ont intérêt économique à être indépendants en énergie. Les technologies arrivent et sont de plus en plus compétitives dans de plus en plus de pays. Donc le secteur centralisé nucléaire est pris en tenaille entre des concurrents plus compétitifs que lui et des technologies et mode d’utilisation qui gagnent du terrain.

    Siemens numéro 1 mondial de l’éolien (qui vient de ce pays d’abrutis qui a selon vous échoué dans sa transition mais dont nous sommes depuis devenus importateurs net d’énergie car elle y est moins chère que chez nous) affirme pouvoir produire de l’éolien à moins de 30 euros le MWh sous peu et il n’est est effectivement pas loin donc c’est crédible.

    Les chinois viennent de créer une alliance dans leur pays notamment pour exporter le solaire de manière encore plus massive et à bas prix et visent notamment l’Europe. En plus les technologies solaires ont encore un potentiel de baisse important.

    Vous n’avez donc plus que 2 choix :

    – soit vous laissez tomber toutes les filières en France et vous acheter au meilleur prix ailleurs, mais vous perdez entreprises, emplois et marchés mondiaux comme c’est chaque fois le cas dans biens des domaines et que l’on ne peut plus récupérer ensuite (informatique, téléphonie, électro-ménager etc)

    – soit vous essayez de défendre plusieurs secteurs qui ont un potentiel d’avancées et de marchés encore importants

    Si vous misez tout sur le nucléaire comme à l’habitude, vous perdrez tout et çà ne mettra plus longtemps désormais. La Chine domine le marché du solaire, la Russie domine le marché du nucléaire mais la Chine la talonne. L’Inde est bien placée dans l’éolien et d’autres arrivent dans tous ces domaines. Observez les évolutions chaque année c’est très parlant pour se faire une idée du futur qui nous attend si on ne fait pas les bons choix et que l’on stagne à faire des débats que les autres ne perdent pas ou plus de temps à faire mais agissent car les données on les a.

    Croyez vous vraiment que le nucléaire qui est en faillite aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, au Japon etc et l’aurait été en Allemagne qui a choisi une autre voie à partir de calculs bien précis qui se sont avérés justes malgré vos critiques qui s’avèrent erronées dans les faits, va réussir seulement parce que c’est votre impression ?

    Regardez le déroulement de l’histoire, il est de plus en plus clair même pour ce qui veulent faire l’autruche. La Sfen tente de promettre une baisse de 30% du prix du nucléaire mais au prix d’un engament financier et prise de risque total de l’Etat et çà ne suffirait même pas. De plus le secteur nucléaire n’est jamais arrivé à tenir ses objectifs de prix donc çà n’est qu’une promesse marketing de plus alors que le monde confirme le contraire.

    Vous parlez de niveau astronomique pour les renouvelables. La cour des comptes signale un dérapage jusqu’en 2011 mais a l’objectivité de souligner les retombées économiques positives.

    L’Allemagne en abandonnant le nucléaire a une énergie moins chère que nous et une des nombreuses preuves en est que nous sommes depuis “importateurs nets” d’électricité d’Allemagne. Cà n’aurait donc pas été le cas s’il avaient choisi le nucléaire et tout le monde le savait.

    Et quant à leur coût “astronomique” c’est un investissement qui leur rapporte depuis plusieurs années maintenant par la réduction des importations fossiles, les exportations de technologies etc Donc quand vous calculez, intégrez toutes les données pour juger de l’impact global de tel ou tel secteur et placez vous dans une perspective de moyen terme. Il y a des abrutis de scientifiques et économiques dont certains amis à moi qui ont fait des études sur le sujet mais elles sont en allemands donc on n’en parle guère en France, mais il est de bon ton de se croire meilleurs alors que les allemands s’inquiètent que notre transition va être plus compliqué qu’on ne l’estimait et que nous sommes loin d’être sortis d’affaires.

    Le gouvernement Trump a été pleinement soutenu par le secteur des énergies fossiles (qu’il remercie en le soutenant à son tour par de multiples lois très polluantes donc assassines), le même qui est associé à Nigel Farage farouche partisan du Brexit et de casser l’Union européenne qui en fait trop contre la pollution, également partenaire des frères Koch (charbon, pétrole) aux Etats-Unis et des oligarques russes des mêmes secteurs en Russie notamment.

    Pourtant Trump a dû constater l’évidence, à savoir que les Etats-Unis n’auront plus longtemps de gaz de schiste et que l’Europe dominait (grâce à nos abrutis de voisins) le marché éolien. Et qu’a-t-il fait : missionner une équipe discrète mais efficace pour étudier le secteur en Europe et tenter de développer une filière éolienne aux Etats-Unis. C’est désormais en cours et si Energeek publiait sur ce sujet qui reste encore discret vous verriez que c’est édifiant et que le prix de l’éolien notamment offshore va encore baisser à des niveaux impossible à égaler pour toutes les autres énergies hors renouvelables (mais il est vrai que ce sont des ingénieurs, scientifiques, financiers et responsables de groupes qui l’affirment et que ce sont encore d’affreux abrutis !)

    La Russie a Rosatom et des énergies fossiles, pourtant elle investit elle aussi et de plus en plus dans le solaire, l’éolien etc

    Donc même les plus extrêmes commencent à comprendre. J’en déduis que vous êtes encore pire que Trump et Poutine !

    Et quant à la production des renouvelables en Europe, pas la peine de la minimiser, les chiffres sont régulièrement publiés et en progression. Quant aux subventions elles sont inexistantes pour de plus en plus d’appels d’offres, les renouvelables commencent à être taxées dans certains pays etc. Et le ministère de l’environnement en France publie les prix attribués aux renouvelables qui sont en baisse régulière y compris rétroactive avec l’article 34 qui s’est récemment appliqué à l’éolien offshore. Les derniers appels d’offre solaire étaient à 52 euros le MWh, c’est encore bien trop et très supérieur à nos voisins mais une avancée au pays du “tout nucléaire” centralisé qui s’arc-boute pour conserver ses rentes.

    Mais il est vrai que l’on aurait pu développer les renouvelables à meilleur prix en Europe si des français au lieu de s’accrocher au nucléaire qui démontre qu’il n’est plus compétitif partout (et des gens comme F. Levêque qui n’est pourtant pas anti-nucléaire le démontrait il y a déjà très longtemps) est dominé par des groupes russe et chinois amplement soutenus par leur Etat, avaient compris que les renouvelables avaient le potentiel d’être les plus compétitives et de concerner tous les pays au monde donc un immense marché.

    Travailler dans le même sens que la majorité européenne eut été bien plus bénéfique que de se distinguer comme on l’a bien souvent reproché souvent à juste titre aux anglais.

    On a voulu constituer une exception française et on se retrouve bien seuls. Les japonais se retirent d’Astrid, les anglais achètent désormais chinois, les parts de renouvelables augmentent partout de plus en plus et le stockage massif a démarré et progresse avec des prix en baisse comme on peut le constater et çà va comme d’habitude s’accélérer vus les volumes et applications (stockage, transports, industrie etc)

    Il ne nous restera bientôt plus que des emplois de guides touristiques pour visiter d’anciennes centrales nucléaires à l’arrêt (celles qui ne seront pas dans l’eau avec la montée des océans comme Gravelines, Blayais etc) et des sites de retraitement et de stockage à l’abandon comme on en trouve malheureusement beaucoup trop dans le monde.

    Si vous pensez que le monde entier s’est trompé et va repasser au nucléaire en abandonnant les renouvelables, si “astronomiquement” chères au point qu’elles remportent tous les appels d’offres y compris sans subventions, je suis scientifique donc ouvert à toutes les hypothèses, même les plus folles, pour peu que l’on ait des arguments crédibles et vérifiables, mais là je constate tout le contraire depuis des années, actuellement et dans toutes les perspectives à venir.

    On a surtout intérêt à faire plus d’efficacité énergétique, passer aux phases suivantes des renouvelables qui sont plus d’intégrations dans la construction etc (dont vitrages qui est un énorme marché annuel et permet de manière efficiente sur place l’apport généralement de 40% de l’électricité d’un pays ), les transports (comme le fait Bolloré avec Hanergy Solar avec enfin des véhicules électro-solaires) etc, le thermique, l’hybride etc

    La liste est très longue et les champs solaires ou éoliennes trop nombreuses ou mal implantées doivent paraître du passé. Mais c’est la transition 2.0 ou 3.0 et plus mais vous en êtes encore aux débats de transition énergétique comme l’Allemagne des années 90 et pensez toujours que l’électrolyse a toujours les rendements de mai 1800 (c’est sympa pour Air liquide qui n’aurait rien fait depuis !)

    Vous me semblez à l’égard des renouvelables comme le monsieur assis sur le canapé un peu déconcerté par l’arrivée d’une nouvelle génération et danse ;o)))

    https://www.youtube.com/embed/Eco4z98nIQY

    .

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  • L’Allemagne en abandonnant le nucléaire civil, devient et deviendra de plus en plus dépendante du gaz fossile importé, notamment du gaz Russe (et aussi d’autres pays gaziers).Prétendre le contraire est un gros mensonge monstrueux et particulièrement honteux. Cela relève de la grosse escroquerie.

    Quand au biogaz et à la biomasse en Allemagne elle restera toujours minoritaire par rapport au gaz fossile .Et la méthanation (avec CH4 issue d’un mélange de CO2 + H2 d’électrolyse via énergies intermittentes)ne risque pas, au prix fort que couterait ce CH4 synthétique(beaucoup plus cher que le CH4 fossile)de faire diminuer de manière vraiment significative les grosses importations de CH4 fossile.
    Et c’est pour ça que toutes les compagnies gazières du monde entier(tout comme ENGIE en France)adorent tout particulièrement les énergies intermittentes éoliennes et solaires, qui assurent déjà et assureront encore dans le futur, la nécessité d’un suivi de charge réalisé très majoritairement par le gaz fossile. Mais c’est aussi pour ça que les compagnies gazières du monde entier(tout comme ENGIE en France)détestent absolument l’énergie nucléaire et voudraient prioritairement la voir disparaitre de la surface de la planète et tout d’abord du monde Occidental. Toutes ces compagnies gazières à travers le monde, se plaisent donc en sous main, à financer toutes formes d’organisations activistes de quelques natures qu’elles soient à travers le monde, toutes sortes de formations politiques et toutes sortes d’études universitaires en tous genre à travers le monde entier et d’abord occidental, qui attaquent aussi durement que possible l’énergie électronucléaire, dont elles veulent et souhaitent la mort et la disparition le plus rapidement possible.

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