Tarifs réglementés du gaz : légère augmentation de 0,4 % en mai 2018

Tarifs réglementés du gaz : légère augmentation de 0,4 % en mai 2018

tarifs_reglementes_gaz

Après deux mois de baisse consécutifs (-3% en mars et -1,1% en avril), les tarifs réglementés du gaz repartent légèrement à la hausse au mois de mai 2018. Ces tarifs sont recalculés chaque mois par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) depuis la réforme de 2012 afin de mieux tenir compte de l’évolution des coûts d’approvisionnement du groupe Engie.

Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, ont donc augmenté de 0,4% au 1er mai. « Cette augmentation est de 0,1% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,2% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 0,4% pour les foyers qui se chauffent au gaz », a déclaré vendredi 27 avril 2018 le régulateur dans un communiqué.

Une hausse en lien avec l’augmentation des prix de gros

Cette nouvelle hausse s’explique notamment par la progression des prix de gros, eux-mêmes en légère hausse pour le mois de mai. Ces tarifs avaient déjà augmenté de manière significative ces derniers mois, plus particulièrement au mois de janvier pour lequel la CRE avait autorisé une augmentation de 6,9% du fait de la hausse d’une taxe et des coûts d’approvisionnement d’Engie. En revanche, sur la période en cours depuis le 1er janvier 2015, les tarifs réglementés de vente de gaz ont en moyenne baissé de 14,4%.

Pour rappel, depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc). Les tarifs réglementés du gaz n’incluent pas les diverses taxes, mais comprennent les coûts d’approvisionnement d’Engie, et sont révisés mensuellement par le collège de la Commission de régulation de l’énergie, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole. Ils devraient être supprimés progressivement d’ici 2023 en application d’une décision du Conseil d’Etat rendu en juillet 2017 et jugeant ces tarifs contraires au droit européen.

Crédits photo : CRE

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
lun 14 Nov 2022
Les Français qui ont pris le volant à l’occasion du week-end du 11 novembre ont pu le constater de visu. Il y a toujours, ou bien à nouveau des stations-service à court de carburant, en particulier celles du réseau TotalEnergies. La baisse…
mer 17 Juil 2024
La Chine réduit ses émissions de CO2. Une bonne nouvelle pour la planète. Néanmoins, elle est atténuée par une utilisation toujours importante du charbon. La Chine poursuit la baisse de ses émissions de CO2 Depuis quelques années, la Chine entreprend…
lun 4 Mar 2024
L'OPEP+, en tant qu’organisation réunissant les plus gros pays producteurs de pétrole, orchestre l'offre de brut avec une précision qui cherche à équilibrer les intérêts économiques globaux et la stabilité énergétique. Mais en février 2024, l’organisation a annoncé une stratégie…
lun 6 Mai 2024
Le secteur de l'énergie est en constante évolution, mais la récente annonce d'une hausse significative des tarifs du gaz par ENGIE a particulièrement capté l'attention, notamment après que l’information a été publiée par certains clients sur les réseaux sociaux. De…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.