François Brottes, président du directoire de RTE, et Bruno Léchevin, président de l’Ademe ont officialisé jeudi 20 juillet 2017, la signature d’un accord de coopération prévoyant la mise en commun de leurs travaux d’expertises et de recherche. Cette collaboration jusqu’à présent inédite, doit leur permettre de contribuer davantage au succès de la transition énergétique en cours conformément à leurs engagements et à leur mission de service public.
Principal opérateur de l’État pour accompagner la transition écologique et énergétique, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) est considérée aujourd’hui comme un véritable outil de politique industrielle qui agit en catalyseur de la croissance verte. L’Agence a pour mission de financer des projets innovants de toutes tailles, de sensibiliser la population à la protection de l’environnement et de faire émerger les filières industrielles de demain. Elle met pour cela à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil, et bénéficiera désormais dans ce cadre du soutien du groupe RTE.
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L’Ademe et le gestionnaire du réseau de transport d’électricité à haute tension se sont en effet engagés la semaine dernière dans un nouveau programme de collaboration consacré aux grands enjeux de la transition énergétique. “Ce partenariat se traduira par des réalisations d’études et d’analyses, des publications communes, une sensibilisation du public et la création d’un label ADEME-RTE”, explique le groupe RTE dans un communiqué.
#AccordCadre @ademe & @rte_france = échange d’#expertise, travaux communs, #innovation, #maîtrise de l’#énergie, #transitionenergetique #EnR pic.twitter.com/FgQeuQRgAb
— ADEME (@ademe) 20 juillet 2017
Les deux structures se concentreront notamment sur “l’évolution de la consommation électrique, avec un accent mis sur l’impact du développement des véhicules électriques”, sur “l’évaluation des conséquences techniques et économiques des politiques publiques relatives à la transition énergétique” (autoconsommation, évolution du soutien à l’éolien et au solaire par exemple), ou en fin sur “la réduction de l’empreinte environnementale des réseaux avec la mise en commun de travaux existants”.
Crédits photo : RTE