Voiture électrique : les quotas chinois inquiètent Bruxelles et Washington - L'EnerGeek

Voiture électrique : les quotas chinois inquiètent Bruxelles et Washington

Très prometteur, le marché chinois de la voiture électrique est aussi très réglementé et très difficile d’accès pour les constructeurs étrangers. Si aucun constructeur autre que chinois n’était autorisé jusqu’à présent à vendre des véhicules électriques en Chine, les nouvelles réglementations évoquées par Pékin et la volonté d’instaurer des quotas inquiètent les autorités américaines et européennes, malgré l’ouverture progressive du marché. 

Avec pour objectif de vendre plus de 3 millions de véhicules électriques chaque année, le gouvernement chinois entend dynamiser le marché des Nouveaux véhicules énergétiques (NEV, l’appellation officielle en Chine pour les voitures électriques ou hybrides rechargeables), et y inclure cette fois les compagnies étrangères. Jusqu’ici interdites d’accès, les constructeurs internationaux pourront désormais vendre leurs modèles en Chine sous certaines conditions.

Lire aussi : Les voitures électriques ont représenté 1% des ventes en 2016

Pékin souhaiterait que les constructeurs qui vendent ou importent plus de 50.000 voitures par an dans le pays produisent au moins 8% de véhicules électriques sur place dès l’an prochain, puis 10% en 2019 et 12% en 2020. Toutes les grandes marques seraient donc impactées par ces quotas très contraignants et de nombreux pays s’inquiètent des éventuelles répercussions. Les autorités américaines et allemandes notamment sont déjà montées au créneau pour tenter de faire assouplir cette réglementation.

Lire aussi : La voiture électrique, première menace pour l’industrie pétrolière

La France de son côté, pourrait bien disposer ici d’un certain avantage de par l’investissement de ses constructeurs sur le terrain. Le groupe Renault par exemple qui projette de commercialiser en Chine d’ici 2020 un modèle de véhicule électrique spécialement conçu pour le marché chinois, s’est associé au constructeur local Dongfeng afin de produire ce nouveau modèle directement sur place. “Nous sommes en train de développer une voiture électrique low cost en Chine. Nous parlons aujourd’hui de 7.000 à 8.000 dollars (6.300 à 7.200 euros), mais avec les aides publiques chinoises. Ce que nous voulons, c’est proposer une voiture électrique (à ce niveau de prix) et sans les aides“, explique Carlos Ghosn, président de l’Alliance Renault-Nissan. Ce modèle devrait être fabriquée à Wuhan, dans l’usine inaugurée début 2016. Outre Renault, le groupe français PSA travaille lui aussi avec le chinois Dongfeng sur le développement d’une plateforme dédiée au véhicule électrique.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
mar 20 Fév 2024
Alors que les Français s'apprêtent à serrer la ceinture face à l'annonce d'une nouvelle augmentation du tarif d'utilisation du réseau de gaz au 1ᵉʳ juillet 2024, comme annoncée par la CRE, cette dernière semble leur apporter une lueur d'espoir. Des…
mar 6 Fév 2024
Avec l'augmentation des taxes entraînant une hausse d'environ 10% du prix de l'électricité dès février 2024 et une prévision similaire pour le gaz en juillet, le chèque énergie est au centre de la stratégie de dépenses de nombreux ménages. Ce…
lun 27 Nov 2023
Le gouvernement fait de la sobriété énergétique une de ses grandes priorités. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui s'était félicitée des efforts des Français tout en négligeant la réalité de leur vie quotidienne, vient d'annoncer une expérimentation…
La troisième vague d'envoi du chèque énergie débute ce mardi 16 avril 2024. Voici la liste des départements qui sont concernés.   Une vingtaine de départements concernés Le chèque énergie se présente comme une bouffée d'oxygène pour de nombreux foyers…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.